Wiki Guy de Rambaud
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                            Salvat ou Saubat, Sauveur, Salvador... Dubernad ou du Bernad

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LESSEPS PIERRE

Pierre de Lesseps, ancêtre des Lesseps est le grand-oncle de Salvat et Joseph Dubernad.

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Port de Bayonne en 1760. Salvat, Joseph Dubernad et leur cousin Francisco Cabarrús partent très jeunes en Espagne, où les Basques sont déjà nombreux et actifs depuis des siècles.

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A Séville, les Dubernad s'associent avec les Lannux de Morlaix, dès 1761.

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Salvat est l'un premiers soutiens de Francisco Cabarrús quand il crée la Banque de San Carlos.

Salvat ou Saubat, Sauveur, Salvador... Dubernad ou du Bernad est né le 16 mars 1745, Maison de Bourdet, rue des Tendes (de nos jours rue d'Espagne), à Bayonne. Il est mort après 1820.


Riche homme d'affaires, homme politique, ilustrado (homme des lumières), franc-maçon, chatelain, commandant de la Garde civique impériale et diplomate toscan, puis français, français, il se marie à deux aristocrates espagnoles et une Lannux.

Salvat Dubernad est le descendant de deux vieilles familles un temps sur Laplume, capitale du Brulhois, les Be(r)nard ou du Bernât - de la branche de Brana - et les Fo(u)rcade, côté maternel. Ses proches parents sont négociants avec l'outre-mer, armateurs, banquiers, diplomates... et ont tous un lien avec l'Espagne[1]. Il est d'une grande famille négociante bayonnaise, parente des Cabarrus, Lesseps, Behic, Batbedat, Bergeret...[2]. Il est parent proche de plusieurs ministres, dont Francisco Cabarrús, Antoine d'Argout, Victor Lefranc, Charles Duclerc, ou de Tallien (par alliance) et de Teresa Cabarrús, princesse de Chimay.


Voir article détaillé : La famille de Salvat et Joseph Dubernad


Salvat et son frère Joseph Dubernad créent une maison de commerce à Séville, connue sous la raison sociale Pratmeur Dubernad et cie qui va devenir très importante. Par exemple, Pratmeur Dubernard et Co. est cité parmi à la réunion des gros extracteurs et négociants nationaux et étrangers en Huile d'olive qui a lieu à Séville, en 1767[3][4]. Cette société est dirigée par son frère, Salvat Dubernad, et les Lannux détiennent les 3/8e des actions. C’est une société qui a plus d’un million de capital[5].

En 1773. Francisco Cabarrús s'entoure de sa famille, notamment de ses cousins proches, Joseph Dubernad et son frère, Salvat Dubernad, qui sont aussi ses amis et des francs-maçons comme lui. Il les fait nommer, comme commissionnaires, pour percevoir les fonds de l’emprunt du canal de Murcie[6]. Francisco Cabarrús est Conseiller du roi Charles III d'Espagne, fondateur de la banque San Carlos (première banque centrale espagnole), créateur du premier papier-monnaie espagnol, ministre, fait comte espagnol rt vicomte français. Ce réseau familial, les Basques et Béarnais très présent à Cadiz y Sevilla, les francs-maçons et ls protestants de tous les pays vont permettre aux Dubernad de devenir des financiers, armateurs, assureurs, négociants avec tout l'outre-mer. En Espagne, le rapport entre les deux mouvances est étroit. A Séville et Cadix les condamnations des loges et de toutes les formes d’expressions protestantes, sont plus mesurées qu'ailleurs du fait des négociants étrangers qui enrichissent le pays[7].

Salvador, qui est encore à Séville, du temps de la République, du Consulat et de l'Empire, se met au service de José Bonaparte et à partir de 1808 est l'agent consulaire de France à Séville[8]. consul de France à Séville, actuellement à Bayonne le 4 janvier 1813 présent à la naissance de sa nièce[9].


Voir article détaillé : Francisco Cabarrús

Voir article détaillé : Teresa Cabarrús


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Vue de son château, Paradis, près de La Bourdaisière, le château de son frère, Joseph Dubernad.

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SA FAMILLE - SES PARENTS - SA JEUNESSE[]

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Maquette représentant Bayonne dans le temps.

Salvat Dubernad est le descendant de deux vieilles familles de Bayonne, mais avant cela sur Laplume, capitale du Brulhois, les Dubernad - de la branche de Brana - et les Fo(u)rcade, côté maternel.

On retrouve avant cela les Dubernard chevaliers à Grignols et les Fo(u)rcade dans le Béarn dès 1170.

Descendants de protestants et de francs-maçons cela va permetre à Joseph et Salvat Dubernad d'être correspondants à Séville de la Compagnie des protestants Gilly et Fornier et représentant de l'internationale des banquiers et financiers huguenots, dont fait partie Necker[10].

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Les Dubernad et les Fo(u)rcade sont un temps sur Laplume.

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SA FAMILLE[]

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Blason du bernad

Blason des de Bernard, notamment du Brana.

Blason forcade

Armoiries d'Armand de Forcade (1698), Charles d'Hozier, Armorial général de France, 1696.

Lesseps dominique

Dominique de Lesseps, ministre, est l'un des grands oncles illustres de Joseph et Salvat Dubernad.

Cabarrus ministre

Son parent proche Francisco Cabarrús, fondateur de la banque Saint Charles à Madrid (1782) et ministre des finances du roi Joseph (1808), après l'avoir été du roi Ferdinand VII, fait des affaires en Espagne en s'appuyant sur sa famille.

Avant La Plume, on a comme tige côté Dubernad :

Raimond de Bernard (1255 - avant 1301), donzel de Grignols, est qualifié chevalier par un acte de 1292. Il épouse Alaïs de Seguin, fille de Gailhard de Seguin[11]. Gailhard de Seguin signe le même traité de paix et d'alliance passé au mois de novembre 1230, par lequel la ville de La Réole s'engage à fournir cent hommes si Bordeaux est attaqué par les ennemis du roi; et si La Réole est attaquée, la ville de Bordeaux lui fournira deux cents hommes. Raimond de Bernard (1255 - avant 1301) a au moins une fille, Hélie de Bernard (ca 1280 - avant 1327) mariée à Guillaume III Grimoard, le 10 novembre 1301, Damoiseau, puis chevalier de Grignols. Hélie Grimoard, dit le Jeune, damoiseau de Grignols, fils de Guillaume et de Hélie de Bernard, épouse, par contrat du samedi après la conversion de saint Paul, l317, Marguerite d'Ebrard, fille et héritière universelle de feu Guillaume d'Ebrard, damoiseau de Grignols, et de Bertrande Milon, dite d'Ebrard. Cette dernière se maria le même jour avec Guillaume Grimoard, père d'Hélie,

Les du Bernard, ou du Bernat, de Lagrange, de Lécussan, du Barthés et de St-Lary sont originaires de La Plume en Bruilhois... où ils possèdent, depuis le XVe siècle, la seigneurie du Tuco[12]. La famille de Salvat Dubernad est une de ses branches. Laplume est la petite capitale de la vicomté et du bailliage d'appel de Bruilhois. Son nom s'est exclusivement orthographié de Bernard dans les actes publics ou privés du XVIe siècle. Il est toutefois souvent écrit de Bernât, du Bernât et du Bernad aux XVIIe et XVIIIe siècles[13].


Peyrothon de (ou du) Bernad (1485 - 1568), sieur du Tuquo, né sous le règne de Charles VIII (1483 - 1498), est capitaine dans les armées de François Ier. Il possède dans la commune de La Plume le domaine du Tuquo et de grands biens. Il ne vit plus en 1570, selon le Livre terrier de Laplume[14]. Il a entre autres pour fils :


Pierre de (ou du) Bernad (1520 - 1568), habitant le domaine du Brana, limitrophe et probablement détaché de celui du Tuquo, selon le Livre terrier de Laplume. Il est mort avant 1570. Il hérite de son frère aîné et est protestant. Il a pour fils :


Abraham de (ou du) Bernad (1550 - 1619), sieur du Brana, consul de Laplume en 1594, 1598, 1602, et premier consul de ladite ville en 1609 et 1619, selon le Livre de la Jurade. Abraham est marié à Jeanne de Bonnot, fille d'Arnaud, seigneur de La Tuque, d'Aurignac, et Lespiasse, en Agenais et Lomagne en 1562, et de Dame Antoinette de Massas[15]. Abraham est un prénom très fréquent chez les calvinistes. Convertis au protestantisme, Abraham du Bernad (ca 1550 - après 1619), a un fils, Saubat, qui du fait des persécutions religieuses prend le nom de de Brana et s'installe dans le Béarn, puis à La Bastide de Clairence, bourgade qui accueille des juifs et des protestants et où l'on parle gascon, comme à La Plume. Les Brana sont sieurs de Suzanne, Buchon, La Vignasse. Le grand-père de Joseph, un autre Saubat/Salvat est sieur de Tichanné. Sa grand-mère, Dominique Denhors, Dame et maîtresse de Tichan[n]é, est fille de Jean, Sieur de Labasque et d'une d'Hiarce, certainement apparentée à l'évêque Salvat Ier d'Iharse, originaire de La Bastide-Clairence. Les Jean Denhors de La Bastide de Clairence, sieurs aussi de Petry, au patronyme très rare, sont peut-être apparentés à Jean Denhors, notaire à Bordeaux (1559 - 1563), dont parle Arthur de Gobineau.


Voir article détaillé : La famille de Joseph Dubernad

Voir article détaillé : La Bastide de Clairence


Salvat Dubernad est le descendant de deux vieilles familles de Bayonne, mais un temps sur Laplume, capitale du Brulhois, les Be(r)nard ou du Bernât - de la branche de Brana - et les Fo(u)rcade, côté maternel. Il fait des études au Collège catholique de Bayonne.


Du côté des Fo(u)rcade les origines nobles sont encore plus anciennes :

Le casal de Gassie-Doat de Forcade qui doit donner sept pains, deux conques d'annone, un porc entre 1150 et 1167 à Saint-Cricq-du-Gave (canton de Peyrehorade)[16]. Sur les âges obscurs et primitifs de cette famille, on peut juste dire qu'elle est mentionnée par des actes publiés dès 1170, à Orthez, mais que sa filiation n'est suivie que bien plus tard[17].

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Grignols et Laplume (au sud-est de la carte) sont des terroirs très proches.

