Wiki Guy de Rambaud
S'inscrire
Aucun résumé des modifications
Balises : Éditeur visuel apiedit
Aucun résumé des modifications
Balises : Éditeur visuel apiedit
Ligne 1 : Ligne 1 :
  +
[[Fichier:Roderic.jpg|thumb|260px|Le roi Roderic.]][[Fichier:Acom1.jpg|thumb|260px|Timbres commémorant le 1300<sup>e</sup> anniversaire du débarquement de Tariq.]][[File:Ateo8.jpg|thumb|260px|Rodéric à la Bataille du Guadalete (19 juillet 711). Teodomiro, battu, continue le combat jusqu'en 713.]][[Fichier:A523.jpg|thumb|260px|Bataille du Guadalete (711)]]
[[Fichier:Roderic.jpg|thumb|260px|Le roi Roderic.]]Rodéric, ou Rodrigo, d'Hispanie est né vers 688, à Cordoue<ref>Collins Roger, ''Espagne wisigothique, 409-711'', Blackwell Publishing, 2004.</ref> et n'est pas mort à la [http://www.cervelleslibres.info/guadalete.htm bataille du Guadalete], le 19 juillet 711, près de Jerez de La Frontera, mais à la bataille de Segoyuela, vers Salamanque, en septembre 713<ref>Forrest Eugene Spencer, ''Trozos de historia : A Spanish Historical Reader'', BiblioBazaar, LLC, 2008 (ISBN 978-0-559-55388-2).</ref>
+
'''Rodéric, ou Rodrigo''', d'Hispanie est né vers 688, à Cordoue<ref>Collins Roger, ''Espagne wisigothique, 409-711'', Blackwell Publishing, 2004.</ref> et n'est pas mort à la [http://www.cervelleslibres.info/guadalete.htm bataille du Guadalete], le 19 juillet 711, près de Jerez de La Frontera, mais à la bataille de Segoyuela, vers Salamanque, en septembre 713<ref>Forrest Eugene Spencer, ''Trozos de historia : A Spanish Historical Reader'', BiblioBazaar, LLC, 2008 (ISBN 978-0-559-55388-2).</ref>
   
 
Rodéric d'Hispanie est issu de la noblesse wisigothique, fils du duc Théodefred de Cordoue, lui-même fils du roi [http://en.wikipedia.org/wiki/Chindaswinth Chindaswinth], et de Rekilona de Cordoue. Il est l'oncle de [[Pelayo des Asturies]].
 
Rodéric d'Hispanie est issu de la noblesse wisigothique, fils du duc Théodefred de Cordoue, lui-même fils du roi [http://en.wikipedia.org/wiki/Chindaswinth Chindaswinth], et de Rekilona de Cordoue. Il est l'oncle de [[Pelayo des Asturies]].
  +
  +
[https://fr.wikipedia.org/wiki/Agila_II Almounz], Agila II, est Gouverneur des provinces de Narbonense et Tarraconense. A la mort de son père, le Roi Wittiza, en 710, il combat Rodéric d'Hispanie et lui dispute le trône du royaume. Il se sert de son oncle l'[http://criosidadesycofradias.blogspot.fr/2015/10/don-oppas-el-obispo-traidor.html archevêque de Séville, Oppas], du Gouverneur de Ceuta, Don Julián, et demande de l'aide aux moros qui débarquent.
  +
  +
Au début de l'année 711, Rodéric d'Hispanie, le nouveau roi des Wisigoths, vient de mater une rébellion des Basques dans le nord. Il fonce sur le sud de l'Hispanie pour repousser l'invasion. Fidèle à ses engagements [[Pelayo des Asturies]] combat aux côtés de son roi, lors de la bataille du Guadalete, en juillet 711<ref>''La gran aventura del reino de Asturias: Así comenzó la Reconquista'', José Javier Esparza, La Esfera de los Libros, 2009. p.44.</ref>. Le roi wisigoth d'Espagne, Roderic, rassemble une armée pour s'opposer aux envahisseurs musulmans.
  +
  +
Rodéric d'Hispanie a l'avantage numérique, donc le sort de la bataille ne peut être lié qu'à une trahison<ref>Isla Frez, Amancio (2010). ''Ejército, Sociedad y Política en la Península Ibérica Entre Los Siglos VII y XI.'' CSIC-Dpto. de Publicaciones. p.120.</ref>. La ''Crónica mozárabe'' de 754 et les chroniques arabes disent que les traîtres laissent passer les Maures dans les lignes wisigothes<ref>Collins, Roger (2005). ''La España visigoda: 474–711''. Crítica.</ref>. Les partisans de Agila à Guadalete désertent causant ainsi leur défaite contre les Sarrasins.
  +
  +
Rodrigo a le tort en 710 de ne pas épurer l'armée des officiers wisigoths nobles clientèle de la famille de Wittiza. Une partie des élites est à l'origine de cette catastrophe finale <ref>Isla Frez, Amancio (2010). ''Ejército, Sociedad y Política en la Península Ibérica Entre Los Siglos VII y XI.'' CSIC-Dpto. de Publicaciones. p.121.</ref>.
  +
  +
A la fin de la bataille, Tariq grâce au traître Agila commence une invasion imparable<ref>[http://laplumaviperina.blogspot.fr/2011/06/historias-de-espana-vieja-xv-quien-fue.html ''HISTORIAS DE ESPAÑA VIEJA (XVI): ¿ QUIÉN FUE EL ÚLTIMO REY GODO'']</ref>.
  +
  +
La bataille du Guadalete décime la noblesse guerrière wisigothe, alors que les pertes omeyyades s'élèvent à 3.000 hommes tout au plus<ref>David Levering Lewis, ''God's Crucible : Islam and the Making of Europe, 570 – 1215'', W.W. Norton & Company,‎ 17 janvier 2008, p.123-124.</ref>. Même dans les régions les plus romanisées, comme l'Andalousie et Tarragone, li n'y a pas vraiment une résistance sérieuse aux Maures.
  +
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
  +
[[Fichier:Apa20.jpg|thumb|center|600px|Mariano Barbasán - Bataille du Guadalete (711).]]
   
