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Luc Leclerc
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Louis René Luc Leclerc est né le 22 octobre 1780 à Beaumont-la-Chartre (devenu depuis 1955, Beaumont-sur-Dême). Il meurt le 23 avril 1858 à Tours, au 6 rue la Boule-Peinte (rue Bretonneau).
Luc Leclerc est un membre de la Famille Le Clerc, fils de René Leclerc, receveur des Grandes Gabelles du grenier à sel, régisseur, puis propriétaire des terres et du château des Pins, maire... et Marie Adélaïde Georget, fille de Léonard Georget d'Alnoncourt, inspecteur des Hôpitaux militaires, Maître en chirurgie du roi en son artillerie et conseiller en l'académie de chirurgie[2]. Il est du côté de la Famille Georget parents de chirurgiens, médecins, Robert Bunon, dentiste de Mesdames et de la Maison des Enfants du roi, et même une pharmacienne.
Leclerc est médecin reçu par les formes nouvelles, à l'école pratique de la faculté de médecine de Paris. Le Mercure de France nous dit qu’il a un accessit d'anatomie en 1806. Luc est l’auteur peu de temps avant la naissance de Frédéric Le Clerc, son fils, le 28 août 1807, de sa thèse, Essai sur la péritonite, à l'École de Santé de Paris[3].
Luc est maire sa petite commune, Les Pins (Indre-et-Loire) de 1801 à 1816[4], propriétaire du château des Pins et de nombreux autres biens hérités de sa famille.
Lors des épidémies de grippe de 1812 et 1813 qui en ont désolé le nord du département d’Indre-et-Loire, Leclerc soigne sans relâche les malades[5]. Puis Leclerc lutte en 1814 contre l'épidémie au risque de ses jours, quoique père de famille, des militaires infectés du typhus venus de la Grande Armée et dirigés dans ces derniers temps sur les hôpitaux de Tours[6].
Luc Leclerc est remplaçant du médecin-chef de l'Hospice général de Tours sous l'Empire (1814). Il rappelle au ministre sous la Restauration les soins qu’il n’a cessé de prodiguer pendant les épidémies et parle de ses diplômes, de ses anciennes fonctions, et de ses motivations au préfet, le Baron Destouches, nommé dès la fin des Cent-Jours[7] pour rester médecin-chef. En vain !
Néanmoins, grâce à Pierre Bretonneau, Luc Leclerc est professeur à l’École de médecine de Tours (1818), médecin chef de l'Hospice général par arrêté préfectoral le 8 mars 1819 en remplacement du docteur Duperron[8], avec Pierre Bretonneau[9]. Lorsqu'un patient décède, il n'hésite pas à pratiquer une autopsie[10].
Luc Leclerc se sépare de son épouse qui vit avec Pierre Bretonneau, clinicien qui élève ses enfants, notamment Frédéric Le Clerc.
Article détaillé : Famille Le Clerc
Article détaillé : Pierre Bretonneau
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SA FAMILLE[]
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La famille Le Clerc[]
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La Famille Le Clerc, ou Leclerc de Pulligny (1355 - 2019), ou Leclerc, appartient d'abord à la noblesse de Lorraine. Ses membres pendant presque sept siècles vont devoir affronter bien des épreuves du fait de leur conversion au protestantisme ou leurs idées révolutionnaires[12].
Quand Saffroy écrit : Les Le Clerc ont perdu leurs titres du fait des guerres de religion, il ne se trompe pas. Effectivement leur grand-père est écuyer, seigneur de Pulligny, Ceintrey, Voinémont, Malaucourt-sur-Seille, Chamagne, Érizé-Saint-Dizier, Saint-Dizier... Les frères Le Clerc, dont le père calviniste est mort en exil, mettent leurs épées au service de Venise dans sa lutte contre l'Empire ottoman. La République de Venise les fait Chevaliers de Saint-Marc et le Duc de Lorraine leur confère la noblesse héréditaire, le 28 mai 1623.
Comme les fils Leclerc sont révolutionnaires, cette famille est dite par l'abbé monarchiste Paul Brisset, dans La famille Leclerc, de Villedieu en Beauce, la plus obscure et sans fortune[13].
Pourtant, la Famille Le Clerc, est d'origines authentiquement nobles. Ils figurent dans Bibliographie généalogique, héraldique et nobiliaire de la France (Paris, 1968-1988). Une douzaine de pages leur sont consacrées dans Le Calendrier de la Noblesse de Touraine, de 1868, de Carré de Busseroles. François-Alexandre de la Chenaye-Aubert parle d'eux et de leurs alliances, et Badier aussi dans son Dictionnaire de la noblesse. Il figure tout naturellement dans le Nobiliaire de Lorraine et du Barrois d'Ambroise Pelletier, car ils vivent longtemps dans le du Barrois. Nous les retrouvons dans le Grand dictionnaire historique de Louis Moréri, l'Armorial de Rielstrap. Leurs blasons figurent aussi chez Charles René d'Hozier, comme celles de tous leurs familles alliées. De nos jours les Le Clerc sont présents dans différents numéros d’Héraldique et généalogie, et dans Le Nobiliaire de Normandie d'Edouard de Magny. Les lettres de noblesse de leurs ancêtres sont déposées aux archives de la préfecture du département de la Meurthe. À voir aussi sur les Le Clerc :
¤ Comte Doynel de La Sausserie, Postérité de Philippe Louis Thibault de Senneterre, marquis de la Carte et de la Ferté,
¤ d’Armagnac del Cer, comte de Puymege, Les vieux noms de la France du Nord et de l’Est,
¤ Tisseron Annales historiques, nobiliaires et biographiques,
¤ Répertoire des généalogies françaises imprimées du Colonel Arnaud.
Les descendants du très catholique et dévoué aux ducs de Lorraine, puis aux rois de France Pierre Leclerc du Vivier, sont souvent des aristocrates célèbres. On trouve au Louvre (et avant à Versailles) une statue de sa fille, Chrestienne Le Clerc du Vivier, fondatrice du couvent des Carmes-Déchaussés de Charenton. Son tombeau y accompagne la statue de son mari, Robert Bailly (+ 1627), Président de la Chambre des comptes[14].
Mengin Le Clerc, Moingins dis li clers, nous dit le Trésor des chartes de Lorraine, semble être le premier Le Clerc (ou Leclerc) connu. Mengin Le Clerc, de Deyvittei (Deyviller, Vosges, duché de Lorraine), vend en 1355, à Jean de Nomeny, deux parts en héritages de feu Philippin de Girecourt, écuyer, en la ville de Folz sous le château de Faucompierre, moyennant 26 petits Florins d'or[15].
On a aussi la bienheureuse Alix Le Clerc, qui d'après la Mère Saint-Louis de Gonzague, a comme père, Jean Le Clerc, qui est le fils soit de Claude Le Clerc de Pulligny, soit de Thierry Le Clerc seigneur de Roville-aux-Chênes, à côté d'Épinal, tous deux fils de Mengin II Le Clerc, lui-même fils de Jehan Leclerc de Pulligney et descendant de Mengin Le Clerc.