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SES PARENTS[]

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Ses parents habitent Maison de Bourdet, rue des Tendes (de nos jours rue d'Espagne), face à la rue de Luc[18].

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Acte de mariage Dubernad/Fourcade.

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Sa mère est née et élevée rue Argenterie.

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Fond de la nef et tribunes de la Bastide Clérance.

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Un oncle de la mère de Salvat, Pierre de Forcade de 1706 à 1738 est Officier dans l’office du gobelet au sein de la cour de Marie-Anne de Neubourg, Reine d’Espagne exilée à Bayonne. Un autre oncle, Pierre de Lesseps, est Secrétaire des Commandemens de la feue Reine d'Espagne, Marie-Anne de Nembourg, qui s'étoit retirée dans ladite ville[19]. Elle a 200 employés.

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Lettre de Dominique Cabarrus, cousin germain de la mariée, armateur, banquier... Maison Cabarrus Père & Fils & Cie.

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Ses parents se marient dans la Cathédrale de Bayonne.

Dominique de lesseps

Monsieur et Madame de la Chapelle, et le Ministre Dominique de Lesseps, cousin germain.

La famille de Salvat Dubernad vit après La Prume à Lasseube (Haut-Béarn), sous le nom de Salvat de Brana (Brande) ou Branar, puis la Bastide Clérance, à Suzanne et à Tichan[n]é. On a un Saubat Dubernad sieur de Tichan[n]é (1661 - 1727), grand-père de Salvat.

Sa mère est cousine germaine des ancêtres des Lesseps et Cabarrus. Le 6 mars 1749 est réalisée l'acquisition de la maison familiale Fourcade, rue de l'Argenterie, par l'hôpital pour 24.000 livres[20]. Son grand-père maternel est marchand de perruques, fabricants de manteaux en laine, négociant avec l'outre-mer et prêteur d'argent, comme son frère Pierre. Plusieurs de leurs fils, gendres et neveux collaborent avec eux, sur terre comme sur mer. L'oncle de Joseph, Arnaud Joseph, se trouve à la Havane, puis à Cuba en 1744.

Bernard de Bernard, père de Joseph, vit avant son mariage Maison de Bourdet, rue des Tendes (de nos jours rue d'Espagne), face à la rue de Luc, avec son frère, Salvat, et une servante[21]. Il est marchand droguiste, négociant, bourgeois de la ville de Bayonne. Une droguerie, à cette époque, tient à la fois de l'épicerie, de l'herboristerie et de l'apothicairerie. Aux produits dépendant de ces trois activités s'ajoutent les couleurs et vernis.

Il existe deux contrats de mariage de ses parents. Voici celui de la Bastide Clérance :

L'an 1735, le 17e janvier avant midi, dans la maison de Tichanné de la juridiction de la ville de la Bastide Clérance, pardevant moy notaire royal soussigné par devant les témoins bas nommés, a comparu la personne demoiselle Dominique Denhors veuve de sieur Salvat du Bernard, marchand, dame de la présente maison qui a dit que le sieur Bernard du Bernard, son fils, marchand droguiste à présent habitant de la ville de Bayonne avait de son consentement conclu verbalement son mariage avec demoiselle Magdeleine Fourcade de la ville de Bayonne et comme il importe de faire rédiger les parties du mariage par devant notaire aux Bayonne, et comme la dite demoiselle comparante se retrouve en état se rendre par rapport à son âge et autres infirmités voilà pourquoi de libre volonté a nommé le cité par ces présents pour son procureur général, le spécial sans que l'une qualitté déroge l'autre maître Jean de Galard, mon père, notaire royal de la présente ville, non présent, pour ce au nom de la demoiselle comparante, assister au ? du mariage quy lui sera passé bailles son consentement audit mariage ainsy quelle lui donne d'assurance mesme par les présents et de le bailler aussy pardevant tous les siens ?prébendier de l'église de ladite ville, de La Bastide. Me Jean Gotanpère, notaire Royal de la ville possesseur du commandement de la dite Demoiselle Denhors devant l'acte du dix-septième de ce mois passé par devant Me Golart aussy notaire Royal et contrôlé dûment légalisé et scellé, certifié véritable par le Sieur Golart père.
Sieur Jean Denhors, Sieur Salvat Diharce et Sr. Jean Dupouy les tous ses parents, Mr Michel Duvergier de Belay, ami en Juras, officier monoyeur
Srs. François Latour, Etienne Mézières, Laborde frères, Labaigue Jordan, Puissan et Joachim Dithurbide, les tous Sieurs voisins et amis,
La Roberdière, de Dubernad frères Tuteurs
D'une part.
Et Demoiselle Magdelaine Fourcade, fille d'Arnaud Fourcade, bourgeois de la ville et de Demoiselle Marie Duhagon, son épouse, ses père et mère, en leur présence et de leur consentement assistée de :
Mes Jean Bortheron, Lavigne, Salvat, chanoines de l'église Cathédrale,
Mes Arnaud François Fourcade, frère prébendier de ladite église, frère de la mineure épouse, Mes Paul et Bernard Gauget,
Michel Darcemir-Behere et Jean Perjean aussy prêtre et prébendier de ladite église,
Sieurs Pierre Fourcade père et fils,
Mme Dominique Duhagon et François Casaubon Maisonneuve (maire de Bayonne de 1752 à 1754)
Sr. Basbedar, Forestier
Jean Lalanne père et Fils,
Dominique Cabarrus (cousin germain de la mariée, ancêtre des Cabarrus)
Dominique Lesseps (Vice consul d'Espagne, cousin germain de la mariée, ancêtre de la Famille de Lesseps)
Casseau frère
Arnaud Granget-Varango, Sr. Paul Granget, entrepreneur pour le Roy des ouvrages de la Barre,
Les tous parents de la future épouse
Mr Michel Léon Duverguier, citoyen officier monoyeur,
Mers. Andriette, père et fils
Mr Jean Larue, Bernard, André Dabadie
Joseph Dudroca
Lanne frère,
Juvigny, trésorier des troupes Trésoriers Princip. dans les Provinces. les Sieurs Meyracq frères
D'autre part.
Lesquels ont fait les pactes et accord de mariage pour le bon plaisir de dieu et suivant l'usage et coutume de cette ville ainsy que s'ensuit savoir que le Sieur Dubernard et Demoiselle Fourcade promettent et s'obligent avec les sus consentements de se prendre pour époux légitimes et de se présenter à cet effet en face de notre mère sainte, l'église catholique Apostolique et Romaine pour y recevoir la bénédiction nuptiale aux formes prescrites par la constitution canonique, à toute heure que l'une partie en sera requise par l'autre a peyne de tous depans domages et interets en contemplation auquel tuteur mariage et des enfants qui avec l'aide de Dieu en seront procrées et engendrées, les Sr. Fourcade et Dame Duhagon, celle-ci bien et duement autorisée par son mary à l'effet des présentes ont constitué et constituent à la demoiselle Fourcade leur fille acceptante pour tous les droits paternels et maternels la somme de 6.000 livres (ce qui correspond à la solde d'un colonel pendant un an) dont 2 000 livres comptant et les autres 4.000 livres comme il sera dit cy après luy. Donnent en outre les habits nuptiaux, un présent de linge et les nipes suivant son état natueza à la somme de 1.000 Livres.
Le sieur Dubernard déclare en être fort satisfait...
Sr. Jean Denhors, Sr. Nabar et Salvat Diharce et Sr. Jean Dupouy les tous ses parents.


Voici son acte de mariage :

L'an de grace Mille Sept Cent Trente Cinq et le vingt troisième Janvier, après la dite publication des trois bans sans opposition, de nos messes de paroisse et les cérémonies de l'église observées, a été célébré pour mariage par moi Maître Arnaud Fourcade, prêtre Prébendier de Notre Dame avec la permission de Monsieur le Curé entre Sieur Bernard Dubernard "Marchand droguiste" natif de la Bastide de Clairence et habitant de Bayonne, fils de Sieur Saubat Dubernard et de Dominique Denhors (ou Denhons), demeurant maison de Mademoiselle Bourdet, rue des Tandes d'une part, et Mademoiselle Magdeleine de Fourcade native et habitante de Bayonne, fille du Sieur Arnaud Fourcade et Demoiselle Marie Duhagon demeurant avec ses père et mere dans leur maison Rue de l'Argenterie.
D'autres à ce présents et consentants les pères et mères des époux témoins ont été à ce mariage.
Maître Pierre Lesseps, notaire (oncle de la mariée, de la Famille de Lesseps)
Maître Doyhénart, prébendier de Notre-Dame
Maître Michel Darcimisfeherd, vicaire de Notre-Dame, qui ont signé avec les époux. Suivent signatures des témoins cités.


Voici un extrait de l'autre contrat de mariage de Bernard Dubernad (cachet des droits acquittés 6 sols 4 deniers), celui de Bayonne :

Aujourd'hui vingtième du mois de janvier 1735, à Bayonne aprez midy par devant nous notaire royal soussigné présents les témoins bas nommez, ont comparu Sieur Bernard Dubernad marchand négociant de cette ville y demeurant, natif de la Bastide de Clérence, fils de feu sieur Salvat Dubernard et de Demoiselle Dominique Denhors, ses père et mère assisté de Messeigneurs Mathieu Ducamp et Mathieu de Labanir, prêtre, docteur en théologien... .

Une grande partie de la famille de Joseph et Salvat est puissante à Bayonne, au Pays Basque, en France et en Europe, mais surtout très bien aussi implantée en Espagne, où ils sont négociants avec l'outre-mer, armateurs, banquiers, diplomates, voir ministre ou oncles d'Eugénie de Montijo.

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Vue de la ville et du port de Bayonne : prise de l'allée Boufflers près la Porte de Mousserole, par Jacques-Philippe Le bas (1764).


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SA JEUNESSE[]

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Acte de baptême de Salvat Dubernad.

Salvat Dubernad est né Maison de Bourdet face et entrée rue de Luq, qui est une maison bayonnaise intra muros, d'après le recensement de la population de Bayonne établi en 1730, dans le Quartier du maire. En 1730 11 personnes y vivent[22].

