Wiki Guy de Rambaud
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[[Fichier:Guérin.jpg|thumb|300px|''Chansons diverses de la geste de Garin de Monglane.'']]'''Milon ou Milo ou Miles de Narbonne''' est né vers 735 et mort en 791<ref> Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903.</ref>. Milon correspond au personnage de ''Milon de Spolete'' dans [http://en.wikipedia.org/wiki/La_Geste_de_Garin_de_Monglane ''La Geste de Garin de Monglane'']. Milon appartient au clan des Guérin, apparenté aux Milon de Trêves et aux Robertiens de Worms. Son père [http://de.wikipedia.org/wiki/Warin_(Thurgau) Warin ou Guérin de Thurgau] gouverne, en 764, les comtés alamans du Linzgau et du Thurgau<ref> Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958. </ref>. Son père est la tige des Guérinides. [http://de.wikipedia.org/wiki/Warin_(Thurgau) Guérin de Thurgau] s'installe en Thurgovie<ref> De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie, Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.88. </ref>. Il est comte de Thurgau (754-772)<ref> Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958. </ref>.
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[[Fichier:Guérin.jpg|thumb|300px|''Chansons diverses de la geste de Garin de Monglane.'']]'''Milon ou Milo ou Miles de Narbonne''' est né vers 735 et mort en 790 ou au plus tard en 791<ref> Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903 et [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1965_num_43_3_2583?_Prescripts_Search_tabs1=standard&# Roland, Mythe ou personnage historique ?]. </ref>. Milon correspond au personnage de ''Milon de Spolete'' dans [http://en.wikipedia.org/wiki/La_Geste_de_Garin_de_Monglane ''La Geste de Garin de Monglane'']. Milon appartient au clan des Guérin, apparenté aux Milon de Trêves et descend des premiers Robertiens. Son père [http://de.wikipedia.org/wiki/Warin_(Thurgau) Warin ou Guérin de Thurgau] gouverne, en 764, les comtés alamans du Linzgau et du Thurgau<ref> Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958. </ref>. Son père est la tige des Guérinides. [http://de.wikipedia.org/wiki/Warin_(Thurgau) Guérin de Thurgau] s'installe en Thurgovie<ref> De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie, Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.88. </ref>. Il est comte de Thurgau (754-772)<ref> Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958. </ref>.
 
Il se marie à Adelinde, fille du duc lombard,[http://en.wikipedia.org/wiki/Hildeprand_of_Spoleto Hildeprand de Spolète].
 
Il se marie à Adelinde, fille du duc lombard,[http://en.wikipedia.org/wiki/Hildeprand_of_Spoleto Hildeprand de Spolète].
   
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Vient ensuite une charte du 5 décembre 791 dans laquelle les témoins requis juraverunt... ''ipsam villam eosdem habuisse limites tempore Gotorum, Milonemque comitem eos eodem modo dirimisse et Karolum regem formasse, quod habent''<ref> Cl. Devic et J. Vaissète, ''Histoire général de Languedoc'', Privat, Toulouse, 1875, t. II. </ref>, de même qu'un diplôme du 20 juillet 794 de Charles en faveur de l'abbaye de Caunes mentionne que ''concessimus ei villam Caonas, sicuti Milo ad suum monastherium per suas litteras delegavit''<ref> Cl. Devic et J. Vaissète, ''Histoire général de Languedoc'', Privat, Toulouse, 1875, t. II et Monumenta Germaniae Historica, ''Die Urkunden der Karolinger''. </ref>. Ce dernier texte nous apprend donc que Milon est le fondateur de l'abbaye de Caunes<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1965_num_43_3_2583?_Prescripts_Search_tabs1=standard&# Roland, Mythe ou personnage historique ?]</ref>.
 
Vient ensuite une charte du 5 décembre 791 dans laquelle les témoins requis juraverunt... ''ipsam villam eosdem habuisse limites tempore Gotorum, Milonemque comitem eos eodem modo dirimisse et Karolum regem formasse, quod habent''<ref> Cl. Devic et J. Vaissète, ''Histoire général de Languedoc'', Privat, Toulouse, 1875, t. II. </ref>, de même qu'un diplôme du 20 juillet 794 de Charles en faveur de l'abbaye de Caunes mentionne que ''concessimus ei villam Caonas, sicuti Milo ad suum monastherium per suas litteras delegavit''<ref> Cl. Devic et J. Vaissète, ''Histoire général de Languedoc'', Privat, Toulouse, 1875, t. II et Monumenta Germaniae Historica, ''Die Urkunden der Karolinger''. </ref>. Ce dernier texte nous apprend donc que Milon est le fondateur de l'abbaye de Caunes<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1965_num_43_3_2583?_Prescripts_Search_tabs1=standard&# Roland, Mythe ou personnage historique ?]</ref>.
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Ce n'est donc que sous le règne de Charlemagne, entre 782 et 790, que le nom de Milon apparaît dans les chartes. Mais du fait d'études sur monnayage, on peut dire que Milon est gouverneur de la Narbonnaise pendant trente-huit ou trente-neuf ans<ref> [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1965_num_43_3_2583?_Prescripts_Search_tabs1=standard&# Roland, Mythe ou personnage historique ?] </ref>.
   
