Wiki Guy de Rambaud
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                                    Grue cendrée 

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Grus grus à l'orée d'un bois polonais.

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Tadjikistan 1994, essais d´impression, Faune préhistorique, Dinosaure. Diatryma.

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Russie, 1982, grue, en bloc de 4.

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Bloc philatélique finlandais sur les grues.

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14-37 ap. J.-C. Pilier exhumé en 1711 sous le chœur de Notre-Dame de Paris. Tarvus Trigaranus (taureau aux trois grues).

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Sur ce chapiteau de St-Benoit-sur-Loire deux grues protégeant de leurs pattes un Irminsul et, au centre, deux grues qui boivent dans un calice… Le tout a la forme d'un lys.

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Affiche du film Les vols de grues traduit on ne sait pourquoi : Quand passent les cigognes.

Aagrues

Les grues cendrées en train de migrer notamment par le couloir ouest qui passe par le Bas-Berry et l'ouest du Limousin.

La Grue cendrée (Grus grus) appartient à l'un des ordres d'oiseaux les plus anciens apparu il y a 60 millions d'années, les gruiformes. La Grue cendrée est le seul représentant de la famille des grues (Gruidae) en Europe centrale et du Nord.


Les grues sont de grande taille, quoi qu’inférieure à celles de leurs ancêtres. Le Diatryma, en Europe, est un énorme oiseau coureur, incapable de voler, doté d'un fort bec crochu trahissant un régime alimentaire carnivore[1].

A côté de ces oiseaux gigantesques apparaissent des gruiformes plus élancés, au bec droit, qui habitent les milieux humides, entre terre et eau. Il y a 23 millions d'années, les genres Geranopsis et Paleogrus vivaient en France et en Grande-Bretagne[2].

Les fossiles les plus anciens connus du genre Grus, auquel appartient la grue cendrée, datent du pléistocène (entre – 2 millions d'années et – 100 000 ans) en Europe[3].

Les Grues cendrées habitent en été dans les fondrières, les landes de bruyères humides et les marais d'eau douce peu profonds, ainsi que dans les forêts marécageuses. On les retrouve du Danemark à la Sibérie orientale, mais aussi quelques zones de l'Asie (Turquie et Himalaya).

En hiver, elles hivernent du sud de l'Espagne à la Chine, en Afrique du Nord ou Orientale, au Moyen-Orient et en Inde. Elles vivent dans les campagnes ouvertes, près des lacs et des marais, ou plus loin dans les zones cultivées. 100 000 individus hivernent en France[4].

A l'automne et au printemps les Grues cendrées migrent. Environ 350.000 individus transitent par la France, celles qui nichent essentiellement en Suède, Finlande, Allemagne du Nord et Pologne[5].

La chasse et la destruction des sites de nidification (assèchement des zones humides) ont suffit à éliminer entre 1880 et 1965 les populations nicheuses de toute la moitié sud de l'Europe (dont la France)[6]. Les Grues cendrées, grâce à la protection dont elles sont l'objet, ne sont plus menacées d'extinction. Inscrites aux annexes I et II de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction), les grues sont également protégées par la Convention sur la conservation des espèces migratrices, par la Convention de Berne et par les législations nationales dans la plupart de leurs aires de répartition[7]. Chez nous le braconnier risque six mois de prison ferme et 4500 € d'amende.

En Grande-Bretagne, l'espèce éteinte depuis le XVIIe siècle, compte maintenant une petite population de grues qui nichent de nouveau dans les Norfolk Broads. Il en est de même en Ecosse.

Leur nombre a fortement augmenté au cours des dernières décennies, mais de nouveaux dangers les menacent. Un exemple : l'impact des éoliennes sur cette espèce est mal connu. Cette espèce décrit de larges contournements à l'approche d'un parc éolien en fonctionnement.

La grue a une place privilégiée dans différentes cultures. Depuis la préhistoire, la Grue est un oiseau sacré pour les peuples de la Méditerranée. A Val Camonica, par exemple, il existe dans le rocher des sculptures qui semblent remonter aux environs de l'Age du Bronze[8].

Le retour cyclique des grues est un symbole de régénération. Leur vol de haute altitude, en forme de Y ou de V, et leurs grou-grou les rattachent au culte hyperboréen en qualité de messagères volant vers l’autre monde situé par derrière le vent du Nord[9]. Existe t'il une connexion entre les images d'oiseaux aquatiques, souvent représentées avec le labyrinthe dans les gravures du Valcamonica, le mythe grec de Thésée et du labyrinthe, et surtout la danse Geranos (danse de la grue) que Thésée exécute face à l'autel d'Apollon ? L'oiseau aquatique associé au labyrinthe au Valcamonica est un symbole de fertilité masculine[10].

La grue est aussi un symbole de curiosité, comme le héron qui fourre son bec corné partout. Son nom de Grue lui vient de l’onomatopée Grou-Gruou qui est son cri. Elle vit trente à quarante ans et elle est monogame et fidèle : ces deux traits étant très humains, ceci n’a pu que la rendre sympathique à nos ancêtres[11].

Dans nos traditions, son habitat est situé pendant la belle saison depuis l’Atlantide boréenne ou Grands Marais frisons – où elle est Delphis, l’oiseau du marais – jusqu’à la Sibérie, zone qu’elle quitta probablement vers 8.500 av. J.-C. après la Grande Catastrophe, montrant aux hommes désemparés par le gel et l’obscurité soudaine, la route de la grande dispersion (= Déluges et Origine Polaire des Indo-Européens). Volant un peu au dessus des brumes de sol, la grue suit le pâle soleil voilé de cendres volcaniques vers le Sud où elle estive, de l’Espagne méridionale jusqu’au Nord de l’Afrique et au Soudan. Depuis, et chaque année, des centaines de milliers traversent l’Europe, principalement l’Allemagne et la France, sur 5.000 km[12].

Son aspect d’Irminsul volant qu’elle indique dans sa migration estivale quand elle accompagne Apollon au couchant Occident en fait pour les Indo-Européens un symbole solaire qui est resté chez les Indo-Iraniens, mais ethnicisé en Aigle. La racine consonnentale pré indo-européenne GRN se retrouve aussi – et ce n’est pas étonnant – dans Grannos Soleil, et dans son nom gaulois garanos[13].

La grue ne fait pas partie de la faune du Physiologos grec ni de ses traductions. La grue est très présente dans les contes et traditions populaires en Europe et en Extrême-Orient[14].

Dans le film soviétique de Mikhaïl Kalatozov, réalisé en 1957, Quand passent les cigognes, la traduction est mauvaise il s'agit de vols de grues. Il n'y a pas de cigognes en Russie, mais environ 35.000 grues cendrées.

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Vols migratoires en V des grues cendrées au dessus du Berry.

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DESCRIPTION[]

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Caractéristiques[]

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Grus grus dans un milieu humide.

La Grue cendrée est comme tous les membres du genre Grus un grand ciconiiforme avec de longues jambes et un long cou. Elle mesure de 100 à 130 cm, pour une envergure de 180 à 240 cm et un poids de 3 à 7 kg. Comme son nom l'indique, elle est principalement grise ardoise avec une bande blanche verticale le long du cou, tandis qu'une touffe de plumes noires garnit sa queue. Elle porte sur le crâne une portion de peau nue rouge, peu visible dans la nature.

Le jeune est brun jaunâtre. Tous les deux ans, avant la migration, la Grue cendrée adulte subit une mue complète, jusqu'à ce que les nouvelles plumes poussent.

Les oiseaux presque blancs et très sombres sont rares. La queue est noire. Les sexes sont extérieurement difficiles à distinguer. Cependant, les mâles sont en moyenne légèrement plus grand que les femelles, pesant cinq à sept kilogrammes au lieu de cinq à six.

Les oiseaux adultes muent en cycle de trois à quatre ans.

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Vol[]

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Grues de Sibérie en vol.

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Environ 120 Grues cendrées (Grus grus ) au-dessus de Nogaro (ouest du Gers) un jeudi 6 mars 2003, dans un beau ciel bleu[15].

Les grues volent cou et pattes tendus, et en vol migratoire souvent en grands groupes, et en formation (ligne, Y, V). Le groupe est alors guidé par un individu qui une fois fatigué prend place à l'arrière. Les permutations sont assez fréquentes. Les grues peuvent voler très haut.