Son parrain est son grand-oncle paternel de La Bastide de Clairence, Salvat Dubernad. Sa marraine est Marie du Hagon (1676 - 1748), veuve d'Arnaud de Fourcade, armateur négociant avec l'outre mer, perruquier, propriétaire... Elle est représentée par Marie Fourcade, veuve de Barthélémy de Cabarrus, qui en 1716, va marquer de son nom le territoire Canadien. Il baptise Cabarrus un morceau de la côte du territoire de l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, au large de l'embouchure du Saint-Laurent. Il y a maintenant là bas un lac, une baie et un petit port de pêche qui portent tous le nom de Cabarrus, devenu Gabarus. L'acte d'anoblissement que Louis XVI donnera à la famille en 1789 stipule bien que Barthelemy a laissé son nom à ce coin de terre[23].


Voir article détaillé : Joseph Dubernad, son frère et associé

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Le port de Bayonne va leur permettre de faire fortune dans les colonies, en Bretagne, à Cadix et Séville, puis à Paris

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AVANT 1789[]

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Bicentenaire de la Banque de San Carlos.

Salvat Dubernad créé avec son frère, [[Joseph Dubernad], une maison de commerce à Séville, connue sous la raison sociale Pratmeur Dubernad et cie qui va devenir très importante. Puis ils vont en créer d'autres à Séville, mais aussi à Cadix et à Morlaix. Les Dubernad vont se marier avec des filles de leurs associés, les Lannux. Salvat Dubernad est avant cela veuf de la fille d'un Grand d'Espagne. Salvat est l'un premiers soutiens de Francisco Cabarrús quand il crée la Banque de San Carlos.

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LANNUX PADRE, DUBERNAD Y CIA. (1761)[]

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Les Dubernad font, entre autres, le commerce des laines d'Espagne.

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La laverie de laines de San Miguel, à Cáceres, entre 1776 et 1809, appartient à Lannux Père, Dubernard y Cia., de Séville.

Salvat Dubernad créé avec son frère, [[Joseph Dubernad], une maison de commerce à Séville, connue sous la raison sociale Pratmeur Dubernad et cie qui va devenir très importante. Par exemple, Pratmeur Dubernad y Co. est citée parmi à la réunion des gros extracteurs et négociants en Huile d'olive nationaux et étrangers qui a lieu à Séville, en 1767[24]. Cette société est dirigée par Salvat Dubernad, et les Lannux détiennent les 3/8e des actions. C’est une société qui a plus d’un million de capital[25]. Pratmeur Dubernad et Cie., Pedro Behic (député), Arboré, des négociants et entreprises espagnoles, irlandaises, françaises et flamandes, signent des accords sur Le commerce atlantique à Séville au XVIIIe siècle à Séville[26].

En 1773. Francisco Cabarrús s'entoure de sa famille, notamment de ses cousins proches, Joseph Dubernad et son frère, Salvat Dubernad, qui sont aussi ses amis et des francs-maçons comme lui. Il les fait nommer, comme commissionnaires, pour percevoir les fonds de l’emprunt du canal de Murcie[27].

En 1776, les frères Dubernad, Armand-Joseph et Salvador, natifs de Bayonne et cousins ​​de Francisco Cabarrús fondent la société Lannux Père, Dubernad y Cia à Cadix et Séville. Ils vont se marier à Séville avec la fille de leur associé Lannux qui appartient à l'une des plus grandes familles de Morlaix. En 1777, Salvador reste à Séville. Joseph Dubernad s'installe à Cadiz où l'Inquisition essaie de le persécuter. Il retourne à Morlaix, où avec le futur beau-père de son fils, Michel Béhic, négociant dans les deux villes ils redynamisent le commerce et l'industrie dans ce port breton. Joseph et Béhic deviennent maires de la ville et crée l'un des premiers clubs des Jacobins[28].

En 1783, la guilde gagne un procès contre don Salvador Dubernad y Cia., marchand de Séville, pour la partition de 882 arrobas (20 livres) de laine du Cabildo (conseil) de la cathédrale de Plasencia[29].

En 1784, les fabricants Diego Lopez, Jose Hernandez et Ventura Hernandez Agero Bien lancent une action en justice en 1788 qui est en cours contre la même maison de commerce sévillane en marquant les producteurs de laine à Brozas. En 1792 Diego López maintient une autre poursuite pour le procès de ...[30].

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Les routes commerciales des Espagnols et des Portugais.

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SALVAT CONSUL DE TOSCANE À MORLAIX[]

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Léopold Ier, frère de Joseph II d'Autriche et de Marie Antoinette, le fait Consul du Grand-Duché de Toscane.

Les Archives départementales du Finistère confirment que :

Sauveur Dubernad, futur Consul de Toscane à Morlaix, et Joseph Dubernad, qui va être le premier président du tribunal de commerce, habitent Séville avant de venir se fixer a Morlaix[31].

Sauveur devient un personnage important de Morlaix. Il traduit son prénom Salvat, très basque, en Sauveur et l'orthographe de son nom devient souvent du Bernad, comme ses ancêtres de La Plume. Ses entreprises de négoce international sont prospères.

Le Grand Duc de Toscane Léopold Ier, frère de Joseph II et de Marie Antoinette, le fait Consul du Grand-Duché de Toscane[32]. Le rôle juridictionnel des consuls est fréquemment évoqué dans les dictionnaires d’Ancien Régime, de même que dans les traités du droit des gens et du droit commercial de l’époque moderne[33]. Rares sont, néanmoins, les travaux consacrés explicitement aux consuls des principautés italiennes. La Toscane est le seul État pré-unitaire ayant fait l’objet d’une monographie[34]. Les consuls de Toscane représentent généralement en 1784 aussi l’Autriche, et à l'inverses ceux d'Autriche la Toscane.

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Le port de Morlaix.

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PREMIER MARIAGE (avant 1784)[]

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Blason sanchez pleites

Blason des Sánchez-Pleités, marquis de Sotomayor.

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Marquis de Sotomayor est un titre noble créé en 1774 par le roi Carlos III pour Francisco Sánchez-Pleités y Rosso, son beau-père. Manuela Hurtado de Mendoza, sa belle-mère est Xe marquise de Villamagna.

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Le frère de Beatriz Sánchez-Pleités, Juan Pedro Sánchez Pleités.

Salvat du Bernad se marie, vers 1780, à Séville, avec Beatriz Sánchez-Pleités Hurtado de Mendoza (1761/1762 - 1784). Elle est la fille de Francisco Sánchez-Pleités y Rosso (1729 - 1775), Vizconde de Moralejo, puis marquis de Sotomayor, le 6 février 1774, et hermano de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla[35]. Les armes de cette maison sont :

En campo de oro una espada de plata puesta en banda, punta abajo, engolada en dos cabezas de dragantes de sinople. C'est une famille andalouse d'Osuna (Jaén). Elle prouve sa noblesse dans les ordres de Catratrava (1793) et de Carlos III (1795 et 1817)[36].

Les Sánchez-Pleités sont marquis en 1774, avant le mariage de leur fille aînée avec du Bernad[37]. Beatriz Sánchez-Pleités Hurtado de Mendoza a comme mère Manuela Maria Hurtado de Mendoza y Baena (1746 - 1819), Señora de Bolaños, qui hérite du titre et des biens des Marquis de Villamagna[38]. Manuela Hurtado de Mendoza est la Xe marquise de Villamagna. Beatriz a le même prénom que sa grand-mère paternelle, Beatriz Rosso y Cantalejos[39]. Beatriz Sánchez-Pleités Hurtado de Mendoza décède jeune le 13 mai 1784 à Séville. L'épouse de Salvat Dubernad, Beatriz Sánchez-Pleités Hurtado de Mendoza (1761/1762 - 1784) a deux frères :

Don Hermenegildo Sánchez Pleites et Hurtado de Mendoza qui est maréchal de l'armée royale, ministre du Conseil suprême de la guerre, gentilhomme de la chambre de Sa Majesté le Roi, au service de l'Infante Carlos María Isidro.
Juan Sánchez Pleités y Hurtado de Mendoza (1766 - 1856), en 1819 est XIe Marquis de Villamagna, VIIe de Gelo et IIe de Sotomayor[40], Grand d'Espagne, en 1849, pour ce dernier titre. Il est lieutenant des gardes royales espagnoles, chevalier de l'Ordre de Calatrava, marié à María Josefa Garcia de la Peña y Torres, IIe Marquise de Perijá[41].


Beatriz Sánchez-Pleités Hurtado de Mendoza doit être née vers 1761 - 1763. Ses parents se marient fin 1760. Elle a une soeur cadette Estefania, son frère Juan Pedro qui naît en 1766, puis Josefa Maria et Hermenegildo[42]. Elle se marie très certainement vers 1780 à Séville, où vivent Salvat du Bernad et sa famille.

Sa famille a la grandesse d'Espagne, l'échelon le plus haut de la noblesse espagnole, seulement inférieur à celui des Infants (les enfants du souverain). Il est très rare que la soeur d'un Grand d'Espagne se marie avec un négociant étranger, même Consul et d'une famille noble fort ancienne, mais non maintenue.

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Beatriz est bien la fille de Francisco Sánchez-Pleités (triangle rouge).

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FRANC-MAÇON (1782)[]

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Dubernad joseph

Il existe plusieurs fiches au nom des Dubernard dans les fiches FM Fichier Bossu pour les loges de Morlaix. Joseph Dubernad est officier de l’École des Mœurs.

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Salvat Dubernad est trésorier de deux loges morlaisiennes.

Aajosephdubernad17

Franc-maçonnerie à Cadix du XVIIIe au XXIe siècles.

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Le roi d'Espagne, Joseph Bonaparte, ancien Grand Maître du Grand Orient de France[43].

Les Maçons Célèbres (pp. 119, 231) cite les Cabarrus et les Lannux-Dubernad comme maçons célèbres et notamment Salvat. Ils ne sont pas francs-maçons qu'en Bretagne, car la franc-maçonnerie est aussi très présente à Cadiz, et Sevilla.

C’est à la fin de première moitié du XVIIIe siècle, en 1746, que, sous l’égide de la loge brestoise, va s’ouvrir, à Morlaix, autre port breton important, la loge La Noble Amitié[44]. Joseph Dubernad a 5 ans et Salvat 1 an. Ils vont s'installer à Morlaix dans les années 1760. La famille Dubernad-Cabarrus-Lesseps-Fourcade compte de nombreux francs-maçons à Bayonne et à l'étranger.

La composition socioprofessionnelle des loges est variable selon les Orients. Celle de Morlaix compte de nombreux militaires.

