Wiki Guy de Rambaud
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[[Fichier:Arg1.jpg|thumb|260px|Donation par Ripert et sa famille.]][[Fichier:Apr.jpg|thumb|260px|Noblesse des Rambaud... "actes signez en l'année 1067". Fornier, Marcellin (1592-1649) ''Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes''.]][[Fichier:Apr1.jpg|thumb|260px|Noblesse des Rambaud (Guy Pape, Chorier).]]
[[Fichier:Apr.jpg|thumb|300px|Noblesse des Rambaud... "actes signez en l'année 1067". Fornier, Marcellin (1592-1649) "Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes."]]Pons Rambaud - ou de Mongardin - est né vers 1040, peut-être au ''Castellum Geraldum'' (Château-Giraud à Ribiers), qui fait partie du ''Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation'', en latin ''Sacrum Romanum Imperium Nationis Germanicæ'' (= Saint-Empire romain germanique). Mais si le comté de Provence est officiellement terre d'Empire, dans la réalité elle est presque indépendante. Il meurt après le 11 octobre 1094, peut-être à Montgardin. A cette époque, [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ad%C3%A9la%C3%AFde_de_Forcalquier Adélaïde], fille de Guillaume V, s'intitule comtesse de Forcalquier. Elle est mariée à Armengol IV († 1092), comte d'Urgell.
 
 
Tous les historiens sont d'accord pour dire qu'il est extrêmement difficile de savoir de ce qui s'est passé avant le XII{{e}} siècle dans le nord de la Provence, devenu Haut-Dauphiné. Ces vallées ont eu à subir les invasions réitérées des Arabes, des Hongrois et les compétitions de plusieurs princes rivaux. 
 
 
[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49745v Marcellin Fornier] (1592-1649) dans son ''Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes...'' nous parle d'actes signez en l'année 1067 par Pons Rambaud, co seigneur de Montgardin<ref> ''Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique...'', R. P. Marcellin Fornier, abbé Paul Guillaume, Raymond Juvénis et Antoine Albert, H. Champion (Paris) 1890-1892. </ref>. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Roman Joseph Roman] écrit que Pons est seigneur de Montgardin en 1080<ref> ''Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent'', Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890. </ref>.
 
 
Au XVII{{e}} siècle, ''La Production de Gaspard de Rambaud, pour la vérification de ses titres de noblesse'', conservée aux A.D. de Gap, nous permet d’en savoir plus sur cette période, dont il reste peu d’archives. Il fait voir en premier lieu le mariage de noble Catherine, fille de noble Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin de l’année 1067 d’où l’on peut voir une Race conservée dans son lustre et ses qualités depuis plus de 600 ans.
 
 
[[Fichier:Apr1.jpg|thumb|298px|Noblesse des Rambaud (Guy Pape, Chorier). ]]Une étude récente sur [http://bianco.thierry.perso.neuf.fr/mevouillon_1.htm ''Les origines de la famille Mévouillon''] et des actes fait que Pons peut être relié à cette famille. Les dates et les prénoms coïncident. Les premiers Rambaud possèdent dans la Drôme au XIII{{e}} siècle de nombreuses terres qui étaient jadis aux Mevouillon. Tout cela n'a jamais été vraiment étudié par les historiens du Dauphiné.
 
 
Les Rambaud ne sont pas une famille d'obscurs seigneurs du Dauphiné, même avant les capitaines [[Jacques Rambaud de Furmeyer]] et [[Antoine Rambaud de Furmeyer, dit le capitaine Furmeyer]], [[Antoine Rambaud, le jurisconsulte]], leurs cousins Lesdiguières et [[Guillaume Farel]], sans oublier [[Honorat Rambaud]].
 
 
[[André de Rambaud]] est écuyer du roi Louis XII, ce qui démontre son appartenance à une famille illustre. D'ailleurs Guy Pape, et [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Chorier Nicolas Chorier], écrivent dans ''La jurisprudence du célèbre conseiller et jurisconsulte Guy Pape, dans ses décisions'' qu'en 1506, avant les personnalités illustres de la Renaissance que ''la famille de Rambaud étoit en ce tems-là confédérée entre les plus nobles du Gapençois''<ref> ''La jurisprudence du célèbre conseiller et jurisconsulte Guy Pape, dans ses décisions'', Guy de La Pape, Nicolas Chorier, Jean Certe, 1692. </ref>. Les Rambaud sont dits ''certorum nobilium'' (= nobles authentiques) ''par les documents historiques conservés à la bibliothèque de Grenoble et aux archives de l'Isère'', nous dit l'abbé [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulysse_Chevalier Ulysse Chevalier]<ref> ''Choix de documents historiques inédits sur le Dauphiné / publ. d'après les originaux conservés à la bibliothèque de Grenoble et aux archives de l'Isère'', par l'abbé Chevalier Ulysse (1841-1923), A. Brun (Lyon) 1874. </ref>.
 
 
 
 
 
 
   
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'''Pons Raymbaud de Mevouillon ou de Lachau''' est né vers 1040, peut-être au ''Castellum Geraldum'' (Château-Giraud à Ribiers), ou dans celui de Trescléoux, qui font partie du ''Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation'', en latin ''Sacrum Romanum Imperium Nationis Germanicæ'' (Saint-Empire romain germanique). Pons est décédé vers 1120.
   
   
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Tous les historiens sont d'accord pour dire qu'il est extrêmement difficile de savoir de ce qui s'est passé avant le XII<sup>e</sup> siècle dans le nord de la Provence. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49745v Marcellin Fornier] (1592-1649) dans son ''Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes...'' nous parle'' d'actes signez en l'année 1067 par Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin''<ref>''Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique...'', R. P. Marcellin Fornier, abbé Paul Guillaume, Raymond Juvénis et Antoine Albert, H. Champion (Paris) 1890-1892.</ref>. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Roman Joseph Roman] écrit que Pons est seigneur de Montgardin en 1080<ref>''Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent'', Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890.</ref>. Au XVII<sup>e</sup> siècle, ''La Production de Gaspard de Rambaud, pour la vérification de ses titres de noblesse'', conservée aux A.D. de Gap, nous permet d’en savoir plus sur cette période, dont il reste peu d’archives. Il fait voir en premier lieu le mariage de noble Catherine, fille de noble Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin de l’année 1067 d’où l’on peut voir une Race conservée dans son lustre et ses qualités depuis plus de 600 ans.
   
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Une étude récente sur [http://bianco.thierry.perso.neuf.fr/mevouillon_1.htm ''Les origines de la famille Mévouillon''] et des actes fait que Pons peut être relié à cette famille. Les dates et les prénoms coïncident. Les premiers Rambaud possèdent dans la Drôme au XIII<sup>e</sup> siècle de nombreuses terres qui étaient jadis aux Mevouillon. Tout cela n'a jamais été vraiment étudié par les historiens du Dauphiné.
   
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Les Rambaud ne sont pas une famille d'obscurs seigneurs du Dauphiné, même avant les capitaines [[Jacques Rambaud de Furmeyer]] et [[Antoine Rambaud de Furmeyer, dit le capitaine Furmeyer]], [[Antoine Rambaud, le jurisconsulte]], leurs cousins Lesdiguières et [[Guillaume Farel]], sans oublier [[Honorat Rambaud]]. [[André de Rambaud]] est écuyer du roi Louis XII, ce qui démontre son appartenance à une famille illustre. D'ailleurs Guy Pape, et [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Chorier Nicolas Chorier], écrivent dans ''La jurisprudence du célèbre conseiller et jurisconsulte Guy Pape, dans ses décisions'' qu'en 1506, avant les personnalités illustres de la Renaissance que ''la famille de Rambaud étoit en ce tems-là confédérée entre les plus nobles du Gapençois''<ref>''La jurisprudence du célèbre conseiller et jurisconsulte Guy Pape, dans ses décisions'', Guy de La Pape, Nicolas Chorier, Jean Certe, 1692.</ref>. Les Rambaud sont dits ''certorum nobilium'' (= nobles authentiques) ''par les documents historiques conservés à la bibliothèque de Grenoble et aux archives de l'Isère'', nous dit l'abbé [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulysse_Chevalier Ulysse Chevalier <ref>''Choix de documents historiques inédits sur le Dauphiné / publ. d'après les originaux conservés à la bibliothèque de Grenoble et aux archives de l'Isère'', par l'abbé Chevalier Ulysse (1841-1923), A. Brun (Lyon) 1874.</ref>.
   
