Wiki Guy de Rambaud
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                                  Ingvar le voyageur

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Ingvar

Ingvar le voyageur.

Ais0

Une des 26 pierres runiques qui font référence à des guerriers suédois qui accompagnent Ingvar : Tola a mis en place cette pierre en mémoire de son fils Haraldur, le frère de Ingvarr. Ils ont voyagé vaillamment très loin pour de l'or, et dans l'est ils ont donné à manger à l'aigle. Ils sont morts dans le sud dans le Serkland.

Ais10

Varègues portant leurs drakkars sur la terre ferme.

AAIN1

Les runes IKUARI, ou Ingvar, sur la pierre runique Sö 281.

Ingvar le voyageur (vieux norrois : Yngvarr víðförli, Suédois : Ingvar Vittfarne) est né vers 1011[1][2]. Il vit à Gripsholm dans le Södermanland[3]. Ingvar Vittfarne est mort dans le Särkland (= terre des Sarrasins) en 1042, en terre abbasside[4], victime de la peste[5]. Il est enterré à Citopolim, selon la saga islandaise Yngvars saga vίðför (début du XIIIe[6].


Ingvar est le fils du Roi Eymund de Suède (995 – 1061)[7].

Ingvar combat d'abord les Sémigaliens en Lettonie, avec son oncle le Roi Anund Jacob (1007-1050).

Ingvar le voyageur est le chef suédois d'une expédition en Särkland, plus précisément vers la Perse, au milieu du XIe siècle (1036 - 1042). Cette expédition est lancée à partir de Mälaren, du Södermanland[8], en Suède par ce prince royal accompagné de 3.000 guerriers, 30 navires et son frère Havard. Les Varègues (= Suédois) franchissent la Baltique et traversent pacifiquement le royaume de Yaroslav le Sage[9]. En 1036 Ingar devient à Kiev, le commandant de la garde du prince Yaroslav le Sage, le mari de l'une de ses tantes, la princesse Ingigerda (1001-1050).

Dans le Caucase les Varègues participent en route à des batailles, dont celle entre Géorgiens et Byzantins de Sasireti (printemps de 1042)[10]. L'armée royale commandée par le roi Bagrat est aidé par 700 Varègues, probablement une partie des 3.000 guerriers de Ingvar. Nous le savons par la saga islandaise Yngvars saga vίðför (début du XIIIe), mais aussi par un autre témoignage historique, la Chronique géorgienne (Kartlis tskhovreba).

Ils ont débarqué à Phasis (= Poti), dans le delta marécageux du fleuve Rioni, à l'ouest de la Géorgie. L'archéologue suédois Mats G. Larsson a en effet identifié à l'expédition d'Ingvar avec une armée de 3.000 Varègues présente en Géorgie vers 1040-1042[11].

Ingvar le voyageur est le chef suédois d'une expédition en Särkland. Les indications géographiques fournies par une saga semblent également correspondre à la traversée du Caucase évoquée dans la Chronique géorgienne (Kartlis tskhovreba). Le but est de rouvrir de vieilles routes commerciales après que Bulgares et Khazars aient cessé d’être des obstacles. Ils atteignent le Särkland. C'est selon certains historiens une croisade voulant évangéliser les rives d'un fleuve dont l'embouchure est dans la mer Noire et la source vers la mer Rouge[12].

On ne compte pas moins de vingt-six pierres runiques dont vingt-trois se trouvent au Lac Mälaren, dans la région d’Uppland en Suède, qui font référence à des guerriers suédois qui accompagnent Ingvar dans cette expédition au pays des Sarrasins. Une pierre consacrée au frère d’Ingvar indique qu’il alla vers l’Orient à la recherche d’or mais qu’il mourut au pays des Sarrasins. Par la suite, les Vikings ne font plus d’expéditions pour rouvrir les routes entre la Baltique et la mer Caspienne[13].

Outre vingt-six pierres runiques d'Ingvar, la saga Yngvars víðförla il existe trois annales islandaises mentionnent sa mort en 1041 : Annales regii', Lögmanns annáll et Flateyjarbók. Ces trois documents sont probablement basées sur la collecte de Sturla Þórðarson.


Ils sont morts dans l'Est, dans Särkland.


Article détaillé : Yaroslav le Sage


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Ais3

Ingvar. Runestone Sö 9 : Bergviðr/Barkviðr et Helga, ont mis en place cette pierre en mémoire de Ulfr, leur fils. Il a trouvé la mort avec Ingvarr. Que Dieu aide l'âme de Ulfr.

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SA FAMILLE[]

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Ingigerd

Yaroslav le Sage et son épouse, une des tantes d'Ingvar, la princesse suédoise Ingigerda.

Astrid

Astrid Olofsdotter, reine de Norvège, une autre tante d'Ingvar.