   
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[[Fichier:Milon.jpg|thumb|250px|Monnaie de Milon de Narbonne.]]Milon bat monnaie à son nom après la prise de Narbonne avec l'autorisation de r Pépin le Bref parce qu'il l'avait fait avant à Trencianum, et son monnayage dure jusqu'au jour où Charlemagne lui retire son privilège. Des princes administrateurs et jaloux de leur pouvoir, comme Pépin et Charlemagne n'accordent pas normalement à des gouverneurs de provinces le droit de mettre leur nom sur la monnaie royale. Pour Milon de Narbonne c'est un fait exceptionnel et explicable
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[[Fichier:Milon.jpg|thumb|250px|Monnaie de Milon de Narbonne.]]Milon bat monnaie à son nom après la prise de Narbonne avec l'autorisation de Pépin le Bref parce qu'il l'avait fait avant à ''Trencianum'' (= Trausse actuel du canton de Peyriac-Minervois), et son monnayage dure jusqu'au jour où Charlemagne lui retire son privilège. Des princes administrateurs et jaloux de leur pouvoir, comme Pépin et Charlemagne n'accordent pas normalement à des gouverneurs de provinces le droit de mettre leur nom sur la monnaie royale. Pour Milon de Narbonne c'est un fait exceptionnel et explicable
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C'est déjà sous celui de Pépin le Bref qu'il figure sur des monnaies, puisque le denier ne portant pas le nom de Narbonne daterait aux dires d'Amardel de 755-759, et que celui avec le nom de la ville serait de 759-768, les dates de 752 (date de l'accession au trône de Pépin) et de 791 (date de la mort de Milon) étant les limites extrêmes « qu'on pourrait assigner au monnayage de Milon, qui aurait donc été gouverneur de la Narbonnaise pendant trente-huit ou trente-neuf ans, ce qui en somme n'aurait rien d'impossible<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1965_num_43_3_2583?_Prescripts_Search_tabs1=standard&# Roland, Mythe ou personnage historique ?]</ref>.
   
   

Version du 16 mai 2012 à 11:10

Guérin

Chansons diverses de la geste de Garin de Monglane.

Milon ou Milo ou Miles de Narbonne est né vers 735 et mort en 790 ou au plus tard en 791[1]. Milon correspond au personnage de Milon de Spolete dans La Geste de Garin de Monglane. Milon appartient au clan des Guérin, apparenté aux Milon de Trêves et descend des premiers Robertiens. Son père Warin ou Guérin de Thurgau gouverne, en 764, les comtés alamans du Linzgau et du Thurgau[2]. Son père est la tige des Guérinides. Guérin de Thurgau s'installe en Thurgovie[3]. Il est comte de Thurgau (754-772)[4].

Il se marie à Adelinde, fille du duc lombard,Hildeprand de Spolète.

On retrouve les Guérinides dans la vallée du Rhône, mais aussi avec Aimeri et Milon, vicomtes de Narbonne, puis par le fils de ce dernier, Lievin (alias Liebulf de Provence (ca 780-835))...[5].

Milon, du fait de son père est petit-fils de Robert de Hesbaye (696-avant 764)[6]. Guérin, son père, est le fils de Robert de Hesbaye (696-avant 764)[7].

Milon n'est comte de Narbonne pour les Wisigoths en 752 et 753. La ville est aux mains des Sarrasins et Milon n'est pas un Goth. Il semble avoir rempli des fonctions en Bourgogne et dans la marche de Bretagne[8]. Milon est maintenu en place à Narbonne par Pépin après la conquête de la ville sur les Sarrasins en 959[9].

Milon est comte pour les Carolingiens jusqu'en 791. Magnarius lui succède. Un de ses fils, Liebulf de Provence (ca 780-835), est comte de Narbonne en 833[10]. Les anciens textes nous montrent Milon comme un personnage considérable, ayant joué un rôle important, qui a droit de battre monnaie[11]. La première émission monétaire de Milon s'étant produite sous Pépin le Bref, il n'y a plus sous son successeur tentative d'émancipation. Milon ne fait que continuer sous Charlemagne l'exercice d'un droit qu'il s'est attribué sous Pépin ou que celui-ci lui a accordé en récompense de services exceptionnels rendus à l'époque de la conquête de la Septimanie[12].

Le nom de Milon apparaît en effet une première fois dans un jugement des commissaires de Charlemagne en faveur de Daniel, archevêque de Narbonne. Le plaid en question a lieu à Narbonne le 3 juin 782[13].