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[[Fichier:Mison.jpg|thumb|260px|Château de Mison.]]
[[Fichier:Sceau_mevouillon.jpg|thumb|left|Premier sceau des Mevouillon.]]Ison et Imbert, évêque de Vaison, abandonnent leurs biens dans l'Uzège<ref> ''Catalunya i França meridional a l'entorn de l'any mil'', Volume 2 de Actes de congressos, Xavier Barral i Altet, Centre national de la recherche scientifique (France), Catalonia (Spain), Xavier Barral i Altet, Generalitat de Catalunya, Departament de Cultura, 1991</ref>
 
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[[File:Aaaar1.PNG|thumb|260px|Généalogie des Raymbaud de Lachau.]]
 
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[[File:Aagl3.png|thumb|260px|La Provence en l'an Mil.]]
Le Pons qui fait un don à l’abbaye de Cluny, en 956-957, c’est [[Pons II de Mevouillon (ca 910-986)]]. En effet, ce dernier avec sa femme Richilde, originaire de l’Uzège, tient de l'archevêque d’Arles, l’abbaye de Sainte-Marie de Goudargues<ref> GCN t. III Arles n° 214. </ref>. [[Pons II de Mevouillon (ca 910-986)]] a huit fils qui font une donation à l’abbaye de Cluny en 1023. La charte de Cluny, n° 2779, du 22 mai 1023, donnée en concile à Saint-Privat, territoire de Sarrians, révèle les prénoms des huit frères dont les domaines s’étendent sur les diocèses de Gap, Die, Vaison-la-Romaine, Orange et Saint-Paul-Trois-Châteaux. Par cet acte, deux des frères, Laugier de Nice et Pons III de Mevouillon, ayant déterminé de se faire moine à Cluny, donnent à cette abbaye la moitié du ''castrum'' d’Auton dont l’autre a été précédemment offerte à Saint-Pierre de Cluny par leur père. Cette libéralité s’effectue sur le conseil et le consentement de leurs frères auxquels ils délaissent le reste de leur héritage.
 
 
 
 
[[Fichier:A447.jpg|thumb|upright=2.5|center|500px|Donation à l’abbaye de Cluny, en 1023, des huit fils de Pons II.]]
 
 
 
 
Ces six frères sont :
 
   
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Le Pons qui fait un don à l’abbaye de Cluny, en 956-957, c’est [[Pons III d'Arles]]. En effet, ce dernier avec sa femme Richilde, originaire de l’Uzège, tient de l'archevêque d’Arles, l’abbaye de Sainte-Marie de Goudargues<ref>GCN t. III Arles n° 214.</ref>.
* Féraud de Nice, évêque de Gap,
 
* Pierre de Mirabel, évêque de Vaison,
 
* Arnoul,
 
* Gérard,
 
* Raoul
 
* [[Fichier:Blason_rambaud_early.jpg|thumb|200px|Premier blason des Rambaud.]] et '''Rambaud''' est un fils puîné<ref> ''Mémoires et documents'', Société de l'Ecole des chartes, Libraire Droz, 1908, Notes sur l'article: v.8, p.36. </ref>, grand propriétaire dans le Nyonsais<ref> ''Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle'', Marie-Pierre Estienne, Publications de l'Université de Provence, 2004, p.51. </ref>. Il n'hérite pas des principaux fiefs de cette famille et ses supposées n'apportent pas les biens de sa famille aux grandes maisons de Provence, comme les Poitiers et les Orange, dont les épouses sont connues.
 
   
 
Un arbre généalogique d'une étude bien faite : [http://bianco.thierry.perso.neuf.fr/mevouillon_1.htm ''Les origines de la famille Mévouillon''] et des actes nous disent que ce Rambaud du Nyonsais a deux fils :
 
Un arbre généalogique d'une étude bien faite : [http://bianco.thierry.perso.neuf.fr/mevouillon_1.htm ''Les origines de la famille Mévouillon''] et des actes nous disent que ce Rambaud du Nyonsais a deux fils :
   
** '''Rambaud II''' vit au début du XI{{e}} siècle. Il s'installe à Chorges, selon Joseph Roman<ref> G 1513 et ''La Critique'', article Rambaud. </ref>, une bourgade située au nord de la Provence de cette époque. Chorges n'est pas très éloignée de Montgardin. Le P. Fournier fixe à 992 l'expulsion définitive des Sarrasins du fort de Puy-Maure. Les Rambaud font certainement partie des heureux vainqueurs, même si la devise de la famille, ''Et habet sua gaudia luctus'', est là pour nous rappeler que cette victoire a été acquise par bien des deuils. Le premier blason des Rambaud est un drap mortuaire<ref> Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales des Hautes-Alpes, Jouglard père et fils, 1897. </ref>. Ce blason est différent du sceau des premiers Mevouillon, mais pas contre au XVIII{{e}} siècle, toutes les branches descendant de ces Rambaud-Mevouillon ont un blason presque identique.
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¤ '''Rambaud II''' vit au début du XI<sup>e</sup> siècle. Il s'installe à Chorges, selon Joseph Roman<ref>G 1513 et ''La Critique'', article Rambaud.</ref>, une bourgade située au nord de la Provence de cette époque. Chorges n'est pas très éloignée de Montgardin. Le P. Fournier fixe à 992 l'expulsion définitive des Sarrasins du fort de Puy-Maure. Les Rambaud font certainement partie des heureux vainqueurs, même si la devise de la famille, ''Et habet sua gaudia luctus'', est là pour nous rappeler que cette victoire a été acquise par bien des deuils. Le premier blason des Rambaud est un drap mortuaire<ref>Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales des Hautes-Alpes, Jouglard père et fils, 1897.</ref>. Ce blason est différent du sceau des premiers Mevouillon, mais pas contre au XVIII<sup>e</sup> siècle, toutes les branches descendant de ces Rambaud-Mevouillon ont un blason presque identique.
   
   
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¤ [[Ripertus Geraldi de Trescléoux]] (1020-après 1094) habite le ''Castellum Geraldum'' (Château-Giraud à Ribiers). La famille de Mison qui possède alors la seigneurie de Ribiers<ref>''Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle'', Marie-Pierre Estienne, Publications de l’Université ́de Provence, 2004.</ref>. Ripert Giraldi de Mevouillon et Odile de Mison sont les parents de :
[[Fichier:Mison.jpg|thumb|298px|Château de Mison.]]** '''Ripert Giraldi (1020-après 1094)''' habite le ''Castellum Geraldum'' (Château-Giraud à Ribiers). La famille de Mison qui possède alors la seigneurie de Ribiers<ref> ''Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle'', Marie-Pierre Estienne, Publications de l’Université ́de Provence, 2004. </ref>. Ce fief est limité par les territoires de Creyssint, Ribiers, Saint-Pierre-Avez et Antonaves<ref> [http://hautes-alpes1789.fr/05118.html Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE RIBIERS] </ref>. Ce château-porte son nom. Nous ne connaissons pas sa parenté exact avec Raymbaud de Mévouillon, seigneur de Ribiers, en 1120. C'est peut-être un petit-neveu ou son arrière petit-fils, Rambaud de Montgardin (ca 1100-1170). Le ''Castellum Geraldum''. Le 21 août 1075, ce seigneur de Trescléoux, et Ripert, évêque de Gap, fondent un prieuré à Trescléoux, en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, qui le conserve jusqu'en 1789. Il dit tenir cette terre sur les bords d'un affluent du Buech de ses aïeux. Cette libéralité est augmentée le 11 octobre 1094 par Ripert et Odila, sa femme, Guillaume, Ripert Géraldi II, Pons et Ségura. ses enfants. Ripert Giraldi et sa femme donnent une condamine à l'abbaye de Saint-Victor au château de Trescléoux en présence de leurs enfants Giraud, Guillaume, Ségura, Pons Raymbaldi et son épouse Austrudis. L’indice onomastique et la localité de Trescléoux nous ramène au Mévouillon. Sur cette condamine est construit le moulin prieural<ref> Arch. des Bouches-du-Rhône. </ref>. ''1094 11 octobre (5 des ides d'octobre, lune 27). Donation par Ripert et Odila, sa femme; Ripert Géraldi Guillaume, Pons et Segura, ses enfants, à l'abbaye de Saint-Victor, Ricard étant abbé, d'une seigneurie à Trescléoux, avec les arbres qui y sont, confrontant le torrent qui descend de Saint-Clément, le cimetière et le monastère de Sainte-Marie. Girald de Padernas, Guillaume de Urel, Bermond et Bertrand d'Arzeliers''<ref> Arch. des Bouches-du-Rhône, G, 302. Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Inventaire et analyse des documents du Moyen âge relatifs au Haut-Dauphiné, 561-1500, Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890. </ref>. '''Ripert Giraldi (1020-après 1094)''' donne son nom à Ribiers (15 km de là) au ''Castellum Geraldum''. Le château des Mison (cité dès 988), autour duquel va se constituer le bourg de Ribiers (XI{{e}} siècle).
 