Ais6

Runestone U 11 à Adelsö, sur l'île du lac Mälaren, probablement sculpté à la demande de Håkan le Rouge.

Ingvar est-il le fils du Roi Eymund de Suède (995–1061), comme c'est écrit dans tous les livres qui parlent de lui de nos jours[14] ?

Il y a trois théories sur l'origine de Ingvar.

Selon l'une d'elle, basée sur les thèses des chercheurs Otto von Friesen et Elena Mel'nikov, Mais aussi la saga islandaise Yngvars saga vίðför (début du XIIIe), il est le fils de Varégue Eymundr, lui-même fils d'un chef du nom d'Aki et d'une fille du roi Eric le Victorieux[15].

Une seconde théorie suggère que Ingvar est le fils d'un prince suédois du nom de Eymundr, lui-même fils d'Eric le Victorieux et le frère d'Olof Skötkonung[16]. L'existence de ce prince Eymundr est suggérée par Lauritz Weibull (1911) et J. Svennung (1966)[17]. Cette théorie est basée sur la retraduction des vieilles pierres runiques, proposées par Elias Wessén et Sune Lindquist qui affirment que les pierres runiques Ingvar ont été sculptés au début du XIe siècle[18].

La troisième théorie, proposée par F. Braun, est également basée sur l'étude des textes des runestones U 513, U 540, Sö 179 and Sö 279, Ingvar est le fils du roi Eymund de Suède (995–1061) et petit-fils d'Olof Skötkonung[19]. Edmund l'Ancien a deux femmes, Tola et Ragnhildr[20]. Tola est la mère Haraldur, selon la pierre runique Sö 179, et Ragnhild est la mère de Önundr, Eiríkr, Ragnar et Hákon, selon les runestones U 513 et U 540[21].


  • Önundr est Anund Emundsson (1015-1056), qui parvenu au pays des amazones, la Terra Feminarum, et qui périt avec son armée du poison qu'elles ont mêlé à l'eau des fontaines[22].
  • et Ragnar est Ingvar[23].


Le lien avec Eirík et Hákon n'est pas établi. Håkan le rouge est plutôt un petit-fils de Eymund de Suède (995–1061).


Ingvar est donc le fils du Roi Eymund de Suède (995–1061), qui succède à son demi frère Anund Jacob comme roi de Suède[24]. Il a aussi une sœur Ingamoder qui se marie à Stenkil qui devient roi de Suède car tous les fils d'Eymund sont morts en 1061[25].


Ygnvarr vit à la cour de Suède et dans le Södermanland[26]. Selon la Yngvars saga víðförla il a un fils nommé Sveinr[27]. Ce Sveinr est-il la même personne que Sven le Sacrificateur (en suédois Blot-Sven), le dernier roi païen de Suède ? Selon l'historien suédois Adolf Schück il est probablement la même personne que Håkan le rouge, que la Yngvars saga víðförla dit frère de Ingvar. Mais Eymund de Suède (995–1061) n'a pas de fils qui lui survivent, donc il y a une confusion peut être entre fils et petit-fils.

Johan Vising pense que Sven le Sacrificateur (en suédois Blot-Sven) est le fils d'Ingvar[28].


Ingvar le voyageur est l'ancêtre des Bonde, donc par les femmes de la famille Stråle/Strohl.

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LA JEUNESSE D'INGVAR[]

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Expédition contre les Sémigaliens en Lettonie (avant 1036)[]

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Anund

Le Roi Anund Jacob (1007-1050), son oncle.

Ingvar plus tôt avec son oncle, Anund Jakob (1007-1050), mène une expédition contre les Sémigaliens en Lettonie, qui depuis quelque temps n'ont pas payé leurs impôts au roi de Suède. Cette guerre est une grande victoire et Ingvar devient célèbre en Suède[29].

La saga Yngvars saga vίðför raconte qu'Ingvar demande à être couronné roi à la mort d'Olof III Skötkonung (980-1022)[30]. Ce qui est impossible, car Ingvar en 1022 a 11 ans[31][32]. Il demande peut-être à être couronné roi et remplacer son oncle, Anund Jakob (1007-1050). Ce dernier lui conseille certainement de conquérir son propre royaume et l'aide à préparer une expédition vers la Perse et peut-être la Chine ?

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Ais1-0

Varègues et Slaves.

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L'Expédition viking[]

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De Mälaren à Kiev (1036)[]

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Ais4

Construction des drakkars.

A32

Reconstitutions et fouilles sur les Vikings en Russie.

Tout au long du Xe siècle, il y a encore plusieurs raids rus dans la mer Caspienne. La Yngvars víðförla saga nous décrit la dernière campagne viking vers la terre des Sarrasins, que les Varègues appellent le Serkland/Särkland.