Bien qu'en famille avec ces Lorrains très catholiques Claude II Leclerc de Pulligny abjure et les Ducs de Lorraine saisissent ses biens. Ses fils, Jean Le Clerc et Alexandre Le Clerc sont faits chevalier de Saint-Marc et doivent recevoir à nouveau une lettre leur conférant la noblesse héréditaire le 28 mai 1623. Jean Le Clerc est aussi un peintre célèbre.
Malgré cela, leurs descendants ne semblent pas avoir été maintenus dans leur noblesse et en 1789, même s’ils ont pour parrains et marraines des membres de la noblesse et du clergé tourangeaux, ils sont très favorables à la Révolution et sont francs-maçons. Claude-Nicolas Leclerc est même député à la Convention nationale. Toutefois, les excès de certains révolutionnaires vont faire que René Leclerc, aïeul de tous les Le Clerc, va protéger la famille du marquis Galiot Mandat de Grancey et rachète leurs biens.
Ses descendants sont faits comtes et peuvent porter le nom de Leclerc de Pulligny. Ils sont alliés à de très anciennes familles nobles et surtout ils sont cliniciens ou ingénieurs et ont des idées en avance sur leur époque.
Avec la mort de Jean Leclerc de Pulligny la famille ne s’éteint pas, comme il est affirmé sur Wikipédia. Frédéric Le Clerc est le descendant de Frédéric Le Clerc et il a un frère et des enfants.
Article détaillé : Famille Le Clerc
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Ses parents[]
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Son père, Anne Augustin René Leclerc est né au manoir de Pont-Bodin et baptisé le 28 octobre 1743, à Villedieu-en-Beauce. Il est décédé, le 19 juillet 1806, en son château des Pins[16]. René Leclerc est enterré dans la chapelle Saint-Laurent qui appartient à son frère. Cette chapelle est profanée et détruite par les monarchistes sous la Restauration.
Même si ses frères sont révolutionnaires, ses aïeux, la Famille Le Clerc sont nobles. Son grand-père, Nicolas II Le Clerc, fils d'un procureur fiscal de Broussey-en-Blois, jeune gentilhomme de la duchesse de Lorraine, est fermier général de La Ribochère et de la baronnie de Villedieu, en 1735, négociant en blés. Il meurt en 1769 riche.
René Leclerc est contrairement à ses frères, Claude-Nicolas Leclerc, et Joseph Leclerc un étudiant avec un caractère très doux, portant un cœur sensible et généreux. Il se marie, en 1769, avec la fille de Léonard Georget d'Alnoncourt, inspecteur des Hôpitaux militaires, Maître en chirurgie du roi en son artillerie et conseiller en l'académie de chirurgie[17], membre de la Famille Georget.
Son grand-père achète à René Leclerc la charge de receveur des Grandes Gabelles du grenier à sel à Condom, dans l'Armagnac, en 1771, qu’il échange en 1777 contre la même charge, mais à Beaumont la Charte (Beaumont-sur-Dême), à 4 lieues de Villedieu, puis avec une autre à Neuvy-le-Roi en 1789, jusqu'en 1790[18].
René Leclerc est aussi régisseur des terres et du château des Pins après le 25 décembre 1783, où il habite avec sa famille. De 1791 à 1806, il est maire de la commune des Pins qui a 147 habitants en 1793. Mus par le sentiment de la reconnaissance, les Mandat préfèrent vendre leurs terres et château à leur régisseur, devenu leur intime ami par ses procédés si généreux et bienveillants. Leclerc fait l'acquisition de cet ancien fief et par cette belle opération qui lui est si avantageuse, il triple sa fortune[19].
René Leclerc est le père d'Augustin Leclerc, Luc Leclerc et Marie Renée Adélaïde Leclerc.
Article détaillé : Augustin Leclerc
Article détaillé : René Leclerc
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Le château primitif des Pins[]
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Ce hameau porte le nom de Terra de Pinibus, Ecclesia de Pinis (1056, cartulaire de l'abbaye de la Trinité de Vendôme). C'est une ancienne paroisse du doyenné de La Charte, de l'archidiaconé et de l'élection du Mans[22].
Le château primitif des Pins doit ressembler au château fort de Bagneux à Bournan, construit au XVe siècle. La seigneurie des Pins est aussi attestée depuis le XVe siècle.
Du château primitif des Pins qui s’élève pratiquement au même emplacement que le château actuel, nous ne disposons d'aucune représentation, sinon sa disposition sur le cadastre napoléonien et la description qui en est donnée dans l'acte de vente de 1823 :
- château flanqué de 2 tourelles, composé au rez-de-chaussée de 4 pièces, un premier étage de plusieurs vaisseaux, grenier sur le tout, et des bâtiments d'exploitation et d'habitation pour les réserves", dont il reste 2 vestiges : la base d'une pièce circulaire, située à l'Ouest du château actuel et une tour ronde, incluse dans les bâtiments de la ferme actuelle. Le domaine des Pins échoit en 1823 à César Budan de Russé, officier de cavalerie, qui décide la reconstruction d'un nouveau château.
Les tours sont rondes, mais aux Pins se sont des tourelles. Le logis possède des fenêtres à meneaux. Comme le château fort de Bagneux à Bournan, Les Pins a un étage avec des pièces d’habitation et au second un grenier. Ces châteaux montrent la transition entre une forteresse militaire et une demeure d'agrément. Certaines description de l'ancien château-fort des Pins parlent de sept pièces au rez-de-chaussée, sept pièces au premier étage et une chambre à feu.
Le fief des Pins est acheté en 1480 par Jean Bourré (1424 - 15061), ministre de Louis XI, gouverneur du dauphin à partir de 1478, au conseil de régence des Beaujeu en 1484, ministre de Charles VIII, chambellan du Roi, seigneur de Montplacé.
Marie-Louise de Saint-Offange (1639 -1694), veuve de Charles du Plessis, marquis de Jarzé (1641 - 1672), est Dame des Pins.
Galiot de Mandat (1683 - 1755), baron de Nully, est seigneur de Berny, Lauvin et des Pins. Il est maître ordinaire des requêtes de l'hôtel du roi, par lettres du 26 janvier 1720. Le roi lui donne, par brevet du 7 septembre 1726, enregistré en la chambre des domaines le 13 juin 1727, la terre et seigneurie des Pins, près de la ville de Montoire, en Bas-Vendômois. Il incorpore au domaine des Pins vers 1750, l'ancien fief de Girardet qui est vendu le 26 février 1814 à la famille Pavy[23][24].
Antoine-Jean-Galiot Mandat, un de ses fils, figure sur le Catalogue des gentilshommes de l`Orléanais, Beauce, Vendômois, et du Blaisois (en 1789), car il est seigneur des Pins.