   
[[Fichier:Apr2.jpg|thumb|300px|Isoard, père de Gaudemar, inflige une défaite aux Sarrasins au Col de la Bataille (Vercors).]]Comme ce château et cette terre appartiennent aux de Mison-Dromon, sa femme, '''Odile (après 1023-après 1094)''', lui apporte certainement une part de ce château. Elle est peut-être la fille de '''Waldemar ou Gaudemar de Mison (ca 990-après 1030)'''. Gaudemar (soit Waldemar) de Rosans en est seigneur en 1027<ref> ''Miscellanea di storia italiana'', R. Deputazione sovra gli studi di storia patria per le antiche provincie e la Lombardia, R. Deputazione subalpina di storia patria, Stamperia Reale, 1892. </ref>. Nous avons un Pierre de Mison qui signe la donation à Saint Michel de la Cluse avec Isoard, son père, car celui-ci confirme en 1030 une donation de Feraud, évêque de Gap, avec Dalmatie, sa femme et Gaudemar, son frère. D'après une charte non imprimée du grand cartulaire de Saint-Victor, datée de l'an 1030, indiction x, sous le règne de Rodolphe, deux frères, Izoard et Waldemar ou Gaudemar, disposent en faveur de ce monastère de diverses propriétés situées à Dromon, comté ou diocèse de Gap, et font pour plus de solennité, suivant l'usage du temps, concourir à cet acte et leurs femmes et leurs enfants : ''una cumfiliïs nostris'', disent-ils. La même année, Izoard et son frère Gaudemar reparaissent dans une donation faite par Feraud, évêque de Gap, et ici Izoard s'appelle : ''Izoarclus de Misons''. A côté d'eux figurent en outre, Hugues de Dromon et Pierre de Volone<ref> ''Histoire de Sisteron: tirée de ses archives ...'', Volume 1 de Histoire de Sisteron: tirée de ses archives, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives, Édouard de Laplane, Guichard, 1843. </ref>. Trois familles spécialement paraissent être de la même souche, ce sont les seigneurs de Mison, ceux de Niozelle, ceux de Volone.
 
   
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¤¤ Pontius Rayembaldi
[[Fichier:A240.jpg|thumb|Guillaume, le libérateur, distribue les terres reprises aux Sarrasins.]]Les premiers surtout doivent descendre ou être proches parents d'un Datilus, dont le frère Richaud, clerc le 19 avril 988 fait un don à l'abbaye de Cluny<ref> ''Miscellanea di storia italiana'', R. Deputazione sovra gli studi di storia patria per le antiche provincie e la Lombardia, R. Deputazione subalpina di storia patria, Stamperia Reale, 1892. </ref>. Gaudemar ou Waldemar, mari d'Agnès, est l'auteur probable des Gras du Valgaudemar de la même souche que les vicomtes de Gap, les comtes d'Embrun et de Die. Ce seigneur de Dromon est surnommé ''Forsannus''<ref>Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Volume 78. </ref>. Or l'abbé Guillaume fait de Gaudemar un nom de famille, l'analogue burgonde (Godemar, Goudcmar, Gaudemar), du nom saxon Waldemar. ''Après que Guilaume I<sup>er</sup> comte de Provence est exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçoit le surnom de "Libérateur" et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé Isoard, reçoit sa part. Il est souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de Waldemar auquel il donne la vallée de la Séveraisse. Waldemar, né vers 970, épouse Agnès, puis meurt vers 1030''<ref> ''Généalogie et Histoire'' n°132, pp. 8-10, décembre 2007 - Jean Gueydan. </ref>. '''Isoard, seigneur du Valgaudemr et de Rosans''' est peut-être le frère du clerc Richaud, clerc à Cluny, et ce Datilus cité en 988. Il est dit chef burgonde, car les Burgondes se sont réfugiés au cœur de la vallée qui a pris le nom de son ancêtre ou parent, [[Godemar, roi des Burgondes]].
 
   
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¤¤ Girald de Padernas. Il y a un château de Padernas, dans le comtat Venaissin. Il est le grand-père Gérard de Padernis. ''Le haut domaine en appartenait au comte de Forcalquier en 1189; il acheta le tiers de ce fief à Gérard de Padernis pour 10,000 sous melgoriens, et le sixième à Albert de Montclus, beau-frère du précédent, pour 5,000 sous de la même monnaie, le 5 mars de la même année''<ref>[http://hautes-alpes1789.fr/05172.html Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE TRESCLÉOUX] </ref>.
''Découragés, les chrétiens des Alpes firent appel à l'aïeul des chevaliers Gras, lequel se targuait de descendre du Roi burgonde Gaudemar, parrain de la vallée. Il parvint à expulser les Sarrasins, après les avoir battus au col de la Bataille''<ref> ''Le Valgaudemar: nature, histoire, légendes'', Gabrielle Sentis, Sentis, 1977. </ref>.
 
   
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¤¤ Guillaume de Urel
   
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¤¤ Bermond d'Arzeliers. De temps immémorial Arzeliers est qualifié de baronnie.
   
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¤¤ Bertrand d'Arzeliers. C'est leur petit-neveu, Raymbaud de Mévouillon, en 1120, qui leur succède<ref>[http://hautes-alpes1789.fr/05070.html TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES MANDEMENT DE ARZELIERS] </ref>.
[[Fichier:Apr.jpeg|thumb|upright=2.5|center|500px|Ruines du château-fort d'Arzeliers.]]Ripert Giraldi de Mevouillon et Odile de Mison sont les parents de :
 
   
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¤¤ Segura
   
*** Pontius Rayembaldi
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¤¤ Pontius Cabaçut.
   
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*** Girald de Padernas. Il y a un château de Padernas, dans le comtat Venaissin. Il est le grand-père Gérard de Padernis. ''Le haut domaine en appartenait au comte de Forcalquier en 1189; il acheta le tiers de ce fief à Gérard de Padernis pour 10,000 sous melgoriens, et le sixième à Albert de Montclus, beau-frère du précédent, pour 5,000 sous de la même monnaie, le 5 mars de la même année''<ref> [http://hautes-alpes1789.fr/05172.html Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE TRESCLÉOUX] </ref>.
 
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[[Fichier:Apr.jpeg|thumb|center|600px|Ruines du château-fort d'Arzeliers.]]
*** Guillaume de Urel
 
   
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*** Bermond d'Arzeliers. De temps immémorial Arzeliers est qualifié de baronnie.
 
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== Généalogie descendante ==
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*** Bertrand d'Arzeliers. C'est leur petit-neveu, Raymbaud de Mévouillon, en 1120, qui leur succède<ref> [http://hautes-alpes1789.fr/05070.html TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES MANDEMENT DE ARZELIERS] </ref>.
 
