Wiki Guy de Rambaud
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                               Jean de Mottet de Molières


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Dieudonné de Gozon, Grand maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem est de la famille de la belle-sœur de Jean de Mottet.

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Galiot Mottet est pourvu de la Commanderie de Bo[u]rdeaux (Le Poët-Laval) en 1417.[1]. Jean est pourvu de celle de Bo[u]rdeaux, mais en Guyenne.

Mottet jean de

Provence. Tarascon. 1659-1670. Livre de Raison pour Noble Olivier de Mottet du premier septembre mil six cent cinquante neuf, son frère.‎‎

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Les armes d’Octave de Galéan : Grand Prieur de Saint-Gilles de 1745 à 1750. Bandé d’or et d’azur de six pièces, au chef de gueules, chargé d’un lion passant d’or (Raybaud, tome II, page 260).

Jean de Mottet de Molières, ou de Motet ou de Mouttet, est né après le 5 juin 1609 à Tarascon et décédé vers 1681/1682[2], dans une commanderie.


Jean de Mottet est un Mottet de la branche Mottet de Molières de Tarascon.


Article détaillé : Maison Mottet

Article détaillé : Mottet de Molières


Nous avons les preuves de chevalier de noble Jean de Mottet, fils de Rostain, de l'année 1627. Il est chevalier hospitalier de Saint-Jean, en 1628, à Arles. Selon l’Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de Vertot, chevalier en 1628, il porte :

D'azur à trois bandes d'argent, au chef cousu de gueules, chargé de trois lozanges d'argent[3].

C’est aussi le blason des Mottet de Tarascon, pas des Mottet de Toulon et de Marseille. Le chef cousu de gueules, chargé de trois lozanges d'argent se retrouve au niveau du blason des Mottet d'Île de France.

Selon Arrests notables de la Cour de Parlement de Provence, cour des ... il achète des biens en 1641[4].

Dans un extraict de la bulle du grand maistre, on lit :

portant provision de la commanderie de Bourdeaux, en faveur de Jean de Mouttet, chevallier de l'ordre Saint Jean de Hierusalem, du 25 mars 1665. *

Le Grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1665 est Nicolas Cottoner y de Oleza (1663 - 1680). Jean de Mottet est commandeur de Bourdeaux, comme son ancêtre Galiot de Mottet, mais aussi de celle de Valence, en Dauphiné, depuis 1655. Dans un bail à ferme du 20 mai 1669 apparaît un fondé de pouvoirs de Jean de Mottet, toujours commandeur du Temple de Bo[u]rdeaux.

Il est maintenu dans sa noblesse le 17 septembre 1671, comme ses cousins et son frère.

Jean de Mottet, le 1er mai 1672, est présent à l’Assemblée des chevaliers, en qualité de commandeur de Barbentane et de Bordeaux[5].

Le 4 novembre 1680, Jean de Mottet, est toujours commandeur de Valence et de Bordeaux, selon le Bulletin de la Société des amis du vieil Arles[6].

On a le Livre de Raison pour Noble Olivier de Mottet du premier septembre mil six cent cinquante neuf, son frère, qui nous dit ce qu'est la vie de la branche Mottet de Molières de Tarascon, à cette époque.

Olivier de Mottet de Molières se marie avec demoiselle Jacquette de Goson, en famille avec Dieudonné de Gozon, Grand maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Une des nièces se marie avec Louis de Gallean, Baron de Vedenes, d'abord Chevalier de Malte en 1610.

L'autre avec un Robin, seigneur de Beauregard, coseigneur de Barbentane, chevalier de Malte en 1670. Elle est la mère de trois chevaliers de Malte, dont l'un est pourvu, en 1747, d'un hôtel à Malte, situé rue San-Jacopo, et d'une commanderie, qu'il échange, comme ledit hôtel, à titre héréditaire, contre le grand prieuré de Toulouse, qu'il a reçu en prix de ses services dans l'ordre de Malte.

Comme on le voit les Mottet sont tous mariés à des membres de familles de dignitaires de l'ordre de Malte.


Article détaillé : Olivier de Mottet de Molières


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Galiot Mottet est Commandeur de Bo[u]rdeaux dans le Dauphiné dès 1417[7].

CHEVALIER DE SAINT JEAN DE JERUSALEM (1627)

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Des ancêtres membres de l'ordre des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean

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Raymond Motet (ca 1160 - 1225) est commandeur general de l'Ospital de Jherusalem.