Selon la saga Yngvars saga vίðför les Varègues partent en expédition à l’Est pour trouver la source de la plus grande des rivières qui traverse le Särkland[33]. Nous sommes en 1036 et le prince royal/chef de guerre qui n'a que 25 ans, se nomme Ingvar, et part de Mälaren, du Södermanland, en Suède. Anund Jakob (1007-1050), roi de Suède, finance certainement l'expédition. Les moyens sont considérables pour l'époque : 3.000 guerriers et 30 navires[34]. Havard fait partie de l'expédition. Ingvar exige de ses hommes une obéissance totale et même un hommage de type féodal[35].

Ce raid Viking est une expédition bien préparée. Il va marquer les esprits et est pour cette raison relativement bien connu.

La petite flotte franchit la Baltique et arrive en Esthonie[36]. Puis les Varègues (= Suédois) suivent la route du commerce en provenance de la mer Baltique vers Constantinople, pas celle très connue de la Volga. Mabire et Vial se trompent :

Les Suédois, partis du golfe de Finlande et du lac Ladoga, atteignent vers l'est Bolgar (Kazan) sur la Volga, Itil (Astrakhan) sur la mer Caspienne et sans doute Bakou et même Bagdad[37].

Sauf que Ingvar choisit une autre voie de pénétration par Kiev et la Mer Noire[38]. Partis du golfe de Finlande, ils suivent la Neva jusqu’au lac Ladoga. Puis Ingvar et ses hommes suivent ensuite la rivière Volkhov, traversent les villes de Staraya Ladoga et rejoignent Novgorod. Ils traversent le lac Ilmen pour remonter la rivière Lovat, puis la rivière Kunya et, peut-être, la rivière Seryozha. De là un portage permet d’atteindre la rivière Toropa et en aval la Dvina occidentale. De là, les navires remontent la rivière Kasplia et, après un nouveau portage, la rivière Katyn, un affluent du Dniepr. Le long du Dniepr, les bateaux doivent franchir plusieurs rapides avant de rejoindre Kiev[39].

Les Varègues traversent pacifiquement le royaume de Yaroslav le Sage[40]. Cet itinéraire dans le nord de la Russie et le Dniepr sont connus en tant que Route des Varègues[41].

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Ay10

La future Russie vers l'an 1036.

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Au service de Yaroslav le Sage (1036-1039)[]

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Ay41

Cour de Kiev.

Ais8

Yaroslav et Ingvar battent les les Petchenègues devant Kiev, en 1036.

Ay30

Chef varègue et ses guerriers.

L'expédition a lieu pendant le règne du grand-duc Yaroslav le Sage, le mari de l'une de ses tantes, la princesse Ingigerda (1001-1050). Ingvar se rend d'abord chez ce parent[42].

Ingegerd, la tante d'Ingvar Vittfarne, est devenue la Grande-Duchesse Irina. Sa joie et celle des Suédois de la Cour et de la Garde est immense quand son proche parent Ingvar Vittfarne arrive à Kiev avec trente navires en 1036, partant vers le Särkland[43].

Yaroslav le Sage, après la mort de Mstislav, devient seul souverain de la Russie et pendant les dix-huit dernières années de son règne que le pays atteint un niveau de vie très élevé[44]. Yaroslav est un conquérant, il recule les frontières de son empire dans toutes les directions. Il donne le conseil à Ingvar de se diriger vers le sud-est pour combattre les peuples ennemis de l'empire russe qui habitent ces contrées et de satisfaire ainsi son désir d'aventures.

Selon la saga Yngvars saga vίðför il passe trois années auprès du roi Jarizleifr. Philippe Delorme nous dit que :

Ingvar en quête d'un royaume, va, comme son père Eymund de Suède (995–1061) avant lui, à son tour, à Kiev, chez le grand prince Yaroslav le Sage, qui "l'accueillit avec beaucoup d'honneur. Ingvar passa là trois hivers et apprit à y parler force langues"[45]. En effet à la cour du grand-duc de Kiev Jaroslav il apprend les langues des royaumes au sud-est de la Russie[46].

Peut-être qu'Ingvar se trouve à la tète d'une troupe de Varègues, appelés au secours par Yaroslav le Sage ou faisant alors des opérations pour leur propre compte. Evidemment, les voyages au pays d'Iaroslav sont de tradition. L'expédition d'Ingvar ne suit pas le cours de la Volga pour arriver à la mer Caspienne[47]. L'explication de la présence d'Ingvar à Kiev n'est certainement pas qu'une histoire de liens familiaux.

En 1036, Yaroslav le Sage a des problèmes avec les Petchenègues, une tribu nomade. Déjà en 1019 le prince a conquis Kiev grâce à l'aide des Varègues selon la saga Yngvars saga vίðför commandés par le père d'Ingvar, Eymund de Suède (995–1061). Il fait venir le fils ?

Les Petchenègues, un peuple turc de la région de la Volga, perturbent les échanges commerciaux et la stabilité des royaumes par leurs raids fréquents.