L'ancien château datant du XVe siècle est acheté le 12 mars 1803, par René Leclerc. Luc Leclerc en hérite et le vend en 1823. Augustin Leclerc hérite de l'ancien fief de Girardet qu'il vend le 26 février 1814 à la famille Pavy[25].
Les Pins sont vendus à Budan de Russé, général de brigade, commandant de l'école royale de Cavalerie de Saumur. Les matrices cadastrales indiquent la démolition du précédent château en 1851, la construction nouvelle est imposée fiscalement en 1857, une lettre de Budan de Russé du 30 août 1852 parle d'un projet pour l'Orangerie qu'il soumet à M. Vestier, et la lucarne centrale de la façade Sud-Ouest porte la date de 1852[26].
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SA JEUNESSE[]
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Son baptême[]
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Louis René Luc Le Clerc est né le 22 octobre 1780 à Beaumont-la-Chartre (Sarthe), où son père est receveur des Gabelles du grenier à sel. Il est baptisé le jour même. Son parrain est René-Luc-Abel Paris de Rougemont, ancien capitaine au régiment de la Marche, chevalier de Saint Louis, seigneur de Marray - La Roche-d'Alès et autres lieux.
Sa marraine, Louise Claude Catherine de Cullon de Lauconnière, veuve Antoine du Juglart. Le Logis de la Lauconnière appartient en 1739, à Louis de Cullon, marié à Marie-Anne-Samuelle-Charlotte-Guillemette de Rancher, fille de Paul-François de Rancher, baron de la Ferrière, et d'Antoinette-Constance-Parfaite Xeuillard de Marigny. En 1766, le seigneur est 1766, Louis-Antoine de Cullon, capitaine au régiment de Moutécle, puis en 1790, Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, épouse de Philippe Egalité.
René Leclerc, son père devient régisseur des terres et du château des Pins après le 25 décembre 1783, où il habite avec sa famille. De 1791 à 1806, il est maire de la commune des Pins, qui a 147 habitants en 1793.
Luc Leclerc a deux oncles Claude-Nicolas Leclerc, ex député républicain modéré, et Joseph Leclerc, ancien dirigeant des Oratoriens et révolutionnaire acharné.
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Étudiant[]
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Luc Leclerc a deux oncles Claude-Nicolas Leclerc, ex député républicain modéré, et Joseph Leclerc, ancien dirigeant des Oratoriens et des révolutionnaires acharnés de la contrée. Le premier décède en 1808 et le second en 1811. Il va les soigner pendant leurs vieux jours, car il est étudiant en médecine, puis médecin en 1807.
Luc Leclerc vit au château des Pins. Il fait des études de médecine. Leclerc est médecin reçu par les formes nouvelles, à l'Ecole pratique de la faculté de médecine de Paris. Il jouit rapidement d’une belle clientèle dans le nord de l'Indre-et-Loire et le Vendômois, mais il s’installe au n°10 de la rue de la Préfecture à Tours, chez sa mère. Leclerc figure sur la liste des principaux vaccinateurs du département[27].
Le Mercure de France nous dit qu’il a un accessit d'anatomie en 1806. Luc est l’auteur peu de temps avant la naissance de Frédéric Le Clerc, son fils, le 28 août 1807, de sa thèse, Essai sur la péritonite, à l'École de Santé de Paris[28].
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MÉDECIN SOUS L'EMPIRE (1807 - 1815)[]
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Luc vit une partie de l’année en leur château des Pins, avec son père qui est maire de la petite commune des Pins, et ses oncles. Son père, René Leclerc, décède en 1806 au château et lui laisse une partie de sa fortune[29].
Luc devient maire de sa petite commune, Les Pins (Indre-et-Loire) de 1801 à 1816[30].
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Un propriétaire terrien[]
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Luc Leclerc (1780 - 1858) gère ses nombreux biens, héritage de son grand-père et anciens bien nationaux achetés avec des assignats qui se sont dévalués. Il hérite à la mort de son oncle, Joseph Leclerc d'une forte somme d'argent et son frère, Augustin Leclerc, des maisons des Grisons. Cet aïeul des Leclerc de Pulligny, hérite de la moitié du domaine des Pins et de celui de Girardet avec leurs domaines. Ils font des échanges de parts sur leurs biens.
Luc possède le presbytère des Pins. L'église Notre-Dame (XIe siècle) aux Pins est devenue un simple oratoire public dans lequel on ne lit pas de messe, à partir de 1807. Le 27 avril 1817, elle est vendue à Luc Leclerc[31].
- Église Notre-Dame. Cne d’Épeigné-sur-Dême. De Terra de Pinis cum dimidia ecclesia, De Calumnia ejusdem ecclesie de Pinis, 1046 (Cartulaire de Vendôme, charte 62 et 64) ; De ecclesia de Pinis et terra, vers 1046 (Cartulaire de Vendôme, charte 63) ; Ecclesia Beate Marie de Pinibus, patronus Episcopus Cenomanensis, vers 1508 (Pouillé de Tours, p. 97) ; Présentation à la cure du Pin, diocèse de Tours, par les religieux de Marmoutier, en faveur de Pierre La Ruelle, vicaire de la paroisse de Peranchères, 6 octobre 1776 (acte Legrand-Sainte Radegonde en Touraine) ; Église des Pins, conservée à titre d’oratoire public, paroisse d’Épeigné, on n’y dit point la messe, 1807 (A. du Diocèse de Tours, 3 C 1741) ; Église de la commune du Pins, 27 avril 1817 (acte de vente par la commune à Louis René Luc Leclerc, docteur en médecine). Vers 1030, Aimery d’Alluyes et sa femme Eva vendent à l’épouse du comte d’Anjou ; l’abbaye de la Trinité de Vendôme reçoit la moitié de l’église de la femme du comte d’Anjou et rachète l’autre moitié de l’église paroissiale des Pins, vers 1040 (Cartulaire de Vendôme, charte 69)[32].
A 30 ans, il est aussi médecin en 1810, au 10, rue de la Préfecture, à Tours.
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Leclerc lutte contre l'épidémie de grippe (1812 - 1813)[]
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L'hiver 1812 - 1812 est hâtif, très rude et fort long[33]. Kurt Sprengel dans Versuch einer pragmatischen Geschichte der Arzneykunde, nous dit qu’une épidémie de grippe frappe le nord de l’Indre-et-Loire en 1812 :
- Pour la quatrième fois de notre époque, la grippe est apparue en France en 1812 vers la fin du mois de septembre, dans le nord du département de l'Indre et Loire. L'épidémie a duré jusqu'au printemps 1813, avec des changements climatiques fréquents et très frappants. Au début, il ne touchait que les paysans, mais en février, il devint si répandu à Tours que toutes les maladies intercurrentes y participèrent. Ici, il a régné pendant trois mois complets, en partie sous la forme simple, en partie avec un caractère auxiliaire gastrique, péri-pneumonique, rhumatismal et pernicieux[34].
À cette époque dans les campagnes les médecins sont rares et ne sont souvent que des officiers de santé.