Jean de Mottet est un Mottet. Cette famille compte de nombreux chevaliers hospitaliers de Saint-Jean.

Judith Bronstein, faisant des recherches pour écrire The Hospitallers and the Holy Land: Financing the Latin East, 1187-1274 (2005), a découvert que R. Motet est commandeur general de l'Ospital de Jherusalem (1222 - 1225)[8]. Ce Raymond Motet remplace frater en 1222 Golferius comme Commandeur general, ou plutôt Grand Commandeur des hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il le reste jusqu'en 1231 et part en Terra Sancta[9].

Guillaume Motetus (ca 1265 - après 1309) est mentionné comme commandeur dans les archives de la commanderie hospitalière de Manosque, en 1293[10]. Sous le nom de Guillaume de Mota, il rend hommage au roi Robert, pour le castro de Motta (baillage de Sisteron) et ses terres, en 1309[11].

Galiot Mottet ou Moutet est commandeur de Bo[u]rdeaux (Dauphiné), chevalier de Rhodes, le 28 novembre 1417[12].

Chevalier hospitalier de Saint-Jean à Arles (1627)

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Les Mottet, extrait de L'Etat de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable ....

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Un autre Mottet accepté parmi les chevaliers, Honoré Mottet.

Nous avons les preuves pour devenir chevalier de noble Jean de Mottet, fils de Rostan, de l'année 1627. Il figure comme chevalier dans le Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement Chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte: 1099-1890, de Louis de La Roque.

Mottet est chevalier hospitalier de Saint-Jean, en 1628, à Arles. Le prieuré est reconstruit au XVIIe siècle par le prieur Honoré de Quiqueran de Beaujeu, qui est apparenté à Jean de Mottet. Un décret de 1615 établira que les prieurs devront désormais y résider. La commanderie deviendra ainsi le grand prieuré des quarante huit commanderies de la langue de Provence.

Jean de Mottet porte :

D'azur à trois bandes d'argent, au chef cousu de gueules, chargé de trois lozanges aussi d'argent, selon l’Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de Vertot. C’est le blason des Mottet en Provence, sauf ceux de Toulon/Marseille. On retrouve le chef cousu de gueules, chargé de trois lozanges aussi d'argent chez les Mottet d'Île de France et de Compiègne.

Jean de Mottet achète des biens en 1641, dixit Arrests notables de la Cour de Parlement de Provence, cour des ....

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Jean est chevalier hospitalier de Saint-Jean, en 1628, à Arles.

CAPITAINE DE LA LANGUE DE PROVENCE A MALTE (1645)

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Paul-Antoine de Robin Graveson.

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Auberge de la Langue de Provence (La Valette - Malte).

Les galères de l'Ordre, commandées par le général Hoisbaudran, prennent, en 1645, un gros galion, où il y a 600 hommes de combat, avec une dame du sérail, qui a un jeune enfant, fils du sultan Ibrahim, et qui va à la Mecque. Le grand seigneur irrité de cette prise déclare la guerre à l'Ordre. Le conseil délibère, le 24 de janvier 1645, de citer tous ceux de l'habit, même les novices qui ont 17 ans, de se rendre à Malte le 15 d'avril. Le grand maître crée, le 8 d'avril, Paul-Albert de Forbin-Bonneval son lieutenant général dans les six prieurés de France. Forbin ayant reçu sa commission, crée son lieutenant le chevalier Paul-Antoine de Robin Graveson. Ils vont à la Cour du Roi à Paris négocier l’aide du royaume dans cette période de grave tension[13]. Paul-Antoine de Robin Graveson est de la famille de Jean de Mottet, dont la nièce est mariée et mère de Robin, des dignitaires de l'Ordre de Malte.

La citation ayant été publiée, les chevaliers se rendent de toutes parts à Malte plusieurs gentilhommes de diverses nations. On partage les troupes de la campagne en huit régiments, dont on donne le commandement aux langues[14].

Parmi les officiers de la Langue de Provence, le commandeur Jean d'Arpajon, frère du vicomte Louis, frère Jean de Motet et Jean de Demandols sont faits capitaines d'une compagnie qui défend Il-Birgu, située à l'est du Grand Harbour, face à la capitale La Valette. Il-Birgu est distinguée du titre de Città Vittoriosa (Cité victorieuse) par les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, après le Grand Siège de 1565 où elle joue un rôle vital.

Jean d'Arpajon (†1677) est reçu chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1604, grand commandeur (1664), prieur de Saint-Gilles (1664-1677).

