Wiki Guy de Rambaud
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[[Fichier:Blason_herlaut.jpg|thumb|160px|Blason Herlaut-Herlau-Erlaut (d'Hozier).]][[Fichier:A184.jpg|thumb|260px|[[Antoine Herlaut (ca 1500-1573)]] est nommé évêque de Chalon-sur-Saône (1561-1573).]]
 
[[Fichier:Blason_herlaut.jpg|thumb|160px|Blason Herlaut-Herlau-Erlaut (d'Hozier).]][[Fichier:A184.jpg|thumb|260px|[[Antoine Herlaut (ca 1500-1573)]] est nommé évêque de Chalon-sur-Saône (1561-1573).]]
   
La [[Prosographie des Erlaut-Herlaut|famille Erlaut-Herlaut]] est fort ancienne. Nous avons un don par Marie, veuve de Philippe Maillart, par devant [http://www.cn-telma.fr/chartae-galliae/charte205857/ Geoffroi, doyen de Beauvais] (1229), d'une rente de trois sous sur la maison d'Eude Herlant, sise ''in deserto belvacensi'', à la maison de Saint-Lazare de Beauvais<ref>''Enrichissements de la Bibliothèque nationale de 1945 à 1960: dons et acquisitions'', Bibliothèque Nationale, 1960.</ref>.
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La [[Prosographie des Erlaut-Herlaut|famille Erlaut-Herlaut]] est fort ancienne. Nous avons un don par Marie, veuve de Philippe Maillart, par devant [http://www.cn-telma.fr/chartae-galliae/charte205857/ Geoffroi, doyen de Beauvais] (1229), d'une rente de trois sous sur la maison d'Eude Herlant, sise ''in deserto belvacensi'', à la maison de Saint-Lazare de Beauvais<ref>''Enrichissements de la Bibliothèque nationale de 1945 à 1960: dons et acquisitions'', Bibliothèque Nationale, 1960.</ref>. Maistre '''Guillaume Herlaut''' est cité dans des lettres du roi Louis XI (1423 - 1483)<ref>''Lettres de Louis XI (1423-1483), roi de France- publiées d'après les originaux pour la Société de...'', Joseph Frédéric Louis Vaesen, Étienne Charavay, Bernard Édouard de Mandrot, Librairie Renouard, H. Laurens, successeur, 1909, p. 105.</ref>.
   
Le premier Erlaut-Herlaut, dont les armes sont : ''D'argent au chevron d'azur, accompagné de trois roses du même, tigées & feuillées de sinople'', selon ''Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial'', par le Comte [[Henry Coustant d'Yanville]]<ref>''Enrichissements de la Bibliothèque nationale de 1945 à 1960: dons et acquisitions'', Bibliothèque Nationale, 1960.</ref>.
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Le premier Erlaut-Herlaut, a comme armes : ''D'argent au chevron d'azur, accompagné de trois roses du même, tigées & feuillées de sinople'', selon ''Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial'', par le Comte [[Henry Coustant d'Yanville]]<ref>''Enrichissements de la Bibliothèque nationale de 1945 à 1960: dons et acquisitions'', Bibliothèque Nationale, 1960.</ref>.
   
 
[[Antoine Herlaut (ca 1500-1573)]] est prieur de la Sorbonne et Docteur en théologie de la Faculté de Paris. ''Hospes ''en 1533, ''Socius'' en 1536, docteur en 1540, il est choisi, cette année là, avec Démocharès, pour professer au collège. C'est alors qu'il commente Pierre Lombard. Recteur de l'Université de Paris il est choisi pour être le Confesseur & premier Aumônier de la reine Catherine de Médicis. Prédicateur du Roi Charles IX, il est nommé évêque de Chalon-sur-Saône (1561-1573)... Il est d'une autre branche de cette famille que l'on retrouve à Paris et dans l'Oise.
 
[[Antoine Herlaut (ca 1500-1573)]] est prieur de la Sorbonne et Docteur en théologie de la Faculté de Paris. ''Hospes ''en 1533, ''Socius'' en 1536, docteur en 1540, il est choisi, cette année là, avec Démocharès, pour professer au collège. C'est alors qu'il commente Pierre Lombard. Recteur de l'Université de Paris il est choisi pour être le Confesseur & premier Aumônier de la reine Catherine de Médicis. Prédicateur du Roi Charles IX, il est nommé évêque de Chalon-sur-Saône (1561-1573)... Il est d'une autre branche de cette famille que l'on retrouve à Paris et dans l'Oise.
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[[Fichier:Mottet_château.jpg|thumb|260px|[https://monumentum.fr/chateau-mothe-pa00114525.html Le château de La Motte à Béthisy-Saint-Martin] appartient à la [[Prosographie des Erlaut-Herlaut|famille Erlaut-Herlaut]], puis aux [[Les Mottet du XIe au XXIe siècle.|Mottet]].]][[Fichier:Aml20.jpg|thumb|260px|Les terres de La Motte, Donneval et Champlieu.]][[Fichier:Mottet_claude_nicolas.jpg|thumb|260px|[[Nicolas Mottet de La Motte]] est officier de vénerie.]]
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[[Fichier:Mottet_château.jpg|thumb|260px|[https://monumentum.fr/chateau-mothe-pa00114525.html Le château de La Motte à Béthisy-Saint-Martin] appartient à la [[Prosographie des Erlaut-Herlaut|famille Erlaut-Herlaut]], puis aux [[Les Mottet du XIe au XXIe siècle.|Mottet]].]][[Fichier:Aml20.jpg|thumb|260px|Les terres de La Motte, Donneval et Champlieu.]][[Fichier:Mottet_claude_nicolas.jpg|thumb|260px|[[Nicolas Mottet de La Motte]] est officier de vénerie.]][[File:Aaher2.jpg|thumb|260px|Festin que Paris donne à Louis XIV en 1687. M. Fourcy, Prévôt des Marchands et à côté de lui est Henri Herlau, échevin, grand-père du financier.]]
[[File:Aaher2.jpg|thumb|260px|Festin que Paris donne à Louis XIV en 1687. M. Fourcy, Prévôt des Marchands et à côté de lui est Henri Herlau, échevin, grand-père du financier.]]
 