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Leclerc lutte contre l'épidémie de typhus (1814)[]
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Le 2 février 1814, le général Bonnard, commandant la 22e division militaire, reçoit une lettre de Son Excellence le ministre de la Guerre, le général Clarke, l’informant que des ordres sont donnés pour diriger sur Tours les militaires malades évacués de la Grande Armée[36].
Le 9 février, 1.400 malades sont dirigés par Étampes sur Orléans et Tours. Une seconde évacuation, d’environ 2.000 malades, doit suivre et le trop plein des hôpitaux d’Orléans et de Blois reflue sur Amboise et Tours[37].
L'actuel hôpital Bretonneau est alors transformé en hôpital militaire. Les habitants de Tours sont sollicités pour accueillir les orphelins et donner des vivres ; les incurables sont renvoyés dans leur commune et les malades civils sont transférés à l’hospice Saint-Clément[38].
La succursale hospitalière de Saint-François est installée dans un domaine appartenant au directeur du petit séminaire. Elle est réservée aux blessés légers et aux fiévreux convalescents. Elle compte jusqu’à 170 hospitalisés[39].
Le service de santé est assuré par :
- Louis René Leclerc, docteur en médecine ;
Ses aides-majors sont :
- Sourzac, de Tours;
- L’Ecuyer, de Joué;
- A. Orye, de Bourgueil;
- Delanoue, de Bourgueil;
- et 4 élèves en chirurgie.
En dépit de la pénurie d’infirmiers, le fonctionnement ne donne lieu à aucune observation; aussi, le rapport de gestion conclut-il favorablement.
Leclerc et son équipe ne perdent que 4 hommes sur 200. Un certain Sourzac, médecin de Tours s'attribue les bons résultats[40].
Néanmoins la situation s'aggrave quand l'épidémie de typhus touche le personnel hospitalier[41]. Le typhus tue dans cette ville 1.672 civils et militaires, dont 18 médecins et infirmiers.
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Leclerc remplaçant du médecin-chef (1814)[]
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Sous l’Empire, Duperron se voit préférer Charles Varin comme médecin en chef de l'Hospice général de Tours[42]. Par la suite, avant 1814, Luc Leclerc est nommé suppléant, puis remplaçant, de Varin par les Préfet et Sous-Préfet de Tours.
Le Dr Varin est alors dangereusement malade. Le médecin-chef de l'hôpital décède le 8 septembre 1814.
Bien entendu le fait d’avoir été nommé médecin-chef par un préfet de l’empereur va être un handicap pour demander à être réintégré dans cette fonction après le retour des Bourbons.
Luc Leclerc est membre de la Société médicale de Tours. Émile Aron dans Bretonneau, le médecin de Tours et Pierre Bretonneau parlent d'un médecin distingué[43].
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SOUS LA RESTAURATION[]
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Luc afferme le château des Pins pour 3.500 francs (chartier des Pins) le 24 décembre 1816. En 1816, à la mort de sa mère, il est encore maire de la commune des Pins. En 1817, il est maire adjoint des Pins. C’est peut-être pour être près de sa maîtresse que Leclerc accepte, en 1819, d’être à nouveau maire des Pins jusqu'en 1822.
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Leclerc ne reste pas médecin-chef en 1814.[]
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Luc a un frère, le futur comte Augustin Leclerc, qui est vraiment un partisan de l’empereur. Il se bat aux Buttes-Chaumont en 1814 et accueille l'empereur aux Tuileries en 1815 avec ses gardes nationaux.
Quand le Dr Varin, médecin-chef de l'hôpital, décède le 8 septembre 1814, Luc Leclerc veut continuer à le remplacer. Luc envoie donc sa candidature. Pour faire plus officiel, il rédige sa demande sur une feuille de papier timbré à soixante-quinze centimes. Émile Aron, auteur d’une biographie récente sur Pierre Bretonneau parle d’un placet d’avoué, pour qualifier son style. Il se contente effectivement de parler de ses diplômes, de ses anciennes fonctions, et de ses motivations au préfet, le Baron Destouches[44].
Sans réponse, il écrit au ministre de l’intérieur, François-Xavier-Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac, sous la Restauration (1815) pour lui rappeler les services nombreux qu’il a rendus à son pays, au département d’Indre-et-Loire, lors des épidémies de 1812 et 1813 qui en ont désolé le nord. Luc Leclerc rappelle aussi au ministre les soins qu’il n’a cessé de prodiguer au risque de ses jours, quoique...
- ... père de famille, aux militaires infectés venus de la Grande Armée et dirigés dans ces derniers temps sur les hôpitaux de Tours[45].
Mais même si ce royaliste a une grande bienveillance pour les personnes, dont se louent les anciens fonctionnaires de l'Empire, qui sont pour la plupart maintenus, Leclerc est chassé de ses fonctions.
Pourtant comme il a fait des héritages et est très désintéressé, il propose à la Commission administrative de l’hôpital d’exercer gratuitement les fonctions de médecin ou de chirurgien de l'Hospice général de Tours. Rien n’y fait.
Duchêne-Duperron est nommé au poste de médecin chef de l'Hospice général de Tours, le 15 janvier 1815. C'est un incapable déjà âgé. Mais Pierre Bretonneau est nommé avec lui[46]. C'est un ancien officier de Santé à Chenonceaux, mais il est désormais muni du doctorat, est encore jeune et un excellent médecin[47]. Pierre Bretonneau devient donc médecin-chef de l'hôpital général de Tours, fonction qu'il partage avec le docteur Jean-Baptiste Duchêne-Duperron. Cette nomination, de deux chefs de service à un même poste, s'explique par l'usage qui veut que chacun d'eux accomplisse sa tâche pendant un semestre, Bretonneau se chargeant du semestre d'hiver.
En 1816, Luc Leclerc, et son ami Bretonneau, envoient de l’argent au futur docteur Velpeau. Le pauvre est d'un milieu très modeste, peu instruit et les études de médecine coûtent cher.
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Leclerc professeur à l’École de médecine de Tours (1818)[]
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L'origine de la Faculté remonte à la période gallo-romaine des IIIe et IVe siècles, l'empereur Gatien ayant doté Caesarodunum, noyau romain de la ville actuelle, d'une académie. Cette académie gallo-romaine se transforme sous les rois francs en Ecole épiscopale. Par lettres patentes données au Roi le 5 juillet 1766, enregistrées au Parlement le 2 septembre suivant, est créé le Collège de chirurgie qui donne un véritable essor à l'enseignement médical à Tours. Mais la Convention supprime tous les Collèges et Facultés et proclame la liberté des professions. Mais les graves abus qui résultent du libre exercice des professions médicales et pharmaceutiques aboutissent à la promulgation, en 1803, de deux lois réglant l'exercice de la médecine et de la pharmacie. Tours retrouve son Ecole libre de médecine. Des Ecoles secondaires de médecine et de pharmacie, sont créées en France à partir de 1825[48].