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Città Vittoriosa (Cité victorieuse) à gauche, est défendue par les chevaliers de Malte de la Langue de Provence.

COMMANDEUR DE VALENCE (1655/1657 - 1680/1682)

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Jean Paul Lascaris Castellar est Grand maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en 1655, quand il est nommé Commandeur de Valence.

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Saint Vincent, portail de l'ancienne commanderie de l'ordre de Malte.

Paul-Antoine II de Robin Graveson (1587 - 1674) est Receveur du Grand Prieur de Toulouse, Receveur du Grand Prieur de Saint Gilles, Commandeur d’Avignon, Grand Prieur de Toulouse. Comme ils sont apparentés on peut supposer que ce lien parental et d'autres favorisent son parcours dans la hiérarchie de l'Ordre.

Jean de Mottet est Commandeur de Valence, en Dauphiné, depuis 1655. La commanderie de Valence (dont l'emplacement est sur l'ancien polygone) est entièrement détruite. Son chef-lieu est en fait transféré à Saint-Vincent-de-Charpey, en 1315[15].

La Commanderie de Saint-Vincent de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, unie à celle de Valence vers le milieu du XVIe siècle, et dont le titulaire est décimateur et seigneur temporel de Saint-Vincent[16].

Jean de Mottet (après 6 novembre 1609 Tarascon – 1681/1682 Commanderie) est, comme son ancêtre Galiot Mottet ou Moutet, en 1417, selon L’état de la noblesse dans la Provence, d’Artefeuil, commandeur de Bo[u]rdeaux, mais aussi de celle de Valence, en Dauphiné, depuis 1655. Sauf que ce n'est pas le même Bo[u]rdeaux. A moins qu'il dirige successivement la commanderie de Bo[u]rdeaux.

Comme Frère François d'Algout Seillon est commandeur de Valence de 1659 à 1677, Jean de Mottet l'est de 1655 à 1658 et après 1677[17].

Le 4 novembre 1680, Jean de Mottet, est toujours commandeur de Valence et de Bordeaux, selon le Bulletin de la Société des amis du vieil Arles. Toujours selon cette revue, le 2 mai 1683, César de Villeneuve la Napoule est commandeur de Valence, donc Jean de Mottet est décédé en 1681 ou 1682[18].

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la commanderie de Valence est entièrement détruite. Son chef-lieu est en fait transféré à Saint-Vincent, autre commanderie de l'ordre de Malte.

COMMANDEUR DE BORDEAUX (1665 - après 1680)

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La grande Commanderie de Bo[u]rdeaux

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Durant les six siècles de leur présence bordelaise, les Ordres religieux et militaires vont acquérir et faire fructifier un important patrimoine foncier s'étendant sur Bordeaux et le Bordelais.

Sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, la commanderie de Bordeaux devient une des plus considérables du midi. La grande Commanderie de Bordeaux réunit autour d'elle toutes les Commanderies primitivement indépendantes, 28 Commanderies en tout avec les dépendances.

Membres : Temple de Bordeaux, Saint-Jean de Bordeaux, Arveyres, Cadarsac, Fargues, La Grave-d'Ambarès, La Lande, Pommeyrol, Chalauze, Marcenais, Queynac, Saint-Michel-de-Rivière, Sallebruneau, Puche, Buch, Aubèze, Frontenac, Benon, La Grayanes, Cunctis, Parentis[19].

A l'automne de 1670, Messire frère Jean de Motet est commandeur de Bo[u]rdeaux, Puch, Buch, Mauriac, Sallebruneau ...[20]. Les Commandeurs sont souvent occupés à Malte à châtier les corsaires barbaresques.

Mottet vit à Bordeaux la plupart du temps, même s'il est un très bon gestionnaire de ses commanderies qui multiplie les procès pour récupérer leurs droits. Au XVIIe siècle, chose remarquable pour le département, seul dans toute la France, les seigneurs des Evêchés de Bazas et de Bordeaux s'emparent de la justice appartenant à l'Ordre, dans les Commanderies qui se trouvent dans leur voisinage.

A la fin du XVIIe siècle, le commandeur Emmanuel de Chabaud Tourette, Receveur de son Ordre au Prieuré de Toulouse, fait construire sur les ruines de la demeure féodale des Templiers de Bordeaux un somptueux hôtel, qui sert définitivement de demeure aux chevaliers de Saint-Jean jusqu'à la Révolution[21].