Vient ensuite une charte du 5 décembre 791 dans laquelle les témoins requis juraverunt... ipsam villam eosdem habuisse limites tempore Gotorum, Milonemque comitem eos eodem modo dirimisse et Karolum regem formasse, quod habent[14], de même qu'un diplôme du 20 juillet 794 de Charles en faveur de l'abbaye de Caunes mentionne que concessimus ei villam Caonas, sicuti Milo ad suum monastherium per suas litteras delegavit[15]. Ce dernier texte nous apprend donc que Milon est le fondateur de l'abbaye de Caunes[16].

Ce n'est donc que sous le règne de Charlemagne, entre 782 et 790, que le nom de Milon apparaît dans les chartes. Mais du fait d'études sur monnayage, on peut dire que Milon est gouverneur de la Narbonnaise pendant trente-huit ou trente-neuf ans[17].




Sa famille, les Robertiens

.

A450

Saint Chrodegang de Metz, fils de la grand-tante de Milon

Milon est - on l'a vu - un descendant des Robertiens de Worms. La famille des Robertiens est une famille de la noblesse franque qui tire son nom du prénom Robert que porterent un grand nombre de ses membres. Le premier connu Chrodobert, dux d'Alémanie (622-632)

L'origine des Robertiens est rhénane. Ils sont apparentés avec Réginon de Prüm[18].

On voit les premiers Robertiens disposer par des branches cadettes ou des vicomtes fidèles de nombreux pagi. C'est le cas du Maine, du Nantais, de la Bretagne, du Corbonnais, du Vendômois...[19].

Les Robertiens sont les ancêtres de plusieurs grandes maisons royales ou non, comme les Guérinides. Selon un article de la National Genealogical Society la maison royale de Plantagenet (qui monte sur le trône avec le roi Henri II en 1154) descend de Guérin (= Warin), comte de Thurgovie de 757 à 772[20]. Les historiens s'intéressent à la vraie nature des liens qui unissaient Richard de Normandie aux Robertiens, Hugues le Grand, puis son fils Hugues Capet La Normandie des ducs aux rois, Ouest-France université, François Neveux, Editions Ouest-France, 1998..

A441

Statue de Roland à Duisbourg.

Milon est parfois confondu avec Milon d'Angers, mari de Bertha, sœur de Charlemagne, et père de Roland. Ce Milon, beau-frère de Charlemagne. Il est le fils de Milon de Trèves.

Milon de Trèves a des fils usurpateurs de biens de l'église de Reims[21]. Un de ses fils est sans doute le comte Milon de Noyon, cité en 752, 753 et 759 parmi les grands de Pépin[22]. Il apparaît aussi parmi les bienfaiteurs de l'abbaye d'Echternach[23]. D'autres Milon apparaissent entre 766 et 790 dans les chartes de l'abbaye de Lorsch (diocèse de Mayence). Ils étaient sans doute apparentés avec les Milon de Trèves et de Noyon. D'après Chaume, Milon de Noyon serait le même qu'un Milon attesté par les Miracula sancti Eugenii en Bourgogne, et qu'un comte d'Angers du même nom (vers 775). Il est selon différentes sources le père du célèbre Roland, marquis de la Marche bretonne[24].

Le père de Milon est un chef du parti de guerre sous Charles le Chauve. Mais l'allié d'Alard contre Ogier, Guérin de Thurgovie, ne survit que peu de temps aux événements de 771, puisque, dès 774, on voit un de ses fils, Isembard, le remplacer dans ses comtés d'Alemanie[25]. Milon est le frère de Isembard von Thurgau (ca 750-806), comte et l'oncle de Guerin de Provence.