Pierre Bretonneau propose un nouveau plan d’instruction dans lequel, moyennant 600 francs par an, il se charge avec Gouraud et le docteur Luc Leclerc de tout l’enseignement. La Commission n’adopte pas. La situation, très tendue, est sans issue, et le docteur Gouraud est sur le point d’être remplacé. Le comte de Waters, préfet d’Indre-et-Loire (1817 - 1823), apaise le conflit, et le 19 mars 1818, est enfin appliqué un règlement qui subsiste presque sans modifications jusqu’à la naissance de l’Ecole de médecine[49].
En 1818, Pierre Bretonneau fait donc appel à Luc Leclerc pour enseigner l'anatomie et la physiologie. Leclerc est docteur résidant et accrédité à la future Ecole nationale de médecine et de pharmacie de Tours[50].
Déjà en lui demandant cela Pierre Bretonneau veut établir un cours général d’instruction, la chose ayant été abandonné depuis un certain laps de temps.
D'ailleurs ce n'est que grâce à l'influence de Bretonneau, professeur à l'Ecole de Tours, médecin chef de l’hôpital, qu'est créée, par l'ordonnance royale du 22 juin 1841, l'Ecole préparatoire de médecine et de pharmacie de Tours[51].
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Leclerc médecin-chef (1819)[]
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Le 5 mars 1819, le Docteur Duperron, âgé de 70 ans, présente sa démission et c'est le Docteur Leclerc qui lui succède le 8 en qualité de médecin-chef, aux côtés de Bretonneau, l'âge de 39 ans. Leclerc, exerçant précédemment aux Pins et 10 rue de la Préfecture, est médecin chef de l'Hospice général par arrêté préfectoral du 8 mars 1819 en remplacement du docteur Duperron qui meurt[52], avec Pierre Bretonneau[53][54], avec Pierre Bretonneau[55].
Leclerc ne touche que 900 francs par an pour assurer cette fonction. C'est donc une activité presque honorifique.
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Ce Leclerc est un fêtard[]
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Pierre Bretonneau trouve que Luc Leclerc est fort instruit, dynamique, travailleur, mais trop bon vivant. Il se plaint par contre de lui dans une lettre à sa vieille épouse. Le médecin-chef parle ainsi de son collègue :
- le déserteur Leclerc qui l’abandonne avec dix-sept élèves sur les bras et une affluence de malades.
Et il ajoute :
- le malheureux perd la tête, il est à ses Pins avec sa donzelle.
En 1823, se retrouvant seul (sans sa donzelle), il se décide à vendre le château et les terres de son père. Un certain César Budan de Russé l’achète.
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Leclerc et son épouse se séparent (1823)[]
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Louis épouse Emmanuelle Aimée du Châtel le 13 septembre 1809.
Sa femme se sépare de lui en 1823, car il la trompe[56].
Elle vit avec Pierre Bretonneau (1778 - 1862)[57], qui a 45 ans et élève ses enfants comme les siens. Il est certes marié avec l’héritière du château de Chenonceau, mais elle a 25 ans de plus que lui.
Gêné par sa présence auprès de Bretonneau un certain Triaire ne cite pas le nom d'Emmanuelle Leclerc dans ses courriers. Il ose juste dans un courrier demander si elle continue à jouir d'une belle santé[58].
Le médecin en chef prend sa retraite en 1838. C’est Frédéric Le Clerc, le fils d’Emmanuelle, qui lui succède.
Le couple se sépare et le vieil homme se remarie en 1856 avec la nièce d'un de ses anciens élèves. Cette union entre un vieillard de soixante-dix-neuf ans et une jeune fille de dix-neuf fait d'ailleurs scandale. Les rumeurs vont aussi bon train, quatre ans plus tard, quand l'épouse du docteur donne naissance à un fils, déclaré certes comme étant le fils de Bretonneau, mais portant le prénom du comte Justinien-Nicolas Clary, amant de la jeune femme.
Emmanuelle du Chastel (1790 - 1872) est la seule vraie femme dans la vie de ce grand médecin, car ses deux épouses ne sont pas du tout de son âge - 23 ans plus âgée et 59 ans plus jeune - et ne vivent pas aussi longtemps avec lui (1823 - 1855).
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Luc Leclerc à Paris[]
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Luc Leclerc a une fin de vie plutôt triste.
Dans un premier temps il s’éloigne parfois de Tours et soigne à Paris, des membres de la noblesse et de la bourgeoisie. Il va même être choisi comme médecin par le roi Charles X, peu de temps avant les Trois Glorieuses. D'ailleurs d'autre membres de sa famille racontent encore partout qu’il a été le médecin attitré du roi. Ce qui ne figure nulle part ailleurs.!
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Luc Leclerc prend sa retraite 1838[]
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A Tours, Leclerc-père partage encore en 1837 la charge de médecin-chef avec Pierre Bretonneau. Il enseigne l’anatomie et la physiologie et une partie de la clinique médicale. Dans le 'Journal politique et littéraire d'Indre-et-Loire, du 4 mai 1837, on peut lire l'annonce suivante :
- M. le Docteur Leclerc, professeur d’anatomie et de Physiologie, donne avis à MM. les élèves qu'il recommencera ses cours dans la première quinzaine de décembre prochain à l'heure ordinaire. Il traitera pendant la durée de ses cours
- 1°) de l'appareil des sens externes ;
- 2°) de celui des sens internes ;
- 3°) des conducteurs immédiats et médiats de nos volontés et des fonctions respectives de chaque organe.
- Si le temps lui permet, il décrira les organes générateurs des deux sexes et le produit de leur union.
En 1838, Luc Leclerc est rejeté par ses pairs et les administrateurs. Pierre Bretonneau demande à la commission qui administre l'hôpital d’écrire au Ministre de l'Instruction publique pour soutenir le maintien de Luc Leclerc au poste de professeur d'anatomie, enseignement, dont il a la charge depuis 1818. Il écrit :
- Nous devons à la vérité, Monsieur le Ministre, de dire que M. Leclerc a rendu à l'hôpital de Tours d'importants services et que constamment nous l'avons vu animé d'un zèle, d'une exactitude, d'un dévouement dignes d'éloges ; il n'a cessé aussi de témoigner le plus rare désintéressement.
Émile Aron précise dans sa biographie de Bretonneau :
- Mais Leclerc n'était pas inscrit sur les listes officieuses qui circulaient sous le boisseau et en haut lieu[60].
Or, Velpeau et Trousseau, professeurs à la Faculté, ont une influence prépondérante. Luc Leclerc n’a pas de relations. Son vieil ami a un dernier sursaut d'indignation car il n'admet pas l'injustice. Dans une lettre à Velpeau il dénonce néanmoins l’attitude de ses anciens élèves :
- Je ne conçois pas cette lâcheté, vous et Trousseau avez abandonné le pauvre Leclerc.