Leur vol est lent et puissant. Les grues cendrées comme les cigognes ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'élever en planant et migrer en se déplaçant d'un thermique à l'autre en évitant le vol battu. Ainsi, elles planent et économisent leur énergie. Le vol battu est utilisé en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au-dessus de la mer.

Les grues parcourent de grandes distances, jusqu'à 2.000 kilomètres sans escale. Mais de plus courtes étapes journalières de dix jusqu'à 100 km sont la règle. Le vol se termine généralement avec le crépuscule. Le départ a toujours lieu après le lever du soleil, surtout en février.

En vol, elles atteignent une vitesse moyenne de 45 à 65 km/h.

Tous les auteurs notent le vol en formation, sous la conduite d’un chef, qui est relayé périodiquement. Le Compendium affirme d’après Aristote qu’elles ont un roi. Le fait que le chef réintègre son rang au sein de la troupe est pour Neckam une leçon d’humilité pour ceux qui sont élevés en dignité pour un temps[16].

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Cris[]

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Des grues font leur grou-grou.

De tout temps, la migration des Grues cendrées a rythmé les saisons des hommes. Leurs grou-grou caractéristiques annoncent leur arrivée. En vol, les grues cendrées crient, la plupart du temps, environ toutes les 10 à 15 secondes. Le chant, ce grou-grou sonore, s'entend jusqu'à quatre kilomètres. C'est une particularité anatomique du bréchet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance.

Les grues lancent deux sortes d'appels : l'un en vol, l'autre en cas d'alerte. On les entend de loin. S'y ajoutent des sons lorsqu'elles sont excitées le plus souvent pendant la période de reproduction.

Un autre cri est le cri d'avertissement en cas de danger souvent par plusieurs oiseaux. Le mâle émet un son plus fort et celui des femelles est plus aigu. Il est souvent entendu dans toute l'aire de reproduction et même sur de longues distances. Comme sa vue est limité le signal doit être clair.

Les poussins gazouillent doucement. Quand ils sont est excités, ils émettent un fort, sifflement. Les jeunes mâles lancent des appels composés de sons vifs.

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DISTRIBUTION ET HABITAT[]

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Zone de distribution[]

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En Eurasie[]

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Les grues cendrées sont très présentes en Extrême-Orient et l'objet d'un véritable culte.

Les aires de reproduction de la grue sont dans le nord l'Europe et le nord de l'Asie. La disparition de beaucoup de zones humides au XXe siècle, la collecte des œufs, la chasse, le braconnage et les sécheresses font que les grues se reproduisent à partir de 300 km à 400 km plus au nord.

Il y a seulement quelques décennies les grues cendrées vivaient en Géorgie, Arménie, au sud de l'Ukraine, sur la rive nord-est de la mer d'Aral, en Angleterre, en France, Italie et Pays-Bas, sans oublier la Roumanie, la Yougoslavie, l'Albanie, la Bulgarie, la Grèce et même dans le Cachemire et le nord de l'Inde.

En Europe centrale, on les retrouve en Pologne, en République tchèque, ainsi que dans le nord et l'est de l'Allemagne. En Turquie et autour de l'Himalaya les populations sont stables. Dans le nord-est de la Chine elles diminuent du fait de surpopulation et de la pollution.

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En France[]

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Quelques unes des grues du Lac de Der.

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Le nombre de Grus grus qui hivernent en France ne cesse d'augmenter.

La Champagne humide, du fait de ses lacs qui sont à l'origine de vastes réservoirs destinés à permettre la régulation du débit de la Seine, voie depuis 1976 des bandes de plus en plus importantes de grues y passer l'hiver.

Du fait des 48.000 individus, pour éviter les problèmes avec les agriculteurs locaux, la Ligue française pour la protection des oiseaux Champagne-Ardennes cultivent plusieurs dizaines d'hectares dans la région du lac du Der au profit des grues cendrées.

Ailleurs en France, la région principale d'hivernage est l'Aquitaine. Les sites de la Réserve d'Arjuzanx (20 à 25.000), du Marais d’Orx, et de Captieux abritent une grande partie des individus hivernant.

Le Centre de la France (Nièvre, Cher, Indre, Allier...) accueillent un nombre croissant d'hivernants[17].

Un exemple, un nombre croissant de grues cendrées – entre 4.000 et 6.000 – passent l'hiver en Brenne. Pendant la période de Noël 2014, on a observé plus de 30.000 grues sur le secteur de l'étang de la Mer rouge. Un tel rassemblement ne s'était jamais produit[18].

En France désormais, plus de 120.000 grues sont notées à la mi-janvier[19].

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LES COULOIRS MIGRATOIRES[]

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Couloirs migratoires des Grues cendrées[20].

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Cuba Bf 165. Hong Kong 2001. Grue cendrée.

Un à deux jours avant le début du départ les grues sont agitées. Elles crient et dansent beaucoup, et survolent nerveusement le soir leurs lieux de couchage. Si les vents sont bons, la nourriture s'épuise et les températures baissent.... elles partent.

La migration des grues pour hivernage se compose de familles et de groupes venant de centaines de sites de reproduction en été qui se rejoignent et volent vers le sud.

En Europe, il existe plusieurs voies de migration qui sont empruntées depuis le début du XXe siècle.

La route migratoire de l'Europe occidentale passe par le centre-ouest de la France, une autre par la Hongrie, plusieurs autres par les rives de la Mer Noire.

Au printemps il y a quelques décennies arrivaient en mars les grues dans les zones de reproduction de l'Europe centrale, ils reviennent aujourd'hui dès février. L'hivernage est plus court du fait du réchauffement climatique et plus proche.

La détérioration de leurs habitats traditionnels dans les pays nord-africains surpeuplés et peu soucieux de la pollution et surtout de la protection de la faune fait que seules quelques milliers de grues se rendent au Maghreb pour passer l'hiver.

L'Espagne reste le principal site d'hivernage des grues cendrées transitant par la France avec environ 200.000 individus[21].

Dans les aires d'hivernage des groupes vivent sur un territoire particulier et défendent contre leurs congénères. Les grues cendrées mangent et se reposent. Mais dès janvier et décembre, les jours sont pleinement utilisées.

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Le couloir de migration de l'Europe occidentale[]

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Environ 350.000 individus transitent par la France.

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Parfois les grues survolent les bouchures et les fermes du Boischaut Berry-Touraine. Mais en général ils tournoient autour des fermes juste sous la couverture nuageuse. Par contre par beau temps elles filent direction nord-est.

De la Scandinavie, d'Allemagne, de Pologne et d'Estonie convergent des centaines de milliers de grues vers des lieux de rassemblement, où des troupes fortes de 10 000 oiseaux séjournent plusieurs semaines. Ces lieux, fréquentés d'année en année depuis des temps immémoriaux, sont situés autour de la mer Baltique. Il s'agit de l'île d'Öland, au sud-est de la Suède, de la baie de Mataslu, en Estonie, de la vallée de l'Oder, en Pologne, de l'île de Rügen, au nord de l'ancienne R.D.A., et du lac de Mürlitz, dans le Mecklembourg[22].

Après ils partent vers la région du Rhin, puis la Lorraine. Leur route de migration fonctionne en diagonale à travers la France. Les grues survolent la Champagne Humide, la Sologne, la Brenne, et les Landes.

Depuis plus d'une décennie, 120.000 grues hivernent en France. La plupart continuent à gagner la province de Navarre et l'Est du Pays Basque en traversant les Pyrénées atlantiques avant les grands froids. Dans le nord de l' Espagne elles hivernent seulement dans quelques endroits, notamment la Reserva natural dirigida de la Laguna de Gallocanta, entre les provinces de Saragosse et Teruel.

Les aires d'hivernage traditionnelles sont l'Estrémadure et l'Andalousie (200.000 grues).

Le nombre de grues traversant la France ou s'y installant pour l'hiver est passé de 40.000 au début des années 1980, à plus de 60.000 oiseaux en 1990, à environ 150.000 grues en 2001. De nos jours 350.000 individus transitent par la France.

Ce couloir de migration de l'Europe occidentale pouvait les amener à faire 3.000 km, mais cela devient peu fréquent.

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Quelques unes des 35.000 grues cendrées présentes en novembre sur les 3.000 étangs du P.N.R. de la Brenne.

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La voie de migration hongroise[]

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Grue Cendrée - Grus Grus Entier Postal + Cachet spécial - Roumanie.