   
 
Jean Herlaut (ca 1590 - ap. 1640) est maître poissonnier à Compiègne. Il possède en 1640 la troisième partie d'une maison sise dans le ravelin de la porte du Pont, proche le moulin Bocquet, selon ''Sentence Du Bailliage De Beauvais''. Jean Herlaut est le père de :
 
Jean Herlaut (ca 1590 - ap. 1640) est maître poissonnier à Compiègne. Il possède en 1640 la troisième partie d'une maison sise dans le ravelin de la porte du Pont, proche le moulin Bocquet, selon ''Sentence Du Bailliage De Beauvais''. Jean Herlaut est le père de :
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¤ 2. '''Henri Herlaut''' (ca 1630 - ap. 1696) fait une présentation du serment d'échevin de Paris en 1687 (O1 31 fol 174). Nous connaissons par un document les voix qu’il obtient pour être échevin de Paris en 1696<ref>01 39 fol 298 v° & Noms et blasons des Échevins de la ville de Paris, 1411 – 1789.</ref>. Les échevins prêtent serment entre les mains du roi. C’est un titre de noblesse (Edit de 1706 et 1716). Il porte : ''D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules''. Henry est aussi conseiller du Roy en l'Hôtel de Ville, en 1687, quartenier, administrateur, gouverneur et ancien Receveur Général de l'Hôtel-Dieu de Paris en 1691, selon ''l'Inventaire-sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790 (1884)''. Lors d'un tirage au lot qui a lieu le 21 juillet 1669, pour lequel on a fait appel à un apprenti de la Manufacture de la Savonnerie du nom d'Antoine Foyer, la première tenture en huit pièces échoit à Henry Herlau. Il est membre de la juridiction consulaire (mercerie). Herlau est représenté sur une célèbre toile d'Hyacinthe Rigaud, avec les quatre échevins de la moitié droite de l'oeuvre avec Pierre Lenoir, Claude Bellier et Vincent Marescal. Sur une peinture de Nicolas de Largillière 1656-1746, il est debout à l'extrême droite, Musée Jacquemart-André (2003).
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¤ 2. '''Henri Herlaut''' (ca 1630 - ap. 1696) fait une présentation du serment d'échevin de Paris en 1687 (O1 31 fol 174). Nous connaissons par un document les voix qu’il obtient pour être échevin de Paris en 1696<ref>01 39 fol 298 v° & Noms et blasons des Échevins de la ville de Paris, 1411 – 1789.</ref>. Les échevins prêtent serment entre les mains du roi. C’est un titre de noblesse (Edit de 1706 et 1716). Il porte : ''D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules''. Henry est aussi conseiller du Roy en l'Hôtel de Ville, en 1687, quartenier, administrateur, gouverneur et ancien Receveur Général de l'Hôtel-Dieu de Paris en 1691, selon ''l'Inventaire-sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790 (1884)''. Lors d'un tirage au lot qui a lieu le 21 juillet 1669, pour lequel on a fait appel à un apprenti de la Manufacture de la Savonnerie du nom d'Antoine Foyer, la première tenture en huit pièces échoit à Henry Herlau. Il est membre de la juridiction consulaire (mercerie). Herlau est représenté sur une célèbre toile d'Hyacinthe Rigaud, avec les quatre échevins de la moitié droite de l'oeuvre avec Pierre Lenoir, Claude Bellier et Vincent Marescal. Sur une peinture de Nicolas de Largillière 1656-1746, il est debout à l'extrême droite, Musée Jacquemart-André (2003). Le 20 mars 1678 au baptême de Henry Mauduit, le parrain est Henry Herlaut, bourgeois et conseiller de l'hostel de ville de Paris, la marraine, Anne Lourdet, sa femme.
   
 
[[Simon Lourdet]] est le tapissier ordinaire du Roi, demeurant à la Savonnerie près de Chaillot Simon Lourdet, le fondateur, privilèges confirmés par Louis XIII), et ce, au premier quart du XVIIe siècle, dont les œuvres majeures sont dans la Grande Galerie du Louvre. [[Simon Lourdet]] obtient ses lettres de Noblesse de Louis XIII le 1/7/1627 ; il est Directeur de la Tapisserie de 1656 à 1658, entrepreneur de tapis de Turquie et du Levant, 1er Tapissier Ordinaire du Roi à la savonnerie ; il demeure le 17/6/1649 à Paris, paroisse de Chaillot ; il décède à Paris le 13/1/1666<ref>[https://francearchives.fr/fr/facomponent/d21a90d00f36c05cce5ec5b50369e70a8692aca0 ''Simon Lourdet'']</ref>. La manufacture de savonnerie qui avait été établie à Paris, près de Chaillot, en 1615, sous Marie de Médicis, par le tapissier [[Simon Lourdet]], est réunie sous Colbert à celle des Gobelins ; il n'y a dès lors qu'une seule manufacture royale des meubles de la couronne<ref>''Encyclopédie historique, archéologique, biographique, chronologique et monogrammatique des beaux-arts plastiques, architecture et mosaïque, céramique, sculpture, peinture et gravure'', Auguste Demmin. 1874.</ref>. Lourdet (Jean), tapissier flamand établi à Paris, en 1627.
   