La Noble Amitié à cette époque à Morlaix, est en sommeil peu de temps après sa création. Il faut attendre les années soixante et même plus tard, la création du Grand Orient de France (1773) pour, à l’occasion de demandes de constitutions (ou de reconstitutions), avoir des renseignements précis concernant les loges maçonniques bretonnes. Salvat Dubernad est trésorier de cette loge morlaisienne et son frère, Joseph Dubernad, en est membre. Mais à Morlaix, en 1777, des membres de La Noble Amitié quittent la loge pour fonder L’Ecole des Mœurs. Ils expliquent à l’obédience que :

Nous n’avions pas les qualités nécessaires pour sympathiser ensemble, par conséquent, la séparation était inévitable. Ce défaut d’assortiment dans les caractères faisait naître, sur presque tous les objets à discuter, des contestations éternelles qui se soutenaient de part et d’autre avec vivacité et se terminaient souvent avec aigreur. ” De telles tensions aboutissant à des séparation[45].

Salvat Dubernad est trésorier de la Noble amitié en 1782, selon sa fiche FM Fichier Bossu. Il devient trésorier de l’École des Mœurs en 1787. En 1784, Bouëstard devient Vénérable de l’Ecole des Mœurs, qui groupe alors tout ce qui compte à Morlaix comme négociants, armateurs et autres gens rompus aux affaires privées et publiques. Joseph Dubernad et sa famille Mazurié, Diot, Béhic...sont maires de Morlaix et appartiennent à l’Ecole des Mœurs. Les ateliers maçonniques sont à l’origine de La Chambre de littérature et de politique de Morlaix. Après la cabale des dévots en 1780 contre l’Encyclopédie[46], Bouestard est aussi membre comme eux de la Chambre de Littérature et de politique de Morlaix. Il en est l’un des secrétaires, l’autre étant l’abbé Louis Alexandre Expilly de La Poype, recteur de Saint-Martin, parent par alliance des Dubernad, premier évêque constitutionnel.

En 1728, la loge Saint Jean de Jérusalem est constituée à Gibraltar et inscrite à la Grande loge d'Angleterre sous le numéro 51. Cette Grande Loge provinciale d'Andalousie commence à créer des loges dans le sud de l'Espagne. Les membres des loges maçonniques espagnoles viennent à l'origine de France et de Grande-Bretagne mais rapidement les Espagnols rejoignent à leur tour les loges.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, naît en Espagne la grande loge fondée en 1760 par le conte de Aranda, premier ministre de Charles III. Il est par ailleurs connu que beaucoup de ministres de Charles III sont maçons ainsi que de nombreux nobles et militaires espagnols, dont leur Francisco Cabarrús. À partir de 1780, la grande loge devient le Grand Orient d'Espagne dépendant ainsi idéologiquement des groupes de maçons français. En 1800, sous la direction du successeur de Aranda, le comte de Montijo, le grand orient compte environ 400 loges. Ce comte de Montijo, comme Eugénie de Montijo, est un membre par alliance de la famille Dubernad-Cabarrus-Lesseps-Fourcade.

Joseph Dubernad va continuer à faire des affaires en Espagne et être élu député des Français de Cadiz, mais contrairement à son cousin Francisco Cabarrús qui devient ministre, puis comte espagnol, il ne vit plus dans ce pays en permanence, et il ne s’est pas marié avec des Espagnoles comme son frère. Joseph revient très souvent à Morlaix et va même acheter un château en Touraine. À Cadiz, du fait de la proximité de Gibraltar, colonie britannique, les loges maçonniques y sont nombreuses et puissantes. Les négociants avec l’outre-mer, les marins et les diplomates des plus diverses nationalités sont très souvent francs-maçons. Cela leur permet d’être accueillis par des frères dans le monde entier. Joseph a une raison supplémentaire d’adhérer à la maçonnerie, toute sa famille en est, à commencer par son protecteur, Francisco Cabarrús, et les Lannux, sa belle-famille[47].

Joseph Dubernad en revenant d’Andalousie occupe des fonctions importantes dans la principale loge maçonnique de Morlaix, l’École des Mœurs et va être plusieurs fois cité par Augustin Cochin, dans son étude sur Les Sociétés de pensée et la révolution en Bretagne, et par la suite par Henri Stofft et Jean Ségalen[48]. Il est l'un des officiers de cette loge, son orateur[49]. Il semble ne pas avoir été Vénérable Maître de cette loge maçonnique. De 1816 à 1820, le Vénérable Maître c'est Armand Dubernard, dit aîné, négociant, son fils[50], neveu de Salvat.

En Espagne, le rapport entre les deux mouvances est étroit. A Séville et Cadix les condamnations des loges et de toutes les formes d’expressions protestantes, sont plus mesurées qu'ailleurs du fait des négociants étrangers qui enrichissent le pays[51].

Le roi français d'Espagne, Joseph Bonaparte, que va servir Salvat Dubernad est un ancien Grand Maître du Grand Orient de France[52]. Pendant l'occupation française, les Français et les afrancesados dirigent l'Espagne. Mais du fait de la Restauration les maçons étrangers sont expulsés d'Espagne et les maçons espagnols doivent pratiquer des exercices spirituels.


Voir article détaillé : Eugénie de Montijo


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Historia de la masonería en Andalucía (Histoire de la franc-maçonnerie en Andalousie).

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DEUXIÈME MARIAGE (1784)[]

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Historia de la familia Lanuza y antiguos documentos del Valle de Tena. Les Lannux sont la branche française de la famille Lanuza.

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Sauveur Dubernad se marie avec Marguerite Lannux de La Chaume

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Jean Lannux de La Chaume, son beau-père, est entre autres Vice-consul d'Espagne.

Veuf de Beatriz Sánchez-Pleités Hurtado de Mendoza le 13 mai 1784, le consul de Morlaix, Salvat du Bernad, se remarie trois mois après avec Marguerite Lannux de La Chaume à Morlaix. Il est associé avec les Lannux. Ils sont consuls, francs-maçons, et très riches. Comme les Dubernad les Lannux sont une très ancienne maison des Pyrénées Atlantiques. Des familles qui ont des liens avec l'Espagne. Son frère, Joseph Dubernad est marié à une des sœurs de Marguerite, mon ancêtre. Voici l'acte :

Ce jour 12 octobre 1784 en conséquence d'une publication faite sans opposition pour première et dernière publication au prone de la grande messe... du dix de ce mois dispense obtenue comme les deux autres ... du onze de ce mois. Des promesses de mariage entre noble homme Sauveur Dubernad, consul de cette ville de Morlaix et du grand duc de toscane et négociant de cette ville, veuf de dame beatrice sanchez pleytes, originaire de baionne, domicilié de seville, d'une part et demoiselle marguerite lannux de la chaume, fille de noble homme jean Lannux de la Chaume, vice consul d'Espagne, ancien maire et négociant de cette ville et dame marie catherine saulnier originaire et domiciliée de cette paroisse d'autre part. Vu préalablement texte de liberté du dit lieu contractant établi judiciairement suivant les loix despagne en pareil cas par devant sieur datoly commandant a seville et juge pour toutes les causes appartenant aux sujets des puissances étrangères; ainsi que les examens juridiques des quatre témoins qui ont déposé sur leur serment que le dit sieur contractant n'a formé aucun engagement de mariage depuis l'instant de jour veuvage qui date du 13 may dernier suivant l'extrait mortuaire de la dite dame sanchez pleytes joint aux dites preuves desquelles nous sommes nantis. Nous recteur de cette paroisse après avoir publiquement et séparément interrogées les dites parties de leur mutuel consentement nous avons premièrement fiancés...

C’est un grand mariage et la réussite dans les affaires et la politique des Lannux et des Dubernad étonne même les nobles bretons, car il montre l'opulence déjà reconnue qui règne dans la maison de Lannux. Dans une lettre adressée à Madame du Las par le comte Le Bihan de Pennelé, concernant plusieurs mariages à Morlaix en 1784, nous avons relevé le texte suivant :

Ma très chère cousine... dans votre dernière lettre vous aviez la bonté de donner le détail des belles fêtes que procurait, dans votre quartier le séjour de madame la Duchesse (la duchesse d'Elbeuf à Rostrenen). Notre ville n'a pas vu de grandeurs, mais tout le mois dernier s'est écoulé en plaisirs. La noce de Mademoiselle de la Chaume a été des plus brillantes (fille d'un membre de la maison de maison de Lannux, Sr de Kermabon, de la Chaume, du Rascoët... évêché de tréguier). Cette maison a produit trois maires de Morlaix de 1753 à 1776). Le bal, l'assemblée, grand souper, auquel toute la ville était invitée, annonçaient l'opulence déjà reconnue qui règne dans la maison de Lannux. Aujourd'hui, tous les parents et les amis s'empressent de traiter cette belle dame qui doit partir pour Cadix le 3 du mois prochain. Son mari est très aimable, autant que son frère, mais beaucoup plus riche. Vous conviendrez que Mademoiselle Margoton n'a pas perdu pour attendre[53].

Le comte Le Bihan de Pennelé est major de la capitainerie des garde-côtes de Morlaix en 1757 et d'une très ancienne famille noble morlaisienne. Madame Jegou du Las est de petite noblesse bretonne très pauvre et catholique. Les deux frères Dubernad et les Lannux prêtent des millions de livres au roi d’Espagne.

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Les Lannux sont originaires de la Bigorre. Ils vont en Aragon et forment deux branches : les Lanuza qui s'y installent. Les Lanuza deviennent Grands Justiciers d'Aragon d'Aragon et des comtes très estimés à la cour de ce royaume. Tandis qu'une branche cadette, les Lannux, s'installe en Gascogne. Du Béarn, au XVIIe siècle, une branche va dans l'Angoumois et l'autre, les Lanux, à Paris, puis dans l'Océan Indien. Ceux des Charentes émigrent à Morlaix au XVIIIe siècle. Ces Lannux font du négoce avec l'outre-mer et des activités financières à Séville et Cadix et sont Consuls d'Espagne à Morlaix à cette époque.

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APRÉS 1789[]

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Dès la déclaration de guerre, les Espagnols accusent le frère de Joseph Dubernad, Salvador du Bernad, de Lannux Père et fils Dubernad et Cie, et son ami David Pierre Behic, d’avoir voulu incendier la Fabrique royale des tabacs de Séville.

'Salvador du Bernad achète en 1792 le château de Paradis à La Croix-en-Touraine, mais ne le conserve que jusqu'en 1797.


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FABRIQUE DES TABACS DE SÉVILLE[]

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A Séville, la Maison Lannux père, Dubernad et Cie, reçoit les souscriptions pour del Banco de San Carlos.