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Bulgarie. Yvert et T. Bloc n° 161. Faune. Oiseaux. Grue cendrée. Protection de l´environnement.

Les populations de l'est des pays baltes, de la Biélorussie et de la Pologne et de l'Ukraine et de l'ouest de la Russie migrent à travers les forêts des Carpates. On les retrouve dans l'est de la Hongrie et en Roumanie.

A partir de mi-octobre/début novembre, les grands vols se concentrent se divisent entre un à l'est et l'autre à l'ouest (voie de migration méditerranéenne).

Sur le dernier tronçon sont traversées la côte adriatique de l'Albanie, la Sicile et la Calabre pour arriver en Tunisie. Parfois les grues cendrées hivernent sur ​​les îles Éoliennes et la Sardaigne. Pendant l'hivernage 20.000 grues cendrées sont dénombrées en Tunisie, où elles sont systématiquement braconnées, comme les perdrix, lièvres, outardes, oies cendrées, et même les chardonnerets[23].

Heureusement, au niveau de la voie est, une partie des oiseaux hiverne en Israël. et à Chypre. Le reste part hélas en Egypte, en Afrique orientale, ou à Chypre[24].

Le nombre total d'oiseaux prenant la voie hongroise est estimée à 80.000 à 90.000, mais il est en diminution.

Ce couloir de migration des grues cendrées peut les amener à faire 6.000 km.

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D'autres voies de migration[]

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Les Grus grus hivernent en Chine où elles côtoient d'autres grues, dont les Grus nigricollis.

Des groupes de grues cendrées des zones de reproduction de Russie, du Bélarus, d'Ukraine, du Nord de la Sibérie et du Kazakhstan partent sur des routes migratoires multiples dans des directions du sud, du sud-ouest et sud-est. Certains survolent le cours de la Volga, vont en Iran, d'autres au Pakistan et en Inde, en contournant les grandes montagnes de l'Asie centrale, même si des grues cendrées ont été repérées à près de 10.000 mètres au-dessus de l’Himalaya !

Il y a aussi une voie de migration du centre de la Sibérie vers la Mongolie et l'ouest de la Chine. Enfin, une voie de migration des populations d'Extrême-Orient vers les plaines du nord de la Chine vers les zones d'hivernage en Chine du sud.

De petits groupes hivernent en Corée et au Vietnam.

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ALIMENTATION[]

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Les Grues Cendrées mangent entre autres des serpents, des rongeurs, des insectes et leurs larves.

La journée d'une grue cendrée est en grande partie occupée par la recherche de nourriture. Car cet oiseau, l'un des plus grands de la faune européenne, ne choisit, pour l'essentiel, que des aliments de petite taille, d'origines végétales et animales. La grue est avant tout végétarienne, mais complété par de petits mammifères (rongeurs), des serpents et reptiles, des petits poissons, grenouilles, escargots, vers, insectes et leurs larves[25].

Elle apprécie beaucoup les céréales, dont elle consomme soit les grains tombés à terre après la moisson, soit les jeunes pousses au moment de la germination.

Dans les prés, les grues se délectent de graminées, de légumineuses (trèfle, luzerne) et de crucifères (chou). En Espagne, leur régime s'enrichit de glands et d'olives, gobés à terre [26].

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REPRODUCTION[]

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Lieux de reproduction et des aires de nidification[]

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Grue cendrée, Bory Tucholskie National Park.

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Nid de grue cendrée.

La grue cendrée, pour Makatsch, se reproduit pour la première fois à l'âge de trois à cinq ans, mais peut parfois le faire à l'âge de deux ans, selon les Russes Dementiev et Gladkov.

Les couples choisissent pour se reproduire un endroit capable de fournir une quantité suffisante de nourriture, la paix et la sécurité, généralement des zones humides de plaine, les tourbières, les forêts marécageuses, et les prairies humides. Si la nourriture manque ils parcourent les prés, les champs, les orées des bois, les haies et les rives des cours d'eau. Selon les Russes G.P. Dementiev et N.A. Gladkov, ils se nourrissent sur 50 à 400 ha.

Les grues sont des oiseaux qui nichent au sol. La construction du nid dure trois semaines, mais, souvent, le couple restaure un ancien nid sur un îlot ou caché dans une roselière. Mâle et femelle concourent à son édification, ramassant des tiges de roseaux, des feuilles et des herbes, qu'ils projettent derrière eux pour les entasser. Le nid mesure de 70 cm à 1 m de diamètre et de 20 à 60 cm de hauteur.

Les couples, formés au cours de l'hivernage, se reproduisent en Europe centrale trois à six semaines après leur arrivée sur les sites de nidification, en mars ou en avril, quelquefois en mai.

L'écloserie est le centre de leur repaire. D'après l'Allemand H. Sieber, des densités de 3 à 5 couples pour 40 ha peuvent être atteintes dans des conditions favorables. Les plans d'eau peuvent être inférieure à un hectare, mais d'une profondeur de 30 à 60 cm. Les grues nidifient principalement dans des îlot. Ce genre de site leur offre une protection contre certains prédateurs.

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Les danses des grues[]

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Danses des grues.

Les grues cendrées peuvent danser tout au long de l'année, bien que leurs étonnants ballets soient plus fréquents au printemps. Ces manifestations d'excitation peuvent être le fait d'oiseaux isolés, de couples ou de groupes.

Les grues manifestent surtout par des démonstrations spectaculaires leur humeur nuptiale. Marchant avec raideur, le bec et le cou tendus, le mâle suit sa compagne pendant des heures, sans cesser de pousser des cris sonores. Enfin, la femelle marque son assentiment en s'arrêtant, ailes ouvertes. Aussitôt, le mâle bondit sur le dos de sa partenaire, replie les pattes et déploie ses ailes pour maintenir son équilibre. L'accouplement est bref, de 4 à 5 secondes. Puis le mâle saute à terre par-dessus sa compagne et effectue quelques rapides enjambées. Enfin, tous deux secouent leur plumage et se livrent à une toilette rituelle[27].

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Les œufs[]

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Les œufs de grues cendrées.

Les grues cendrées pondent habituellement de mars à la mi-avril deux œufs à des intervalles de deux à trois jours. Ceux-ci ont une longue forme ovale. La couleur est brun clair avec un penchant pour le lichen vert, rougeâtre et brun rougeâtre, des taches brunes sont généralement réparties irrégulièrement.

Leur taille varie de 57 à 66 mm de largeur et entre 88 mm et 110 mm de longueur. Le poids est en moyenne de 185 g. Le nid est couvé plus de 29 jours par les deux partenaires. Au moment de l'éclosion, les parents apportent souvent du matériel végétal au nid.

Dans 20 à 30 % des cas l'aire de nidification se dessèche pendant la phase d'élevage ou des prédateurs les détruisent.

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Croissance des jeunes grues[]

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Jeune grue cendrée.

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La Grue cendrée niche à nouveau en Écosse.

Les poussins de grues sont nidifuges, c'est-à-dire qu'ils quittent le nid très tôt pour suivre leurs parents, et se montrent tout de suite très actifs. Vêtus de leur duvet roussâtre et fourni, qu'ils portent dès l'éclosion, les petits savent courir, nager, se faufiler entre les herbes et se tapir en cas de danger.

Au cours des trois premiers jours de leur existence, leur poids passe vite de 120 g à 150 g. Ils sont nourris par les adultes, bec à bec. Mais, bientôt, ils apprennent à rechercher seuls leur nourriture, arrachant de menus fragments de plantes, picorant des graines ou encore gobant des larves et des insectes. La famille parcoure les bois, les champs ou les prairies, mais revient toujours dormir au nid. Toutefois si le niveau d'eau y baisse un nid de sommeil est construit dans un endroit approprié.

Pendant les trois premières semaines, les pattes des poussins s'allongent proportionnellement plus vite que leurs ailes, puis le rythme s'inverse. Après dix semaines, les jeunes sont capables de voler et presque aussi grand que les oiseaux adultes, juste à temps pour accompagner leurs parents lors de la migration d'automne, la première de leur vie.

L'espérance de vie en captivité est de 40 ans. Elle est beaucoup plus faible chez les animaux sauvages.

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Comportement[]

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Ce couple de grue protège le premier œuf de cette espèce pondu sur le territoire britannique depuis 400 ans.