Ingvar participe aux batailles de Yaroslav le Sage contre une énorme armée de Petchenègues en 1036[48]. En effet En 1036 Ingvar vainc les Petchenègues devant Kiev[49]. Chassé des steppes, ils se tournent de nouveau contre l’empire byzantin[50].

En mémoire de la victoire des Russes et des Varègues d'Ingvar sur le prince Petchenègue, Yaroslav pose la première pierre de la célèbre basilique Sainte-Sophie à Kiev. Pour la peinture de l'église il fait venir des artistes de Constantinople .

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Ay11

La cathédrale Sainte-Sophie sur la place principale de Kiev (source Valerii Tkachenko).

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Voyage jusqu'en Géorgie (1040)[]

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A38

Vikings navigant sur un fleuve russe.

Ais11

Poti (= Phasis) et le fleuve Rioni (= Phase), en Géorgie.

Le plus important pour le roi d'Ingvar est de maintenir de bonnes relations avec la Russie kiévienne, gouverné par des descendants d'émigrants vikings et dont le souverain est marié à sa sœur. Ingvar et ses 3.000 guerriers vont renforcer ce pouvoir russe pendant trois années.

Comme Ingvar est en quête d'un royaume, qu'il veut trouver, selon la saga Yngvars saga vίðför, la source de la plus grande des rivières qui traverse le Särkland[51], mais aussi que ses Varègues partent en expédition à l’Est pour trouver de l'or, il quitte Kiev.

Ils empruntent le Dniepr, la Route des Varègues[52]. Beaucoup de villes le long de cette route comptent des colons scandinaves d'origine suédoise. Ils ne sont pas obligatoirement convertis au christianisme par la Rus de Kiev.

Cet itinéraire a perdu son importance après le déclin du califat abbasside, et la fin de ses mines filons d'argent.

Après la vallée du Dniepr l'expédition passe par Kherson. Ce village est encore habité par des gens qui parlent suédois, dont les ancêtres ont émigré de l'île baltique de Dago. Le port est situé à l'embouchure du Dniepr sur la Mer Noire. Après elle longe les côtes de la péninsule de Crimée, puis de la mer Noire jusqu'à l'embouchure de la rivière Rioni au port géorgien de Poti.

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Ais7

Itinéraire probable pour la deuxième partie de l'expédition d'Ingvar : la route menant à la mer Caspienne et de la zone appelée le Särkland.

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Ingvar en Géorgie (1041)[]

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Ais5

Yngvars saga víðförla.

Ais12

L'image de Bagrat IV sur les monnaie.

Ais

Les Vikings au combat.

Malgré que l'arrivée des Vikings en ​​Géorgie est un événement bien connu par la saga islandaise Yngvars saga víðförla, les exagérations font douter même des faits réels. Les rencontres avec des trolls, des dragons, des géants et autres créatures mythiques, n'ont aucun intérêt, si ce n'est qu'ils montrent que le parcours des Varègues dans le Caucase est assez difficile.

Les Varègues débarquent à Phasis (= Poti), dans le delta marécageux du fleuve Rioni, à l'ouest de la Géorgie. L'archéologue suédois Mats G. Larsson a en effet identifié à l'expédition d'Ingvar avec une armée de 3.000 Varègues présente en Géorgie vers 1040-1042[53]. Ingvar remonte le fleuve Rioni géorgien.

Selon la saga islandaise Yngvars saga vίðför (début du XIIIe) les Vikings arrivent dans une ville où règne la reine Silkisif. Ils y passent l’hiver, les hommes se voyant interdire par Yngvarr tout contact avec les habitants païens de la ville. La reine propose le mariage à Yngvarr, mais celui-ci décide de poursuivre d’abord son exploration.

Dans le Caucase les Varègues participent en route à des conflits, dont la bataille de Sasireti (printemps de 1042) entre Géorgiens et Byzantins[54]. L'armée royale commandée par le roi Bagrat IV est aidé par 700 Varègues, probablement une partie des 3.000 guerriers de Ingvar. Nous le savons par la saga islandaise Yngvars saga vίðför (début du XIIIe), mais aussi par un autre témoignage historique, la Chronique géorgienne (Kartlis tskhovreba).

Selon la saga islandaise Yngvars saga vίðför :

Après avoir franchi une chute d’eau, ils rencontrent le roi Jólfr, qui règne sur Heliópólis. Yngvarr et ses hommes y séjournent pendant l’hiver, sans contact, là encore, avec les habitants. Ils reprennent ensuite leur route et, après avoir franchi une nouvelle cataracte, ils rencontrent un géant, qu’ils tuent, puis affrontent des pirates. Ils arrivent enfin à la source de la rivière, où ils voient un dragon, couché sur un tas d’or dont ils parviennent à s’emparer par la ruse. Explorant le cap alentour, nommé Siggeum, ils découvrent un château hanté par des démons. Ils rebroussent ensuite chemin, et arrivent de nouveau à Heliópólis. Ils aident Jólfr à triompher de son frère, qui tente de s'emparer de son royaume. Le roi se retourne ensuite contre eux, mais ils le vainquent. Puis, ils doivent résister à des femmes qui jouent une musique ensorcelante. Certains hommes cèdent toutefois à la tentation de passer la nuit avec elles et périssent.