 
*** Segura
 
 
*** Pontius Cabaçut.
 
 
 
 
 
 
 
=== Ancêtres de Pontius Rayembaldi ===
 
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'''[[Milon de Narbonne (ca 735-791)]]''', comte
 
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∞ '''F de Nîmes''', tante de [https://ca.wikipedia.org/wiki/Dadil%C3%A0 Dadilà]
'''Descendance de Chrodobert d'Alémanie''' :
 
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├── '''[[Leibulf de Provence]] (ca 780 - 835)'''<ref>''De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie'', Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.127.</ref>.
 
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∞ '''Odda [[Balthes]]''' (ca 800 - après 835)
'''[http://en.wikipedia.org/wiki/Chrodobert Chrodobert d'Alémanie (560-632)]''', ''dux'' (622-632)
 
  +
∞ '''Wulfgurde'''
 
+
  +
├── '''[[Leibulf des Baux (ca 830-900)|Leibulf des Baux]]'''<ref>''Old Provence'' - p. 127, Theodore Andrea Cook - 1905.</ref>
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_(r%C3%A9f%C3%A9rendaire) Robert = Chrodobert II], référendaire, maire de Neustrie, évêque (665)
 
  +
∞ '''F des Médulles'''
│ ∞ N de Lombardie
 
+
  +
├── [[Guigó de Girona]], évêque
├── '''[[Erlebert de Thérouanne (ca 590-après 659).]]''', ''nobilis''<ref> Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle'', P.S.R 2004, p. 45. </ref>.
 
  +
∞ 639 '''Fumerse''', descendante des comtes de Boulogne, sœur de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Wulmar saint Wulmar]
 
  +
├── H d'Arles
 
  +
| │
├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Lantbert_von_Lyon Lambert de Fontenelle (640-688)], abbé, évêque, saint.
 
  +
| ├── Dadilà d'Arles
 
  +
| │
├── '''[http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_(chancelier) Robert (660-677)]''', duc et chancelier<ref> Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle'', P.S.R 2004, p. 45. </ref>.
 
  +
| ├── Arnoux d'Apt (900 - 964), évêque
∞ '''Théodrade''', parente de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nantechilde Nanthilde], épouse du roi [http://fr.wikipedia.org/wiki/Dagobert_Ier Dagobert]
 
+
|
├── Angadrisma
+
  +
├── '''[[Poncius d'Arles]]'''<ref>Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Volumes 16 à 17, C. et A. Latil, 1887.</ref>.
│ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ansbert_de_Rouen Ansbert (629-694)], abbé, évêque, saint
 
  +
∞ '''Blismodis'''
 
├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Folchaid Folchaide de Salzbourg]
 
│ ∞ [http://en.wikipedia.org/wiki/Theodo_of_Bavaria Théodon II de Bavière], duc
 
│ │
 
│ ╰──┄┈ [http://de.wikipedia.org/wiki/Agilolfinger Agilofinger]
 
 
├── Ragnobert, comploteur contre Ébroïn, exécuté en 678
 
 
├── [http://en.wikipedia.org/wiki/Lambert_of_Maastricht Lambert de Maastricht (636-705)], évêque, saint
 
 
├── '''Chrotari, comte d'Herbauges'''
 
∞ '''NN'''
 
 
├── Hervé de Laon, comte, grand-père de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Caribert_de_Laon Héribert de Laon]
 
│ ∞ Irmine, fille d'[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugobert Hugobert]
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_de_Salzbourg Rupert de Salzbourg], évêque de Worms, saint
 
 
 
├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Erentrudis_von_Salzburg Érentrude de Salzbourg (ca 650-710)], sainte
 
 
├── Willigarde<ref> [http://www.rootsweb.ancestry.com/~medieval/charladdend.htm ''Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne''] </ref>
 
│ ∞ [http://de.wikipedia.org/wiki/Liutwin Liutwin de Trèves], saint
 
│ │
 
│ ├── Guy, abbé de Fontenelle, et ancêtre des [http://fr.wikipedia.org/wiki/Widonides Widonides]
 
│ │ x Rolande, fille du comte Charivéus de Laon, un Robertien
 
│ │
 
│ ├── Chrotais<ref> [http://www.rootsweb.ancestry.com/~medieval/charladdend.htm ''Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne'']</ref>
 
│ │ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Martel Charles Martel (690-741)], prince
 
│ │
 
│ ├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Milo_von_Trier Milon de Trèves], évêque de Reims et de Trèves.
 
│ │
 
│ ├── Milon d'Angers
 
│ ∞ Bertha, sœur de [http://es.wikipedia.org/wiki/Carlomagno Charlemagne]
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland Roland]
 
 
 
├── '''[[Lambert de Hesbaye]]'''<ref> http://mauriceboddy.org.uk/Narbonne.htm de Narbonne</ref>, comte, ancêtre direct des Capétiens<ref> Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, Ve-XVIIIe siècles'', P.S.R. éditions, 2004. </ref>.
 
∞ '''Chrotlind'''
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rotrude_(femme_de_Charles_Martel Rotrude]<ref> [http://www.rootsweb.ancestry.com/~medieval/charladdend.htm ''Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne''] </ref>
 
│ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Martel Charles Martel (690-741)], prince
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Landrada_de_Hesbaye Landrade de Hesbaye]
 
│ ∞ Sigramm
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Chrodegang_de_Metz Chrodegang de Metz], évêque, saint
 
 
├── '''[http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Ier_de_Hesbaye Robert de Hesbaye (696-avant 764)]''', comte
 
∞ ca 730 Williswinte, fille du comte Adalelm
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Cancor Cancor de Hesbaye], comte, ancêtre des Popponides<ref>Alfred Friese, ''Studien zur Herrschaftgeschichte des fränkischen Adels'' ("Geschichte und Geselschaft. Bochumer historische Studien" 18), Stuttgart, 1979. Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, V{{e}} - XVIII{{e}} siècle'', P.S.R. éditions, 2004, p.45. </ref>
 
 
├── [http://pl.wikipedia.org/wiki/Turyngbert Thurimbert de Hesbaye (ca 730-après 770)], comte
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_II_de_HesbayeRobert II de Hesbaye]
 
│ │ │
 
│ │ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_III_de_Hesbaye Robert III de Hesbaye]
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_le_Fort Robert le Fort]
 
│ ╰──┄┈ Descendance [http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap%C3%A9tiens Capétiens]...
 
 
 
∞ ca 720 concubine du comte Robert
 
 
├── '''[http://de.wikipedia.org/wiki/Warin_(Thurgau) Guérin von Thurgau]''', gouverneur<ref> Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958. </ref>.
 
∞ '''Adelinde''', fille d' [http://en.wikipedia.org/wiki/Hildeprand_of_Spoleto Hildeprand], ''dux ducatus Spoletani''
 
 
├── Isembard von Thurgau (ca 750-806), comte
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerin_de_Provence Guerin de Provence]
 
 
├── '''[[Milon de Narbonne (ca 735-791)]]''', comte
 
 
├── '''[http://ca.wikipedia.org/wiki/Liebulf#cite_note-1 Liebulf de Provence (ca 780-835)]'''<ref> ''De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie'', Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.127.</ref>.
 
∞ '''Odda''' (ca 800-après 835)
 
 
├── '''[[Leibulf des Baux (ca 830-900)]]'''<ref> ''Old Provence'' - p. 127, Theodore Andrea Cook - 1905. </ref>
 
 
├── '''[[Pons de Mevouillon (ca 870-954)]]'''<ref> Bulletin de la Société d'etudes scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Volumes 16 à 17, C. et A. Latil, 1887.</ref>.
 
∞ '''Blismodis de Mâcon''', sœur d'[http://fr.wikipedia.org/wiki/Aubry_Ier_de_M%C3%A2con Aubry de Mâcon]
 
 
├── Umbert (ca 900-996), évêque de Vaison
 
 
├── Garnier (ca 900-991), évêque d’Avignon.
 