La grue cendrée fait preuve d'un grégarisme affirmé pendant la plus grande partie de l'année, soit pendant environ huit mois sur douze. Pendant l'été, les couples reproducteurs vivent seuls dans leur territoire, tandis que les non-éleveurs se réunissent en groupes. La plus grande partie de l'année les grues vivent en communauté. Au printemps et à l'automne, elles forment des colonies jusqu'à plusieurs milliers d'oiseaux.

Les maximas d'activité sont en fin de matinée ou en début d'après-midi.

Pour défendre leur territoire contre les intrus, la grue menace d'abord l'ennemi, puis l'attaque, s'il ne peut pas être intimidé. Ce qui est généralement la première tâche du mâle, mais elle peut également être effectuée par toute la famille.

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Les groupes de non reproducteurs[]

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Grues cendrées - Rügen.

Les non-reproducteurs retournent habituellement au moins la première année dans leur pays d'élevage. Là, ils vont rester en petits ou grands groupes, sans hiérarchie. Ils sont normalement discrets et se cachent. Cela se traduit par des changements fréquents d'habitat.

Les petits groupes de non-éleveurs explorent des zones auparavant inoccupées et sont l'avant-garde pour les nouvelles colonies. Cela permet la colonisation de nouveaux territoires, l'augmentation de la population et évite la consanguinité.

Après avoir aussi cherché d'avril à juillet des prairies et des pâturages pour la nourriture, ils sont concentrent à la fin de juillet à début août aux points de rassemblement, avant l'arrivée des couples reproducteurs et leurs petits.

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Comportement envers les autres animaux[]

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Grues cendrées en plein hivernage et chevreuils dans le Parc naturel régional des Landes de Gascogne.

Le comportement des Grues cendrées avec les autres animaux est extrêmement varié. Les cerfs et les chevreuils ne perturbent généralement pas ces oiseaux.

Les couples reproducteurs vont plus vite que les renards et les sangliers. Par contre les prédateurs des nids tels que les corneilles et autres corvidés prennent des œufs lorsque les grues quittent leurs nids.

Les prédateurs dans les aires de reproduction posent de plus gros problèmes. Les rapaces sont rapidement détectés par le groupe de grues et entraînés aussi loin possible. Lors de l'attaque d un aigle le groupe de grues vole en direction des rapaces et en formation d'attaque et en lançant simultanément des cris d'avertissement. Les aigles capturent généralement des grues malades ou faibles. Seuls les grands rapaces réussissent à prendre des grues en bonne santé.

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Espèces et sous-espèces[]

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Grues du Japon.

La grue Grus grus a un ADN proche de la Grue blanche (Grus americana) liées. Ceux de la grue moine (Grus monachus), de la grue à cou noir (= Grus nigricollis), et de la grue du Japon (Grus japonensis), ne sont guère éloignés.

Dans le passé, la Grus grus était divisée en deux sous-espèces, l'occidentale et l'orientale. Cette dernière est juste un peu plus petite et plus légère. Elle vit à l'est de l' Oural, juqu'à la Mongolie.

Cette classification n'est plus utilisée, comme on ne peut pas définir une ligne de démarcation claire. Les variations sont basées uniquement sur ​​les différences dans le comportement et les couleurs au printemps.

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MENACES ET PROTECTION[]

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Menaces[]

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Le président russe Vladimir Poutine volant en deltaplane en compagnie de grues dans le cadre d'un projet de sauvegarde de ces grands échassiers.

La principale menace pour les grues c'est la destruction et la réduction des habitats. La perte des zones humides est associée à des systèmes de drainage, à des barrages, à l'urbanisation et aux feux de forêt. Mais les câbles électriques aériens peuvent être dangereux et les éoliennes les perturbent, comme toute la faune[28]. S'ajoutent à tout cela les chiens, la chasse, les feux d'artifice, les 4/4, ou certains agriculteurs qui polluent la nature, même si beaucoup font un effort.

La grue est protégée en Europe, en Russie, en Chine, en Inde et en Iran. Dans certains pays le long des routes migratoires il n'en n'est pas de même, notamment en Afrique ou en Ukraine. Dans les pays d'Europe de l'Ouest des dispositions juridiques claires placent sous protection des habitats. En Russie c'est un combat plus difficile que mène le gouvernement contre le braconnage.

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Protection des grues cendrées[]

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En Russie la protection de la faune est un objectif prioritaire, surtout depuis l'élection du Président Poutine.

La International Crane Foundation lutte pour la protection des zones humides. Elle se charge de la propagation et la réintroduction de toutes les espèces de grues en voie de disparition. Lors des réunions des informations sont échangées et des stratégies de protection par des pays sont élaborées. En particulier, la fourniture de maïs aux grues pour aider les agriculteurs riverains de leurs habitats.

La population totale va probablement augmenter malgré des problèmes dans de nombreuses régions. Bien que la hausse est importante depuis 1990 dans la plupart des régions en Europe, la population n'a pas encore atteint le stade avant la disparition.

La zone de distribution dans le monde entier couvre, selon l'UICN environ 15.400.000 km². Le stock est en contraste était en 2009 estimé à environ 360.000 à 370.000 personnes, beaucoup plus en 2016. Par conséquent, les grues cendrées ne sont plus une espèce menacée sauf dans dans quelques pays du fait de la misère ou des mentalités arriérées.

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LES GRUES DANS NOS TRADITIONS[]

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La beauté des grues et de leurs danses nuptiales spectaculaires ont autrefois fasciné les gens.

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Leur nom[]

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Gravures oiseaux Europe - Grue cendrée.

On peut signaler quelques analogies entre le sanscrit et les langues iraniennes, telles que le sanscrit karatu, karêtu, grue numidienne (de ka-\-rat, rêt, sonare), et l'arménien chort, grue ; le sanscrit kurankara, grue indienne (littéralement : qui fait du bruit), et le persan kulank, kulang, kourde koléng, grue; le sansccrit karkata, -atu, grue numidienne, aussi karkarêtu, ou-râtu' c'est-à-dire dont la voix est rauque, hindi karkarâ, et le persan kurkî, espèce de grue (Cf. chaldéen. kurkiâ, syriaque kurkô, grue, arabe qarqarâ, Ardea virgo; géorgien. qarqati, cigogne, fini, kurki, grue...[29].

En 1758, Carl von Linné appelle la grue Ardea grus.

En allemand le nom Kranich vient étymologiquement des mots en ancien allemand Crane, Kranch et krye. Le mot anglais Crane est très proche. Il y a une référence au mot grec geranos et au latin Grus. A partir de ce mot italien Gru, viennent le français Grue et l'espagnol Grulla.

La nourriture favorite de la grue c'est les canneberges. Ces fruits sont appelées cranberries en anglais.

L'expression française pied de grue a donné le nom anglais pedegree. Elle vient de l'empreinte de la grue qui ressemble à une flèche (formée de trois doigts de même longueur soi les signes de filiation dans un arbre généalogique.

Le Novus Physiologus versifié (ca. 1294) énonce une étymologie originale dérivée de congruus, du chant en commun de ces oiseaux[30].

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Mythologie et culte[]

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Chez les Égyptiens et les Indo-Européens[]

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Livre de glorifier le bienheureux et de faire qu'il descende dans la barque de Râ avec sa suite. L'oiseau Benou est une grue de Numidie au plumage bariolé, couronnée du soleil. Malgré ce qu'on lit souvent, cet oiseau n'est pas l'équivalent du Phénix des grecs, c'est le Bâ de Râ.

Dans la mythologie égyptienne, la grue est un benou, un oiseau représentant l'âme de Râ qui le précède dans la barque solaire. Comme Râ, l'oiseau Bénou est adoré à Héliopolis, où on le trouve également lié à Atoum, le dieu du soleil couchant. Il est toutefois sacrifié comme offrande aux dieux, et considéré comme un oiseau comestible.

Chez les Indo-Européens la plus longue mémoire a divinisé la salvatrice Grue sacrée, celle qui guide l’exode des Atlantes polaires. Sa danse sautillante et le trajet labyrinthique de Mercure le Voyageur ont pu s'associer d'autant plus facilement que le mâle sautille à côté de la femelle, tantôt à dextre, tantôt à senestre, en battant des ailes et en perdant quelques plumes… dont on fait une couronne de Frigg Héra (du Marais)...[31].