Dès la déclaration de guerre, les Espagnols accusent le frère de Joseph Dubernad, Salvador du Bernad, de Lannux Père et fils Dubernad et Cie, et son ami David Pierre Behic, d’avoir voulu incendier la Fabrique royale des tabacs de Séville. Ils sont emprisonnés, mais pas massacrés. On a aussi à cette époque en Andalousie Salvador Dubernad et Ce.[54].

Don Salvador Dubernad est dit Français résidant à Séville, dans Las salinas de Araya y el origen de la armada de Barlovento. Son frère, Don Joseph Dubernad est dit transeúnte résidant parfois à Séville dans le même ouvrage. Don Joseph Dubernad, Salvador, et Pedro Echearre (Français résidant à Séville) et Francis Lannux de La Chaume sont associés dans la Casa de Comercio Lannux Padre Dubernad, y Compañía[55].

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Une des façades de la manufacture des tabacs de Séville.

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CHÂTEAU DE PARADIS (1792 - 1797)[]

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Paradis.

En 1794, le frère de Salvat, Joseph Dubernad achète en Touraine le Château de La Bourdaisière, comme bien national, grâce au concours du frère de son futur gendre, Henri Jacques Goüin-Moisant, pour 183 000 livres.

Mais avant lui Salvat achète le château de La Croix-en-Touraine, Paradis, le 2 mai 1792, avec en plus Les Cartes, Mée, Mesvres et La Bourrellerie (fief noble à La Croix-en-Touraine).

Salvat retourne à Séville et le 1er thermidor an V (4 août 1797), il donne procuration à Louis Baudry, demeurant à la Goguerie, à Saint-Cyr, pour revendre le domaine[56].

Celui-ci est acquis le 20 fructidor an V (6 septembre 1797) par Jean-René Chauveau, ancien maître de forges, demeurant à Mayenne et Florence-Marie-Suzanne Thomas Dutaillis[57][58].

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Le Paradis avant Dubernad[]

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Étienne-François, duc de Choiseul-Stainville (1719 - 1785) fait don du château de Paradis demeure à son intendant en 1779.

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L'entrée du château.

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Le bureau du duc de Choiseul au château de Paradis.

Le château de La Croix-en-Touraine, Paradis, construit à partir du XVIe siècle, est un ancien fief, relevant de la seigneurie des Cartes à foi et hommage lige. En 1550, il appartient à Guillaume Le Heurtaux. En 1596, à Hélie Deodau. En 1632, à Jean Deodau. Vers 1639, à Jacques de Frémont, capitaine au régiment du Plessis-Praslin. En 1641, à Marie Sauvage, veuve de Jacques de Frémont, qui le vend. Le 18 mai, à Jean de Malvaut, bourgeois de Paris. Il passe ensuite à Jean Le Roy, Éc, secrétaire du roi, (acte du 12 mars 1665. A Louis Denizau (1677). A Anne Le Roy (1689). A Jean Chateigner, chanoine de Saint-Florentin et prieur de Saint-Denis d'Amboise, qui l'achète par adjudication, le 26 juillet 1698. A Jean Chateigner, maire d'Amboise (1711), décédé le 12 août 1739. En 1710, à Jeanne Denis, veuve de Jean Chateigner, qui le vend, le 14 juin 1740, à Guillaume de La Mardelle, secrétaire du roi. Alexis Duvau, trésorier de France à Tours, en est seigneur en 1767, du chef de sa femme, Anne de La Mardelle. II le cède au duc de Choiseul-Amboise. Les documents d’archives précisent qu’il ne s’agit pas d’un achat mais d’un échange, le duc donnant la châtellenie d’Écueillé à Duvau en échange de la seigneurie de Paradis[59].

Ce château de Paradis est situé à quelques kilomètres du château de Chanteloup sur la commune de La Croix-en-Touraine, est reconstruit en majeure partie par Choiseul. Il conserve le corps de bâtiment principal et l’aile en retour d’équerre mais surélève et agrandit cet ensemble[60]. L’histoire locale raconte que le duc achète Paradis pour y loger ses hôtes lorsque Chanteloup n’y suffit plus, ainsi Paradis est-il considéré comme une sorte d’annexe du château. Une allée, tracée à travers la forêt d’Amboise, relie directement les deux châteaux[61].

Le 15 octobre 1779, Choiseul fait don de cette demeure à son intendant, Ambroise Ribot (1725 - 1787), en remerciement de dix-huit années de bons et loyaux services. Ambroise Ribot (1725 - 1787) est aussi avocat & conseiller du Roi, avocat en parlement, et Contrôleur ordinaire des guerres à Tours. Ribot agrandit à plusieurs reprises son patrimoine. Le 22 août 1780, il acquiert le lieu de Mesvres de Monsieur de Belfond, avec son château du XIIe siècle, le 12 juillet 1783. Le sieur Lelarge d'Hervault lui vend les Cartes et Le Mée. Son épouse, dans la succession de ses parents, monsieur et madame Blin hérite de La Bourrellerie.

La famille Ribot conserve le Château de Paradis jusqu’à la Révolution[62]. En 1786, le Paradis appartient à Ambroise Ribot, Écuyer, avocat au Parlement, contrôleur des guerres, mort à Amboise le 12 janvier 1787. Après sa mort, les héritiers font procéder à la licitation des biens. Le premier mars 1788, en l'audience du duché d'Amboise, Le Paradis avec Les Cartes, Mée, Mesvres et La Bourrellerie (fief noble à La Croix-en-Touraine) sont adjugés à Charles-Marie-Marthe-Jacques Reverdy, Conseiller du roi et à son épouse Béatrix Félicité Ribot.

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L'achat de l'ensemble (1792)[]

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Sauveur Dubernad et Marguerite Lannux, sa femme, deviennent propriétaires du Château de Paradis, à La Croix-en-Touraine en 1792.

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Château de Mesvres à Civray-de-Touraine fait partie de l'ensemble acheté 304.800 livres, somme considérable.

Mais les Reverdy ne gardent pas la propriété longtemps, car le 2 mai 1792, ils revendent l'ensemble pour 304.800 livres à Salvador Dubernad, négociant demeurant à Séville (Espagne) et Marguerite [Lannux] Delachaume. Une somme de 115.600 livres est versée par l'acquéreur à divers créanciers, dont madame veuve Ribot mère, à laquelle il est encore dû 60.400 livres sur le prix de l'adjudication de 1788[63]. L'ensemble cela veut dire Le Paradis avec Les Cartes, Mée, Mesvres et La Bourrellerie (fief noble à La Croix-en-Touraine).

Cet acte nous apprend que Salvat Dubernad et Marguerite Lannux de La Chaume doivent chaque année :

¤ à la cure de la Croix de Bléré : 22 sous, 2 poulets et un quart de vin,

¤ au ci-devant chapitre de Saint-Gatien 10 livres

¤ et à la cure de Civray 50 livres par suite d'une fondation assignée sur la maison de Mesvres.

L'acquéreur s'engage à continuer à verser ces redevances.

Le citoyen Dubernard ajoute aux diverses dépendances du Château de Paradis le lieu de La Maison Blanche, acheté le 5 messidor an II (23 juin 1794) du citoyen Bassonneau, fabricant à Amboise et d'Anne Claire Potet)[64].

Puis après avoir fait couper les ormeaux d'une pièce de quatre arpents dépendant des Cartes il retourne à Séville et le 1er thermidor an V (4 août 1797), il donne procuration à Louis Baudry, demeurant à la Goguerie, à Saint-Cyr, pour revendre le domaine[65].

Celui-ci est acquis le 20 fructidor an V (6 septembre 1797) par Jean-René Chauveau, ancien maître de forges, demeurant à Mayenne et Florence-Marie-Suzanne Thomas Dutaillis[66][67].

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La Bourdaisière château de son frère[]

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Joseph Dubernad achète le Château de La Bourdaisière.

En 1794, son frère, Joseph Dubernad achète le Château de La Bourdaisière, comme bien national, grâce au concours du frère de son futur gendre, Henri Jacques Goüin-Moisant, pour 183 000 livres.

Il reconstitue l’ensemble en rachetant aussi le parc de 69 arpents, pour 110 000 livres. Il se rend aussi acquéreur d’une partie du vignoble de Montlouis-sur-Loire. Il compose autour du château, avec 34 adjudication, un domaine de 100 hectares, qui s'effrite à la vente du château.

Pendant la Terreur, Joseph Dubernad commence la reconstruction du château, en grande partie détruit par le Duc de Choiseul. Il fait construire de 1794 à 1799 un nouveau château, adossé au sud du manoir Babou, de style néo-classique, cubique, seulement décoré par un portique central, à l'antique. Il en fait un château style Empire.

Au XIXe siècle, avec le baron Angelier qui décide de reconstruire le château, en copiant le style Renaissance[68].

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Château de Paradis (Amboise).

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TROISIÈME MARIAGE (après 1797)[]

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Las armes des Mesía, Mexía ou Mejía, sont : escudo de oro y tres fajas de azur[69].

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Le château du roi de Duio dans une gravure de "Historia del Apóstol Santiago Zebedeo, Patrón y Capitán General de las Españas, publiée en 1610, par Mauro Castellà Ferrer (BNE).

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La forteresse de Mesía (XIIIe s.).

Salvador du Bernad se marie, après 1797, avec Maria Catalina Mexia, fille de Don Carlos Mexia et une certaine Teresa, de Tocina (province de Séville). Don Carlos Mexia est membre de la Real Sociedad Patriótica de Sevilla, en 1779, et son correspondant à Tocina[70]. Elle est la petite-fille de Juan Valentín Mexia, maire noble de la ville de Tocina en 1743[71]. Les Mexia, issus des lignages ruraux d’origine septentrionale, dans leur cas galiciens sont les pourvoyeurs essentiels des ordres militaires. Le blason des Mexia a une croix, en forme de fleur de lys, rappelle les armes de Santiago[72]. A Tocina les Mexia sont ancêtres de chevaliers garde-marines ou de maires nobles de Tocina[73]. Le grade de « caballero guardiamarina » (chevalier garde-marine) est le grade d'élève-officier de la marine espagnole. Les élèves de l’Escuela Naval Militar portent ce grade pendant leurs quatre ans d'études. A cette époque ils ont, comme chez nous, des acncêtres nobles.

El fabuloso linaje del Rey de Duio: los Mesía nous parle d'une origine légendaires des Mexia avec en plus des liens avec les Origines païennes du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Ce genre d'origines est facile à trouver, mais impossible à prouver.