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Ingvar dans le Särkland[]

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Ais13

Le fleuve Kura.

Ais

Négoce entre Varègues et Arabes au Haut Moyen Âge, toile de Sergueï Ivanov (1864-1910).

Acc38

Feu grégeois.

Ais14

Le lac de Kara-Bogaz-Gol, situé au nord-ouest du Turkménistan, constitue une baie de la mer Caspienne (sur sa côte Est). Même de nos jours on y meure jeune.

Via le Rioni et de ses affluents, Ingvar arrive au village de Zuare. À ce stade, les Varègues doivent porter et tirer leurs 30 navires à travers les terres pour rejoindre le fleuve Kura (nom géorgien)/ Kur (nom azéris) qui traverse l'Azerbaïdjan de la Turquie à la à la mer Caspienne. Cette partie du voyage dans les montagnes Likchi entre l'ouest et l'est de la Géorgie est la plus difficile. Il faut soulever des bateaux avec des cordes dans les passages difficiles.

Selon la saga islandaise Yngvars saga vίðför les Varègues descendent le long d'un fleuve puissant qui se déverse dans la mer Caspienne. La rivière Kura va effectivement du sud vers l'est jusqu'à la mer Caspienne.

Ingvar et ses hommes ont-ils pu monter leurs bateaux et équipements à près de 1.000 mètres d'altitude ? Les scientifiques n'en sont guère convaincus. Pour de nombreux experts Ingvar a dû aller au nord, et ensuite de la Volga atteindre la mer Caspienne.

Leur destination finale est Bakou. Le but de l'expédition doit être d'essayer d'établir une relations commerciales russo-scandinave liés à la Route de la Soie.

Selon la saga Yngvars saga vίðför :

Sur le chemin, ils ont été agressés par des pirates qui avaient des navires à partir de laquelle le feu est projeté sur les navires ennemis à partir d'un tube de cuivre. L'un des navires est brûlé, mais ils ripostent avec leurs flèches enflammées. Ils sont allés plus loin dans la mer Caspienne et selon un court paragraphe sur la route de Samarkand... Mais ensuite, ils étaient bien sûr aussi dans le pays de l'Alena, le pays où l'huile de roche et de gaz inflammables pourraient venir directement sur ​​le sol. Peut-être Ingvar et ses hommes ont appris à connaître la religion elddyrkarnas. Marco Polo, le premier Européen qui a voyagé le long de la Route de la Soie a été émerveillé par le pétrole... .

On croit que Vittfarne traverse la mer Caspienne et atteint le Kara-Bogaz-Gol situé dans l'actuel Turkménistan. Le but est de rejoindre les routes caravanières à Bagdad. Ingvar lui-même et ses 3.000 hommes partis de la Suède à travers Gardariki (Rus) à Serkland sont donc arrivés dans le Sarkland. Certains historiens pensent que cela signifie Perse - une terre où les gens portent des sarks (robes). Selon Jean Mabire, spécialiste des Vikings :

Le Suédois Ingvar le Voyageur reste un des plus grands découvreurs de terres nouvelles de son temps, explorant le Sarkland et atteignant peut-être le golfe Persique[55].

Les Varègues reprennent ensuite leur route, mais Yngvarr et d'autres hommes de son équipage tombent malades et meurent. Le Kara-Bogaz-Gol constitue une baie de la mer Caspienne (sur sa côte Est). Même de nos jours on y meure jeune. Selon Donald F. Logan Ingvar Vittfarne est mort dans le Särkland (= terre des Sarrasins) en 1042, en terre abbasside[56], victime de la peste[57].

La saga islandaise Yngvars saga vίðför (début du XIIIe) nous dit que quand les survivants retournent à Citópolis, la reine Silkisif fait faire des funérailles royales à Yngvarr. Il est enterré à Citopolim[58]. Elle demande à ses hommes de lui envoyer des prêtres pour christianiser le pays.

La plupart des guerriers d'Invar sont morts de maladie en Géorgie[59].

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Le retour[]

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Ais15

Les guerriers d'Ingvar qui ne sont pas sont morts de la perte essaient de retourner en Suède.

Les hommes sont victimes comme leurs chefs de la peste[60]. Les survivants se disputent quant au chemin du retour.

Une poignée de navire, après ses nombreuses années d'aventure retournent vers leur patrie. Les équipages sont peu nombreux et ils traversent une partie de la Russie qui est très dangereuse pour une faible troupe composée d'hommes fatigués et malades.