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Chez les Grecs et les Romains[]

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Deux déesses, assistées de Hadès-Pluton, sont sur un pied d'égalité parfaite, toutes deux munies du sceptre de reine, Déméter et Coré. La mère de Démeter est présente aussi, voilée et avec une grue placée à côté d'elle, car en période de deuil. Toutes les deux s’appellent Déméter, la plus jeune aussi bien que l'aînée.

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Combat d'un nain et d'une grue. Cathédrale d'Autun, Saône-et-Loire.

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Pygas, reine des Pygmées, changée en grue.

Dans la mythologie grecque la grue est à liée à Apollon, le dieu du soleil. Parfois ils apparaissent en tant que moyen de transport, comme quand Apollon retourne en Grèce, porté par des oies, après avoir été en Thrace[32]. La grue est aussi liée à Déméter, la déesse de la terre et de la fertilité, et à Hermes du fait affecté la venue du printemps et la lumière. Les pandits (prêtres) en Grèce étudient les formations en vol des grues. Elles sont considérées comme un symbole de vigilance et de prudence.

La grue est l’attribut de Demeter qui cherche sa fille Perséphone (“la mort de Persée”) sous terre – car la Terre est gaste pendant l’hiver… comme après la submersion...[33].

Selon l'Iliade d'Homère :

Lorsque sous les ordres de leurs chefs, ils se sont rangés en bataille, les Troyens s'avancent bruyamment, comme une nuée d'oiseaux faisant entendre de vives clameurs : ainsi s'élève au ciel la voix éclatante des grues, quand elles fuient les hivers et les pluies continuelles ; elles poussent des cris aigus, elles s'envolent au-dessus des flots de l'océan, elles portent aux hommes appelés Pygmées le carnage et la mort, et du haut des airs elles leur livrent de terribles combats.

Certains voient dans ces pygmées des gens de petite taille vivant dans les marécages du Nil et chassant les grues. D'autres une peuplade de nains vivant en Thrace...

Haudry, le spécialiste des Indo-Européens étudie le mythe évoqué dans l'Iliade du combat annuel entre les grues et les Pugmaîoi. Nous retrouvons ce combat avec les Pygmées homériques au niveau du combat d'un nain et d'une grue, une sculpture de la cathédrale d'Autun[34].

Aristote, de son côté, dit :

qu'elles passent des plaines de la Scythie aux marais de la haute Egypte, vers les sources du Nil ; qu'elles vont ainsi d'une extrémité de la terre à l'autre ; qu'elles volent alors en prenant le vent favorable; qu'elles font dans ces voyages des traites considérables, s'élevant beaucoup pour voir de plus loin ; que quand elles aperçoivent des nuages elles s'abaissent à terre & suspendent leur marche...[35].

En littérature, Ovide, dans les Métamorphoses (VI, v. 90 et suiv.), raconte comment la mère des Pygmées, a été transformée en grue et s'est attaquée à son propre peuple.

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La vie des grues rythme celle des hommes et est un modèle[]

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Hugues de Fouilloy, De avibus - Dernier quart du XIIe siècle Troyes, Médiathèque de l'Agglomération, ms. 177, fol. 158v.

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Venise, la salvatrice Grue Sacrée, sur le pavement de Saint Marc, Venise.

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Aife (Aiofe), femme du Dieu Manannan a été transformée en grue.

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Les hommes-grues contre les chevaliers.

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De Lupo et Grue, cette fable est une de celles que nous trouvons sculptées le plus fréquemment dans des édifices du XIIe siècle et du commencement du XIIIe siècle.

La grue s’introduit dans la tradition allégorique à la faveur de son inclusion dans l’Aviarium d’Hugues de Fouilloy (ca. 1120), qui s’inspire d’Isidore et de Raban Maur pour voir dans leur société bien ordonnée et prévoyante un modèle pour les hommes, pour le respect des préceptes des Écritures, pour l’attitude à suivre lorsqu’on est prélat: la grue de tête, dans la formation de vol, crie sans cesse, tout comme le prélat doit inciter ses ouailles par la voix et par l’exemple[36].

Selon Hugues de Fouilloy, le vol en forme de lettre désigne la vie conforme à la règle. Lorsque les grues volent d'un endroit à l'autre, elles maintiennent une formation de vol. Elles symbolisent, alors, ceux qui s'efforcent de vivre d'après la règle. Par ailleurs, lorsqu'elles sont en formation de vol elles dessinent une lettre avec leurs corps en volant, elles dénotent donc, ceux qui par leur vie droite accomplissent les enseignements de l'Écriture[37].

Les grues ont toujours été interprétées comme une image du retour du printemps. Dans beaucoup de religions les oiseaux servent de messager ou d'éclaireur aux dieux, à moins que ceux-ci ne se soient pas transformés en oiseaux eux-mêmes[38].

Ainsi, nous trouvons déjà chez l'écrivain grec Hésiode ce conseil :

Observe chaque année le temps où tu entendras les cris de la grue retentir du haut des nuages; c'est elle qui apporte le signal du labour et qui annonce le retour du pluvieux hiver.

Aristote de son côté écrit :

Les Laboureurs dans la Grèce, régloient par le départ de cet oiseau & par les cris qui le précédent, le tems d'ouvrir la terre. Chez les Romains, l'élévation des Grues dans les airs étoit regardée comme une annonce de pluie[39].

Manannan a été marié à Aife (Aiofe), qui a été transformée en grue. Quand Aife est tuée il utilise sa peau pour fabriquer un sac pour ses objets magiques. Donc en Irlande les agriculteurs demandent au dieu Manannan, qui porte ce sac de peau de grue une bonne semence et les marins un bon voyage et les trésors de la mer.

Une des particularité des échassiers tel que la grue ou le héron, est qu’après avoir attrapé des poissons dans les cours d’eau, ils les disposent sur la rive, les queues les unes contre les autres, formant une roue, ce qui était primitivement le symbole du soleil ou de la vie du roi[40].

La grue est appelée oiseau du bonheur en Suède car son arrivée annonce l'arrivée du printemps, de la chaleur, de jours plus longs et de l'abondance des aliments.

Mais la grue n'est pas toujours un oiseau du bonheur. A la fin du XIIe siècle, Herzog Ernst, un roman d’aventures, voit le jour. Il connait un succès considérable, sans doute parce qu’il rapporte un périple fantastique, met en scène la montagne d’Aimant, des monstres, notamment les hommes-grues, jamais mentionnés avant lui, qu’il introduit dans la littérature européenne. Caroline Cazenave a montré qu’Esclarmonde s’en est inspiré :

... Bientôt un grand vacarme annonce l'arrivée d'une armée ; ce sont les occupants du château qui rentrent d'une expédition guerrière ; leur aspect est surprenant, car si leur corps a forme humaine, leur cou et leur tête sont semblables à ceux des grues. Les hommes-grues — ainsi les appelons-nous, mais l'épopée ne leur donne aucun nom précis — ramènent du pays d'Inde dont ils ont massacré le roi, la reine et toute leur famille, une princesse, seule rescapée de cette tuerie, dont leur souverain veut faire sa femme. L'aspect de la prisonnière est lamentable ; elle ne cesse de pleurer, refuse toute nourriture et subit avec dégoût les embrassades du monstre. Ernst et Wetzel assistent, dissimulés dans un recoin de la pièce, à cette scène tragi-comique. Ils sont enfin découverts et les hommes-grues, croyant avoir affaire à des amis de la princesse, la blessent grièvement à coups de bec...[41].

La grue est utilisée par l'Eglise ans son poème didactique sur les animaux, largement inspiré d’Isidore mais pourvu de moralisations systématiques, le zurichois Konrad de Mure († 1281) voit dans la grue l’image du juste, par sa vie ordonnée et sa soumission au chef, qui représente le Christ ou son vicaire l’Eglise; le vol en hauteur est comme l’aspiration du juste vers le Ciel, la station sur un pied est son dédain de ce qui est terrestre, la vigilance nocturne une incitation à se défier de Satan. Le Speculum animalium versifié de Christan de Lilienfeld (ca 1320), qui adapte une brève moralité au catalogue des animaux de Thomas de Cantimpré, énonce énonce pour la grue vigilante tenant sa pierre la leçon qu’il faut porter le Rédempteur en son cœur afin d’éviter la tiédeur[42].

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En Asie[]

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Grue céleste (Chine).

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Danses japonaises -la Grue blanche.