Mejia/Mexia/Mesia est un nom de famille d'origine galicienne qui peut se traduire par messie. Son épouse est la descendante de Don Diego Oveques (° 1040), Señor de la Torre, dans le Royaume de Galice, Ricohombre de Don Fernando le Grand, Roi de León, selon un document signé par le Souverain lui-même en 1064[74]..

Son petit-fils, Gonzalo Díaz Mexia, vit dans les années 1140, sous le règne de Don Alfonso VII, qu'il sert dans les guerres contre les Maures. C'est un seigneur courageux, très estimé en Galice, où il épouse Teresa de Anes y Fornelos, fille de Don Juan Aires de Fornelos et a des descendants qui continuent son nom.

Une branche passe en Extrémadure, s'installent à Trujillo, d'où émerge plus tard l'illustre branche du Portugal. Les Mejia/Mexia/Mesia passent également en Castille et Murcie, avec la Reconquista. Pedro Mexia est l'un des six premiers conseillers de l'île de Tenerife. Il est répertorié comme Regidor jusqu'en novembre 1505 et doit être décédé peu de temps après. Il avait une répartition des terres à Adeje, dont la date est fixée au 15 septembre 1504 ; Il est le neveu de Beatriz de Bodadilla, seconde épouse d'Alonso Fernández de Lugo...[75].

La maison de Mesía ou Mexía est l'une des plus nobles et des plus anciennes de Galice, d'où ses fils distingués partent à la conquête de l'Andalousie, s'installent à Úbeda, Baeza et principalement à Cordoue[76], Cordoue ville proche de Tocina.

Le mot de nobiliario apparaît en Castille dès le XVe siècle. Fernando de Mexia est l’auteur, vers 1478, d’un Nobiliario vero, manuscrit qui est publié dès 1492 à Séville

La maison commerciale Lannux padre, Dubernad y compañía de Séville, crée, en 1761, dans cette ville, par Jean Lannux de La Chaume et Salvat du Bernad achète 9 actions de la loterie du Canal de Aragon et en cède une à Doña Maria Catalina Mexia[77].

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Son beau-frère, Jacques Joumard[]

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Le Maréchal Soult nomme Joumard président de la commission chargée d’organiser la vente d'une prise. Dubernad en est membre.

Salvador du Bernad a une nièce, Marie-Délamparo-Jeanne-Salvadora-Rigoberta Joumard, née à Bayonne (Rue de la Poissonnerie, n° 61) le 4 janvier 1813. Elle est la fille de Sieur Jacques Joumard, âgé de 45 ans, P=propriétaire rentier, négociant, commissaire-voyer, et de Dame Anne Marie Mexia. Sont présents Sieur Joseph Joumard, âgé de 22 ans, commis négociant domicilié à Bayonne, représentant M. Jean Morlanx, agriculteur, âgé de 66 ans, grand-oncle maternel de l’enfant, et le Sieur Sauveur Dubernad, âgé de 66 ans, négociant et consul de France à Séville, actuellement à Bayonne. Sauveur Dubernad est l'époux d'une sœur d’Anne-Marie Mexia.

Le 3 juillet 1822, Jacques Joumard, ancien négociant en Espagne, est en procès contre le ministère de la marine français. Car, en 1811, le corsaire Le Roi de Rome capture le navire espagnol Le Saavedra, chargé de cacao, et le conduit à Sanlúcar (province de Cadix). Par un arrêté du 2 novembre 1811, le maréchal Soult en ordonne la vente. Joumard est nommé président de la commission chargée de l’organiser. La cargaison est conduite à Séville, où elle est vendue. Par la suite, un jugement adjuge la prise au corsaire capteur. Le consul général de France en Andalousie se fait rendre compte de la vente et par suite de la liquidation, Joumard est constitué rétentionnaire d’une somme de 16.739 francs. Joumard fait appel de cette décision au conseil d’Etat. Il affirme qu’on ne lui a pas alloué en dépense, une somme de 2.643 F, pour frais de livraison du cacao à Séville, ainsi qu’une somme de 7.500 francs payée au sieur Salvat Dubernad, pour ses appointements de membre de la commission chargée de la vente. Les requêtes de Joumard sont rejetées.

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Original de l'hommage judiciaire de Don García Díaz de Mesía à l'archevêque Don Lope de Mendoza en 1427.

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PROCÉS (1808)[]

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Procès Picardos/Dubernad et Gaudelet.

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Procès Picardos/Dubernad et Gaudelet (suite).

Une des principales maisons de commerce de Séville est en 1805 : Salvador Dubernad et Cie[78].

Le Sieur Picardos est porteur de onze lettres de change tirées de Paris, savoir la première de 2.000 pistoles par les Sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, le 17 mars 1808, sur le sieur Salvador Dubernad, à Séville, payable à quatre-vingt-dix jours de date, au domicile du sieur Levato, à Cadix. Cette lettre, échue le 15 juin, fut protestée en temps utile, sur le refus de payer, motivé sur ce que les tireurs n'avaient pas fourni les fonds ni donné d'avis ; les deuxième et troisième lettres de change, montant ensemble à 1,600 pistoles, tirées également par les sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, le 7 avr. 1808, sur le sieur Salvador Dubernad, à Séville, étaient payables à cent jours de date, dans Cadix, aussi au domicile du sieur Levato. Ces deux lettres, échues le 22 juill., furent protestées par le même motif que les précédentes. Une expédition de ce protêt, délivrée par un notaire de Cadix, portait la date du 22 avr., antérieure de trois mois à l'échéance des traites. Une nouvelle expédition certifiée conforme donnait au protêt la date du 22 juill. jour de leur échéance. Les huit dernières traites, montant ensemble à 2,741 pistoles, tirées de Paris les 29 mars, 15 et 23 avr., par les sieurs Gilles et Raillemont sur Malibrans et Domingo, de Séville, endossées par les sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, payables à quatre-vingt-dix jours de date, dans Cadix, toujours au domicile du sieur Levato, subirent le même sort que les autres. Ces protêts furent dénoncés aux sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, comme tireurs des trois premières lettres de change et endosseurs des autres, avec assignation en paiement de la somme totale et des comptes de retour ...[79].
... Par tous ces motifs, et attendu que, dans l'espèce, des neuf lettres de change dont il s'agit, les sieurs Gaudelet, Dubernard et compagnie, auxquels on en demande le remboursement, y figurent, soit comme tireurs, soit comme endosseurs solidaires avec les tireurs ; Attendu que les protêts ont été régulièrement faits ; que s'ils n'ont pas été dénoncés en temps utile par suite des événemens de force majeure qui ont interrompu les communications entre l'Espagne et la France, lesdits sieurs Gaudelet, Dubernard et compagnie sont passibles de ces événemens. Le tribunal condamne les sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, à rembourser audit sieur Picardos le montant desdites neuf lettres de change, à quoi faire il seront contraints par toutes voies de droit...[80].

Statuant en second lieu sur les deux lettres de change faisant partie des onze mentionnées ci-dessus, savoir celle de 1,000 piastres et celle de 600 pistoles, tirées par lesdits sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, le 7 avr. 1808, à cent jours de date, et acceptées sur Salvador Dubernad, de Séville, payables, dans Cadix, chez Levato, indûment protestées le 22 avr., plus de soixante jours avant l'échéance, ce qui est constaté par le protêt représenté à l'audience[81].

Attendu que ce protêt est prématuré ; que c'est en vain que les porteurs prétendent que cette date prématurée est le résultat d'une erreur; que l'on ne peut voir dans les actes que ce qui y est formellement énoncé[82].
Le tribunal déclare le sieur Picardos non recevable quant à présent, sauf à lui à justifier que la provision n'existait pas au jour de l'échéance[83].
Appel par Gaudelet, Dubernad et compagnie. — Appel incident par Picardos, en ce que le jugement n'avait pas prononcé contre les sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, la condamnation des deux lettres de change, formant ensemble la somme de 1,600 pistoles, tirées par les sieurs Gaudelet, Dubernad et compagnie, le 7 avr. 1808 ; et à l'appui de son appel incident il a représenté une nouvelle copie du protêt de ces traites et dans laquelle il avait pour date le 22 juill.[84].

En 1810, le chef d'une maison de banque et de commerce de Morlaix, M. Delville, membre du Corps législatif, ami des Dubernad, fait faillite. Cette catastrophe produit d'autres faillites à Brest et à Lannion. Puis c'est M. Dubernad, armateur et banquier dans notre sous-préfecture, qui suspend ses paiements, en même temps que son cousin, M. Diot, président du tribunal de commerce et consul des Etats-Unis : Les événements ont écrasé cette petite ville[85].

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Cour d'appel de Paris.

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GARDE CIVILE IMPÉRIALE (1812)[]

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En 1808 Salvat se met au service de José Bonaparte et devient son agent consulaire à Séville[86].

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La Garde Civique andalouse[]

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Le roi d'Espagne, Joseph Bonaparte, entre à Séville.

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Joseph Dubernad n'est pas le seul à regagner la France en 1789. Par contre, son frère, Salvat Dubernad, et son cousin, Francisco Cabarrús restent. Ils vont être des Français très fréquemment cités du temps du Roi espagnol frère de Napoléon.

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L'armée française sous les ordres de Soult prend l'Andalousie, sauf Cadix.

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Une partie de la Garde civique impériale en Andalousie est commandée par Salvat Dubernad.

Le 1er février 1810, une armée française sous les ordres de Soult entre à Séville. Elle tente de s'emparer de la junte qui refuse de se soumettre à Joseph Bonaparte, roi d'Espagne uniquement par la volonté de son frère, Napoléon Ier. Mais la junte, qui réclame le retour des Bourbons prisonniers en France, parvient à s'enfuir à Cadix, ultime foyer de la résistance espagnole.

Le 8 février 1810, en présentant le décret de création de la guardia cívica, les rédacteurs de la Constitution n’hésitent pas à assurer que la constitution tiene por base las máximas del Evangelio. Le 12 février 1810, José Napoléon Ie passe en revue la Garde civique de Séville, formée dans la ville selon les décrets publiés les 8 et 9 du même mois[87].

Avec des Français vivant en Espagne, résidants ou naturalisés, des Italiens, et quelques Espagnols partisans de la Révolution et l'Empire le Roi Joseph fait former des compagnies comme la Garde Nationale en France. Les membres de la Garde Civique impériale prêtent serment. Cette garde est créé à Séville par ordre royal en février 1810[88]. Tout cela est mis en place par un arrêté du maréchal Soult du 7 septembre 1811[89].