Une commanderie importante

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La commanderie de Bourdeaux (Dauphiné) et celle de Bordeaux (Guyenne) ne sont pas les mêmes. Par contre Galiot Mottet et Jean de Mottet sont de la même famille[22].

Le Grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1665 est Nicolas Cottoner y de Oleza (1663 - 1680). Dans un extrait d'une bulle de ce grand maistre, on lit :

portant provision de la commanderie de Bourdeaux, en faveur de Jean de Mouttet, chevallier de l'ordre Saint Jean de Hierusalem, du 25 mars 1665.

Sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, la commanderie de Bordeaux devient une des plus considérables du midi.

Pour Sallebruneau et Buch, Bernard Micon est agent et procureur général du commandeur frère Jean de Motet[23]. Jean de Mottet est Commandeur du Temple de Bordeaux, le 20 mai 1669, et a comme fondé de pouvoir dans un bail à ferme frère de Tressemanes-Chasteuil-Bonne chevalier hospitalier de Saint-Jean[24].

Montpezat, pourvu de la commanderie de la Cavalerie, occupe les fonctions de Receveur au Grand Prieuré. Il prie ses correspondants d'assurer messrs les commandeurs de Chastueil et de Taudias et de Motet de mes respects et obeissances[25].

Ce Mottet est maintenu dans sa noblesse le 17 septembre 1671, comme ses cousins de Tarascon et son frère.

4 novembre 1680, Jean de Mottet, est toujours commandeur de Valence et de Bourdeaux, selon le Bulletin de la Société des amis du vieil Arles [34], fonctions très importantes dans l'ordre Saint Jean de Hierusalem.

Jean de Motet est Commandeur de Bo[u]rdeaux (1679)

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Jean de Mottet Commandeur du Temple dans Bordeaux.

Entre Frere Jean de Mottet Chevalier de l'Ordre Saint Jean de Hierusalem, Commandeur du Temple dans Bordeaux, & membres en dépendans, demandeur, l'interinement de certaine Requefte; & le Sicur Abbé & Prieur de Verteüil en Medoc, deffendeur. Veu le procés, tranfa&tion & concordat paffé entre ledic Abbé & Prieur & ledit Commandeur, & par lequel ledic Abbé promet audit Commandeur & à ses fuccesseurs, de luy payer annuellement & perpetuellement cinq boisseaux froment, cinq boisseaux seigle, & une pipe de vin, en, par ledic Commandeur, fournissant le fût dudit vin , & moyennant la joüiffance du dixmon de Ceyssac dépendant de la Parroisse du Breuil en Medoc, du 21. Avril 1399. Exploit d'affignation, du 30. May 1679[26].

Jean de Motet est Commandeur de Mauriac (1669)

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Église Saint-Saturnin de Mauriac (Gironde).

L'église Saint-Saturnin, est à l'origine celle d'une commanderie templière, qui passe ensuite aux Hospitaliers de Saint-Jean.

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle l'église de Mauriac est fort pauvre. Les ornements et les vases sacrés dans le plus mauvais état, sauf un calice d'argent que M. de Motet, commandeur, a donné en 1669. Le clocher menace ruine et les revenus ne consistent qu'en l'aumône que les marguilliers amassent les jours de fêtes et qui ne s'élèvent pas au-dessus de 3 livres. C'est encore avec les produits d'une quête qu'est achetée, à des sculpteurs de Bordeaux, l'image de Notre-Dame, placée sur le tabernacle, et un vase de plomb[27].

M. Rousseau, curé de Mauriac, dit que les prédécesseurs du commandeur de Motet n'avaient donné ni tableau, ni calices, ni vases sacrés. Cependant les ornements étaient depuis longtemps dans un si mauvais état, l'église avait besoin de si urgentes réparations que M. de Béon, commandeur, somma, le 26 avril 1686, les habitants de Mauriac d'avoir à réparer l'église et la pourvoir d'ornements nécessaires, se chargeant de contribuer pour un tiers aux frais qui seraient faits[28].

Jean de Motet est Commandeur de Sallebruneau (avant 1670 - après 1679)

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Une des nombreuses commanderies que dirigent Mottet.

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La Commanderie de Sallebruneau du temps de sa splendeur.

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Commanderie de Sallebruneau.

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La Commanderie de Sallebruneau est ravagée par les guerres. Le commandeur habite à Bordeaux et finalement Jean de Mottet est commandeur de Bordeaux et de Sallebruneau[29].