Luc Leclerc prend sa retraite de médecin en chef en 1838. C’est Frédéric Le Clerc, son fils aîné, qui lui succède, le 15 janvier 1838. Pour le fils de Luc, Frédéric Le Clerc, son successeur dans son souhait, Pierre Bretonneau va insister avec encore plus de force.
Luc Le Clerc est décédé en 1858 à Tours, à l'âge de 78 ans. Il laisse comme héritage à son fils uniquement 5.000 francs et 2.500 francs de mobilier. C'est très peu comparé à ce qu'il a lui-même hérité de son père et ses oncles.
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SON MARIAGE ET SES ENFANTS[]
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Son mariage (1809)[]
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Emmanuelle du Châtel ou Du Chastel (1790 - 1872) est la fille de Pierre Louis du Châtel (1750 - 1790), seigneur de Chanais[62], lui-même fils du Sieur Pierre-Louis Duchastel et de feu demoiselle Madeleine Rousseau. Son grand-père est seigneur de Beaulieu et des Blardières (27 nov. 1754), fermier général de la Seigneurie et du château des Réaux. La Famille du Chastel en Anjou compte plusieurs procureurs ou sénéchaux des Réaux (anciennement Plessis-Rideau), à Chouzé-sur-Loire, depuis des siècles[63]. Emmanuelle est la cousine des Duchastel de Saumur, dont Séverin Duchastel, le député girondin guillotiné. Un autre député et révolutionnaire, Adam-Dechamps, est à la fois cousin proche de sa mère et de son père. Outre le député guillotiné et l'autre de la Législative, Emmanuelle est la cousine du général Louis du Chastel, baron de l’Empire, et de son gendre le peintre de la marine Morel-Fatio. Son père, en 1789, est élu député du Tiers, mais uniquement à Chinon. Il quitte Chouzé et va à Paris, où il meurt le 12 juillet 1790.
Emmanuelle est née le 10 juin 1790 à Chouzé-sur- Loire, à l'époque en Anjou. Elle est baptisée par le curé Emmanuel Aimée. Son parrain est le sieur Jean Michel Santerre, cousin de l'enfant et sa marraine demoiselle Renée Perrine Jeanne Recherre, épouse du sieur Charles Caheurt des Bounniaires, cousine de l'enfant de la paroisse de Varanne. Lesquels ont signé avec nous le père présent.
Ses témoins sont à son mariage sont Charles Louis Lefrique, rentier et Louis Maveriet, rentier, Louis Sauger Weriot de Corbière, ancien directeur des domaines et Etienne Louis Crépaux-Dullittet, vérificateur des domaines.
Les membres de la Famille du Chastel en Anjou se marient avec des petits nobles, des notaires, avocats... ou leurs filles. C'est uniquement à partir du neveu d'Emmanuelle le comte Frédéric du Chastel qui se dit baron de Bruillac, car il semble descendre de la Famille du Chastel[64], que la Famille du Chastel en Anjou s'allie à nouveau avec des familles d'aristocrates. Il est le neveu de l'amiral et ministre de la Marine Ferdinand Alphonse Hamelin. Le père du comte Frédéric du Chastel (1823 - 1878) est capitaine d'infanterie, puis sous-préfet de Toulon (septembre 1830 - décembre 1848)[65]. Du fait du raidissement conservateur, avec Guizot, il est révoqué en 1846[66]. Il finit sa vie au château de La Simonière à Cinq-Mars-la-Pile (qui n'existe plus).
Armoiries des du Chastel (Bretagne) : écu fascé d'or et de gueules de 6 pièces.
Armoiries des du Chastel (Anjou-Touraine) : D'argent à trois bandes de gueules.
Emmanuelle du Châtel a comme mère une demoiselle Renée-Marthe, fille de Maître Marc Béguin des Veaux, avocat en Parlement, sénéchal de Bourgueil, et demoiselle Jeanne-Victoire-Anne-Modeste Gaudion. Le mariage se fait en présence de Maître Louis Dusoul, conseiller du Roi, élu en l’élection de Chinon, époux de Modeste-Julie Duchastel, et Antoine Richard, avocat à Saumur, époux de dame Renée Duchastel, beaux-frères de l’époux, et de Maître Marc Béguin, licencié ès lois, frère de l’épouse, de Maître François Béguin, son oncle.
Les Beguin des Vaux sont une famille de Bourgueil appartenant à la petite noblesse de robe. Ils descendent de capitaines-généraux des ducs de Bourgogne, devenus après le rattachement du duché de Bourgogne, de simples membres de la bourgeoisie de Reims, alliés aux premiers Colbert, Cauchon, Moët... La princesse Agnès de Savoie (1286 - 1322) se remarie en 1321 avec Jehan Beguin, Capitaine-général des archers de Monseigneur l'évêque de Lausanne. Ils ont un fils nommé Jehan, dit le Beguin, homme d'armes, figure le 15 juillet 1359 dans la Montre de messire de Raon, chevalier-banneret. Suisse il est anobli lui et ses descendants le 14 juin 1376 à Vincennes par le roi Charles V de France[67]. Il est l'ancêtre de la Famille Beguin, dont une branche se retrouve à Bourgueuil, à l'époque en Anjou. L'édition anglaise de l'Almanach de Gotha de 2001 livre, de même, une notice sur la maison de Beguin Billecocq originaire de Neuchâtel en Suisse, issue de Jehan Beguin († en 1365) et une branche cadette de la famille Béguin en Champagne[68]. Seigneurs de Coëgny, de Chalons sur Vesle, de Coucy, de Sausseuil, de Savigny, de Branscourt, Chatons, Crèvecoeur, Sausseil, Vaux, Vouziers, Coucy, Savigny le Ménil, Annelle... La famille "Beguin de Monlavé" est une famille originaire du Soissonnais qui migre en Anjou à Vernantes en 1632, avec la nomination de Marc Beguin de Monlavé comme curé de Vernantes. Le lieu Monlavé est un monticule située sur la commune de Vauxbuin, à côté de Soissons.
Armoiries des Beguin : D'azur, à un cygne d'argent, becqué et membré de sable, surmonté d'un croissant d'argent, accosté de deux roses de même.
Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers est veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chastel (1827 - 1873), chef d'escadron de cavalerie. Elle est la mère de Renée du Chastel, épouse de Jacques Paulze d'Ivoy, comte de la Poype, et la belle-sœur du sculpteur Augustin Courtet. Le Comte Jacques Paulze d'Ivoy de La Poype est secrétaire d'ambassade, chargé d'affaires à Téhéran, époux de Renée du Chastel, dont Jean, né le 28 mars 1886. Il est le grand-oncle de Roland de La Poype, ancien du Parti Social Français, mais héros de l'Union soviétique[69], car officier du Régiment Normandie-Niémen.
Le Vicomte Paul Aurélien Charles Courson de Villeneuve (1849 - 1923) est secrétaire du Gouverneur de la Banque de France, officier, châtelain du Parc. Son épouse est Marie Caroline du Chastel. Ils ont trois enfants.