Dans l'ancienne Chine la grue est le symbole de la longévité, de la sagesse, de l'âge, et de la relation entre le père et le fils. En outre, elle est dans la mythologie chinoise la grue céleste parce que des prêtres taoïstes se sont paraît-il transformés en grues après leur mort ou que les grues transportent les âmes des morts sur leur dos au ciel. Du temps de la dynastie Qing l'insigne grue est celui des officiers civils de premier rang.

Au Japon, la grue est un symbole de bonheur et de longévité. Selon la croyance populaire japonaise si l’on plie mille origamis (= grues en papier) dans l'année, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, de longévité, d'amour ou de bonheur exaucé. Certaines sources disent qu'au bout des 1.000 grues, ça n'est pas un souhait mais 1.000 qui sont accordés. En 1958, le monument de la paix des enfants est dévoilé, avec, immortalisée en son sommet, Sadako Sasaki (une victime des bombardements atomiques) tenant une grue en or dans ses mains.

Dans Hokkaido, les femmes Ainu exécute une danse de la grue, comme des Coréens dans la cour du Temple Tongdosa, depuis la dynastie Silla.

On retrouve la danse de la grue chez les Pygmées ou chez les Aztèques.

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Héraldique[]

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Sceau du comte Rodolphe III de Gruyère, employé en 1221, en 1227 et en 1233 : la grue y est passante et contournée.

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Michel Clausman, échevin en la justice de Morhange, anobli en 1632. D'azur, à une grue d'argent membrée de gueules, supportant une pierre ou besant d'or, accompagnée de part et d'autre de 2 étoiles du mesme.

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D’argent à la grue de sable tenant sa vigilance d’or, posée sur un mont de sinople.

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Commune de Gries (Alsace) : D’or à trois grues de sable tenant chacune dans sa patte une vigilance de gueules. Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696).

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Blason de Kranenburg.

En Gruyère (Suisse) la grue ne passe plus. Elle reste un oiseau de légende. Emblème d’un pays, elle figure sur les blasons d’une douzaine de communes et a flotté sur l’étendard des croisades…

Selon le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, de Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 :

... on représente dans l'écu de profil, la patte dextre levée, dont elle tient un caillou que l'on nomme vigilance ; elle ne s'exprime que lorsqu'elle est d'émail différent.
La grue est l'hiéroglyphe de la vigilance, parce qu'on prétend que ces oiseaux, lorsqu'ils sont arrivés en un lieu, y établissent un guet qui se fait tour à tour par l'un d'eux. Afin d'éviter la surprise au sommeil, il se soutient sur un seul pied, et tient un caillou de l'autre pour avertir la troupe à la moindre apparence de danger, au moindre bruit.
de Gruel du Saix, du Villars, en Dauphiné : de gueules, à la grue d'argent. Devise : Vigilantia.
de Grieu de Papirottes, en Normandie : de sable, à trois grues d'argent, leurs vigilances d'or.
de Burghes de Missiessy, en Provence : de gueules, au château à trois tours d'or, environné de murs du même ; la tour du milieu sommée d'une grue d'argent.

Les grues deviennent des cigognes, des cygnes ou des cormorans au niveau de beaucoup de blasons[43] :

D’Or à la Grue (cigogne) d’Argent, armée de Gueules, happant l’Anguille de Skéria de Sable sont les armes de La Haye.
À Liverpool la Grue est devenue un Cormoran qui tient un brin d’Algue (ou une civelle) en son bec : c'est tout ce qui reste des frères atlantes.

Selon l’équivalence habituelle, la Grue est devenue une cigogne à Milan. Les Armes des Cicogne di Milano nous les montrent en naturel sur un champ de sinople, becquetant une Civette ou Anguille et tenant sa Vigilance dans sa dextre (ce qui prouve indubitablement qu’elle n’était pas une cigogne. La devise est Ancora spero ! (= Espère encore)[44].

À ce sujet, Pline nous précise ce qu’est la Vigilance en Héraldique :

La grue ou paon des Baléares est symbole de longévité et de vigilance. En effet, chez les grues, la vigie se tient sur une patte, l’autre replié. Elle tient une pierre appelée “vigilance” en son bec : si elle s’endort, la pierre tombe à l’eau et le plouf réveille la vigie[45].

En héraldique il est assez difficile de faire la différence entre le héron, la grue ou la cigogne et seule la pierre dans la patte levée permet d'identifier la grue dans les dessins [46].

Donc, s’il faut en croire cette légende, lors du repos dans le Grand Marais, une des grues du vol (escadre) est toujours de garde et tient une pierre pour rester vigilante et nous ne pouvons nous empêcher de penser qu’il pourrait s’agir dans notre Héraldique archaïque d’une pomme... d’Avallon. Ceci rejoint évidemment le signe de la semence, de la lumière et de la Vie qui est, lui aussi, un cercle centré. C’est la forme de la pomme mûre, coupée en deux, séchée au soleil, et conservée comme provision pour l’hiver et au centre de laquelle se trouvent les graines, dans le pentacle sacré. Mais cette pomme de la connaissance est le Reichsapfel (Pomme d’Empire) que nos rois Francs avaient conservée tout comme ces Lombards...[47].

Il existe de nombreux blasons avec un Cygne “passant”, d’Argent ou de Sable (un jeune cygne à l’œil et au bec rouge) : il est traditionnel en Héraldique de les nommer Cygnes quand bien même ils sont les avatars locaux des Grues sacrées du déluge boréen[48].

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Les grues dans les contes de fées, les fables et la littérature[]

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Dans les anciens contes et traditions populaires la grue a habituellement un rôle positif. L'ancien prophète israélite Jérémie donne comme modèle le comportement migratoire de cet oiseau dans la Bible. Dans les fables il est généralement utilisé pour montrer l'injustice humaine et de l'ingratitude.

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La grue est une femme[]

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The Heron Maiden – Sagi Musume.

Chez les chamans Sakhas, la grue (appelée Turuya) est un oiseau emblématique venant souvent les visiter pendant leurs transes. Un conte yakoute nous parle d'une grue qui se transforme en une belle jeune fille et épouse un homme être humain.

Nous avons aussi la légende japonaise de La femme grue :

Un homme âgé arrive un soir de neige dans une auberge. La femme qui le sert, lui offre un plantureux repas. Pour la remercier, il sort ses pinceaux, peint sur les murs une fresque vivante… jaillissent des montagnes, des forêts tourmentées par le vent… l’homme brosse une grue blanche… Celle-ci quitte « la toile », s’avance dans l’auberge avant de rejoindre l’immensité du ciel sous les flocons blancs… Finalement, l’homme nous livre l’histoire de Yohei, ce jeune et pauvre paysan qui, un matin de neige, soigne une grue blanche blessée à l’aile… L’oiseau reprend son vol…. Le soir même, une jeune femme frappe à sa porte et lui demande l’hospitalité… Ils deviendront compagnons… Par trois fois, elle tissera une étoffe merveilleuse en demandant de ne jamais être observée. Mais la curiosité des villageois est telle… même Yohei ne peut résister… L’homme âgé, aujourd’hui « ermite des neiges », nous dévoile ainsi sa propre histoire.

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Mariage de la grue et du héron[]

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Grue cendrée et héron cendré.

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Un cousin des grues cendrées : le héron cendré.

La Russie a un conte populaire connu sur le Héron et la grue :

Le héron et la grue habitent chacun de leur coté dans une cabane, seuls. Un marais les sépare.
Un jour, le héron décida de demander en mariage la grue.
Il traversa le marais et frappa à la porte :
- Je m‘ennuie dans ma petite cabane veux- tu te marier avec moi ?
- Non, tu as le coup trop long, tu as les jambes trop longues et le bec trop long alors je ne veux pas me marier avec toi.
Il repartit chez lui.
Des minutes plus tard la grue se dit :
- Oh! mince ! Moi aussi je m’ennuie. Je vais demander au héron de se marier avec moi.
Elle traversa le marais et arriva chez le héron :
- Bonjour dit elle. Je me suis trompée je veux bien me marier avec toi déclara-t- elle.
- Non ,repars chez toi, répondit-il vexé.
Et la grue repartit chez elle.
Plusieurs fois, encore et encore et encore, ils font l’aller et le retour entre les deux maisons pour se demander en mariage.
Et c’est ainsi que le héron et la grue trop fiers ne se marièrent jamais. La grue resta de son côté et le héron aussi.

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Les contes de Perrault[]

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Fables du labyrinthe de Versailles.