La plupart ne reviennent pas. Sur les 3.000 hommes et 30 navires un seul équipage revient parmi les leurs et leur annonce la grande tragédie de 1041/1042.

Adam de Brême, chroniqueur médiéval allemand, voit dans cette catastrophe une punition divine pour le rejet par le roi de Suède de à l'élection de l'évêque Adalbert de Brême (1000-1072).

Cette expédition malheureuse est mentionnée sur au moins 26 des 1.000 pierres runiques connues qui existent en Suède.

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Les pierres runiques d'Ingvar[]

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Ais17

Carte montrant les emplacements des Runestones d'Ingvar.

A42

Incinération du corps d'un Varègue.

Ais34

Wahalla.

Les pierres runiques d'Ingvar (Ingvarstenarna) est le nom donné à 26 pierres runiques varègues érigées à la mémoire de ceux qui sont morts au cours de la dernière incursion Viking dans la Caspienne, dirigée par Ingvar le voyageur. Selon la saga d'Ingvar il ne revient qu'un navire. L'expression la plus couramment utilisée dans les épitaphes se trouve dans le Gripsholm Runestone :

Ils sont morts dans l'Est, dans le Särkland.

L'expédition de Ingvar est un événement unique qui est mentionné dans de nombreuses pierres runiques[61].

L'expédition est immortalisée par la saga islandaise Yngvars saga vίðför (début du XIIIe), mais aussi par un autre témoignage historique, la Chronique géorgienne (Kartlis tskhovreba)[62].

Mis à part une pierre dans l'Uppland et une autre pierre dans le Gotland, les pierres runiques d'Ingvar sont les seules encore existantes avec des inscriptions runiques citant le Sarkland. Les autres pierres runiques sont associées à l'expédition de la mer Caspienne: Sö 360, U 513, U 540, U 785, 1 Vs et Vs 1-2, 18 Vs et Vg 184

Les Pierres d'Ingvar mentionnent les timoniers, capitaines et navigateurs, navires qui ont pris part à une expédition sous le commandement de Ingvar. Les inscriptions aussi ... Ils sont morts dans le sud, dans Serkland pays de la soie, la terre des Sarrasins[63].

Comme la majorité des textes des Runestones sont suédois, les destinations occidentales sont moins souvent citées : une fois la Saxe, très souvent l'Angleterre (dont une fois Londres et une fois Bath), jamais l'Irlande ou la Gaule. Ils sont remarquablement détaillés, en revanche, sur les destinations orientales : Finlande (2 fois), Tavastland (1), Estonie (1), Virland (Estonie orientale) (3), Livonie (1), Semigallie (1), chemin de l'Est sans précision (5), Gardhartki, c'est-à-dire Russie (6 ou 7), avec mentions de Novgorod et des rapides du Dnjepr, Grèce (30) et Balkans (1), Lombardie, c'est-à-dire Apulie byzantine (3), enfin Serkland, c'est-à-dire Orient musulman (3), sans compter quelques pèlerins de Jérusalem[64].

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Les pierres runiques d'Ingvar en Uppland[]

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Runestone U 439[]

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Ais18

Runestone U 439.

C'est une pierre runique de style Fp parlant du Sarkland et malgré quelques incertitudes dans leur décryptage, elle est considéré comme l'une des pierres runiques d'Ingvar. Placée dans le palais de Steninge, elle a disparu. Johan Bureus, l'un des premiers runologue a fait le 8 mai 1595 un dessin de la pierre. Une lettre écrite en 1645 explique que la pierre a été utilisé comme matériau de construction d'une nouvelle jetée. L'inscription contenait un poème en vieux norrois[65].

Inscription :

Herleif y Þorgerð, ont fait ériger cette pierre à la mémoire des Sæbjôrn, leur père, qui a tourné son bateau vers l'est Ingvarr en direction de l'Estonie (?) / Serkland (?).

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U 644 Runestone d'Ekilla Bro[]

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Ais19

U 644 Uppland : cette Runestone d'Ekilla bro.

C'est une pierre runique de style Fp située à Ekilla bro. Elle est érigée à la mémoire du même homme que la U 654[66]. La même famille érige la U 643 pour signaler la mort de Andvéttr[67]. Omeljan Pritsak suggère qu'il est peut-être tué dans un raid de Vladimir de Novgorod à Constantinople, en 1043.

Le monument est de 2 mètres de haut, et a été cité pour la première fois au XVIIe siècle. A cette époque, il est situé sous le pont de pierre qui enjambe la rive nord de la rivière Ekilla. A côté, deux monticules et des menhirs de l'âge du fer. Deux pierres runiques près du pont déménagent à Ekolsund au début du XIXe siècle. On cite la même famille que U 644[68].