La commanderie comporte une église, un château, et un jardin de plantes médicinales. Elle s'accroit progressivement par différents dons des seigneurs du voisinage : la terre de Buxs en 1280, le moulin de Frontenac et le territoire de la Motte-Lucran en 1283. Dépendent également de Sallebruneau la seigneurie spirituelle de Buch et de Mauriac, ainsi que des fiefs situés à Aubèze, Frontenac et Saint-Léger

L'évêque, comme délégué du Saint-Siège, doit à cette époque faire lui-même, et sans frais, la visite des églises de l'ordre. Cependant, au mépris de ce privilège, l'évêque de Bazas, pendant sa visite pastorale dans l'Entre-deux-Mers, fait inspecter, le 3 octobre 1670, par commissaire, les églises de Sallebruneau et de Buch. Bernard Micon, agent et procureur général du commandeur frère Jean de Motet, apprenant que le lendemain l'évêque en personne doit venir à Mauriac, et qu'il a écrit au vicaire perpétuel qu'il y soupera et y couchera, lui adresse un acte notarié par lequel il déclare être appelant comme d'abus, et que les dépenses qu'y fera le prélat seront à ses propres frais et non à ceux du commandeur ou du vicaire perpétuel[30].

Cette ancienne querelle se renouvelle en 1679. Jean de Motet, commandeur de Sallebruneau, est encore obligé de provoquer une enquête à rencontre de messire Yriard, curé de Frontenac, qui, malgré la transaction de 1500, avait levé des fruits décimaux dans les limites de Sallebruneau et a brisé une des bornes, qui, quelque temps auparavant, ont été, du consentement des parties, plantées sur les limites des deux paroisses. Sur ces bornes sont figurées deux croix dont l'une a la forme de la croix de Malte[31].

Au milieu du XVIIe siècle, le moulin de Cavignas est possédé par Jeanne de Rebleys, damoiselle, veuve de sieur Pierre Brugier, habitant la paroisse de Baigneaux. Elle le vend, le 5 mars 1674, à Izaac Roucaud, pour la somme de 216 livres tournois; celui-ci le revend, quelque temps après, à un nommé Charles Guérin, meunier; cependant Roucaud n'ayant pas pu payer Jeanne de Rebleys... [32].

Ces diverses ventes éveillent l'attention de frère Jean de Motet, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, commandeur de Bordeaux et de Sallebruneau, et autres membres en dépendant. Il retrouve les donations de 1284 et du 31 mai 1503, et assigne, le 29 mai 1680, Jeanne de Rebleys d'avoir à se présenter devant les membres de la chambre des requêtes du Palais pour se voir condamner à se départir du moulin et à payer au commandeur tous les cens, rentes, lods et ventes, arrérages et autres droits et devoirs seigneuriaux depuis l'indue occupation par elle du moulin de Cavignas, et, de plus, à présenter les titres en vertu desquels elle possède le moulin. Elle est d'abord condamnée, fait appel, est condamnée de nouveau; alors son fils, étant devenu majeur, prend en main la cause, attaqua en garantie le seigneur de Rauzan à qui ont été payés par Jeanne de Rebleys des droits seigneuriaux [33].

1640 l'église de Sallebruneau fait partie du diocèse de Bazas et appartient au Commandeur du Temple de Bordeaux[34].

COMMANDEUR DE BARBENTANE (1672)

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Jean de Mottet de Molières est entre autres commandeur de Barbentane.

Jean de Mottet de Molières, le 1er mai 1672 est présent à l’Assemblée des chevaliers, en qualité de commandeur de Barbentane et de Bordeaux[35].

La maison des Chevaliers de Malte date du XIIe siècle (1133). Les Robin, famille alliée des Mottet de Molières font partie du grand ordre de Malte, où ils se distinguent tellement qu'ils obtiennent à leur pays une commanderie héréditaire avec un apanage de quatre mille livres et un hôtel à Malte, rue San Jacopo. Le roi René, investit Pierre de Robin de la terre et seigneurie du lieu de Barbentane et le nomme de ce nom dans son testament du 10 décembre 1483[36].