La Famille du Chastel en Anjou, la Famille Beguin et les familles qui leurs sont alliées comptent parmi leurs membres de nombreux médecins ou chirurgiens.
Emmanuelle meurt le 17 octobre 1872 à Tours, 4 rue Sainte Marthe (de nos jours rue de La Barre), rentière.
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Ses enfants[]
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- ¤ Emmanuel Leclerc (1813 - 1859) est né au château des Pins, le 22 mars 1813. Il est capitaine au 3e Régiment d'infanterie de marine. Il se marie avec Claire Lambert, en 1847, à Cayenne, fille d'un avocat guyanais. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1852. Ils ont trois enfants nés à Cayenne, de 1847 à 1855, dont le jeune lieutenant Édouard Louis Emmanuel Eugène Leclerc né le 4 août 1847 - Décédé le 4 juin 1881 à Rochefort.
- ¤ Mélanide Nelly Leclerc (1817 - 1902) se marie le 25 octobre 1837 à Tours avec Vincent Pigeon.
- ¤ Frédéric Le Clerc est né le 22 septembre 1810, à Tours, 10 rue de la Préfecture. Il est décédé, le 3 janvier 1891, à Bloomfield (Nouveau-Mexique), en pleine réserve d'indiens Navajos, sans fortune, loin de sa famille, mais avec la citoyenneté américaine[71]. On peut encore voir la pierre tombale des Le Clerc à Bloomfield. À sa naissance et à l'époque où il écrit Le Texas et sa Révolution, l'auteur s'appelle encore Leclerc, toutefois, suite à une décision de justice, l'orthographe de son patronyme change légèrement et le nom de sa famille redevient Le Clerc, car il a été modifié du temps de la Révolution française, du fait des idées très républicaines de la Famille Le Clerc à cette époque. Frédéric Leclerc est un membre de la Famille Le Clerc qui est fort ancienne. Son père, Luc Leclerc, est docteur en médecine et professeur à l’École de médecine de Tours, médecin en chef de l'Hospice général de Tours avec Pierre Bretonneau. Sa mère, Emmanuelle du Chastel (1790 - 1872), se sépare de son mari en 1823. Elle va vivre maritalement avec Pierre Bretonneau (1778 - 1862). Elle est la seule vraie femme dans la vie de ce grand médecin, car ses deux épouses ne sont pas du tout de son âge - 23 ans plus âgée et 59 ans plus jeune - et ne vivent pas aussi longtemps avec lui (1823 - 1855). Frédéric est élevé en partie par Bretonneau, qui a 35 ans en 1823 et lui 13. Il le considère comme son fils spirituel[72]. Comme il est admis comme étudiant à l'hospice général de Tours, le 24 octobre 1928, il suit les cours de Pierre Bretonneau[73]. Il a les mêmes passions que son maître[74]. Frédéric Le Clerc continue ses études en tant qu'élève externe à Paris[75] et y soutient sa thèse Essai sur les Epispastiques, le 23 mai 1835[76]. Il est, à cette époque, Bachelier ès-lettres et ès-sciences, Membre de la Société des sciences naturelles de France, de la Société entomologique de France. Il revient à Tours et seconde Pierre Bretonneau dans ses recherches notamment sur la dysenterie[77]. Pierre Bretonneau l'aime plus qu'il est coutume d'aimer un fils à cette époque. Bretonneau veut d'ailleurs faire de lui son successeur comme médecin en chef de l'hospice général de Tours, mais Frédéric Leclerc part pour les Etats-Unis en 1837. Il s'arrête à La Nouvelle-Orléans avant de gagner le Texas[78], au début de l'année 1838[79]. Il collecte des plantes aux Etats-Unis[80]. Il y passe quelques mois. Au retour il séjourne à nouveau à La Nouvelle-Orléans, où il est atteint de la fièvre jaune. Il revient en France en décembre 1838[81], ce qui rassure Pierre Bretonneau[82]. Les recherches sur le terrain de Frédéric Le Clerc sur la faune, la flore et la géologie, mais aussi la colonisation, par ceux qu'ils appellent les Anglo-Américains, et la révolution de 1836 l'amènent à écrire un très intéressant ouvrage : Le Texas et sa Révolution. Il paraît à l'origine en deux épisodes dans La Revue des Deux-Mondes (1er mars et 15 avril 1840)[83]. Frédéric Le Clerc devient docteur en médecine et professeur à l’École de médecine de Tours, médecin en chef de l'Hospice général de Tours, chercheur, botaniste[84]. Pendant plus de trente ans, du 15 février 1839 à 1871, il est médecin en chef de l'Hospice général de Tours et enseigne à l'école la médecine botanique et en matière médicale. Dès 1840, il est membre de la Société médicale d'Indre et Loire[85]. C'est un remarquable clinicien[86]. Il continue en parallèle ses recherches sur le choléra et la dysenterie sur lesquels il écrit plusieurs ouvrages de médecine[87]. En 1871, âgé de 61 ans, Frédéric Le Clerc laisse femme et enfants et repart aux Etats-Unis, où il est médecin[88], climatologue[89], chercheur d'or, inventeur, marié et à nouveau père... Frédéric Le Clerc meurt dans une bourgade perdue au fin fond de l'Ouest américain, dans le comté de San Juan, au Nouveau-Mexique.
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NOTES ET RÉFÉRENCES[]
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- ↑ Tours, dépôt général des blessés de la Grande Armée (2 février-14 avril 1814)
- ↑ Paris (Paris, France) | AN Y16. Scellés apposés par des commissaires au Châtelet - index (FEUG-GLOS).
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 3: La retraite (1841-1862). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065795, 9782869065796.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 1 : De la formation à la pratique (1795-1819). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065779, 9782869065772.
- ↑ Versuch einer pragmatischen Geschichte der Arzneykunde: Enthaltend: die Geschichte der practischen Arzneikunde (Systeme, Epidemien, Heilmittel, Bäder) vom Jahre 1800 - 1825, Volume 6, Numéro 2. Kurt Sprengel, Éditeur Gebauer, 1840. p.210.
- ↑ Adeline Monnier, Conseil général d'Indre-et-Loire, Archives départementales d'Indre-et-Loire - Sous série H, dépôt 4 : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours, sur archives.cg37.fr, 2001.
- ↑ Émile Aron, La Médecine en Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, 1992, p. 192.
- ↑ Bulletin de la Société archéologique de Touraine. Éditeur : Guillaud-Verger (Tours) et Georget-Joubert (Tours) 1938-01.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 3: La retraite (1841-1862). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065795, 9782869065796.
- ↑ A.D. Indre-et-Loire, H Dépôt 4 L 77, Quatrième journal semestriel du docteur LECLERC, 4 Janvier 1829.
- ↑ Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. Tome 18, publié par la Société archéologique de Touraine, Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904). Impr. de Ladevèze (Tours) : 1866-1867.