 
├── Ison d’Arles (ca 900-942)
 
│ ∞ Fille d'[http://en.wikipedia.org/wiki/Ursus_of_Benevento Ursus de Bénévent]
 
 
 
├── Pons de Marseille (ca 910-979), dit major
 
│ ∞ Judith de Bretagne
 
│ ╰──┄┈ Descendance [http://fr.wikipedia.org/wiki/Vicomtes_de_Marseille Vicomtes de Marseille]...
 
 
├── '''[[Pons II de Mevouillon (ca 910-986)]]'''
 
∞ '''Richilde''', originaire de l’Uzège
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=F%C3%A9raud_de_Nice&oldid=74867367 Féraud de Nice], évêque de Gap,
 
 
├── [[Pierre de Mirabel]]
 
 
├── Pons III de Mevouillon
 
│ ╰──┄┈ Descendance Mevouillon...
 
 
├── Arnoul de Theys
 
│ ╰──┄┈... Descendance Theys...
 
 
├── Gérard
 
 
├── '''Rambaud de Mevouillon (ca 960-après 1023)'''
 
│ │
 
│ ├── '''Ripertus Geraldi de Trescléoux''', ''domnus''
 
| ∞ '''Odile de Mison (1024-1095)'''
 
│ │
 
│ ├── '''[[Pontius Rayembaldi et les Mevouillon|Pontius Rayembaldi]]'''
 
│ ∞ '''Austrudis'''
 
│ │
 
│ ╰──┄┈ '''[http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/La_famille_de_Rambaud/11026918 Descendance Rambaud]'''
 
 
├── Raoul
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Laugier_de_Nice&oldid=75032398 Laugier de Nice (ca 1050-1032)]
 
∞ [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Odile_de_Provence&oldid=73251982 Odile de Provence (976-1032)],
 
 
├── Rostan de Gréolières
 
│ ╰──┄┈ Descendance Gréolières...
 
 
├── Pierre de Nice, évêque de Sisteron
 
 
├── Jauccara de Nice
 
│ ∞ Amic de Vence-Avignon
 
 
├── Gerberge de Nice
 
│ ∞ Bérenger d’Avignon
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rambaud_de_Nice&oldid=74883772 Rambaud de Nice (1006-1073)]
 
∞ 1032 Accelena d’Apt
 
 
├── Laugier d’Apt
 
│ ∞ Amancia de Lacoste-Castellane
 
 
├── Odila de Nice
 
│ ∞ Boniface de Reillanne
 
 
├── Gisla de Nice
 
│ ∞ Rostang d'Agoult
 
│ │
 
│ ├── Laugier d'Agout, évêque d'Apt
 
 
├── Pierre II de Nice, évêque
 
 
├── Rostan de Fréjus
 
│ ∞ Accelena de Marignane
 
 
├── Rambaud de Nice
 
∞ Bélieldis de Marseille
 
 
├── Amic
 
 
├── Guillaume
 
∞ avant 1045 Azalaïs de Reillanne
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bertrand-Rambaud_d%27Orange&oldid=74857780 Bertrand-Rambaud d’Orange]
 
∞ 1068 Adélaïde de Cavenez
 
 
├── Léger, évêque d’Avignon
 
 
├── Jausserand Laugier
 
∞ 1064 Gerberge de Provence
 
 
├── Pierre
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Raimbaud_II_d%27Orange&oldid=77555791 Rambaud II d'Orange]
 
 
├── Thiburge d'Orange
 
∞ Giraud A. de Monteil
 
 
∞ Guillaume d'Aumelas
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Raimbaut_d%27Orange&oldid=38056799 Raimbaut d'Orange]
 
 
├── Thiburge II
 
 
 
 
   
   
   
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[[La descendance Rambaud de Poncius d'Arles|Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles]]
   
   
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== MONTGARDIN ==
 
== MONTGARDIN ==
 
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[[Fichier:Apr3.jpg|thumb|260|Cpa de Montgardin.]]
[[Fichier:Apr3.jpg|thumb|300px|left|Cpa de Montgardin.]]Le nord de la Provence se repeuple peu à peu après un siècle et demi d’invasions musulmanes. Les Sarrasins dans les Alpes sont des bandes de pillards qui n'ont rien à voir avec les Ommeyades d'al-Andalus. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Chorier Nicolas Chorier], dans son ''Estat politique'', mentionne la dépopulation de cette contrée du fait des Sarrasins : ''Durant près de cent quarante ans, dit-il, ce ne fut qu'une soli­tude affreuse''. C'est du reste l'opinion de tous les historiens qui en parlent, comme le curé Albert<ref> ''Histoire du diocèse d'Embrun'', t. 1, p. 348. </ref> et Brunet<ref> ''Mémoire historique sur le Briançonnais.'' </ref>.
 
 
Au début du XI{{e}} siècle, l'abbaye de Saint-Géraud d'Aurillac fonde des prieurés dans la vallée du Buëch. Or à cette époque, nous trouvons les seigneurs de Mévouillon et de Montauban posséssionnés sur la rive droite du Buëch à partir de Serres jusqu'à Sisteron et quelques terres sur la rive gauche de cette rivière, et les comtes de Die sont les maîtres de la vallée du Buëch depuis Serres jusqu'au col de la Croix-Haute<ref> Roman, Joseph (1840-1924), ''Dictionnaire topographique de la France, Dictionnaire topographique du département des Hautes-Alpes : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques'', Impr. nationale (Paris) 1884. </ref>. Ses familles qui sont parentes sont donc très riches. Elles fournissent à l'Église un grand nombre de ses hauts dignitaires. Les relais des pèlerins allant à Rome par les Alpes sont certainement fondés en partie grâce à des dons des Mevouillon.
 
 
La paroisse de Montgardin est sous le vocable de saint Géraud. Un prieuré conventuel de Saint-Géraud de Roveria est bâti à Montgardin, en Embrunais<ref> ''Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent'', Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890. </ref>. Mais Joseph Roman parle du XI{{e}} siècle ou parfois du XI{{e}}. Il n'est donc en rien certain que ce prieuré existe quand Pons fonde le village en 1067, qui se nomme ''castrum Montis Gardini'' et est en réalité un château à la fin du X{{e}} siècle ou au début du XI{{e}}, selon ''Le Dauphiné'', de l'archiviste André Lacroix.
 
 
 
 
 
   
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Le nord de la Provence se repeuple peu à peu après un siècle et demi d’invasions musulmanes. Les Sarrasins dans les Alpes sont des bandes de pillards qui n'ont rien à voir avec les Ommeyades d'al-Andalus. [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Chorier Nicolas Chorier], dans son ''Estat politique'', mentionne la dépopulation de cette contrée du fait des Sarrasins : ''Durant près de cent quarante ans, dit-il, ce ne fut qu'une soli­tude affreuse''. C'est du reste l'opinion de tous les historiens qui en parlent, comme le curé Albert<ref>''Histoire du diocèse d'Embrun'', t. 1, p. 348. </ref> et Brunet<ref>''Mémoire historique sur le Briançonnais.'' </ref>.
   
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Au début du XI<sup>e</sup> siècle, l'abbaye de Saint-Géraud d'Aurillac fonde des prieurés dans la vallée du Buëch. Or à cette époque, nous trouvons les seigneurs de Mévouillon et de Montauban posséssionnés sur la rive droite du Buëch à partir de Serres jusqu'à Sisteron et quelques terres sur la rive gauche de cette rivière, et les comtes de Die sont les maîtres de la vallée du Buëch depuis Serres jusqu'au col de la Croix-Haute<ref>Roman, Joseph (1840-1924), ''Dictionnaire topographique de la France, Dictionnaire topographique du département des Hautes-Alpes : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques'', Impr. nationale (Paris) 1884.</ref>. Ses familles qui sont parentes sont donc très riches. Elles fournissent à l'Église un grand nombre de ses hauts dignitaires. Les relais des pèlerins allant à Rome par les Alpes sont certainement fondés en partie grâce à des dons des Mevouillon.
   