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: : 1.2. Antoine Herlau (1650 - 1734), Prêtre Docteur en Théologie de la Faculté de Paris de la Maison Royale de Navarre , et Doyen de la Faculté, mourut dans la Maison des Docteurs de Navarre, le 14 octobre dernier. Nous apprenons que ce Docteur recommandable par sa solide pieté et par son amour pour les Pauvres, a Fait pendant sa vie et à sa mort de grandes Aumônes. Il n'a jamais eu de Bénéfice et n'en a jamais désire. Il a fini à l'âge de 84 ans une vie très édifiante par une mort toute Chrétienne.
   
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gouverneur de l'Hôtel-Dieu en 1689
20 mars 1678. — Baptême de Henry Mauduit. Parrain : Henry Herlaut, bourgeois et conseiller de l'hostel de ville de Paris;
 
marraine : Anne Lourdet, sa femme.
 
 
[[Simon Lourdet]] est le tapissier ordinaire du Roi, demeurant à la Savonnerie près de Chaillot Simon Lourdet, le fondateur, privilèges confirmés par Louis XIII), et ce, au premier quart du XVIIe siècle, dont les œuvres majeures sont dans la Grande Galerie du Louvre. [[Simon Lourdet]] obtient ses lettres de Noblesse de Louis XIII le 1/7/1627 ; il est Directeur de la Tapisserie de 1656 à 1658, entrepreneur de tapis de Turquie et du Levant, 1er Tapissier Ordinaire du Roi à la savonnerie ; il demeure le 17/6/1649 à Paris, paroisse de Chaillot ; il décède à Paris le 13/1/1666<ref>[https://francearchives.fr/fr/facomponent/d21a90d00f36c05cce5ec5b50369e70a8692aca0 ''Simon Lourdet'']</ref>. La manufacture de savonnerie qui avait été établie à Paris, près de Chaillot, en 1615, sous Marie de Médicis, par le tapissier [[Simon Lourdet]], est réunie sous Colbert à celle des Gobelins ; il n'y a dès lors qu'une seule manufacture royale des meubles de la couronne<ref>''Encyclopédie historique, archéologique, biographique, chronologique et monogrammatique des beaux-arts plastiques, architecture et mosaïque, céramique, sculpture, peinture et gravure'', Auguste Demmin. 1874.</ref>.
 
 
Lourdet (Jean), tapissier flamand établi à Paris, en 1627.
 
   
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Antoine Herlau, de la maison de Navarre, a avec Bossuet plusieurs conférences particulières, mais sans réussir à poser les bases d'un accord.
   
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prend le bonnet de docteur le 13 août 1682
   
   
 
'''Antoine Herlaut''' a le même blason et est prêtre et docteur en théologie de la faculté de Paris.
 
'''Antoine Herlaut''' a le même blason et est prêtre et docteur en théologie de la faculté de Paris.
   
Maistre '''Guillaume Herlaut''' est cité dans des lettres du roi Louis XI (1423 - 1483)<ref>''Lettres de Louis XI (1423-1483), roi de France- publiées d'après les originaux pour la Société de...'', Joseph Frédéric Louis Vaesen, Étienne Charavay, Bernard Édouard de Mandrot, Librairie Renouard, H. Laurens, successeur, 1909, p. 105 </ref>.
 
   
   

Version du 3 juillet 2020 à 09:54

brouillon

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                               Nicolas-Jérôme Herlaut

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Aaher1

Les charges de trésoriers des gardes coûtent chères, mais sont très lucratives.

Nicolas-Jérôme Herlaut. Son prénom est parfois écrit Nicolas-Hierosme et son nom orthographié Herlaud ou Herlant[1] ou Herlau et Jérôme le jeune. Il est né vers 1650 certainement à Compiègne et mort le 12 mai 1716 à Paris.

Nicolas-Jérôme Herlaut est un membre de la famille Erlaut-Herlaut. Son père, Jérôme Herlaut (ca 1620 - après 1685, est un riche marchand marinier, à Compiègne, qui achète l'Hôtel des Rats à Compiègne et est élu. Nicolas-Jérôme constitue une rente à son père.

Parmi les proches du ministre Michel Chamillart (1652 - 1721) le plus généreux d’entre eux est ce financier. Nicolas-Jérôme Herlaut, enrichi grâce à Chamillart, lègue au ministre et à son fils une fortune considérable, constituée en grande partie d’immeubles de l’actuelle place Vendôme. Mais des difficultés imprévues poussent le ministre, alors disgracié, à se séparer de la plus grande partie de cet héritage[2].

Nicolas-Jérôme Herlaut est le trésorier général général des régiments des gardes françaises et suisses,

Nicolas-Jérôme Herlaut est l'un des six grands financiers lotisseurs de la place Vendôme.

SA FAMILLE

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Une famille fort ancienne

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Blason herlaut

Blason Herlaut-Herlau-Erlaut (d'Hozier).

A184

Antoine Herlaut (ca 1500-1573) est nommé évêque de Chalon-sur-Saône (1561-1573).

La famille Erlaut-Herlaut est fort ancienne. Nous avons un don par Marie, veuve de Philippe Maillart, par devant Geoffroi, doyen de Beauvais (1229), d'une rente de trois sous sur la maison d'Eude Herlant, sise in deserto belvacensi, à la maison de Saint-Lazare de Beauvais[3]. Maistre Guillaume Herlaut est cité dans des lettres du roi Louis XI (1423 - 1483)[4].

Le premier Erlaut-Herlaut, a comme armes : D'argent au chevron d'azur, accompagné de trois roses du même, tigées & feuillées de sinople, selon Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, par le Comte Henry Coustant d'Yanville[5].

Antoine Herlaut (ca 1500-1573) est prieur de la Sorbonne et Docteur en théologie de la Faculté de Paris. Hospes en 1533, Socius en 1536, docteur en 1540, il est choisi, cette année là, avec Démocharès, pour professer au collège. C'est alors qu'il commente Pierre Lombard. Recteur de l'Université de Paris il est choisi pour être le Confesseur & premier Aumônier de la reine Catherine de Médicis. Prédicateur du Roi Charles IX, il est nommé évêque de Chalon-sur-Saône (1561-1573)... Il est d'une autre branche de cette famille que l'on retrouve à Paris et dans l'Oise.