- ↑ Éloge de M. Leclerc,... dessinateur et graveur ordinaire du Cabinet du roi ; avec le catalogue de ses ouvrages, et des réflexions sur quelques-uns des principaux, Pierre Le Lorrain de Vallemont. 1715.
- ↑ Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, 1915.
- ↑ Chrétienne Leclerc (+ 1627)
- ↑ Le département de Vosges: description, histoire, statistique, Volume 6, Léon Louis, E. Busy, 1887.
- ↑ Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. Tome 18, publié par la Société archéologique de Touraine, Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904). Impr. de Ladevèze (Tours) : 1866-1867.
- ↑ Paris (Paris, France) | AN Y16. Scellés apposés par des commissaires au Châtelet - index (FEUG-GLOS).
- ↑ Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. Tome 18, publié par la Société archéologique de Touraine, Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904). Impr. de Ladevèze (Tours) : 1866-1867.
- ↑ La famille Le Clerc sous le Consulat et l'Empire
- ↑ Paris (Paris, France) | AN Y16. Scellés apposés par des commissaires au Châtelet - index (FEUG-GLOS).
- ↑ Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine. Tome III. Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904). Société archéologique de Touraine : 1878-1884.
- ↑ [lieuxditsdetouraine.blogspot.com/2016/06/epeigne-sur-deme-les-pins.html Epeigné-sur-Dême - Les Pins].
- ↑ Château de Girardet
- ↑ Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine. Tome III. Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904). Société archéologique de Touraine : 1878-1884.
- ↑ Château de Girardet
- ↑ [lieuxditsdetouraine.blogspot.com/2016/06/epeigne-sur-deme-les-pins.html Epeigné-sur-Dême - Les Pins].
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 1 : De la formation à la pratique (1795-1819). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065779, 9782869065772.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 3: La retraite (1841-1862). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065795, 9782869065796.
- ↑ La famille Le Clerc sous le Consulat et l'Empire
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 1 : De la formation à la pratique (1795-1819). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065779, 9782869065772.
- ↑ Tourainissime ©: Epeigné-sur-Dême
- ↑ Notre Dame employé absolument. Département d'Indre-et-Loire
- ↑ Épidémies et famines en France
- ↑ Versuch einer pragmatischen Geschichte der Arzneykunde: Enthaltend: die Geschichte der practischen Arzneikunde (Systeme, Epidemien, Heilmittel, Bäder) vom Jahre 1800 - 1825, Volume 6, Numéro 2. Kurt Sprengel Éditeur Gebauer, 1840. p.210.
- ↑ Tours, dépôt général des blessés de la Grande Armée (2 février-14 avril 1814)
- ↑ Tours, dépôt général des blessés de la Grande Armée (2 février-14 avril 1814)
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- ↑ Adeline Monnier, Conseil général d'Indre-et-Loire, Archives départementales d'Indre-et-Loire - Sous série H, dépôt 4 : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours, sur archives.cg37.fr, 2001.
- ↑ Tours, dépôt général des blessés de la Grande Armée (2 février-14 avril 1814)
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- ↑ [http://excerpts.numilog.com/books/9782402267281.pdf LE MONDE MÉDICAL DE TOURAINE SOUS LA RÉVOLUTION]
- ↑ Émile Aron, La Médecine en Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, 1992.
- ↑ Émile Aron, La Médecine en Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, 1992.
- ↑ Adeline Monnier, Conseil général d'Indre-et-Loire, Archives départementales d'Indre-et-Loire - Sous série H, dépôt 4 : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours, sur archives.cg37.fr, 2001.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 1 : De la formation à la pratique (1795-1819). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065779, 9782869065772.
- ↑ Émile Aron, La Médecine en Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, 1992.
- ↑ Historique de la faculté de médecine.
- ↑ Essai historique sur l'enseignement de la médecine en Touraine et sur l'école réorganisée de médecine & de pharmacie de Tours : des origines jusqu'à nos jours : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 8 février 1913, by Royal College of Surgeons of England 1913.
- ↑ Essai historique sur l'enseignement de la médecine en Touraine et sur l'école réorganisée de médecine & de pharmacie de Tours : des origines jusqu'à nos jours : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 8 février 1913, by Royal College of Surgeons of England 1913.
- ↑ Historique de la faculté de médecine.
- ↑ Bulletin de la Société archéologique de Touraine. Éditeur : Guillaud-Verger (Tours) et Georget-Joubert (Tours) 1938-01.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 3: La retraite (1841-1862). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065795, 9782869065796.
- ↑ Bulletin de la Société archéologique de Touraine. Éditeur : Guillaud-Verger (Tours) et Georget-Joubert (Tours) 1938-01.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 3: La retraite (1841-1862). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065795, 9782869065796.
- ↑ Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. Tome 18, publié par la Société archéologique de Touraine, Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904). Impr. de Ladevèze (Tours) : 1866-1867.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 1 : De la formation à la pratique (1795-1819). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065779, 9782869065772.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 1 : De la formation à la pratique (1795-1819). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065779, 9782869065772.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 3: La retraite (1841-1862). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065795, 9782869065796.
- ↑ Émile Aron, La Médecine en Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, 1992, p. 192.
- ↑ Le grand monde parisien: La persistance du modèle aristocratique. 1900-1939, Alice Bravard, Presses universitaires de Rennes, 2019. ISBN 2753569177, 9782753569171.
- ↑ Inventaire-sommaire des archives départementales ... Indre-et-Loire. France. Ministère de l'intérieur. P. Dupont, 1906.
- ↑ Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 Indre-et ... - Page 335, de Louis Loizeau de Grandmaison - Indre-et-Loire (France) - 1906.
- ↑ Le grand monde parisien: La persistance du modèle aristocratique. 1900-1939, Alice Bravard, Presses universitaires de Rennes, 2019. ISBN 2753569177, 9782753569171.
- ↑ Le Var au 19e siècle: 1815-1914, Michel Bellenfant, Yves Rinaudo, C.R.D.P. de Nice, 1990.
- ↑ Histoire de Toulon, Univers de la France et des pays francophones: Série Histoire des villes, Maurice Agulhon, Paul-Albert Février. Éditeur Privat, 1980.
- ↑ Armorial français: Cursay-Custines, Volume 8 de Armorial français: ou Répertoire alphabétique de tous les blasons et notices des familles nobles, patriciennes et bourgeoises de France, J. H. Willems, J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan 1975.
- ↑ Almanach de Gotha, volume II, partie III familles, 2001, pages 66-69.
- ↑ Les français libres, l'autre résistance, Jean-François Muracciole, Tallandier 2013.
- ↑ Louis Joseph Frédéric Le Clerc
- ↑ Louis Joseph Frédéric Le Clerc
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 1 : De la formation à la pratique (1795-1819). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065779, 9782869065772.
- ↑ Bretonneau. Correspondance d’un médecin – Tome 3: La retraite (1841-1862). Perspectives Historiques. Pierre-Fidèle Bretonneau, Presses universitaires François-Rabelais, 2018. ISBN 2869065795, 9782869065796.
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