Inscription :

Andvéttr et Karr et Blesi et Djarfr, ont érigé cette Runestone à la mémoire de leur père Gunnleifr. (Il) a chuté dans l'Est avec Ingvarr. Que Dieu sauve (son) âme.

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U 654 Runestone de Varpsund[]

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AIS20

Pierre de Varpsund.

Ais36

Chronique de Radzivilovsky : guerre russo-byzantine en 1043.

La Pierre Varpsund est une pierre runique de style Fp, haute de près de trois mètres de haut. Elle est située sur un promontoire entre Stora Ullfjärden (Grand Fjord Ullr) et Ryssviken (Baie des Russes) de sorte qu'il est clairement visible pour ceux qui voyagent par terre ou par mer[69].

Cette pierre runique est décrite en 1599 par Johannes Bureus, et au XVIIe siècle dans un dessin de Hadorph Johan et Johan Leitz. Malheureusement, la section avec les noms de deux des frères mentionnés dans la pierre est détériorée, mais par chance ils figurent sur une deuxième pierre érigée par la même famille (= U 644), à Ekilla Bro, à quelques kilomètres au sud de Varpsund[70]. Ainsi, les chercheurs savent avec certitude que leurs noms sont Andvéttr et Blesi[71].

Le nom de l'auteur est gravé sur la pierre et la dernière rune est partie, mais se serait probablement le maître maçon Alrikr. Une caractéristique de cet artiste est qu'il utilise le r-rune. En outre, Rune-u est probablement utilisé dans cette pierre comme un altéré à un a. La lettre appartient au dialecte vieux norrois occidental typique de la Norvège et de l'Islande[72].

L'inscription mentionne le knarr, type de navire marchand à bordages à clin utilisé par les Vikings. C'est un long voilier avec amplement d'espace de chargement. Le knarr mentionné dans d'autres pierres runiques de l'époque des Vikings, deux en Södermanland et trois en Uppland. Un sixième terme apparaît dans l'église médiévale Sakshaug, fjord de Trondheim, en Norvège, où quelqu'un a enregistré l'image d'un knarr[73].

La même famille érige la pierre runique U 643 dans lequel la mort de Andvéttr est rapportée[74]. Pritsak suggère que c'est peut-être morte pendant le raid de Vladimir de Novgorod, sur Constantinople, en 1043, guerre russo-byzantine.

Inscription :

Andvéttr et Karr et Blesi et Djarfr érigé cette pierre en mémoire de Gunnleifr, son père, qui a été tué dans l'Est avec Ingvarr. Que Dieu sauver (son) âme. Alrikr, Je l'ai enregistré les runes. Il pourrait bien naviguer avec Knarr.

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U 661 Runestone de Råby[]

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U 661 Runestone de Råby.

C'est une pierre de style Fp, située à environ 500 mètres au sud-ouest de l'église Råby, dans un champ, avec environ 175 monuments préhistoriques enregistrés. Parmi ces monuments, de nombreux menhirs, la plupart de l'âge du fer, 34 monticules et un cairn triangulaire. Sur cette Runestone figure un poème scaldique[75].

La Runestone est étudié au début du XVIIe siècle, par Johannes Bureus, et cité dans son livre Monumenta Sveo-Gothica Hactenus Expulta.

Le motif artistique est le même que sur beaucoup d'autres pierres d'Ingvar, mais le débat persiste pour savoir si c'est le même artiste. Une particularité de cette pierre est que, comme le U 654 apparaît une rune probablement utilisée sur cette pierre comme une altération. Une caractéristique de la langue germanique qui existe en Suède, mais appartient au dialecte vieux norrois occidental typique de la Norvège et de l'Islande[76].

Inscription :

Geirvé et Gulla soulevé cette pierre en mémoire de Ônundr, son père, qui est mort dans l'Est avec Ingvarr. Dieu ait l'âme de Ônundr.

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Runestone de Svinnegam U 778[]

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Runestone U 778.

C'est une pierre de style de Fp et enregistrée par le maître maçon Askell. Trouvé sur le porche de l'église de Svinnegarn, elle contient un poème en vieux norrois[77].

Le texte se réfère au lið ou l'entourage de Ingvar souvent utilisé pour Þingalið, les forces scandinaves au service des rois britanniques en 1013-1066, et utilisés dans ce sens sur la Runestone U 668 pierre. Lið peut se référer à la flotte de Ingvar en général, ou un groupe de navires[78].

Inscription ;

Thjalfi et Holmlaug ont érigé toutes ces pierres en mémoire de Banki/Baggi, son fils, qui avait un seul navire parti vers l'est avec l'entourage de Ingvarr. Dieu sauve l'âme de Banki.

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U 837 Runestone de Alsta[]

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Runestone U 837.