                  Descendance de Chrodobert d'Alémanie


Chrodobert d'Alémanie, dux (622-632)
 ∞ Wulfgurde
 │
 ├── Robert = Chrodobert II, référendaire, maire de Neustrie, évêque (665)
 │ ∞ N de Lombardie
 │
 ├── Erlebert de Thérouanne (ca 580-après 636), nobilis[26].
    │  
    ├── Lambert de Fontenelle, abbé, évêque, saint.
    │  
    ├── Robert (600-677), duc et chancelier[27].
      ∞ Théodrade, parente de Nanthilde, épouse du roi Dagobert 
      │  
      ├── Angadrisma
      │  ∞ Ansbert (629-694), abbé, évêque, saint
      │  
      ├── Folchaide de Salzbourg 
      │   ∞ Théodon II de Bavière, duc    
      │   │  
      │   ╰──┄┈ Agilofinger
      │   
      ├── Ragnobert, comploteur contre Ébroïn, exécuté en 678
      │   
      ├── Lambert de Maastricht (636-705), évêque, saint
      │
      ├── Chrotari, comte d'Herbauges
         ∞ NN
         │ 
         ├── Hervé de Laon, comte, grand-père de Héribert de Laon
         │  ∞ Irmine, fille d'Hugobert
         │ 
         ├── Rupert de Salzbourg, évêque de Worms, saint
         │  
         │ 
         ├── Érentrude de Salzbourg (ca 650-710), sainte
         │    
         ├── Willigarde[28]
         │  ∞ Liutwin de Trèves, saint 
         │  │
         │  ├── Guy, abbé de Fontenelle, et ancêtre des Widonides
         │  │  x Rolande, fille du comte Charivéus de Laon, un Robertien 
         │  │
         │  ├── Chrotais[29]
         │  │  ∞ Charles Martel (690-741), prince
         │  │
         │  ├── Milon de Trèves, évêque de Reims et de Trèves.
         │     │
         │     ├── Milon d'Angers
         │        ∞ Bertha, sœur de Charlemagne
         │        │ 
         │        ├── Roland
         │  
         │ 
         ├── Lambert de Hesbaye[30], comte, ancêtre direct des Capétiens[31].
            ∞ Chrotlind 
            │
            ├── Rotrude[32]
            │   ∞ Charles Martel (690-741), prince 
            │
            ├── Landrade de Hesbaye
            │  ∞ Sigramm
            │  │
            │  ├── Chrodegang de Metz, évêque, saint
            │
            ├── Robert de Hesbaye (696-avant 764), comte
               ∞ ca 730 Williswinte, fille du comte Adalelm
               │
               ├── Cancor de Hesbaye, comte, ancêtre des Popponides[33]
               │
               ├── Thurimbert de Hesbaye (ca 740-après 770), comte
               │  
               ∞ ca 720 concubine du comte Robert 
               │
               ├── Guérin von Thurgau, gouverneur[34].
                  ∞ Adelinde, fille d' Hildeprand, dux ducatus Spoletani
                  │ 
                  ├── Isembard von Thurgau (ca 750-806), comte  
                  │  │
                  │  ├── Guerin de Provence
                  │ 
                  ├── Milon de Narbonne (ca 730-791), comte        
                    │       
                    ├── Liebulf de Provence (ca 780-835)[35].
                     ∞ Odda (ca 800-après 835)
                     │ 
                     ├── Leibulf des Baux (ca 830-900)[36]
                        │
                        ├── Pons de Mevouillon (ca 870-954)[37].
                          ∞ Blismodis de Mâcon, sœur d'Aubry de Mâcon
                          │
                          ├── Umbert (ca 900-996), évêque de Vaison
                          │
                          ├── Garnier (ca 900-991), évêque d’Avignon.
                          │
                          ├── Ison d’Arles (ca 900-942)
                          │  ∞ Fille d'Ursus de Bénévent
                          │  
                          │
                          ├── Pons de Marseille (ca 910-979), dit major
                          │   ∞ Judith de Bretagne
                          │   ╰──┄┈ Descendance Vicomtes de Marseille... 
                          │
                          ├── Pons de Mevouillon (ca 910-985) 
                             ∞ Richilde, originaire de l’Uzège
                             │
                             ├── Féraud de Nice, évêque de Gap, 
                             │
                             ├── Pierre de Mirabel
                             │
                             ├── Pons de Mevouillon
                             │  ╰──┄┈ Descendance Mevouillon... 
                             │
                             ├── Arnoul de Theys
                             │   ╰──┄┈... Descendance Theys... 
                             │
                             ├── Gérard
                             │
                             ├── Rambaud de Mevouillon (ca 970-après 1023) 
                             │  │
                             │  ├── Rambaud de Chorges, domnus
                             │    │
                             │    ├── Pons Rambaud (ca 1020-après 1094) 
                             │       ∞ Austrudis
                             │       │  
                             │       ╰──┄┈ Descendance Rambaud
                             │
                             ├── Raoul
                             │
                             ├── Laugier de Nice (ca 1050-1032)Odile de Provence (976-1032), 
                                 │
                                 ├── Rostan de Gréolières
                                 │  ╰──┄┈ Descendance Gréolières... 
                                 │
                                 ├── Pierre de Nice, évêque de Sisteron 
                                 │
                                 ├── Jauccara de Nice
                                 │   ∞  Amic de Vence-Avignon
                                 │
                                 ├── Gerberge de Nice
                                 │  ∞ Bérenger d’Avignon 
                                 │
                                 ├── Rambaud de Nice (1006-1073)
                                    ∞ 1032 Accelena d’Apt 
                                    │
                                    ├── Laugier d’Apt 
                                    │   ∞ Amancia de Lacoste-Castellane
                                    │
                                    ├── Odila de Nice 
                                    │  ∞ Boniface de Reillanne
                                    │
                                    ├── Gisla de Nice
                                    │  ∞ Rostang d'Agoult
                                    │  │
                                    │  ├──  Laugier d'Agout, évêque d'Apt 
                                    │
                                    ├── Pierre II de Nice, évêque 
                                    │
                                    ├── Rostan de Fréjus
                                    │  ∞ Accelena de Marignane
                                    │
                                    ├── Rambaud de Nice 
                                       ∞ Bélieldis de Marseille
                                       │
                                       ├── Amic 
                                       │
                                       ├── Guillaume 
                                          ∞ avant 1045 Azalaïs de Reillanne
                                          │
                                          ├── Bertrand-Rambaud d’Orange
                                              ∞ 1068 Adélaïde de Cavenez
                                              │
                                              ├── Léger, évêque d’Avignon  
                                              │                                                                                                                                                                                                  
                                              ├── Jausserand Laugier	                        
                                                 ∞ 1064 Gerberge de Provence
                                                 │
                                                 ├── Pierre
                                                 │
                                                 ├── Rambaud II d'Orange 
                                                    │
                                                    ├── Thiburge d'Orange
                                                        ∞ Giraud A. de Monteil
                                                        │                  
                                                        ∞ Guillaume d'Aumelas 
                                                        │       
                                                        ├── Raimbaut d'Orange
                                                           │
                                                           ├── Thiburge II