Article détaillé : famille Erlaut-Herlaut

Article détaillé : Antoine Herlaut (ca 1500-1573)


Ses ancêtres proches

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Mottet château

Le château de La Motte à Béthisy-Saint-Martin appartient à la famille Erlaut-Herlaut, puis aux Mottet.

Aml20

Les terres de La Motte, Donneval et Champlieu.

Mottet claude nicolas

Nicolas Mottet de La Motte est officier de vénerie.

Aaher2

Festin que Paris donne à Louis XIV en 1687. M. Fourcy, Prévôt des Marchands et à côté de lui est Henri Herlau, échevin, grand-père du financier.

Jean Herlaut (ca 1590 - ap. 1640) est maître poissonnier à Compiègne. Il possède en 1640 la troisième partie d'une maison sise dans le ravelin de la porte du Pont, proche le moulin Bocquet, selon Sentence Du Bailliage De Beauvais. Jean Herlaut est le père de :


¤ 1. Jérôme Herlaut de La Motte (ca 1630 - 1708), bourgeois de Compiègne, marchand de bois, est conseiller du Boy, controlleur ordinaire des guerres. Il acquiert cette charge en 1685, est estably en cette ville et estimé riche de cent mil livres et plus[6]. Cette charge lui permet de prendre le titre d'écuyer. Jérôme Herlaut achète le 18 mai 1683 La Motte, Champlieu, Donneval et avec leurs maisons seigneuriales[7]. Jérôme Herlaut de La Motte se marie vers 1665 avec Marguerite Lesguillier (ca 1645 - 1678), fille d'un marchand marinier de Compiègne, et petite-fille d'un marchand marinier de la paroisse Saint- Jacques, maître port de Neuilly. Marguerite Lesguillier est la soeur aînée de Claude Lesguillier (16450- avant 1696), veuve Marescot, épouse de son neveu Nicolas Jérôme Herlaut. Jérôme Herlaut de La Motte et Marguerite Lesguillier sont les parents de :

1.1. Marguerite Herlaut de La Motte (ca 1667 - 1735), mariée en février 1683, à Paris (paroisse Saint-Germain de l'Auxerrois), avec Louis Mottet de La Motte (1651-1733), Écuyer
1.2. Hiérosme II Herlaut de La Motte (ca 1670 - 1731/1746) est seigneur de La Motte, Champlieu, Donneval. Un acte du Conseil d'Etat du Roy, fait à Versailles, le 5 février 1692, ordonne que l’article neufiéme de l’Edit du mois de février 1689 et l’arrest du dix-neufiéme may 1691 seront executez, en faveur du sieur Hyerosme Herlaut Conseiller de Sa Majesté, Receveur des Consignations de Beauvais, Chaumont et autres lieux.... Il se marie avec Suzanne Moreau (1668 - 1749), fille d'un marchand de bois à Paris, bourgeois de Paris, intéressé dans les affaires du roi et d'Antoinette de Lavaux. Elle se remarie avec le père de Nicolas Jérôme Herlaut. La petite-fille de sa femme, Marie Moreau (1704-1782) se marie en 1727 avec Jean Michelin, écuyer - Conseiller & secrétaire du Roy, Commissaire ordinaire des guerres, demeurant rue Beaubourg, l'ancêtre des Michelin.
1.3. Anne Herlaut se marie le 15 février 1683 avec Nicolas Hénault, procureur au Parlement de Paris, originaire de Bar-sur-Seine.
1.4. Sébastien Herlaut (ca 1670 - ap. 1695)


¤ 2. Henri Herlaut (ca 1630 - ap. 1696) fait une présentation du serment d'échevin de Paris en 1687 (O1 31 fol 174). Nous connaissons par un document les voix qu’il obtient pour être échevin de Paris en 1696[8]. Les échevins prêtent serment entre les mains du roi. C’est un titre de noblesse (Edit de 1706 et 1716). Il porte : D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules. Henry est aussi conseiller du Roy en l'Hôtel de Ville, en 1687, quartenier, administrateur, gouverneur et ancien Receveur Général de l'Hôtel-Dieu de Paris en 1691, selon l'Inventaire-sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1790 (1884). Lors d'un tirage au lot qui a lieu le 21 juillet 1669, pour lequel on a fait appel à un apprenti de la Manufacture de la Savonnerie du nom d'Antoine Foyer, la première tenture en huit pièces échoit à Henry Herlau. Il est membre de la juridiction consulaire (mercerie). Herlau est représenté sur une célèbre toile d'Hyacinthe Rigaud, avec les quatre échevins de la moitié droite de l'oeuvre avec Pierre Lenoir, Claude Bellier et Vincent Marescal. Sur une peinture de Nicolas de Largillière 1656-1746, il est debout à l'extrême droite, Musée Jacquemart-André (2003). Le 20 mars 1678 au baptême de Henry Mauduit, le parrain est Henry Herlaut, bourgeois et conseiller de l'hostel de ville de Paris, la marraine, Anne Lourdet, sa femme.