  +
La paroisse de Montgardin est sous le vocable de saint Géraud. Un prieuré conventuel de Saint-Géraud de Roveria est bâti à Montgardin, en Embrunais<ref>''Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent'', Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890. </ref>. Mais Joseph Roman parle du XI<sup>e</sup> siècle ou parfois du XII<sup>e</sup>. Il n'est donc en rien certain que ce prieuré existe quand Pons fonde le village en 1067, qui se nomme ''castrum Montis Gardini'' et est en réalité un château à la fin du X<sup>e</sup> siècle ou au début du XI<sup>e</sup>, selon ''Le Dauphiné'', de l'archiviste André Lacroix.
   
   
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[[Fichier:Rambaud_pons.jpg|thumb|260px|Chevalier et sa dame (XI<sup>e</sup> s.)]]
[[Fichier:Rambaud_pons.jpg|thumb|299px|Chevalier et sa dame (XIe s.)]]Selon Edouard de Laplane, auteur d'''Origines et révolutions des noms de famille en Provence'', les doubles prénoms en guise de noms apparaissent dès le VI{{e}} s. dans Grégoire de Tours. A l'époque de Pons, nous voyons des nobles Wisigoths dans un plaid nombreux tenu à Toulouse vers l'an 1036, qui portent tous deux prénoms à la fois : Regimundus-Galabertus, Raino-Àlaricus, Poncius-Àimo, Bernardus-Raino, Drïbertus-Ariberlus, Arnaldus-Odalricus...<ref> ''origines et révolutions des noms de famille en Provence, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives'', Édouard de Laplane, Guichard, 1843</ref>. Mais ce deuxième prénom ne correspond pas encore à un patronyme.
 
   
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Selon Edouard de Laplane, auteur d'''Origines et révolutions des noms de famille en Provence'', les doubles prénoms en guise de noms apparaissent dès le VI<sup>e</sup> s. dans Grégoire de Tours. A l'époque de Pons, nous voyons des nobles Wisigoths dans un plaid nombreux tenu à Toulouse vers l'an 1036, qui portent tous deux prénoms à la fois : Regimundus-Galabertus, Raino-Àlaricus, Poncius-Àimo, Bernardus-Raino, Drïbertus-Ariberlus, Arnaldus-Odalricus...<ref>''origines et révolutions des noms de famille en Provence, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives'', Édouard de Laplane, Guichard, 1843</ref>. Mais ce deuxième prénom ne correspond pas encore à un patronyme.
Dans une charte inédite de l'an 1060, Ripert, évêque de Gap (1053-1060), et quelques-uns de ses parents, donnent à l'abbaye de Saint-Victor un de leurs domaines, dépendant de la terre de Rion, qui leur appartient dans les baronnies. Parmi les donateurs ou les témoins, la plupart portent le nom de Pons. Il ajoute au nom de l'un d'entre eux, celui de son père, et il l'appelle Pontius Rotbaldi, le fils de Roubaud<ref> ''origines et révolutions des noms de famille en Provence, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives'', Édouard de Laplane, Guichard, 1843</ref>. Pons est-il présent ? Cet évêque est certainement son parent. Un juriste spécialiste de cette époque confirme que cette coutume n'est pas que provençale : des nobles ajoutent leur nom de terre, alors que d'autres se bornent à prendre leur prénom pour nom de famille<ref> ''Dictionnaire Manuel de Diplomatie et de Droit International Public et Privé'', Carlos Calvo, The Lawbook Exchange, Ltd., 2009. </ref>. C'est le cas de plusieurs familles de la noblesse chevaleresque provençale, comme les Adhémar, les Artaud, les Grimoard, les Albert, les Béranger, devant lesquels par la suite l’usage va introduire la particule dite nobiliaire.
 
   
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Dans une charte inédite de l'an 1060, Ripert, évêque de Gap (1053-1060), et quelques-uns de ses parents, donnent à l'abbaye de Saint-Victor un de leurs domaines, dépendant de la terre de Rion, qui leur appartient dans les baronnies. Parmi les donateurs ou les témoins, la plupart portent le nom de Pons. Il ajoute au nom de l'un d'entre eux, celui de son père, et il l'appelle Pontius Rotbaldi, le fils de Roubaud<ref>''origines et révolutions des noms de famille en Provence, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives'', Édouard de Laplane, Guichard, 1843</ref>. Pons est-il présent ? Cet évêque est certainement son parent. Un juriste spécialiste de cette époque confirme que cette coutume n'est pas que provençale : des nobles ajoutent leur nom de terre, alors que d'autres se bornent à prendre leur prénom pour nom de famille<ref>''Dictionnaire Manuel de Diplomatie et de Droit International Public et Privé'', Carlos Calvo, The Lawbook Exchange, Ltd., 2009.</ref>. C'est le cas de plusieurs familles de la noblesse chevaleresque provençale, comme les Adhémar, les Artaud, les Grimoard, les Albert, les Béranger, devant lesquels par la suite l’usage va introduire la particule dite nobiliaire.
La ''tige'' (= premier ancêtre) de la famille Rambaud est connue au niveau de Joseph Roman sous le nom de Pons Rambaud et celui de Pons de Montgardin. Il s'agit d'une seule et même personne qui est seigneur de Montgardin au moins jusqu'en 1080 <ref> Roman, Joseph, ''État ecclésiastique administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des...''. </ref>. Il est très possible que comme ses descendants, il ne soit pas seigneur uniquement de Montgardin. Selon Les origines de la famille Mévouillon il est marié à une certaine Austrudis. Il font avec la famille de son père Ripert Giraldi (1020-après 1094), et sa mère, Odile de Mison, une donation à l'abbaye Saint-Victor de Marseille d'une condamine au château de Tréscléoux, le 11 octobre 1094.
 
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La ''tige'' (=premier ancêtre) de la famille Rambaud est connue au niveau de Joseph Roman sous le nom de Pons Rambaud et celui de Pons de Montgardin. Il s'agit d'une seule et même personne qui est seigneur de Montgardin au moins jusqu'en 1080 <ref>Roman, Joseph, ''État ecclésiastique administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des...''.</ref>. Il est très possible que comme ses descendants, il ne soit pas seigneur uniquement de Montgardin. Selon Les origines de la famille Mévouillon il est marié à une certaine Austrudis. Il font avec la famille de son père Ripert Giraldi (1020-après 1094), et sa mère, Odile de Mison, une donation à l'abbaye Saint-Victor de Marseille d'une condamine au château de Tréscléoux, le 11 octobre 1094.
   
 
Marcellin Fornier (1592-1649), dans son ''Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique...'' ''fait remonter leur noblesse à cette époque : Ce qu'il a parlé de la noblesse des Messieurs Rambaud de Montgardin, m'a paru par actes signez en l'année 1067 comme lors conseigneurs de Montgardin'' (voir le premier scan de l'article).
 
Marcellin Fornier (1592-1649), dans son ''Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique...'' ''fait remonter leur noblesse à cette époque : Ce qu'il a parlé de la noblesse des Messieurs Rambaud de Montgardin, m'a paru par actes signez en l'année 1067 comme lors conseigneurs de Montgardin'' (voir le premier scan de l'article).
 
 
 
 
 
 
 
   
   
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[[Fichier:Production.jpg|thumb|400px|Production de Gaspard de Rambaud.]]Pons est le premier Rambaud connu qui transmet une terre à son fils, '''Pons II Rambaud (ca 1060-1120)'''. Il n’est pas châtelain, mais seigneur entre autres de Montgardin. Il est le père de [[Rambaud Rambaud]].
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[[Fichier:Production.jpg|thumb|400px|Production de Gaspard de Rambaud.]]
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Pons est le premier Rambaud connu qui transmet une terre à son fils, Il n’est pas châtelain, mais seigneur entre autres de Montgardin. Il est le père de [[Rambaud Rambaud]].
   
 
Noble '''Catherine Rambaud''', fille de Pons et Austrudis, se marie, en novembre 1067, avec le chevalier [[Jean Joannis]].
 