L'essai de cette troupe a lieu à Malaga, Xérez, San-Lucar, Puerto Real, Chiclana, Puerto Santa-Maria. Dans cette dernière ville, c'est un escadron à cheval. Cette garde fonctionne tant bien que mal. Les demandes de dispense sont nombreuses. Elle prend fin le 23 août 1812. Une lettre du général commandant la ligne de blocus au consul de France l'avertit qu'il autorise à se retirer, en même temps que l'armée française qui lève le siège, dont les gardes civiques[90]

Si Manuel Gómez Ímaz est hyper critique du fait point de son patriotisme avec les Gardes Civiques, qu'il voit composés de quelques dizaines d'escrocs, qui se sont si vite vus avec des uniformes et des armes et quelques attelages royaux...[91].

Ces gardes sont invités dans toutes les fêtes bonapartistes avec les dirigeants français et espagnols, quel que soit leurs grades. Les señores de la garde civique impériale et espagnole, et ceux de la garde d'honneur se retrouvent dans les bals et banquets au palais du général en chef de la place[92].

6 février 1810 - Garde civique dans les royaumes d'Andalousie : création d’une garde civique de 24 compagnies de 100 hommes chacune.

Cordoue, Jaén, Grenade et Séville doivent former 1 ou plusieurs bataillons de milice civique. Le bataillon doit comprendre un quartier général de 8 hommes et 6 compagnies de 100 hommes. Chaque compagnie compte un capitaine, un lieutenant, un sous-lieutenant, un premier sergent, 4 sous-sergents. 8 cabos, 2 tambours 82 soldats. Le QG de bataillon est composé d'un commandant de bataillon, 2 assistants (dont un faisant office de major), un porte-étendard, un tambour-major, 2 piphans. La Compagnie de cavalerie compte Capitaine, Lieutenant, Sous-lieutenant, Maréchal des logis-chef, 3 Maréchal des logis, 6 Brigadiers, 2 trompettistes, 55 cavaliers.

1810 Février - Milice Civique de Grenade (1 Bataillon - 6 Compagnies de 100 hommes)

Mars - Régiment (2 Bataillons de 6 Compagnies)

1810 Février - Milice Civique de Séville (1 Bataillon - 6 Compagnies de 100 hommes)

Mai - 4 Bataillons

1812 - 1 Bataillon

1810 Février - Jaen Civic Militia (1 Bataillon - 6 Compagnies de 100 hommes chacune)

1810 Février - Milice Civique de Cordoue (1 Bataillon - 6 Compagnies 100 hommes

1811 Mars - Régiment (2 Bataillons)

1812 - 1 Bataillon

1810 mars - Milice civique de Malaga (1 régiment - 2 bataillons, chacun de 6 compagnies

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Éloge de Salvat Dubernad[]

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Le siège de Tarifa, en 1811-1812.

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Le comte d'Altamira et Salvat Dubernad sont maltraités à Jerez de La Fontera.

Soult écrit en avril 1812 :

J'ai l'honneur d'adresser à Votre Altesse copie du rapport que le général Rignoux m'a fait sur ce qui s'est passé à Séville et aux environs, dans les dix premiers jours de ce mois. Elle y remarquera avec satisfaction que ce général fait un grand éloge des divers dépôts qu'il a employés, et qu'il cite honorablement les corps espagnols au service de Sa Majesté Catholique qui, dans ces moments difficiles, se sont particulièrement distingués, entre autres, l'escadron de lanciers et la compagnie de gendarmerie espagnole, commandés par M. le chef d'escadron Aguado; le bataillon suisse, un détachement de la garde royale, capitaine Thomas; la compagnie d'escopeteros de Séville, capitaine San-Vicente; l'escadron de chasseurs de Carmona, commandé par M. Figuera; trois compagnies de la garde civique impériale, commandées par M. Dubernad ; et enfin la garde civique de Séville, commandée par M. le maréchal de camp retiré marquis de Gelo[93].

Le roi Joseph Bonaparte, dans ses Mémoires et correspondance politique et militaire, reproduit une lettre de Soult à Berthier, écrite à Séville le 14 avril 1812, qui fait un grand éloge de Salvat Dubernad qui combat un ennemi supérieur en nombre avec trois compagnies de la garde civique impériale[94].

Salvat Dubernad et le comte d'Altamira sont arrêtés, maltraités et emprisonnés à Jerez de la Frontera avant le retrait français de la ville, le 26 août 1812. Il est vrai que pendant la guerre d'indépendance, ce Vicente Joaquín Osorio de Moscoso fait partie du Conseil central suprême des afrancesados (Junta Suprema Central) et en devient même le président (1808-1809).

Néanmoins, en 1812, après une défaite décisive subie par le maréchal Marmont à la bataille de Salamanque (12 juillet), les troupes françaises sont obligées d'évacuer l'Andalousie, à la demande de Joseph Bonaparte. Marmont,, comme tous les autres maréchaux est toujours en désaccord,

Soult quitte l'Espagne.

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Gibralfaro refuge des noirs[]

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Fuite du roi Joseph Bonaparte. Salvat Dubernad reste à Séville. Son frère et Francisco Cabarrús sont morts.

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Gibralfaro offre un refuge sûr aux Français et à leurs partisans.

Du fait des défaites françaises, seul Gibralfaro offre un refuge sûr aux Français et à leurs partisans des environs de Malaga. D’Héralde rapporte comment, à deux reprises, la garnison doit s’y réfugier. Elle est suivie des survivants du 6e de ligne josefino (environ 300 hommes, aux ordres du colonel Francisco Enríquez), de 120 membres de la garde civique – pour leur majorité, des résidents français et italiens, s’il faut en croire Proharam –, et de quelques femmes compromises.

Car la ville, même fermée, est notamment occupée le 14 juillet, à la grande joie d’une majorité de ses habitants. Mais comme la forteresse tient rues et places sous son feu, et que la garnison ne cesse d’opérer des sorties audacieuses, les hommes de Ballesteros doivennt évacuer Málaga sans tarder. Une ultime preuve de l’importance désormais attachée à cette position par les Français est la décision de ruiner totalement les installations lors de l’abandon définitif de l’Andalousie. L’artillerie lourde est enclouée, les citernes comblées, les emplacements de batterie arasés. Enfin, le donjon de l’Alcazaba est détruit par un fourneau de mine.

Les rapports du 16 juillet 1811 et du 17 février 1812 insistent sur le fort absentéisme régnant parmi la garde civique espagnole, et le faible degré de confiance qu’elle mérite[95]. En réalité 5.000 collaborateurs pour l’ensemble de la préfecture en novembre 1811[96].

Mendoza y Rico souligne par ailleurs que s’y développe précocement un influent parti de collaborateurs. Le journal de d’Héralde démontre combien l’ambiance est tendue entre Blancs ou partisans du cheval blanc appellation des patriotes, dont il ne fournit pas l’origine) et Noirs, partisans des Français. Ces derniers se sont rangés derrière l’occupant, s’enrôlant dans diverses formations paramilitaires (garde civique, cavalerie de la côte, guides, etc.) en nombre conséquent, créant une loge maçonnique. Par là, il y a bien déjà une dimension de guerre civile au sein de la guerre d’Indépendance, trop longtemps négligée par les historiens, espagnols comme hispanisants.

Les troupes françaises et son armée abandonnent Malaga en 1814.

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CONSUL À SÉVILLE (1808 - 1813)[]

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Salvat Dubernad est consul de Séville (1808 - 1813).


L'agent consulaire de France à Séville, sous le premier Empire, se nomme Dubernad. On rencontre parfois son nom dans les correspondances du ministère des Affaires étrangères à Paris. Il fournit des renseignements commerciaux, mais est absorbé, hiérarchiquement, par ses supérieurs les consuls de Cadix, et il laisse à Séville moins de traces de son administration que dans les cartons du quai d'Orsay[97].

Le comte de La Forest, ambassadeur de France en Espagne écrit

M. Dubernad, agent consulaire de France à Séville, était dans les environs à la campagne, et allait revenir. Il a souffert mille persécutions. Il passe pour constant que MM. d'Altamira et l'évêque de Laodicée ont été dans leur fuite reconnus par le peuple à Xerez, arrêtés, maltraités et emprisonnés. On assure que d'autres membres de la Junte ont essuyé un traitement plus sévère encore[98]. Dans certaines régions d'Espagne les patriotes massacrent les Français et les Afrancesados.

Sauveur Dubernad est agent consulaire à Séville de 1808 à 1812 nommé à ce poste par le consul général Le Roy avec approbation de M. de Beauharnais. Une note de service le signale comme l'un des Français les plus probes et les plus estimables de l'Andalousie[99].