Simon Lourdet est le tapissier ordinaire du Roi, demeurant à la Savonnerie près de Chaillot Simon Lourdet, le fondateur, privilèges confirmés par Louis XIII), et ce, au premier quart du XVIIe siècle, dont les œuvres majeures sont dans la Grande Galerie du Louvre. Simon Lourdet obtient ses lettres de Noblesse de Louis XIII le 1/7/1627 ; il est Directeur de la Tapisserie de 1656 à 1658, entrepreneur de tapis de Turquie et du Levant, 1er Tapissier Ordinaire du Roi à la savonnerie ; il demeure le 17/6/1649 à Paris, paroisse de Chaillot ; il décède à Paris le 13/1/1666[9]. La manufacture de savonnerie qui avait été établie à Paris, près de Chaillot, en 1615, sous Marie de Médicis, par le tapissier Simon Lourdet, est réunie sous Colbert à celle des Gobelins ; il n'y a dès lors qu'une seule manufacture royale des meubles de la couronne[10]. Lourdet (Jean), tapissier flamand établi à Paris, en 1627.

: 1.2. Antoine Herlau (1650 - 1734), Prêtre Docteur en Théologie de la Faculté de Paris de la Maison Royale de Navarre , et Doyen de la Faculté, mourut dans la Maison des Docteurs de Navarre, le 14 octobre dernier. Nous apprenons que ce Docteur recommandable par sa solide pieté et par son amour pour les Pauvres, a Fait pendant sa vie et à sa mort de grandes Aumônes. Il n'a jamais eu de Bénéfice et n'en a jamais désire. Il a fini à l'âge de 84 ans une vie très édifiante par une mort toute Chrétienne.

gouverneur de l'Hôtel-Dieu en 1689

Antoine Herlau, de la maison de Navarre, a avec Bossuet plusieurs conférences particulières, mais sans réussir à poser les bases d'un accord.

prend le bonnet de docteur le 13 août 1682


Antoine Herlaut a le même blason et est prêtre et docteur en théologie de la faculté de Paris.



Son père et sa mère

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Mottet hotel des rats

Hôtel des Rats à Compiègne.

Jérôme Herlaut (ca 1620 - après 1685) est qu'un riche marchand marinier, à Compiègne et à Paris. Du fait de l'Oise et de la Seine la navigation fluviale permet de transporter les marchandises, le bétail, le poisson et les personnes.


Il est peut-être le fils de Jean Herlaut qui possédait en 1640 la troisième partie d'une maison, sise dans le ravelin de la porte du Pont, proche le moulin Bocquet. Jean est aussi un maître poissonnier. Il achète le petit hôtel des Rats à Compiègne en 1683, pour 4.050 livres, à Jean le Caron de Brissocourt, maître des Eaux et Forêts de la forêt de Laigue, selon le Bulletin de la Société historique de Compiègne (1911). Son fils, Nicolas-Jérôme lui constitue une rente. Le 24 juillet 1685, il est un marchand résidant ordinairement en la ville de Compiègne. Il n'est toutefois pas pas qu'un négociant. Il a été l'élu de Compiègne. Cette charge consiste à répartir l'impôt et à juger en première instance les contribuables.


Jérôme Herlaut, n'est qu'un riche marchand à Compiègne et à Paris. Il achète le petit hôtel des Rats à Compiègne en 1683, pour 4.050 livres, à Jean le Caron de Brissocourt, maître des Eaux et Forêts de la forêt de Laigue, selon le Bulletin de la Société historique de Compiègne (1911). Son fils, Nicolas-Jérôme lui constitue une rente. Le 24 juillet 1685, il est un marchand résidant ordinairement en la ville de Compiègne. Son père n'est pas qu'un négociant. Il a été l'élu de Compiègne. Cette charge consiste à répartir l'impôt et à juger en première instance les contribuables.

La fille de Jérôme, Claude Herlaut, est mariée à Pierre Cressent, maître de la Poste de Gournay.

Il achète l’hôtel des rats à Compiègne en 1683, pour 4.050 livres, à Jean le Caron de Brissocourt, maître des Eaux et Forêts de Laigue[11].

Nicolas-Jérôme constitue une rente à son père Hiérosme Herlaut, marchand résidant ordinairement en la ville de Compiègne, le 24 juillet 1685[12]. Son père a été l'élu[13] à Compiègne[14].

MARCHAND BOURGEOIS DE PARIS (av. 1685 - 1695)

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Maj1

Inventaire après décès de Nicolas Marescot par dame Claude Lesguillier, veuve de Nicolas Marescot, épouse en seconde noces de Nicolas Jérôme Herlaut, (Paris 01/11/1681 - 31/12/1681 AN Y3991B).

Nicolas Jérôme Herlaut est marchand bourgeois de Paris (av. 1685 - 1695)[15]. Herlaut se marie à Claude Lesguillier (1640/1645 - avant 1696), veuve Marescot, le 13 février 1681, à Compiègne, paroisse Saint-Jacques. Elle est la fille d'un marchand marinier de Compiègne, comme son père, et petite-fille d'un marchand marinier de la paroisse Saint- Jacques, maître port de Neuilly. Son épouse est veuve de Nicolas Marescot, Maître pareur de corde et bourgeois de paris, lors de son mariage le 19 janvier 1678 à Paris (Paris | 1/1678 - 3/1678 | AN Y3981A). Il décède fin 1681. Le couple a trois enfants : Pierre, Claude et Charles, leurs enfants (Paris | 01/08/1681 - 31/10/1681 | AN Y3991A).

Requête de Gilles Bayart, conseiller du Roi, commissaire à faire les montres et revues en la maréchaussée de l’Île de France, contre Hiérosme Herlaut le jeune, marchand et greffier de l'écritoire à Compiègne le 23 avril 1693[16].

Inventaire après décès de dame Claude Lesguillier, veuve de Nicolas Marescot, épouse en seconde noces de Nicolas Jérôme Herlaut (7 décembre 1696).

FERMIER DE LA TERRE DE MONTFERMEIL (1695 - 1701)

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Aaher1

Montfermeil historique. Veüe et perspective du château de Montfermeil du bout de la grande terrasse du costé des jardins, à 4 lieues de Paris, entre Le Raincy, Livry et Coubron, château de Montfermeil, vue de la façade sur parc ; époque moderne ; 4e quart XVIIe siècle.