 
*
 
*
Ligne 13 : Ligne 34 :
 
*
 
*
 
*
 
*
== Notes et références ==
+
== NOTES ET REFERENCES ==
 
.
 
.
   

Version du 16 juillet 2017 à 13:40

Roderic

Le roi Roderic.

Acom1

Timbres commémorant le 1300e anniversaire du débarquement de Tariq.

Ateo8

Rodéric à la Bataille du Guadalete (19 juillet 711). Teodomiro, battu, continue le combat jusqu'en 713.

A523

Bataille du Guadalete (711)

Rodéric, ou Rodrigo, d'Hispanie est né vers 688, à Cordoue[1] et n'est pas mort à la bataille du Guadalete, le 19 juillet 711, près de Jerez de La Frontera, mais à la bataille de Segoyuela, vers Salamanque, en septembre 713[2]

Rodéric d'Hispanie est issu de la noblesse wisigothique, fils du duc Théodefred de Cordoue, lui-même fils du roi Chindaswinth, et de Rekilona de Cordoue. Il est l'oncle de Pelayo des Asturies.

Almounz, Agila II, est Gouverneur des provinces de Narbonense et Tarraconense. A la mort de son père, le Roi Wittiza, en 710, il combat Rodéric d'Hispanie et lui dispute le trône du royaume. Il se sert de son oncle l'archevêque de Séville, Oppas, du Gouverneur de Ceuta, Don Julián, et demande de l'aide aux moros qui débarquent.

Au début de l'année 711, Rodéric d'Hispanie, le nouveau roi des Wisigoths, vient de mater une rébellion des Basques dans le nord. Il fonce sur le sud de l'Hispanie pour repousser l'invasion. Fidèle à ses engagements Pelayo des Asturies combat aux côtés de son roi, lors de la bataille du Guadalete, en juillet 711[3]. Le roi wisigoth d'Espagne, Roderic, rassemble une armée pour s'opposer aux envahisseurs musulmans.

Rodéric d'Hispanie a l'avantage numérique, donc le sort de la bataille ne peut être lié qu'à une trahison[4]. La Crónica mozárabe de 754 et les chroniques arabes disent que les traîtres laissent passer les Maures dans les lignes wisigothes[5]. Les partisans de Agila à Guadalete désertent causant ainsi leur défaite contre les Sarrasins.

Rodrigo a le tort en 710 de ne pas épurer l'armée des officiers wisigoths nobles clientèle de la famille de Wittiza. Une partie des élites est à l'origine de cette catastrophe finale [6].

A la fin de la bataille, Tariq grâce au traître Agila commence une invasion imparable[7].

La bataille du Guadalete décime la noblesse guerrière wisigothe, alors que les pertes omeyyades s'élèvent à 3.000 hommes tout au plus[8]. Même dans les régions les plus romanisées, comme l'Andalousie et Tarragone, li n'y a pas vraiment une résistance sérieuse aux Maures.

Apa20

Mariano Barbasán - Bataille du Guadalete (711).

NOTES ET REFERENCES

.

  1. Collins Roger, Espagne wisigothique, 409-711, Blackwell Publishing, 2004.
  2. Forrest Eugene Spencer, Trozos de historia : A Spanish Historical Reader, BiblioBazaar, LLC, 2008 (ISBN 978-0-559-55388-2).
  3. La gran aventura del reino de Asturias: Así comenzó la Reconquista, José Javier Esparza, La Esfera de los Libros, 2009. p.44.
  4. Isla Frez, Amancio (2010). Ejército, Sociedad y Política en la Península Ibérica Entre Los Siglos VII y XI. CSIC-Dpto. de Publicaciones. p.120.
  5. Collins, Roger (2005). La España visigoda: 474–711. Crítica.
  6. Isla Frez, Amancio (2010). Ejército, Sociedad y Política en la Península Ibérica Entre Los Siglos VII y XI. CSIC-Dpto. de Publicaciones. p.121.
  7. HISTORIAS DE ESPAÑA VIEJA (XVI): ¿ QUIÉN FUE EL ÚLTIMO REY GODO
  8. David Levering Lewis, God's Crucible : Islam and the Making of Europe, 570 – 1215, W.W. Norton & Company,‎ 17 janvier 2008, p.123-124.