Le 21 novembre 1813 l'armée impériale se retire de l'Espagne sous le commandement du Maréchal Soult.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. LES ORIGINES DE LA FRANC-MACONNERIE, Les Maçons Célèbres
  2. Guy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (II): Dictionnaire biographique 1814-1848, Institut de la gestion publique et du développement économique, 2013.
  3. La Economía española al final del Antiguo Régimen: Comercio y colonias, Alianza universidad: Textos, Volume 3 de La Economía española al final del Antiguo Régimen, Gonzalo Anes Alvarez, ISBN 8420689890, 9788420689890, Alianza, 1982.
  4. Sevilla y los hombres del comercio (1700-1800) - Page 112. Antonia Heredia Herrera · 1989.
  5. Marthe Le Clech et Anes Alvarez Gonzalo, La economía española al final del antiguo régimen, Alianza, 1982, article: v.3, p.273.
  6. Michel Zylberberg, Une si douce domination, Les milieux d’affaires français et l’Espagne en 1780-1808, Histoire économique et financière de la France, Études générales, 1993.
  7. Bastian Jean-Pierre. Le lien maçonnique des dirigeants protestants espagnols, 1868-1939. In: Revue d'histoire et de philosophie religieuses, 84e année n°3, Juillet-Septembre 2004. pp. 265-285.
  8. GAMERO ROJAS, Mercedes. Secularización y tradición en el seno de la comunidad mercantil extranjera en la Sevilla del siglo xviii In : Secularización en España (1700-1845) : Albores de un proceso político Madrid : Casa de Velázquez, 2020.
  9. Joumard
  10. Cádiz en el sistema atlántico: la ciudad, sus comerciantes y la actividad mercantil (1650-1830), Sílex universidad Manuel Bustos Rodríguez, Silex Ediciones, 2005, p.124
  11. SEGUIN, Branche existant à La Réole, d'après l'ouvrage de Monsieur J. de Bourrousse de Laffore - Edition 1860 - Tome troisième
  12. Compte-rendu des séances de l'administration provinciale ... - Page 182. Louis Marie Hector Galard-Magnas (marquis de). ‎marquis de Galard-Magnus · 1887.
  13. O'gilvy Henri Gabriel, Bourrousse de Laffore Pierre Jules de, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne- revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces..., Bordeaux 1856-1883, v.3, p.196 et suivantes.
  14. O'gilvy Henri Gabriel, Bourrousse de Laffore Pierre Jules de, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne- revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces.... Bordeaux 1856-1883, v.3, p.196 et suivantes et p.179 et suivantes.
  15. O'gilvy Henri Gabriel, Bourrousse de Laffore Pierre Jules de, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne, revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces.... Bordeaux 1856-1883, v.3, p.570.
  16. Cartulaire de l’abbaye Saint-Jean-de-Sorde, Traduction de J.-F. Robert Martin. Éditions Atlantica, Biarritz, 1999.
  17. Revue d'Aquitaine et du Languedoc, Volume 7, 1863.
  18. Hector Iglesias. Ier partie : Présentation du territoire et des sources. - Chapitre VI : Noms de lieux de la juridiction de Bayonne : Noms de lieux et de personnes à Bayonne, Anglet et Biarritz au XVIIIe siècle. Noms de lieux et de personnes a Bayonne, Anglet et Biarritz au XVIIIe siècle : origine, signification, localisation, proportion et fréquence des noms recensés, Elkarlanean 2000, ISBN : 2-913156-32-0
  19. Volume 14 de Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leur armes, & l'état des grandes terres du royaume..., Franc̜ois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Édition 2, La veuve Duchesne 1784, p.388.
  20. Société des sciences, lettres & arts de Bayonne - 1983, p.45.
  21. Ressencement fait au quartier du Maire au moi de fevrier 1730 par Monsieur de Behic Jurat et Commissaire
  22. Hector Iglesias. Ier partie : Présentation du territoire et des sources. - Chapitre VI : Noms de lieux de la juridiction de Bayonne : Noms de lieux et de personnes à Bayonne, Anglet et Biarritz au XVIIIe siècle. Noms de lieux et de personnes a Bayonne, Anglet et Biarritz au XVIIIe siècle : origine, signification, localisation, proportion et fréquence des noms recensés, Elkarlanean, ISBN : 2-913156-32-0, 375 p., 2000.
  23. Famille CABARRUS
  24. La Economía española al final del Antiguo Régimen: Comercio y colonias, Alianza universidad: Textos, Volume 3 de La Economía española al final del Antiguo Régimen, Gonzalo Anes Alvarez, ISBN 8420689890, 9788420689890, Alianza, 1982.
  25. Marthe Le Clech et Anes Alvarez Gonzalo, La economía española al final del antiguo régimen, Alianza, 1982, article: v.3, p.273.
  26. Commerçants et réseaux commerciaux en Atlantique et dans les ..., Manuel Herrero Sánchez, ‎Klemens Kaps 2016.
  27. Michel Zylberberg, Une si douce domination, Les milieux d’affaires français et l’Espagne en 1780-1808, Histoire économique et financière de la France, Études générales, 1993.
  28. La sécularisation en Espagne (1700-1845) : Aube d'un processus..., Collectif, ‎Françoise Crémoux, ‎Danièle Bussy Genevois · 2020.
  29. L'industrie textile lainière de Béjar (1680-1850) : les ... - Page 149. Rosa Ros Massana · 1999.
  30. La industria textil lanera de Béjar (1680-1850): la formación de un enclave industrial, Barrio de Maravillas, Estudios de Historia/Castilla y León (España). Consejería de Educación y Cultura Series, Rosa Ros Massana, Junta de Castilla y León, Consejería de Educación y Cultura, 1999.
  31. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Articles B 4160-4670 et appendice. Inventaire des fonds des Amirautés de Morlaix and de Quimper, du Consulat and de Tribunal de commerce de Morlaix. Rédigé par J. Lemoine and H. Bourde de La Rogerie. A. Jaouen, imprimeur de la Préfecture, 190.
  32. Une si douce domination: les milieux d'affaires français et l'Espagne vers 1780-1808, Michel Zylberberg, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 1993, p.202.
  33. DE L’UTILITÉ COMMERCIALE DES CONSULS. L’INSTITUTION CONSULAIRE ET LES MARCHANDS DANS LE MONDE MÉDITERRANÉEN (XVIIE-XXE SIÈCLE). Arnaud Bartolomei, Guillaume Calafat. Mathieu Grenet.
  34. M. Aglietti, L’istituto consolare tra Sette e Ottocento. Funzioni istituzionali, profilo giuridico e percorsi professionali nella Toscana granducale, Pisa, 2012.
  35. Extracto de los expedientes de la Orden de Carlos 3o, 1771-1847. Vicente de Cadenas y Vicent · 1979.
  36. Nobiliario español: diccionario heráldico de apellidos españoles y de títulos nobiliarios, Julio de Atienza y Navajas (barón de Cobos de Belchite), Éditeur M. Aguilar, 1948.
  37. Extracto de los expedientes de la Orden de Carlos 3o, 1771-1847. Vicente de Cadenas y Vicent · 1979.
  38. La obra de Julio de Atienza y Navajas, barón de Cobos de Belchite y marqués del Vado Glorioso, en "Hidalguía", Julio de Atienza y Navajas (barón de Cobos de Belchite), Ediciones Hidalguia, 1993.
  39. Caballeros de la Orden de Calatrava que efectuaron sus pruebas de ingreso durante el siglo XVIII, números 544 al 622, anexos I, II, III. Años 1784 a 1799. IV. Volume 4, Vicente de Cadenas y Vicent. Ediciones Hidalguia, 1987.
  40. La obra de Julio de Atienza y Navajas, barón de Cobos de Belchite y marqués del Vado Glorioso, en "Hidalguía", Julio de Atienza y Navajas (barón de Cobos de Belchite), Ediciones Hidalguia, 1993.
  41. Caballeros de la Orden de Calatrava que efectuaron sus pruebas de ingreso durante el siglo XVIII, números 544 al 622, anexos I, II, III. Años 1784 a 1799. IV. Volume 4, Vicente de Cadenas y Vicent. Ediciones Hidalguia, 1987.
  42. Caballeros de la Orden de Calatrava que efectuaron sus pruebas de ingreso durante el siglo XVIII, números 544 al 622, anexos I, II, III. Años 1784 a 1799. IV. Volume 4, Vicente de Cadenas y Vicent. Ediciones Hidalguia, 1987.
  43. Histoire de la franc-maçonnerie en Andalousie
  44. Deux siècles de franc-maçonnerie en Bretagne, Humanisme, vol. 274, no. 3, 2006, pp. 95-103.
  45. Deux siècles de franc-maçonnerie en Bretagne, Humanisme, vol. 274, no. 3, 2006, pp. 95-103.
  46. Qui se traduit à Morlaix juste par la non-vente de l’exemplaire acheté 800 livres par la Chambre à un prix pourtant nettement inférieur
  47. LES ORIGINES DE LA FRANC-MACONNERIE, Les Maçons Célèbres
  48. Augustin Cochin, Les Sociétés de pensée et la révolution en Bretagne (1788-1789), Plon 1925, v.1-2, p.43 et 112 ; Henri Stofft et Jean Ségalen, dans leur biographie : Bouëstard de la Touche ; Médecin, philosophe, franc-maçon et jacobin, Dossen 1989. le citent en deuxième, page 91, après Bouëstard de la Touche.
  49. Un orateur est chargé de surveiller la régularité des travaux conformément aux règlements de l'obédience, de donner des conclusions sur ceux-ci ou de parler au nom de la loge.
  50. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Société archéologique du Finistère, article: v.127 1998, p.343.
  51. Bastian Jean-Pierre. Le lien maçonnique des dirigeants protestants espagnols, 1868-1939. In: Revue d'histoire et de philosophie religieuses, 84e année n°3, Juillet-Septembre 2004. pp. 265-285.
  52. Histoire de la franc-maçonnerie en Andalousie
  53. Baudry Joséphine, Étude historique & biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution: à propos d'une correspondance inédite, 1782-1790, H. Champion, 1905, article: v.1, p.273.
  54. Almanach du commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde, Almanach du Commerce, 1820.
  55. Las salinas de Araya y el origen de la armada de Barlovento, Biblioteca de la Academia Nacional de la Historia: Fuentes para la historia colonial de Venezuela, Jesús Varela Marcos, Juan M. Morales Alvarez, Academia Nacional de la Historia, 1980.
  56. Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Georget-Joubert (Tours) 1983.
  57. Mémoires de la Société archéologique de Touraine - Page 12, Société archéologique de Touraine - 1883.
  58. Archives départementales. D'après la transcription d'un acte Héry à Château la Vallière du 20 fructidor an V.
  59. HOUEL Jean-Pierre-Louis-Laurent (Rouen, 1735 - Paris, 1813), Vue de Paradis près de Chanteloup
  60. HOUEL Jean-Pierre-Louis-Laurent (Rouen, 1735 - Paris, 1813), Vue de Paradis près de Chanteloup
  61. HOUEL Jean-Pierre-Louis-Laurent (Rouen, 1735 - Paris, 1813), Vue de Paradis près de Chanteloup
  62. HOUEL Jean-Pierre-Louis-Laurent (Rouen, 1735 - Paris, 1813), Vue de Paradis près de Chanteloup
  63. Archives départementales. Acte Boisquet du 2 mai 1792.
  64. Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Georget-Joubert (Tours) 1983.
  65. Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Georget-Joubert (Tours) 1983.
  66. Mémoires de la Société archéologique de Touraine - Page 12, Société archéologique de Touraine - 1883.
  67. Archives départementales. D'après la transcription d'un acte Héry à Château la Vallière du 20 fructidor an V.
  68. LES PLUS BEAUX CHATEAUX DE L'INDRE-ET-LOIRE
  69. Nobiliario de los reinos y señoríos de España, F. Piferrer-1857.
  70. Memorias de la Real Sociedad Patriotica de Sevilla, 1779.
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