Aaher5

Le château vu de l'étang, au début du XXe siècle.

Nicolas-Jérôme Herlaut rencontre Michel Chamillart dans les années 1690. Il n'est encore lui-aussi qu'un marchand bourgeois de Paris.

Michel Chamillart hérite par son père d’une terre en Normandie, il la revend pour acheter le domaine de Montfermeil, plus proche de Paris. Le château est achevé par l'Intendant des finances. Il choisit Herlaut, en 1695, pour fermier des revenus de sa terre de Montfermeil[17], montrant par là son affection pour le personnage[18].

Le bail est conclu pour six ans moyennant 5.000 livres par an et quelques redevances en nature. Montfermeil c'est deux châteaux, 336 arpents de terres labourables, 63 arpents de prés et 180 de bois[19].

Nicolas-Jérôme Herlaut fait des réparations au château pour le compte de Chamillart. En 1701, le dernier compte que rend Herlaut de sa gestion fait apparaître le ministre a dépensé 15.000 livres et a des recettes égales à 13.000 livres[20].

En 1701, Michel Chamillart revend la terre et seigneurie de Montfermeil aux frères Bégon.

TRÉSORIER GÉNÉRAL DES GARDES FRANÇAISES ET DES GARDES SUISSES

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Le bourgeois de Paris Nicolas-Jérôme Herlaut fait partie désormais des gens de finance, traitants ou maltotiers, pour employer les termes de l'époque. Michel Chamillart le favorise de tout son possible dans ses multiples affaires financières.

Nicolas-Jérôme Herlaut achète en 1702 la charge de trésorier général des Gardes[21], certainement grâce à Michel Chamillart, qui est secrétaire d'État à la Guerre. C'est une fonction très importante car les Gardes sont nombreux et largement dotés au niveau financier. Ces unités d'élite ne se limitent pas au seul Garde du corps du roi, mais la Maison militaire du roi de France regroupe sous ce nom de nombreuses unités. Toutefois d'autres sources<[22] précisent qu'il n'est que trésorier général des régiments des Gardes-Françaises et des Gardes suisses, ce qui est déjà une charge très importante, qu'il a du acheter et revendre une fortune.

BANQUIER

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CHAMILLART II

Michel Chamillart, contrôleur général des finances en 1699 et secrétaire d'État à la Guerre l'année suivante. Le principal héritage de Michel Chamillart lui vient de Nicolas-Jérôme Herlaut.

Nicolas-Jérôme Herlaut est l'ami de Michel Chamillart[23], contrôleur général des finances en 1699 et secrétaire d'État à la Guerre l'année suivante. Même si ses autres proches font au ministre Michel Chamillart, tout au long de sa vie, des dons importants, Nicolas-Jérôme Herlaut est vraiment le plus généreux d'entre eux[24]. Mais lui aussi s’enrichit comme financier grâce à Chamillart et il considère Michel II Chamillart, qui est parfois dit son neveu [1], comme un fils.

Comme banquier, il prend trois sols quatre deniers sur vingt. Luillier, Sauvion, Fontanieu, ses collègues prennent les mêmes intérêts. Besnier prend encore plus : quatre sols deux deniers[25]. Il se montre un associé prudent. Il retarde une opération financière qui n'a lieu que le 19 juin 1705 et les jours suivants devant l'Intendant des finances Nicolas de Heudebert du Buisson.

LA PLACE VENDÔME

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La place Vendôme, construite sur le terrain de l'hôtel Vendôme par Jules Hardouin-Mansart et Germain Boffrand et donc financée par un groupement de six spéculateurs :

  • Le remuant Le Thouanne possède le sixième de son capital,
  • le fermier général Alexandre Lhuilier,
  • le trésorier de l'extraordinaire des guerres Jean de Sauvion possède le sixième de son capital,
  • le receveur général des finances Moïse Fontanieu,
  • Nicolas-Jérôme Herlaut de la Motte, l'architecte Pierre Bullet
  • l'avocat Mathurin Besnier.

Une fois les façades édifiées, les terrains sont revendus à des particuliers pour qu'ils construisent le reste des bâtiments.[26]. La superficie achetée est de 9 980 toises, soit 3 ha 78.

Pour sa part, Herlaut, trésorier général des gardes, a acquis de compte à demi avec Bernier vingt huit arcades de la future place, soit 1395 toises[27]. Nicolas-Jérôme Herlaut acquiert ses terrains le plus souvent sous le nom de sa belle-fille Claude Marescot, dont un contrat homologué dès le 9 juin 1701 [28].

  • Il acquiert en 1699 avec Mathurin Besnier, avocat au Parlement de Paris, beau-père de l’architecte Jacques V Gabriel, les lots n° 10 et 12, correspondant aux futurs hôtels de La Tour-Maubourg et Baudart de Saint-James. Concrétement, il achète sous le nom de Madeleine Beaunier de Marine une place de 385 toises environ dont la face contient huit arcades, tenant d'un côté et par derrière aux terrains qu'il possédait déjà et l'autre côté ceux de Claude François Paparel, trésorier général de l'ordinaire des guerres[29]. Ils les revendent en 1700 à Louis Dublineau, Docteur en Sorbonne. Herlaut lors du partage avant la vente se voit attribuer le lot n° 12.
  • Nicolas-Jérôme Herlaut est aussi l'un des premiers habitants de la place en 1703[30]. Il se fait construire une maison donnant sur la place et achète en 1704 un petit corps de logis avec un jardin donnant sur la rue de la Corderie[31] .
  • Ce financier achète également, en 1710, le lot n° 18 qui correspond à l’hôtel Duché des Tournelles, pour agrandir son propre hôtel situé au 20 place Vendôme. Un espace séparait l'hôtel Herlaut de celui des Paparel-La Fare.
  • La parcelle du n° 16, futur Hôtel Moufle, est acquise par Herlaut, puis vendue à l'entrepreneur Pierre Grandhomme en 1723 qui construira l'hôtel.