Comte de Narbonne

Les Sarrasins (752-759)

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A442

Chansons diverses de la geste de Garin de Monglane. Siège de Narbonne.

En 734[38], al Fihrî gouverne Narbonne et consolide l'autorité du pouvoir califal sur la Septimanie. En 737, Charles Martel assiège Narbonne et défait le gros de l'armée arabe bataille de la Berre. Mais les Francs du fait de l'hiver, de la garnison arabe de Narbonne et du peu d'importance stratégique de la ville l'abandonne aux Sarrasins.

Milon n'est pas comte de Narbonne pour les Wisigoths en 752 et 753. La ville est aux mains des Sarrasins et Milon n'est pas un Goth. En 752 la Septimanie est divisée en deux petits états. L'un formé des diocèses de Nimes, de Maguelonne, d'Agde et de Béziers, A pour chef Ansemond et se soumet totalement à Pépin le Bref. L'autre, comprend les territoires de Carcassonne et d'Elne du moins en partie et celui de Narbonne, moins la ville encore occupée par les Arabes, et obéir à Milon.

Le troisième siège de Narbonne (752-759) est le plus long siège de la ville de Narbonne et met fin à la domination musulmane.

Les forces de Pépin le Bref commence le siège en 752, mais ne pouvant s'emparer de la cité il lève en partie le siège. Milon est peut-être le chef d'auxiliaires wisigoths et le lieutenant de Pépin le Bref. Il doit commander un faible contingent chargé de maintenir un simulacre de siège (752-754). On le dit vicomte de Narbonne, mais c'est l'émir Abd ar-Rahman ibn Uqba qui gouverne la ville.

En 756, le siège recommence. Milon n'est plus vicomte de Narbonne. Est-il en Septimanie ? Milon semble avoir rempli des fonctions en Bourgogne et dans la marche de Bretagne[39].

Entre 756 et 759 les Francs négocient avec les traîtres qui défendent la ville pour les musulmans. Le roi promet à la communauté wisigoth de respecter leurs lois et leurs coutumes. Les navires des Sarrasins sont pris par les chrétiens dans la ville. Ils tuent la faible garnison musulmane, et ouvre les portes aux Francs.


A436

Les Sarrasins quittent Narbonne.


Milon est maintenu en place à Narbonne par Pépin après la conquête de la ville sur les Sarrasins en 959[40]. Cette prise de Narbonne marque le coup d'arrêt de la conquête musulmane en Occident chrétien. Toutes les futures expéditions au nord de Narbonne vont être des razzias sans lendemains. Cependant des bandes armées de pirates barbaresques vont continuer à ravager et piller la Provence jusqu'à la victoire de Guillaume II, marquis de Provence, dit le Libérateur.




Gouverneur d'une marche (759-791)

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A443

Chansons diverses de la geste de Garin de Monglane.

Les Arabes décrivent la Narbonne musulmane. C'est le cas de Zuhrî, au XIIModèle:Exp siècle :

Sur la côte, à l'est de Barshalûna (= Barcelone), il y a la ville d’Arbûna (= Narbonne). C'est le point extrême conquis par les musulmans sur le pays des Francs. On y trouvait la statue sur laquelle était inscrit : Demi tour, enfants d'Ismaël, ici est votre terme ! Si vous me demandez pourquoi, je vous dirai ceci : si vous ne faites pas demi-tour, vous vous battrez les uns les autres jusqu'au jour de la Résurrection. Cette ville est traversée en son milieu par un grand fleuve, c'est le plus grand fleuve du pays des Francs ; un grand pont l'enjambe. Sur le dos de l'arche, il y a des marchés et des maisons. Les gens l'utilisent pour aller d'une partie de la ville à l'autre. Entre la ville et la mer, la distance est de deux parasanges. Les navires venant de la mer remontent le fleuve jusqu'en aval de ce pont. Au centre de la ville, il y a des quais et des moulins construits par les anciens, personne ne pourrait plus en bâtir de semblables.

Les seigneurs féodaux locaux se sont établis sur les ruines du pouvoir royal wiwigoth. La Narbonnaise expire avec Milon. Ce comte, comme son grand-père Hildeprand, dux ducatus Spoletani, est un représentant des Caroligiens, même s'il n'est pas d'origines franques. Engel et Serrure, citant de Barthélémy, parlent des comtes des Marches, gouverneurs des confins militaires et véritables vice-rois de territoires qui forment une ceinture de défense autour du royaume franc[41].