Noble '''Catherine Rambaud''', fille de Pons et Austrudis, se marie, en novembre 1067, avec le chevalier [[Jean Joannis]].
''Dans la Production de Gaspard Rambaud de Beaurepaire'', pour la vérification de ses titres de noblesse'', au XVII{{e}} siècle, ce mariage est cité : ''Il faut voir en premier lieu le mariage de noble Catherine, fille de noble Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin de l’année 1067 d’où l’on peut voir une Race conservée dans son lustre et ses qualités depuis plus de 600 ans'' <ref> ''Archives départementales des Hautes-Alpes : Production, de son fils Gaspard, pour la vérification de ses titres de noblesse par devers Monseigneur Dugué, Intendant, Commissaire, Député pour la Vérification des titres de noblesse de cette province du Dauphiné''. </ref>.
 
 
 
 
   
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''Dans la Production de Gaspard Rambaud de Beaurepaire'', pour la vérification de ses titres de noblesse'', au XVII<sup>e</sup> siècle, ce mariage est cité : ''
   
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: ''Il faut voir en premier lieu le mariage de noble Catherine, fille de noble Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin de l’année 1067 d’où l’on peut voir une Race conservée dans son lustre et ses qualités depuis plus de 600 ans''<ref>''Archives départementales des Hautes-Alpes : Production, de son fils Gaspard, pour la vérification de ses titres de noblesse par devers Monseigneur Dugué, Intendant, Commissaire, Député pour la Vérification des titres de noblesse de cette province du Dauphiné''.</ref>.''<nowiki/>''
   
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[[File:Aaaa5.PNG|thumb|center|600px|Les ancêtres de Pontius Rayembaldi, la tige des Raimbaud-Rambaud<ref>''Châteaux, villages, terroirs en Baronnies X<sup>e</sup>-XV<sup>e</sup> siècle'', Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.</ref>.]]
   
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== NOTES ET RÉFÉRENCES ==
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== Notes et références ==
 
   
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[[Catégorie:Seigneur du Moyen Âge]]
 
[[Catégorie:Seigneur du Moyen Âge]]
 
[[Catégorie:Provence médiévale]]
 
[[Catégorie:Provence médiévale]]

Version du 3 mars 2018 à 15:16



                       Pontius Rayembaldi et les Mevouillon



Arg1

Donation par Ripert et sa famille.

Apr

Noblesse des Rambaud... "actes signez en l'année 1067". Fornier, Marcellin (1592-1649) Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes.

Apr1

Noblesse des Rambaud (Guy Pape, Chorier).

Pons Raymbaud de Mevouillon ou de Lachau est né vers 1040, peut-être au Castellum Geraldum (Château-Giraud à Ribiers), ou dans celui de Trescléoux, qui font partie du Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation, en latin Sacrum Romanum Imperium Nationis Germanicæ (Saint-Empire romain germanique). Pons est décédé vers 1120.


Tous les historiens sont d'accord pour dire qu'il est extrêmement difficile de savoir de ce qui s'est passé avant le XIIe siècle dans le nord de la Provence. Marcellin Fornier (1592-1649) dans son Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes... nous parle d'actes signez en l'année 1067 par Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin[1]. Joseph Roman écrit que Pons est seigneur de Montgardin en 1080[2]. Au XVIIe siècle, La Production de Gaspard de Rambaud, pour la vérification de ses titres de noblesse, conservée aux A.D. de Gap, nous permet d’en savoir plus sur cette période, dont il reste peu d’archives. Il fait voir en premier lieu le mariage de noble Catherine, fille de noble Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin de l’année 1067 d’où l’on peut voir une Race conservée dans son lustre et ses qualités depuis plus de 600 ans.

Une étude récente sur Les origines de la famille Mévouillon et des actes fait que Pons peut être relié à cette famille. Les dates et les prénoms coïncident. Les premiers Rambaud possèdent dans la Drôme au XIIIe siècle de nombreuses terres qui étaient jadis aux Mevouillon. Tout cela n'a jamais été vraiment étudié par les historiens du Dauphiné.

Les Rambaud ne sont pas une famille d'obscurs seigneurs du Dauphiné, même avant les capitaines Jacques Rambaud de Furmeyer et Antoine Rambaud de Furmeyer, dit le capitaine Furmeyer, Antoine Rambaud, le jurisconsulte, leurs cousins Lesdiguières et Guillaume Farel, sans oublier Honorat Rambaud. André de Rambaud est écuyer du roi Louis XII, ce qui démontre son appartenance à une famille illustre. D'ailleurs Guy Pape, et Nicolas Chorier, écrivent dans La jurisprudence du célèbre conseiller et jurisconsulte Guy Pape, dans ses décisions qu'en 1506, avant les personnalités illustres de la Renaissance que la famille de Rambaud étoit en ce tems-là confédérée entre les plus nobles du Gapençois[3]. Les Rambaud sont dits certorum nobilium (= nobles authentiques) par les documents historiques conservés à la bibliothèque de Grenoble et aux archives de l'Isère, nous dit l'abbé [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulysse_Chevalier Ulysse Chevalier [4].

SA FAMILLE

.

Mison

Château de Mison.

Aaaar1

Généalogie des Raymbaud de Lachau.

Aagl3

La Provence en l'an Mil.

Le Pons qui fait un don à l’abbaye de Cluny, en 956-957, c’est Pons III d'Arles. En effet, ce dernier avec sa femme Richilde, originaire de l’Uzège, tient de l'archevêque d’Arles, l’abbaye de Sainte-Marie de Goudargues[5].

Un arbre généalogique d'une étude bien faite : Les origines de la famille Mévouillon et des actes nous disent que ce Rambaud du Nyonsais a deux fils :

¤ Rambaud II vit au début du XIe siècle. Il s'installe à Chorges, selon Joseph Roman[6], une bourgade située au nord de la Provence de cette époque. Chorges n'est pas très éloignée de Montgardin. Le P. Fournier fixe à 992 l'expulsion définitive des Sarrasins du fort de Puy-Maure. Les Rambaud font certainement partie des heureux vainqueurs, même si la devise de la famille, Et habet sua gaudia luctus, est là pour nous rappeler que cette victoire a été acquise par bien des deuils. Le premier blason des Rambaud est un drap mortuaire[7]. Ce blason est différent du sceau des premiers Mevouillon, mais pas contre au XVIIIe siècle, toutes les branches descendant de ces Rambaud-Mevouillon ont un blason presque identique.


¤ Ripertus Geraldi de Trescléoux (1020-après 1094) habite le Castellum Geraldum (Château-Giraud à Ribiers). La famille de Mison qui possède alors la seigneurie de Ribiers[8]. Ripert Giraldi de Mevouillon et Odile de Mison sont les parents de :


¤¤ Pontius Rayembaldi

¤¤ Girald de Padernas. Il y a un château de Padernas, dans le comtat Venaissin. Il est le grand-père Gérard de Padernis. Le haut domaine en appartenait au comte de Forcalquier en 1189; il acheta le tiers de ce fief à Gérard de Padernis pour 10,000 sous melgoriens, et le sixième à Albert de Montclus, beau-frère du précédent, pour 5,000 sous de la même monnaie, le 5 mars de la même année[9].

¤¤ Guillaume de Urel

¤¤ Bermond d'Arzeliers. De temps immémorial Arzeliers est qualifié de baronnie.

¤¤ Bertrand d'Arzeliers. C'est leur petit-neveu, Raymbaud de Mévouillon, en 1120, qui leur succède[10].

¤¤ Segura

¤¤ Pontius Cabaçut.

Apr

Ruines du château-fort d'Arzeliers.

Généalogie descendante

.


 Milon de Narbonne (ca 735-791), comte 
   ∞ F de Nîmes, tante de Dadilà 
   │       
   ├── Leibulf de Provence (ca 780 - 835)[11].
           ∞ Odda Balthes (ca 800 - après 835)
           │ 
           │
           ├── Leibulf des Baux[12]F des Médulles
                   │
                   ├── Guigó de Girona, évêque
                   │
                   ├── H d'Arles
                   |  │
                   |  ├── Dadilà d'Arles
                   |  │
                   |  ├── Arnoux d'Apt (900 - 964), évêque
                   | 
                   │
                   ├── Poncius d'Arles[13].
                           ∞ Blismodis


Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles


Les Baux.