Traversant par la suite quelques difficultés Herlaut refuse de payer ce qui donne lieu à procès[32].


Négociation de Nicolas-Jérôme Herlaut, trésorier général des Gardes françaises avec la Ville pour la jouissance d'une concession d'eau pour sa maison de la place Louis-le-Grand en 1712/1713.


LA FIN DE SA VIE

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Nicolas-Jérôme Herlaut fait en 1704, une bonne affaire en vendant une masure et son terrain derrière le couvent des Jacobins[33]

Michel Chamillart écrit à son successeur :

Je vous recommande M. Herlaut, et vous serai très redevable de régler ses changes de 1707 le plus tôt que vous pourrez ; je ne saurois assez me louer de son bon cœur et de son affection...[34].

Toujours en 1709, Nicolas-Jérôme Herlaut, seigneur des Bruels, occupe des fonctions importantes au niveau des relations avec l'Eglise et essaie de trouver des solutions à la disette de pain à Paris en 1709[35].

Les Bruels (1709)

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Château du Bruel restauré vers 1824 et après 1917.

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Entrée du château du Bruel.

En 1709, Madeleine Isidore de Guéribalde aliéna Les Bruels en faveur de Nicolas-Jérôme Herlaut, Trésorier Général des Gardes-Françaises et des Gardes suisses. Ce vieillard qui avait acheté cette seigneurie du vivant de son fils, la lègue après la mort de ce dernier à Michel Chamillart, chevalier, marquis de Cany, son neveu[36].

La seigneurie des Bruels est estimé en 1746 à 133.299 livres et vendue 748.864 livres comme bien national.

Nicolas-Jérôme Herlaut fait de Michel II Chamillart, marquis de Cany, fils de son ami, son légataire universel[37], donc l'héritier entre autres du château et des terres du Bruel, dans l'Orléanais. Pendant la Révolution, son héritier et propriétaire, Louis Michel de Chamillard émigre, et la demeure est vendue comme bien national. La terre est morcelée et le château en grande partie détruit. Il est cependant racheté et restauré vers 1824 par Hippolyte Cournol, écrivain, aujourd'hui oublié, qui le vend en 1833 au Comte de Murat d'Estang, originaire du Dauphiné. En 1917, ses descendants vendent la demeure à Henri Brinon, industriel, qui s'attache à remettre la propriété en état. Les terres sont reboisées, les étangs remis en eau et le château consolidé[38].

HÉRITAGE (après 1716)

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Nicolas-Jérôme Herlaut teste le 10 avril 1710 et meurt le mardi 12 mai 1716 à Paris.Philippe de Courcillon de Dangeau, dans son Journal[39] écrit : Arlot (sic), trésorier du régiment des gardes, mourut subitement. On a trouvé son testament, par lequel il donne à Madame de Chamillart sa maison dans la place de Vendôme qui est belle, et fait de Monsieur de Cany[40] son légataire universel. Il laisse un bien considérable ; mais comme il étoit sujet à la chambre de justice, cela pourra diminuer beaucoup le legs qu'il fait à Monsieur de Cany.

Enrichi grâce à Michel Chamillart, il fait effectivement don à la femme de son protecteur, Élisabeth-Thérèse Le Rebours (1657-1731), de l'hôtel construit en 1703, place Vendôme et à l'ancien ministre des tableaux et des glaces qui se trouvent à l'intérieur.

Il donne à la demoiselle Beaunier de Marine une petite maison, rue de la Corderie, ainsi qu'une pension de 1. 200 livres à prendre sur les revenus de l'hôtel donné à Élisabeth-Thérèse Le Rebours. Le 20 janvier 1717, Michel Chamillart rachète et le jardin attenant à cette demoiselle et lui promet 36 000 livres qu'il achève de verser en 1719.

Michel II Chamillart vend sa charge de Trésorier général des gardes.

Il désigne Michel Chamillart comme exécuteur testamentaire. La mort de son fils deux mois après celle d'Herlaut, le 23 juillet 1716 et des difficultés imprévues poussent le ministre, alors disgracié, à se séparer de la plus grande partie de cet héritage.

Un inventaire après décès est dressé par les commissaires de la Chambre des comptes probablement dans le cadre de la chambre de justice établi par un édit du mois de mars précédent[41].

Le 2 avril 1717, une estimation est faite par Jean-Baptiste Loir et Denis Gobin des réparations à faire en une maison, place Louis-le-Grand [42], saisie réellement sur la succession de défunt Nicolas-Jérôme Herlaut, et où demeure la marquise de Parabère, à la requête du sieur Jannin de Saint-Germain, fermier judiciaire[43]. Michel Chamillart fait officiellement cadeau de cette demeure et du mobilier à cette Madeleine de La Vieuville, veuve de César Alexandre de Baudéan-Parabère, maîtresse du Régent[44]. En réalité, dans l'inventaire après décès il apparaît que la marquise de Parabère a payé 126.000 livres l'ensemble, c'est à dire l'hôtel de la place Vendôme et la maison attenante.

Cet accord secret permet à Michel Chamillart de pouvoir hériter malgré la situation financière douteuse de Nicolas-Jérôme Herlaut à sa mort.

Nicolas-Jérôme Herlaut, ancien trésorier général des régiments des gardes françaises et suisses. Arrêt du 1er mars 1719. Succession. 1719.

Famille Herlant. - Inventaire des meubles et effets laissés au château de Bruel, près de Marcilly-en-Vilette, au décès de son propriétaire, Jérôme Herlant (1717), suivi des comptes des métairies du château (1713-1717).