Les Finlandais ont le conte populaire : Le renard et la grue, où le renard veut apprendre à voler par cet oiseau. Cela fait partie de Contes des Pays de Feu et de Glace.

Chez nous on a les Fables du labyrinthe de Versailles, de Charles Perrault :

Le Renard voulut faire à la Grue un festin,
Le disné fut servi sur une plate assiéte;
Il mangea tout, chez luy comme ailleurs le plus fin,
Elle de son long bec attrapa quelque miéte.

Dans un conte catalan relevé par J. Amades, les grues surprennent les assassins et les dénoncent à la justice.

En règle générale, le coq, le héron cendré, la grue couronnée, le pigeon, le lézard, la tortue et le varan sont menacés par plus forts qu'eux mais savent se tirer d'affaire...[49].

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Le loup et la grue (Goethe)[]

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Le loup et la grue Goethe).

Dans la fable allemande de Johann Wolfgang von Goethe le loup vis à vis de la grue est très injuste :

Le loup trouva dans un pâturage un cheval, dont il ne restait plus que les os. Mais il avait grand’faim ; il les rongea gloutonnement, et un os pointu se plaça en travers de sa gorge. Le voilà dans l’angoisse ; son cas était fâcheux. Il envoya messagers sur messagers, pour appeler les médecins ; nul ne pouvait le secourir, bien qu’il promît à chacun une grande récompense. Enfin la grue se présenta, la barrette rouge sur la tête. Le malade la supplia : « Docteur, tirez-moi vite de ce péril ; je vous donne, si vous retirez l’os, tout ce que vous demanderez. » La grue, se fiant à ses paroles, introduisit son bec et sa tête dans le gosier du loup et retira l’os. « Malheur à moi, hurla le loup, tu me blesses ! Quelle douleur ! Que cela ne t’arrive plus ! Pour aujourd’hui, je te pardonne. D’un autre que toi, je ne l’aurais pas souffert patiemment. – Réjouissez-vous, repartit la grue, vous êtes guéri. Donnez-moi la récompense : je l’ai méritée, je vous ai secouru. Entendez-vous la folle ? dit le loup. J’ai le mal, elle demande la récompense ; elle oublie la grâce que je viens de lui faire ! N’ai-je pas laissé échapper sans dommage son bec et sa tête, que j’ai sentis dans ma gueule ? La friponne ne m’a-t-elle pas blessé ?

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Les grues dans la littérature allemande[]

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Grue : gravure ancienne.

Dans Felix Dahn et Walther von der Vogelweide, la grue accompagne les croisés en Terre Sainte, à Jérusalem, et se sacrifie pour leur sauver la vie.

Dans la poésie, Wilhelm Busch fait allusion à la sage grue portant une pierre.

Friedrich Schiller, dans Les grues d'Ibycus (1797), décrit comment les coupables d’un meurtre sont identifiés dans l’amphithéâtre de Corinthe, par un vol de grues passant au-dessus de leurs têtes. Elles les poussent à se dénoncer eux-mêmes et vengent ainsi Ibykus, le poète qu’ils ont assassiné.

Goethe parle dans Faust des grues et de leur patrie :

Pourtant c'est une loi que notre sentiment
Se fait jour et s'élance à travers l'étendue,
Lorsque sur notre tète, au bleu du ciel perdue,
L'alouette dans l'air pousse son cri perçant,
Lorsque sur les hauts pins dont la cime au vent plie
L'aigle de la montagne étend son large vol,
Lorsque enfin au-dessus des rochers et du sol
La grue ouvre sa plume, et tend vers sa patrie.

Le poème d'Ewald von Kleist La grue parle d'un spécimen qui ne peut pas se déplacer vers le sud en hiver et souffre des intempéries.

Theodor Fontane raconte que les Russes pensent que les soldats tombés à la guerre se changent en grues et passent à tire d'aile au-dessus des têtes des vivants. Le chemin de l'immortalité se sont les grues[50].

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Musique, art et le cinéma[]

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Timbre russe commémorant les 50 ans de la victoire sur les Allemands et représentant un vol de grues.

Dans les arts visuels, la grue peut être trouvé dès les premiers temps jusqu'à nos jours. Elle est à la fois présentes sur des pétroglyphes (= peintures murales des cavernes), ainsi que sur des miniatures et des photographies. En outre, on la trouve à petite échelle sur des œuvres sculpturales, des tissus, céramique, bois, pierres, bronzes, métaux précieux et autres matériaux. Particulièrement en Asie où cet oiseau est souvent reproduit sur ​​les estampes.

Dans l'art chrétien elle est représentée sur la mosaïque de l'église San Marco à Venise. Sur une gravure Albrecht Dürer la présente portant une pierre.

Dans la culture arménienne les grues jouent un rôle majeur. Une chanson de Komitas est célèbre. Il va voit porteur des nouvelles de la lointaine patrie, symbolisant l'exil du peuple arménien.

Dans le film russe Les grues volent le réalisateur russe Mikhail Kalatozov fait passer les après la mort du héros, Boris.

Les logos de la grue volante des marques de transports modernes sont nombreuses : Hispano-Suiza, Japan Airlines, Uganda Air Lines et Xiamen Air Lines, en Chine. La Lufthansa allemande l'utilise depuis 1926 et la compagnie aérienne polonaise LOT Polish Airlines depuis 1931.

Le Département des opérations de la police autrichienne à l'aéroport de Vienne-Schwechat a été fondée à l'occasion le 27 décembre 1985 suite à l'attaque terroriste. Il est également appelé Département des opérations Grue. Le nom a été choisi en raison de la vigilance particulière de l'oiseau et en association avec le vol.

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CHASSE[]

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Chasse à la grue à la préhistoire[]

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Dans la partie supérieure du pétroglyphe (gravure) vous voyez un groupe d'oiseaux, probablement des grues.

Les grues ont été interprétées comme une image du retour du printemps. Dans beaucoup de religions les oiseaux ont servi de messager ou d'éclaireur aux dieux, à moins que ceux-ci ne se soient pas transformés en oiseaux eux-mêmes. Mais, malgré cela, les grues sont chassées ou élevées pour finir sur les tables des seigneurs.

Les pétroglyphes des grottes en Espagne et en Suède ou les découvertes d'os dans des artefacts du Néolithique indiquent que les grues sont déjà chassés depuis les temps préhistoriques. Fait intéressant, en Hongrie des os datant de l'époque romaine montre que les grues sont à cette époque environ 10 à 20 pour cent plus grandes que celle des oiseaux modernes. Nos ancêtre mangent sa viande et ses œufs. Ses os servent d'outils et les plumes d'ornements.

Le poète antique Horace dit que du temps de Pline on estimoit fort les grues dans les repas à Rome. Aujourd'hui seuls des marchés en Afrique et en Inde les vendent pour l'alimentation. Au moyen-âge les grues sont considérés comme une noble proie. Le livre de chasse par Petrus de Crescentii décrit la procédure. En conséquence, ils ont fait des filets, dans lequel les oiseaux sont capturés au crépuscule.

Les anciens Grecs chassent la grue avec des filets, des pièges et des bâtons de chaux.

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Chasse à la grue au moyen-âge[]

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Fauconnerie à cheval au Moyen Âge.

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Chasse à la grue au Moyen Age (Source : Le Tacuinum sanitatis, basé sur le Taqwin al‑sihha.

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Fauconnerie : chasse des grues et hérons vers 1580.

Dans le Codex De arte venandi cum avibus (Sur l'art de la chasse avec des oiseaux) de l'empereur romain germanique Frédéric II, la grue est représentée dans plusieurs miniatures.

On chasse activement les grues au moyen-âge, soit au moyen des grands faucons, soit à l’arc ou à l’arbalète, comme le montrent les miniatures du Tacuinum Sanitatis.

La grue fait partie des grands oiseaux que les fauconniers cherchent à faire voler par leurs faucons, particulièrement les gerfauts. Cette chasse spectaculaire occasionne de véritables tournois aériens[51].

L’exposé le plus détaillé se lit dans le De arte venandi cum avibus de Frédéric II de Hohenstaufen, qui réserve l’intégralité du livre IV à la chasse des grues à l’aide du faucon gerfaut.

Frédéric II de Hohenstaufen connaît les trois espèces européennes de grue (grue cendrée, demoiselle de Numidie, grue nonne) et détaille pour les premières le mode de vie, les conditions de chasse (saison, temps, heure, lieu), le choix du gibier, le déroulement du vol, les incidents qui peuvent survenir, le vol simultané de deux faucons chassant la grue de concert[52].

