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'''Jean Calueau'''
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Jean Calueau, fils d'André, est le neveu de [[Guillaume Caluau de l'Oisellerie]] et de [[Jean Caluau]], fut d'abord abbé de Guîtres jusqu'en 1572, époque où il permuta avec François Taurel, pour l'abbaye de La Couronne, dont il fut le deuxième abbé du nom de Calueau. Dès l'année 1544, il avait été échevin de la ville d'Angoulême. —On trouve consigné sur l'un de ses registres (folio 42), une note portant qu'étant maître des requêtes du roi, « il fut fort envieulx du bien et pourffil de la ville, et utile à sa grandeur. »
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Nous avons vu de plus, sous la date du 6janvier 1581, une reconnaissance donnée devant Dexmier et Barbot, notaires royaux, par demoiselle Françoise de Ferrière, veuve de Paris de Sacrato, escuyer, sieur de La Croisade, â révérend père Messire Jean Calueau, conseiller et aumônier ordinaire de la reine, abbé de l'abbaye de NotreDame de La Couronne et archidiacre de l'église cathédrale de Saint-Pierre d'Angoulême, au nom et comme exécuteur testamentaire des enfants mineurs de François Calueau, en son vivant escuyer, sieur du Plessis et de l'Oisellerie, conseiller et maitre-d'hôtel ordinaire de la reine.
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Ce vénérable abbé, dont la mémoire doit être chère au pays, mourut a Bordeaux, le 30 juin 1584. Son corps fut transporté et inhumé dans la petite église de St-Jean de la Palue; les pauvres le regrettèrent comme leur père (quem ut suum patrem luxerunt pauperes), selon la Gallia christiana (1).
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François de La Laurencie, tige de la branche de Villeneuve la Comtesse, en Charente-Martitime.
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Il partagea, le 2 septembre 1573, devant Baruteau, notaire à Charras, les biens de ses parents, avec son frère Philippe (Maintenue de Maupéou).
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Le 24 janvier 1585, il reçut de Jean Imbert, tuteur de René Calluau, écuyer, sieur de l'Oisellerie, offre de lui payer 67 écus 42 sous 6 deniers à titre d'intérêts et d'exécution du contrat de la vente de Claix, consentie, le 27 mars 1584, par le dit de La LAURENCIE à feu Jean Calluau, alors abbé de La Couronne, et tuteur du dit René Calluau.
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Ces religieuses, après la destruction de leur monastère de Saint-Ausone, acquirent de Jean Caluau, en 1573, le château de Beaulieu ou de Bellejoie,
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16 juin 1577
 
16 juin 1577
 
Déclaration par laquelle Hélie Lamy, marchand papetier, demeurant au village de Breuty, paroisse de La Couronne, reconnaît tenir de Jean Calluau, conseiller et aumônier ordinaire de la Reine et abbé de La Couronne, c’est à savoir :
 
Déclaration par laquelle Hélie Lamy, marchand papetier, demeurant au village de Breuty, paroisse de La Couronne, reconnaît tenir de Jean Calluau, conseiller et aumônier ordinaire de la Reine et abbé de La Couronne, c’est à savoir :

Version du 19 février 2014 à 08:01

brouillon

Jean Calueau

Jean Calueau, fils d'André, est le neveu de Guillaume Caluau de l'Oisellerie et de Jean Caluau, fut d'abord abbé de Guîtres jusqu'en 1572, époque où il permuta avec François Taurel, pour l'abbaye de La Couronne, dont il fut le deuxième abbé du nom de Calueau. Dès l'année 1544, il avait été échevin de la ville d'Angoulême. —On trouve consigné sur l'un de ses registres (folio 42), une note portant qu'étant maître des requêtes du roi, « il fut fort envieulx du bien et pourffil de la ville, et utile à sa grandeur. » Nous avons vu de plus, sous la date du 6janvier 1581, une reconnaissance donnée devant Dexmier et Barbot, notaires royaux, par demoiselle Françoise de Ferrière, veuve de Paris de Sacrato, escuyer, sieur de La Croisade, â révérend père Messire Jean Calueau, conseiller et aumônier ordinaire de la reine, abbé de l'abbaye de NotreDame de La Couronne et archidiacre de l'église cathédrale de Saint-Pierre d'Angoulême, au nom et comme exécuteur testamentaire des enfants mineurs de François Calueau, en son vivant escuyer, sieur du Plessis et de l'Oisellerie, conseiller et maitre-d'hôtel ordinaire de la reine.