Procès avec l'évêque (782)

.

A439

Chansons diverses de la geste de Garin de Monglane.

Le nom de Milon nous a été transmis par trois textes. Le premier d'une importance capitale nous donne le récit d'un différend que Millon a avec l'archevêque de Narbonne Daniel[42].


Le nom de Milon apparaît en effet une première fois dans un jugement des commissaires de Charlemagne en faveur de Daniel, archevêque de Narbonne, jugement qui relate que Milon, s'étant emparé de terres appartenant à deux églises, mais ne pouvant fournir la preuve qu'il avait reçu ces terres en bénéfice, alois que l'avoué de l'archevêque produisait douze témoins pour certifier que ces terres étaient partie intégrante du domaine de l'Église, fut condamné : le plaid en question eut lieu à Narbonne le 3 juin 782, et contient par trois fois le nom de « Milo comis », « Milone comité » [43].

Le premier acte connu concernant un village du Razès date de 779. Résumé dans l'inventaire des actes de l'archevêché de Narbonne, il fait état d'un arrêt prononcé dans cette ville par lequel le lieu de Cailhau est adjugé à l'archevêque au détriment du comte carolingien Milon qui l'avait usurpé. dans les actes de l'Archevêché de Narbonne en l'an 779. Dans un de ces actes, il est fait mention d'un jugement dépossédant le Comte Milon de Narbonne d'une villa sise à Cailhau près de la Malepère, au profit de l'Archevêque Daniel de Narbonne.

Sur Juin 3, le 782 est devenu un placitum ou d'un assemblage à Narbonne dominé par quatre missi dominici envoyés à la Septimanie , assisté de deux vassaux immédiats et six autres juges et environ 15 notables de la terre, avec des noms et des lunettes de romains . A été soumis à l'assemblée un conflit entre l'archevêque et le comte Daniel Milo, qui avait été soumis à Charlemagne en tant que roi et cela a été transmis à l'Assemblée. Daniel (qui avait succédé à l'archevêque Aribert et était un prédécesseur de Nebridi Narbonne ) a occupé le siège de Narbonne depuis au moins le 769 et a commencé depuis quelque temps le pèlerinage à Jérusalem à gauche avant de quitter l'église dans les soins de un avocat ou un avocat Arluí nom. Le comte Milo utilisé sa longue absence pour envahir certains étages de l'église et a réclamé au roi Charles I (Charlemagne) que les postes vacants et ce qui leur donnait l'avantage. Chargé Arluí de défendre les droits de l'Eglise de Narbonne, qui viennent d'avoir leur principale source de revenus dans les terres usurpées, se plaignit au roi, et la délégation à l'Assemblée que le comte a été cité à comparaître. Milo et est allé à leur cause et les juges lui ont demandé de présenter les titres de propriété des marchandises litigieuses ou des témoins équivalentes, répondant qu'elle a agi de bonne foi et n'avait pas d'autres preuves que la subvention royale; Arluí dit Milo avait usurpé la terre et a offert ( arramivit ) de prouver que les terres étaient de l'église, qui a été accordé, quelques jours plus tard, a douze témoins irréprochables qui ont juré à l'église de Santa Maria de Narbonne qui terre avait été devant l'église de la ville et que Daniel, l'archevêque, avait été paisible possesseur, après quoi la réunion était d'accord Erluino Milo et volontairement renoncé à leur revendications et de restauration de la propriété usurpée. Les terres et les peuples du litige sont mentionnés dans le document et a ainsi dépassé les 50 appartenant à l'église métropolitaine de San Justo et San Pastor à l'église de Saint-Paul et Saint-Etienne de Narbonne



Monnaie (759)

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Milon

Monnaie de Milon de Narbonne.

Milon bat monnaie à son nom après la prise de Narbonne avec l'autorisation de Pépin le Bref parce qu'il l'avait fait avant à Trencianum (= Trausse actuel du canton de Peyriac-Minervois), et son monnayage dure jusqu'au jour où Charlemagne lui retire son privilège. Des princes administrateurs et jaloux de leur pouvoir, comme Pépin et Charlemagne n'accordent pas normalement à des gouverneurs de provinces le droit de mettre leur nom sur la monnaie royale. Pour Milon de Narbonne c'est un fait exceptionnel et explicable

C'est déjà sous celui de Pépin le Bref qu'il figure sur des monnaies, puisque le denier ne portant pas le nom de Narbonne daterait aux dires d'Amardel de 755-759, et que celui avec le nom de la ville serait de 759-768, les dates de 752 (date de l'accession au trône de Pépin) et de 791 (date de la mort de Milon) étant les limites extrêmes « qu'on pourrait assigner au monnayage de Milon, qui aurait donc été gouverneur de la Narbonnaise pendant trente-huit ou trente-neuf ans, ce qui en somme n'aurait rien d'impossible[44].