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Barbentane : En partant de la gauche, c'est la Maison des chevaliers de l'Ordre. En face, c'est la Maison des Consuls avec le pouvoir Municipal. A droite c'est l'Église avec le pouvoir intemporel.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Dictionnaire de la noblesse, contenant ..., François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Édition 3, Schlesinger frères, 1869. p.621.
  2. 4e ANNEE, N°5. JUILLET 1907. Bulletin de la Société des amis du vieil Arles
  3. Histoire des Chevaliers Hospitaliers de Saint Jean de Jerusalem, appellées depuis Chevaliers de Rhodes, & aujourd'hui Chevaliers de Malte. Vertot, Abbé de. p. 381.
  4. Arrests notables de la Cour de Parlement de Provence, cour des ..., Volume 4, par Hyacinthe de Boniface.
  5. COMMANDERIE DE SAINT-JEAN DE BARBENTANE et Chailan, page 323.
  6. 4e ANNEE, N°5. JUILLET 1907. Bulletin de la Société des amis du vieil Arles
  7. Dictionnaire de la noblesse, contenant ..., François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Édition 3, Schlesinger frères, 1869. p.621.
  8. The Hospitallers and the Holy Land: Financing the Latin East, 1187-1274, Judith Bronstein, Boydell Press, 2005, p.152.
  9. The Central Convent of Hospitallers and Templars: History, Organization, and Personnel (1099/1120-1310), Volume 50 de History of Warfare, Jochen Burgtorf, BRILL, 2008. ISBN 9004166602, 9789004166608.
  10. The Central Convent of Hospitallers and Templars: History, Organization, and Personnel (1099/1120-1310), Volume 50 de History of Warfare, Jochen Burgtorf, BRILL, 2008.
  11. Ancienne chambre des comptes à Marseille, Reg. Pergamenor, fol. 258.
  12. Etat de la noblesse dans la Provence, par l'abbé Robert de Briançon, p.41.
  13. Académie de Nîmes, Mémoires de l'Académie de Nîmes, Académie de Nîmes (Nîmes).
  14. Académie de Nîmes, Mémoires de l'Académie de Nîmes, Académie de Nîmes (Nîmes).
  15. Preceptoria Sancti Viventi propre et extra muros civitates Valuntu 1315, Archives de la Drôme, fonds de la Commanderie
  16. Dictionnaire topographique du département de la Drôme', par J. Brun-Durand. Paris Imprimerie Nationale M DCCC XCI.
  17. Commandeurs de St Vincent
  18. 4e ANNEE, N°5. JUILLET 1907. Bulletin de la Société des amis du vieil Arles
  19. Ordre de Malte. Histoire du grand-prieuré de Toulouse, Antoine Du Bourg. 1883.
  20. Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et artsde Bordeaux, Volumes 44 à 45, Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, E. Dentu, 1883. p. 359.
  21. Ordre de Malte. Histoire du grand-prieuré de Toulouse, Antoine Du Bourg. 1883.
  22. Dictionnaire de la noblesse, contenant ..., François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Édition 3, Schlesinger frères, 1869. p.621.
  23. Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1881.
  24. Société archéologique de Bordeaux Labadie, Ernest (1845-1917).
  25. Une vie de frondeur, le chevalier de Thodias, 1616-1672: un gouverneur de Fronsac et Coutras, premier jurat de Bordeaux, Christophe Blanquie, roupe de recherches archéologiques et historiques de Coutras, 2001. p.208.
  26. Privilèges des papes, empereurs, rois et princes de la chrétienté accordez à l'ordre Saint-Jean de Hiérusalem avec les arrests notables rendus par les cours souveraines du royaume de France... cy-devant recueillis par le sieur commandeur d'Escluzeaulx, Alexandre-François Haudessens d'Escluseauls, chez Pierre-Augustin Le Mercier, 1700.
  27. Actes, Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1881.
  28. Actes, Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1881.
  29. Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, Volume 41. Éditeur E. Dentu, 1880.
  30. Actes par Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1881.
  31. Actes par Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1839.
  32. Actes de l'Académie nationale d.es sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, Volume 41. Éditeur E. Dentu, 1880.
  33. Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, Volume 41. Éditeur E. Dentu, 1880.
  34. Une vie de frondeur, le chevalier de Thodias, 1616-1672: un gouverneur de Fronsac et Coutras, premier jurat de Bordeaux, Christophe Blanquie, roupe de recherches archéologiques et historiques de Coutras, 2001. p.208.
  35. [http://www.nemausensis.com/Nimes/templiers/Barbentane-Liviers.pdf COMMANDERIE DE SAINT-JEAN DE BARBENTANE, Dossier réalisé par Philippe Ritter et Georges Mathon] (Chailan, page 323).
  36. Histoire pittoresque de la ville de Barbentane et de ses environs... depuis son origine jusqu'à nos jours, Sébastien Fontaine, Imprimerie d'A. Aubanel, fils aîné, 1854.
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