Ce vénérable abbé, dont la mémoire doit être chère au pays, mourut a Bordeaux, le 30 juin 1584. Son corps fut transporté et inhumé dans la petite église de St-Jean de la Palue; les pauvres le regrettèrent comme leur père (quem ut suum patrem luxerunt pauperes), selon la Gallia christiana (1).

François de La Laurencie, tige de la branche de Villeneuve la Comtesse, en Charente-Martitime. Il partagea, le 2 septembre 1573, devant Baruteau, notaire à Charras, les biens de ses parents, avec son frère Philippe (Maintenue de Maupéou). Le 24 janvier 1585, il reçut de Jean Imbert, tuteur de René Calluau, écuyer, sieur de l'Oisellerie, offre de lui payer 67 écus 42 sous 6 deniers à titre d'intérêts et d'exécution du contrat de la vente de Claix, consentie, le 27 mars 1584, par le dit de La LAURENCIE à feu Jean Calluau, alors abbé de La Couronne, et tuteur du dit René Calluau.

Ces religieuses, après la destruction de leur monastère de Saint-Ausone, acquirent de Jean Caluau, en 1573, le château de Beaulieu ou de Bellejoie,



16 juin 1577 Déclaration par laquelle Hélie Lamy, marchand papetier, demeurant au village de Breuty, paroisse de La Couronne, reconnaît tenir de Jean Calluau, conseiller et aumônier ordinaire de la Reine et abbé de La Couronne, c’est à savoir :

1° les moulins à papier appelés second et petit moulin de Breuty, autrement dit de Boulet, garnis de 10 piles, une chaudière servant à usage de papier, une cuve, presses, cordes et autres meubles et ustanciles nécessaires auxd. moulins à papier, maisons, ouches, granges, jardins, leurs appartenances et dépendances, et une pièce de terre et ouche joignant les jardins et appartenances desd. moulins à papier que cy-devant le sieur Duplessis avoit acquis des hoirs feu Mathurin Dupas, le tout assis au village de Breuty, paroisse de La Couronne, sous le devoir d’une rente utile, foncière, annuelle et perpétuelle de 40# tournois et 3 rames 5 mains de grand papier fin, raisonnable et marchand ;

2° le cours de l’eau et sauts où sont tournant et virant lesd. moulins à papier audit village de Breuty, sous le devoir d’une rente seigneuriale et foncière de 22 sols 6 deniers et 5 mains de grand papier, bon et fin, et à la charge que led. Lamy a promis et sera tenu payer la rente foncière par chacun an pour raison de la situation et lieux où sont bastis lesd. moulin à papier, jardins, terres et ousches que le sieur Duplessis avoit acquis desd. hoirs et dud. feu Mathurin Dupas, à l’infirmerie de lad. abbaye de La Couronne, de qui sont tenus et mouvants lesd. lieux à rente directe et foncière, et sera tenu de décharger les hoirs dud. feu sieur Duplessis et les leurs, comme iceluy Lamy cy-devant avoit promis et comme il est contenu par la reconnaissance dernière faite et signée : Dexmier, notaire royal, du dernier de juin 1574.

Ne pourra non plus vendre, transporter ni aliéner à quelque titre que ce soit lesd. moulins à papier, jadrins et appartenances sans l’exprès consentement dud. révérend abbé[1].


17 juin 1578 Reconnaissance donnée par François Chevalier, marchand papetier, demeurant à Girac, paroisse de La Couronne, au nom et comme tuteur des enfants de feu Antoine Chevalier, papetier, et de la Seguinard, sa femme, à Jean de Calluau, abbé de N.-D. de La Couronne, au nom et comme tuteur des enfants mineurs de François Calluau, sr du Plessis et de L’Oizellerie, d’une rente foncière, annuelle et perpétuelle de 22# 10 sols, une rame 1/2 de papier, grand et bon, payable à la recette au lieu noble de L’Oizellerie, à la St-Michel et à Pâques, affectée sur les trois quatrièmes parties d’un moulin à papier, bastiment, ouches et terres en dépendant, situés au village de Breuty, paroisse de La Couronne, et sur les trois quatrièmes parties d’une maison neuve, autrement appellée les Étandons et l’Éparoir à papier, avec ses dépendances et terre y joignant, situés aussi aud. village de Breuty, devant led. moulin[2].



NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Fonds de l’abbaye de La Couronne ; extrait de l’inventaire des titres de ladite abbaye.
  2. Fonds de l’abbaye de La Couronne ; extrait de l’inventaire des titres de ladite abbaye.