Les Baux.

Les Baux.


MONTGARDIN

.

Apr3

Cpa de Montgardin.

Le nord de la Provence se repeuple peu à peu après un siècle et demi d’invasions musulmanes. Les Sarrasins dans les Alpes sont des bandes de pillards qui n'ont rien à voir avec les Ommeyades d'al-Andalus. Nicolas Chorier, dans son Estat politique, mentionne la dépopulation de cette contrée du fait des Sarrasins : Durant près de cent quarante ans, dit-il, ce ne fut qu'une soli­tude affreuse. C'est du reste l'opinion de tous les historiens qui en parlent, comme le curé Albert[14] et Brunet[15].

Au début du XIe siècle, l'abbaye de Saint-Géraud d'Aurillac fonde des prieurés dans la vallée du Buëch. Or à cette époque, nous trouvons les seigneurs de Mévouillon et de Montauban posséssionnés sur la rive droite du Buëch à partir de Serres jusqu'à Sisteron et quelques terres sur la rive gauche de cette rivière, et les comtes de Die sont les maîtres de la vallée du Buëch depuis Serres jusqu'au col de la Croix-Haute[16]. Ses familles qui sont parentes sont donc très riches. Elles fournissent à l'Église un grand nombre de ses hauts dignitaires. Les relais des pèlerins allant à Rome par les Alpes sont certainement fondés en partie grâce à des dons des Mevouillon.

La paroisse de Montgardin est sous le vocable de saint Géraud. Un prieuré conventuel de Saint-Géraud de Roveria est bâti à Montgardin, en Embrunais[17]. Mais Joseph Roman parle du XIe siècle ou parfois du XIIe. Il n'est donc en rien certain que ce prieuré existe quand Pons fonde le village en 1067, qui se nomme castrum Montis Gardini et est en réalité un château à la fin du Xe siècle ou au début du XIe, selon Le Dauphiné, de l'archiviste André Lacroix.


PONTIUS RAYEMBALDI

.

Rambaud pons

Chevalier et sa dame (XIe s.)

Selon Edouard de Laplane, auteur d'Origines et révolutions des noms de famille en Provence, les doubles prénoms en guise de noms apparaissent dès le VIe s. dans Grégoire de Tours. A l'époque de Pons, nous voyons des nobles Wisigoths dans un plaid nombreux tenu à Toulouse vers l'an 1036, qui portent tous deux prénoms à la fois : Regimundus-Galabertus, Raino-Àlaricus, Poncius-Àimo, Bernardus-Raino, Drïbertus-Ariberlus, Arnaldus-Odalricus...[18]. Mais ce deuxième prénom ne correspond pas encore à un patronyme.

Dans une charte inédite de l'an 1060, Ripert, évêque de Gap (1053-1060), et quelques-uns de ses parents, donnent à l'abbaye de Saint-Victor un de leurs domaines, dépendant de la terre de Rion, qui leur appartient dans les baronnies. Parmi les donateurs ou les témoins, la plupart portent le nom de Pons. Il ajoute au nom de l'un d'entre eux, celui de son père, et il l'appelle Pontius Rotbaldi, le fils de Roubaud[19]. Pons est-il présent ? Cet évêque est certainement son parent. Un juriste spécialiste de cette époque confirme que cette coutume n'est pas que provençale : des nobles ajoutent leur nom de terre, alors que d'autres se bornent à prendre leur prénom pour nom de famille[20]. C'est le cas de plusieurs familles de la noblesse chevaleresque provençale, comme les Adhémar, les Artaud, les Grimoard, les Albert, les Béranger, devant lesquels par la suite l’usage va introduire la particule dite nobiliaire.

La tige (=premier ancêtre) de la famille Rambaud est connue au niveau de Joseph Roman sous le nom de Pons Rambaud et celui de Pons de Montgardin. Il s'agit d'une seule et même personne qui est seigneur de Montgardin au moins jusqu'en 1080 [21]. Il est très possible que comme ses descendants, il ne soit pas seigneur uniquement de Montgardin. Selon Les origines de la famille Mévouillon il est marié à une certaine Austrudis. Il font avec la famille de son père Ripert Giraldi (1020-après 1094), et sa mère, Odile de Mison, une donation à l'abbaye Saint-Victor de Marseille d'une condamine au château de Tréscléoux, le 11 octobre 1094.

Marcellin Fornier (1592-1649), dans son Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique... fait remonter leur noblesse à cette époque : Ce qu'il a parlé de la noblesse des Messieurs Rambaud de Montgardin, m'a paru par actes signez en l'année 1067 comme lors conseigneurs de Montgardin (voir le premier scan de l'article).


SA DESCENDANCE

.

Production

Production de Gaspard de Rambaud.

Pons est le premier Rambaud connu qui transmet une terre à son fils, Il n’est pas châtelain, mais seigneur entre autres de Montgardin. Il est le père de Rambaud Rambaud.

Noble Catherine Rambaud, fille de Pons et Austrudis, se marie, en novembre 1067, avec le chevalier Jean Joannis.

Dans la Production de Gaspard Rambaud de Beaurepaire, pour la vérification de ses titres de noblesse, au XVIIe siècle, ce mariage est cité :

Il faut voir en premier lieu le mariage de noble Catherine, fille de noble Pons Rambaud, coseigneur de Montgardin de l’année 1067 d’où l’on peut voir une Race conservée dans son lustre et ses qualités depuis plus de 600 ans[22].
Aaaa5

Les ancêtres de Pontius Rayembaldi, la tige des Raimbaud-Rambaud[23].

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique..., R. P. Marcellin Fornier, abbé Paul Guillaume, Raymond Juvénis et Antoine Albert, H. Champion (Paris) 1890-1892.
  2. Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent, Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890.
  3. La jurisprudence du célèbre conseiller et jurisconsulte Guy Pape, dans ses décisions, Guy de La Pape, Nicolas Chorier, Jean Certe, 1692.
  4. Choix de documents historiques inédits sur le Dauphiné / publ. d'après les originaux conservés à la bibliothèque de Grenoble et aux archives de l'Isère, par l'abbé Chevalier Ulysse (1841-1923), A. Brun (Lyon) 1874.
  5. GCN t. III Arles n° 214.
  6. G 1513 et La Critique, article Rambaud.
  7. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales des Hautes-Alpes, Jouglard père et fils, 1897.
  8. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Marie-Pierre Estienne, Publications de l’Université ́de Provence, 2004.
  9. Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE TRESCLÉOUX
  10. TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES MANDEMENT DE ARZELIERS
  11. De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie, Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.127.
  12. Old Provence - p. 127, Theodore Andrea Cook - 1905.
  13. Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Volumes 16 à 17, C. et A. Latil, 1887.
  14. Histoire du diocèse d'Embrun, t. 1, p. 348.
  15. Mémoire historique sur le Briançonnais.
  16. Roman, Joseph (1840-1924), Dictionnaire topographique de la France, Dictionnaire topographique du département des Hautes-Alpes : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques, Impr. nationale (Paris) 1884.
  17. Tableau historique du département des Hautes-Alpes. État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des communes qui le composent, Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890.
  18. origines et révolutions des noms de famille en Provence, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives, Édouard de Laplane, Guichard, 1843
  19. origines et révolutions des noms de famille en Provence, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives, Édouard de Laplane, Guichard, 1843
  20. Dictionnaire Manuel de Diplomatie et de Droit International Public et Privé, Carlos Calvo, The Lawbook Exchange, Ltd., 2009.
  21. Roman, Joseph, État ecclésiastique administratif et féodal antérieur à 1789, histoire, biographie, bibliographie de chacune des....
  22. Archives départementales des Hautes-Alpes : Production, de son fils Gaspard, pour la vérification de ses titres de noblesse par devers Monseigneur Dugué, Intendant, Commissaire, Député pour la Vérification des titres de noblesse de cette province du Dauphiné.
  23. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.