A Narbonne, comme dans tous les pays occupés par les Wisigoths, le droit de battre monnaie avait toujours été un privilège régalien.

Milon battait monnaie alors qu'il était encore indépendant, donc il était le chef des Goths.

Ainsi, au début du règne de Charlemagne, un marchand franc avec un sac plein d'argent aurait pu avoir dans ses pièces tournantes portant les noms de Pépin, Carloman, Charlemagne et Milo de Narbonne[45].

Un autre magnat bien connu dont le nom apparaît sur ​​la monnaie contemporaine, c'est le comte Milo de Narbonne, bien que sur ces pièces de monnaie de Milo son nom prend la place de celui du roi pour affirmer son pouvoir comtal, sur la grande majorité des pièces de monnaie[46]

denier[47].

Charlemagne fait une exception pour Milon dont la situation, à l'une des extrémités de l'empire, aux frontières d'un pays encore occupé par les Sarrasins, a une importance toute particulière qui justifie son monnayage exceptionnel[48]. Milon est gouverneur de la Narbonnaisc pendant trente-huit ou trente-neuf ans. Benjamin Fillon pense que Milon est un de ces seigneurs goths sans lesquels Pépin le Bref ne se serait jamais emparé de la Septimanie. Milon pouvait être personnellement puissant, mais son importance n'était (lue viagère. L'inscription de son nom sur ses espèces, justifiée sans doute par sa noblesse et sa haute situation, futautoriséc ou tolérée par Pépin et peut- être momentanément par Charlemagne, pour flatter l'amour-prnpre du peuple gotli, mais dès que l'assimila- tion de la Septimanie fut accomplie, dès que les ménage- ments devinrent inutiles, ce nom disparut.

Milon a émis deux pièces.

La première est un denier d'argent à flan épais et étroit, du poids de 1,19, décrit par Benjamin Fillou et ayant fait partie de la collection Rousseau.

Il porte d'un côté MILO en deux ligues, l'O en losange, un trait abréviatif au-dessus de l'autre, trois lettres en légende horizontale; la première a la forme d'uu P retourné, la partie supérieure de la panse dépassant la haste à droite les deux autres sont un R et un E; un trait au-dessus.

La deuxième pièce est un autre denier d'argent à flan plus mince et plus large, pesant 1,14, décrit par Adrien de Longpérier, ayant aussi lait partie de la collection Rous- seau et se trouvant aujourd'hui à la bibliothèque nationale. Il porte d'un coté MILO dans les quatre cantons d'une croix, et de l'autre, NRBO, dans ceux d'une croix ancrée; l'O en losange au droit et au revers, ayant exac- tement la même forme que celui de la première monnaie. Ces pièces, par leur style, appartiennent bien à la seconde moitié du VIIIModèle:Exp siècle, et quoiqu'il soit surprenant de trouver le nom d'un comte amovible sur des espèces de cette époque[49].




L'abbaye de Caunes (790)

.

A435

Abbaye de Caunes.

L'abbaye de Caunes est une abbaye bénédictine de style roman située sur la commune de Caunes-Minervois

Elle fut fondée en 780 par l’abbé Anian, (à ne pas confondre avec Saint Benoit d’Anian fondateur de la règle bénédictine), sur un ancien domaine agricole gallo-romain dénommé “Villa Bufintis”.

En 982, on mentionne pour la première fois les Saints de Caunes : Amand, Luce, Alexandre et Audalde. De nombreux pèlerins viendront faire des offrandes et y célébrer leur culte qui demeure intacte aujourd’hui.

Placé à l’origine sous la protection directe du roi,

Vient ensuite une charte du 5 décembre 791 dans laquelle sont fixées par l'autorité de Magnarius, « comis de Narbona », les limites de la villa de Caunes : nous savons que les témoins requis« juraverunt... ipsam villam eosdem habuisse limites tempore Gotorum, Milonemque comitem eos eodem modo dirimisse et Karolum regem formasse, quod habent» (3), de même qu'un diplôme du 20 juillet 794 de Charles en faveur de l'abbaye de Caunes mentionne que « concessimus ei villam Caonas, sicuti Milo ad suum monastherium per suas litteras delegavit» (4). Si ce dernier texte nous apprend que Milon fut le fondateur de l'abbaye de Caunes, tant celui-ci que celui de 791 nous font voir qu'au moment de leur rédaction Milon était déjà mort, ce qui ressort également du fait qu'en 791 le comte de Narbonne était Magnarius[50].

Le deuxième est une charte de Charlemagne confirmant la donation du village de Caunes faite à l'abbé Anian par ]ecomteMiion(2).

Le troisième est très postérieur aux deux autres, il est du commencement du xn° siècle, mais il constate que Milon avait fait construire le monastère de Caunes et nous confirme par conséquent ce que les actes de l'époque nous avaient appris (3).

Milon, d'après les auteurs de l'~M a été regardé comme le fondateur de l'abbaye de Cannes. t) n'en est pas le fondateur, mais il en fut à l'origine )e principal bienfaiteur[51].