Au livre I, qui est une ornithologie descriptive, Frédéric II parle également à plusieurs reprises des grues, pour en détailler le mode de vie et le rythme de nourrissage, la migration et le vol, et même l’anatomie. Ainsi, il a découvert que la grue a une particularité unique, le fait que la trachée, avant son arrivée au poumon, traverse le sternum et y est disposée en plusieurs tours, ce qui confère une fonction de caisse de résonance à cet os et explique la puissance surprenante du cri de la grue, qui porte à plusieurs km[53].

D’autres traités de fauconnerie mentionnent la grue, tel le Dancus rex (prologue, BE).

Guillelmus Falconarius (ch. 37) prétend que l’on peut chasser la grue avec douze émerillons (la plus petite espèce européenne de faucons) ce qui semble bien peu crédible.

Dans son De falconibus, Albert le Grand mentionne le vol des grues par le gerfaut (ch. 6), le faucon pèlerin (ch. 8), le faucon bossu (gibbosus) (ch. 9) et l’émerillon (ch. 14)[54].

La chair de grue, assez dure, nécessite un temps de faisandage, mais est consommée. Les textes médiévaux s’en font l’écho, par le topos des banquets seigneuriaux contés dans les romans et les chansons de geste, et dans des récits facétieux, comme le conte de Chichibio dans le Décaméron de Boccace[55].

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Chasse à la grue après le moyen-âge[]

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Tableau de chasse: oies cendrées. Dans les pays civilisés cette chasse coûte des mois de prison ferme et une forte amende.

Mais les grues ne sont pas tuées que pour faire des banquets. En Prusse Frédéric Guillaume Ier prend des dispositions pour cultiver les vallées et les plaines inondables et en chasser les grues en raison des grandes pertes qu'elles occasionnent aux récoltes.

Au Japon, au contraire, pendant des siècles, seul l'empereur du Japon peut abattre des grues et les braconniers sont sévèrement châtiés... Il en est de même enfin chez nous, mais...

Les 15 espèces actuelles de grues ont toutes subi un déclin tout au long du XXe siècle. La chasse sportive ont amené au moins 5 espèces au seuil de l'extinction.

Des efforts énormes ont étés déployés pour sauver ces oiseaux majestueux : ces actions ont permis qu'aucune espèce de grue ne disparaisse, mais ils devront encore être poursuivis pendant de longues années. Un des problèmes majeurs auquel se trouvent confrontés les protecteurs des grues est le fait que la plupart de ces oiseaux effectuent de très longues migrations annuelles. Des mesures de conservation doivent être adoptées tout au long de leur route migratoire : il ne sert à rien, par exemple, de sauver les sites de reproduction des grues dans un pays si leurs sites d'hivernage dans un autre pays sont victimes de la chasse ou du braconnage.

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La grue comme oiseau d'ornement[]

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Les animaux sont partout présents dans la vie quotidienne du Moyen Âge.

La Grue cendrée est plus répandue au Moyen Age, se reproduisant quasi dans tous les pays de façon sporadique (France, Angleterre, Italie, Espagne) ou importante (Hongrie, Roumanie, Grèce). On l’apprivoise parfois et on garde des grues captives comme oiseau d’agrément. On le constate dans des documents écrits et figurés des XIIIe-XVIe s., et la pratique perduré jusqu’à un passé récent en Hongrie.

Les grues sont aussi des oiseaux d'ornement sont en Chine, en Inde, comme du temps de l'Egypte ancienne. Ils sont présents sur ​​4.000 bas-reliefs anciens dans les tombes des pharaons. La tombe enceinte de Ti indique que ces oiseaux et grues demoiselles ont été gardés et engraissés dans les troupeaux semi-domestiqués comme animaux sacrificiels.

Des écrits du Romain Varron montrent que les grues deviennent par la suite des oiseaux de compagnie. Ils sont utilisés pour garder la maison et la cour de manière fiable avec leur cri de trompette fort quand les prédateurs et les rapaces attaquent. Cependant Charlemagne l'a par une loi salique, et cette coutume s'est perdue.

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Vol de Grues cendrées: lac de Puydarrieux.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. grue cendrée
  2. grue cendrée
  3. grue cendrée
  4. Présentation de la Grue cendrée
  5. Présentation de la Grue cendrée
  6. Présentation de la Grue cendrée
  7. grue cendrée
  8. Sig Lonegren, Les Labyrinthes, Dangles, 1993.
  9. J.–P. Ronecker, Le Symbolisme animal
  10. The crane in Valcamonica and the Geranos dance on Delos
  11. BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies européennes : attributs des Dieux, et monstres fantastiques…
  12. BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies européennes : attributs des Dieux, et monstres fantastiques…
  13. BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies européennes : attributs des Dieux, et monstres fantastiques…
  14. Kranich, crane, grue
  15. Archives du forum de discussion ornithologie, Grue cendrée
  16. Kranich, crane, grue
  17. Migration et hivernage
  18. Les secrets de la Brenne révélés
  19. Migration et hivernage
  20. Présentation de la Grue cendrée
  21. Migration et hivernage
  22. grue cendrée
  23. National Report on Hunting, Country :Tunisian Republic
  24. http://www.20minutes.fr/planete/641049-20101217-planete-14-million-oiseaux-migrateurs-tues-chypre 1,4 million d'oiseaux migrateurs tués à Chypre]
  25. grue cendrée
  26. grue cendrée
  27. grue cendrée
  28. L’ÉOLIEN ET SES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT
  29. Les origines indo-européennes ou les Aryas primitifs, Volume 1, Adolphe Pictet, Fischbacher, 1860.
  30. Kranich, crane, grue
  31. LE LABYRINTHE
  32. L'art rupestre du Bohuslän, Site de Vitlycke - Tanum
  33. [http://racines.traditions.free.fr/bla4mfal/bla4mfal.pdf LES BLASONS, Survol de quelques Blasons “signifiants” selon notre “point de vue” atlante-boréen… IIe partie : les Meubles de Faisceau à Loup]
  34. La religion cosmique des Indo-Européens, Bernard Sergent.
  35. Histoire des animaux d'Aristote, Volume 2, Aristote, Armand-Gaston Camus, Chez la veuve Desaint, 1783.
  36. Kranich, crane, grue
  37. Le monde des oiseaux dans l'imagerie romane.
  38. L'art rupestre du Bohuslän, Site de Vitlycke - Tanum
  39. Histoire des animaux d'Aristote, Volume 2, Aristote, Armand-Gaston Camus, Chez la veuve Desaint, 1783.
  40. BESTIAIRE Un survol des animaux de nos mythologies européennes : attributs des Dieux, et monstres fantastiques…
  41. LA CHANSON DU DUC ERNST, Das Lied von Herzog Ernst, Transcrite, traduite par Jean Carles et Claude Lecouteux
  42. Kranich, crane, grue
  43. LES BLASONS, Survol de quelques Blasons “signifiants” selon notre “point de vue” atlante-boréen… IIe partie : les Meubles de Faisceau à Loup
  44. LES BLASONS, Survol de quelques Blasons “signifiants” selon notre “point de vue” atlante-boréen… IIe partie : les Meubles de Faisceau à Loup
  45. LES BLASONS, Survol de quelques Blasons “signifiants” selon notre “point de vue” atlante-boréen… IIe partie : les Meubles de Faisceau à Loup
  46. L'art héraldique au Moyen Âge, Michel Pastoureau, Seuil, 2009.
  47. LES BLASONS, Survol de quelques Blasons “signifiants” selon notre “point de vue” atlante-boréen… IIe partie : les Meubles de Faisceau à Loup
  48. LES BLASONS, Survol de quelques Blasons “signifiants” selon notre “point de vue” atlante-boréen… IIe partie : les Meubles de Faisceau à Loup
  49. Cahiers O.R.S.T.O.M.: Série Sciences humaines, Volume 13, O.R.S.T.O.M., 1976.
  50. Dans les pas de Byron et Tolstoï: Du lac Léman à l'Oberland bernois, Essais et documents - Récits, Mikhaïl CHICHKINE, Les Éditions Noir sur Blanc, 2014.
  51. Kranich, crane, grue
  52. Kranich, crane, grue
  53. Kranich, crane, grue
  54. Kranich, crane, grue
  55. Kranich, crane, grue
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