NOTES ET RÉFÉRENCE DE L'ARTICLE

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  1. Nicolas-Jérôme Herlaut
  2. École des chartes thèses 2002, Michel Chamillart, ministre et secrétaire d’État de la guerre de Louis XIV (1654-1721), par Emmanuel PÉNICAUT
  3. Enrichissements de la Bibliothèque nationale de 1945 à 1960: dons et acquisitions, Bibliothèque Nationale, 1960.
  4. Lettres de Louis XI (1423-1483), roi de France- publiées d'après les originaux pour la Société de..., Joseph Frédéric Louis Vaesen, Étienne Charavay, Bernard Édouard de Mandrot, Librairie Renouard, H. Laurens, successeur, 1909, p. 105.
  5. Enrichissements de la Bibliothèque nationale de 1945 à 1960: dons et acquisitions, Bibliothèque Nationale, 1960.
  6. Revue nobiliaire, héraldique et biographique. 1862 Etats des privilégiés en 1688 p.141.
  7. Recueil des reglemens rendus jusqu'à présent concernant les droits d'amortissemens, franc fiefs, nouveaux acquests et usages: avec les decisions du Conseil de l'année 1689 & autres rendus depuis. Ensemble les instructions faites pendant le bail de Pillavoine, & les regies de Cordier & Basset, et deux tables, l'une chronologique & l'autre par matieres. Ouvrage necessaire a toutes personnes qui sont dans le cas de connoitre, de payer & de recevoir lesdits droits (1729).
  8. 01 39 fol 298 v° & Noms et blasons des Échevins de la ville de Paris, 1411 – 1789.
  9. Simon Lourdet
  10. Encyclopédie historique, archéologique, biographique, chronologique et monogrammatique des beaux-arts plastiques, architecture et mosaïque, céramique, sculpture, peinture et gravure, Auguste Demmin. 1874.
  11. Bulletin de la Société historique de Compiègne, Par Société historique de Compiègne, 1911, p. 71.
  12. Arch. dép. Sarthe 1 E 959
  13. Cette charge consiste à répartir l'impôt et à juger en première instance les contribuables. A cette époque, l'office d'élu non-seulement est vénal, contrairement au sens même de cette dénomination, mais de plus il peut s'exercer par délégation
  14. 16 I, partage Herlaut (financier) et l'inv ap d (le père était élu de Compiègne)
  15. Emmanuel Pénicaut, Michel Chamillart, ministre et secrétaire d'État de la guerre de Louis XIV (1654-1721), École nationale des chartes, 2004. ISBN 290079174X, 9782900791745
  16. Archives Nationales - Collection Morand, Tome 1 vol 2 (XIIIe-XXe siècles) - AB/XIX/3420-3429.
  17. Arch.nat. Min. centr. LXV. 137, bail du 12 septembre 1695.
  18. Emmanuel Pénicaut, Michel Chamillart, ministre et secrétaire d'État de la guerre de Louis XIV (1654-1721), École nationale des chartes, 2004. ISBN 290079174X, 9782900791745
  19. Arch.nat. Min. centr. LXV. 137, bail du 12 septembre 1695 à Augustin Fabre dont Herlaut se porte caution.
  20. Arch. dép. Sarthe, 28 J 5, 29 juillet 1701, décharge générale de Chamillart à Herlaut pour le compte de Mgr de Chamillart (...) du revenu de la terre de Montfermeil, par le Sr Herlaut caution d'Augustin Fabre, suivant le bail du 12 septembre 1695. L'acte porte sur la période 1700/1701
  21. Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1874, p. 143
  22. Emmanuel Pénicaut, Michel Chamillart, ministre et secrétaire d'État de la guerre de Louis XIV (1654-1721), École nationale des chartes, 2004. ISBN 290079174X, 9782900791745
  23. Emmanuel Pénicaut, Michel Chamillart, ministre et secrétaire d'État de la guerre de Louis XIV (1654-1721), École nationale des chartes, 2004. ISBN 290079174X, 9782900791745
  24. Emmanuel Pénicaut, Michel Chamillart, ministre et secrétaire d'État de la guerre de Louis XIV (1654 - 1721), Thèse soutenue en 2002
  25. Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1874, p 145
  26. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris
  27. Revue Hommes et Mondes, p. 321
  28. A. de Boislisle, La place des Victoires et la place Vendôme, Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, t. XV, 1888, p. 167
  29. Pénicaut Emmanuel, Michel Chamillart, p. 288 et Arch. Paris, DQ 738, hôtel de la place Vendôme ayant appartenu à Chamillart et à John Law, acquis par le Aymard-Félicien Boffin, marquis de La Sône, pièce 4
  30. Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1874, pp. 174 et 272.
  31. Arch. dép. de la Sarthe, 1 E 959, cautionnement par Herlaut devant le notaire Charpentier, de la vente par Barthélémy François Neyret, sr de Preuilly et Catherine Neyret, sa soeur, d'un petit corps de logis, place et jardin en dépendant ayant entrée sur la rue de la Corderie, près de la place Louis-le-Grand contenant 197 toises, moyennant le prix de 60 livres la toise, de 17 876 livres...
  32. Revue Hommes et Mondes, p. 321.
  33. Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1874, p. 174
  34. Mémoires de Saint-Simon
  35. Provisioning Paris Merchants and Millers in the Grain and Flour Trade During the Eighteenth Century Par Steven Laurence Kaplan, p. 587
  36. Légendes de l'Orléanais, Charles Vassal, Impr. d'Alexandre Jacob, 1846, p. 64
  37. Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, p. 194.
  38. château du Bruel
  39. t. XVI, p. 377 et 378
  40. Le fils du ministre
  41. Dessert D., Argent, pouvoir et société... p. 751, n31
  42. Ancien nom de la place Vendôme
  43. Z 1J 530
  44. Arch. nat. Min. centr., CV, 119 et A. de Boislisle, Notices historiques... p. 194