Vers 790, construction du monastère de Caunes; cession du village à l'abbaye qui prit dans la suite le nom du village; ratification de cette cession par Charlemagne, en 796; mais en décembre 791, Magnarius avait succédé à Milon, qui dut mourir par conséquent dans le courant de cette année ou à la fin de 790.








Ne sais pas encore quand il a été l'examen. La 791 apparaît comme une virgule Magnari (Magnarius). Milo est considéré comme le fondateur de l' abbaye de Caunes .



le comté de Septimanie (Narbonne, Carcassonne), dirigé par le comte Milon, un Wisigoth,


Notes et références

Références

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  1. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903 et Roland, Mythe ou personnage historique ?.
  2. Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958.
  3. De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie, Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.88.
  4. Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958.
  5. De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie, Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.127.
  6. Annales de Bourgogne, Volumes 12 à 13, Université de Dijon. Centre d'études regionales de Bourgogne, 1940.
  7. The New England historical and genealogical register, Volume 10, Henry Fitz-Gilbert Waters, The Society, 1953 et Royalty for commoners: the complete known lineage of John of Gaunt, son of Edward III, King of England, and Queen Philippa, Roderick W. Stuart, Genealogical Pub. Co., 1995 ou Aristocratic and Royal Ancestors of Jane Harry, Leslie Ray Tucker, Timbercreek, 1991.
  8. Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958.
  9. Vicomtes et Vicomtés, Tempus (Toulouse), Hélène Débax, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  10. Vicomtes et Vicomtés, Tempus (Toulouse), Hélène Débax, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  11. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903.
  12. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903.
  13. Roland, Mythe ou personnage historique ?
  14. Cl. Devic et J. Vaissète, Histoire général de Languedoc, Privat, Toulouse, 1875, t. II.
  15. Cl. Devic et J. Vaissète, Histoire général de Languedoc, Privat, Toulouse, 1875, t. II et Monumenta Germaniae Historica, Die Urkunden der Karolinger.
  16. Roland, Mythe ou personnage historique ?
  17. Roland, Mythe ou personnage historique ?
  18. Revue historique, Volume 301, Numéros 1 à 2, Librairie G. Baillère, 1999.
  19. Études sur la naissance des principautés territoriales en France (IXe-Xe siécle), Volume 102 de Recueil de travaux, Rijksuniversiteit de Gent Faculté de philosophie et lettres, Jan Dhondt, De Tempel, 1948.
  20. National Genealogical Society quarterly, Volumes 31 à 34, Numéro 29, The Society, 1943.
  21. M. G. H., Epis t., VIII, n° 160.
  22. M. G. H., Dipl. Karol., I, n° 1, 6 et 12.
  23. Wampach, op. cit., n° 56 de 751-768.
  24. Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958 et André Moisan, Répertoire des Noms Propres, CNRS, Librairie Droz 1986.
  25. Les origines du Duché de Bourgogne, Volume 1, Maurice Chaume, Scientia-Verlag, 1977.
  26. Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle, P.S.R 2004, p. 45.
  27. Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle, P.S.R 2004, p. 45.
  28. Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne
  29. Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne
  30. http://mauriceboddy.org.uk/Narbonne.htm de Narbonne
  31. Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, Ve-XVIIIe siècles, P.S.R. éditions, 2004.
  32. Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne
  33. Alfred Friese, Studien zur Herrschaftgeschichte des fränkischen Adels ("Geschichte und Geselschaft. Bochumer historische Studien" 18), Stuttgart, 1979. Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, VModèle:Exp - XVIIIModèle:Exp siècle, P.S.R. éditions, 2004, p.45.
  34. Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958.
  35. De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie, Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.127.
  36. Old Provence - p. 127, Theodore Andrea Cook - 1905.
  37. Bulletin de la Société d'etudes scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Volumes 16 à 17, C. et A. Latil, 1887.
  38. Philippe Sénac, Présence musulmane en Languedoc, Islam et chrétiens du Midi, Cahier de Fanjeaux, n°18, 2000, p.50-51.
  39. Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958.
  40. Vicomtes et Vicomtés, Tempus (Toulouse), Hélène Débax, Presses Univ. du Mirail, 2008.
  41. A. Engel et R. Serrure, Traité de numismatique du moyen âge, t. I, Paris, 1891, pp. 210-211.
  42. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903.
  43. Roland, Mythe ou personnage historique ?
  44. Roland, Mythe ou personnage historique ?
  45. Charlemagne: Empire And Society, G-Reference, Information and Interdisciplinary Subjects Series, Joanna Story, Manchester University Press, 2005.
  46. Carolingian Coinage and the Vikings: Studies on Power and Trade in the 9th Century, Volume 847 de Variorum Collected Studies Series, Simon Coupland, Ashgate Publishing, Ltd., 2007.
  47. Bulletin de la Société française de numismatique, La Société, 2000.
  48. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903.
  49. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903.
  50. Roland, Mythe ou personnage historique ?
  51. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1902 (T7)-1903.