Pierre située à Alsta, Nysätra, découverte au début des années 40 par un garçon du village, est à l'origine d'une quête infructueuse pour trouver les fragments manquants. Elle se trouve actuellement dans la forêt à 100 mètres de la route. On a réussi à l'identifier comme une pierre d'Ingvar le voyageur par le reste de runes -rs + liþ, qui correspondant à ikuars × liþ (l'entourage d'Ingvar) de la pierre runique U 778.

Inscription :

... Et Holmgeirr (?) ... Entourage Ingvarr (?). Que Dieu le sauve ...

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U 1143 Runestone de Tierp[]

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Runestone placée dans l'église de Tierp. On a tenté de la classer dans la catégorie de style Pr. Comme aujourd'hui elle est très useé, le texte de l'inscription ne nous est connu qu'à partir d'un dessin de Johan Peringskiöld.

Inscription :

Klettr (?) Et Bleikr cette pierre érigé à la mémoire des Gunnviðr son père. Il a beaucoup voyagé avec Ingvarr. Dieu ait l'âme de tous les chrétiens. Þórir enregistré les runes (?).

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Runestone U Fv1992; 157[]

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Runestone U Fv1992; 157.

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Pont viking.

Ce Runestone de style Fp 22 est trouvé par des employés des ponts et chaussées, le 6 avril 1990. Un runologue y remarque des pièces manquantes. L'existence de lichen montre qu'il n'a pas été totalement enterré. Plus tard, le même mois, une fouille archéologique découvre deux morceaux de la même pierre. Le 23 avril 1990, la Runestone U Fv1992; 157 est envoyé au Musée de Sigtuna et 16 mai, un tailleur de pierre le restaure[79].

La pierre de granit est mince et gris pâle, mesurant 2,30 mètres de haut et 1,73 mètres de large. Le maître maçon ne semble pas avoir bien préparé la surface parce que son apparence est assez rude, mais les runes sont encore lisibles. Ce maçon enregistrE la même pierre U 439 et U 661. Mais c'est probablement la seule pierre qui mentionne la construction d'un pont. L'excavation prévoit que la pierre a été planté à côté de la route, où il y a à cette époque un ruisseau à l'endroit traversé par un pont.

La référence à la passerelle dans le texte runique est assez commune sur les Runestones de cette période et est une référence chrétiennes : les âmes qui traversent le pont à l'au-delà. A cette époque, l'Église catholique récupère des dons pour la construction de ponts et de routes, en échange de la clémence et l'intercession pour les âmes[80]. Il y a beaucoup d'autres exemples de ces pierres qui parlent de ponts au XIe siècle, dont les inscriptions runiques sur les Runestones Sö 101, U 489 et U 617.

Après sa restauration l'Administration de l'aviation civile suédoise installe la Runestone dans son nouveau Terminal 2 pour les vols intérieurs. Il a est inauguré lors d'une cérémonie le 17 mai 1992[81].

Inscription :

Bjorn et Þorgrímr Gunnarr érigent cette pierre à la mémoire de Þorsteinn, leur frère, qui est mort dans l'Est avec Ingvarr, et a pris ce pont.

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Les pierres runiques d'Ingvar en Södermanland[]

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Runestone de Lifsinge Sö 9[]

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Runestone de Jader Sö 96.

Cette pierre est située dans Lifsinge et est de style Fp. Le maître tailleur de pierre a utilisé l'image de la croix dans le centre de souligner le salut. Le texte Dieu ait l'âme de Ulfr entoure la croix[82].

Inscription :

Bergviðr / Barkviðr et Helga, ils ont érigé cette pierre en mémoire de Ulfr, son fils. Il a rencontré sa fin avec Ingvarr. Dieu sauve l'âme Ulfr.

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Runestone de Jader Sö 96[]

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Runestone de style Fp situé devant l'église de Jader.

Inscription :

Cette pierre Beglir érigée en mémoire de leur père, mari Sæfa. Il a voyagé (?) ...

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Sö 105 Runestone de Högstena[]

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Sô 105 Runestone.

Runestone de style Fp situé à Högstena, Södermanland, érigé par Holmviðr pour son fils Thorbjørn.

Grâce à d'autres pierres runiques, on est en mesure d'établir un vaste liens familiaux mentionnés dans cette pierre.

Holmviðr est un riche propriétaire terrien qui apparaît également dans Sö 116. 28 Gýlosriðr est marié à la sœur de Sigfastr, le propriétaire de Snottsta, mentionné sur les Runestones U 623 et U 331.

Inscription :

Holmviðr ... ... Thorbjorn (?), Son fils, a voyagé avec Ingvarr.

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Sö 107, Runestone de Gredby[]

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Construit à l'origine situé à Balsta, déménagée à Eskilstuna au XVIIe siècle, cette Runestone est retourné à Gredbye en 1930 à côté des 108 et 109. Il a été tenté de la catégoriser comme le style Pr2. Nom Skarfrse traduit par cormoran[83].

Inscription :

Hróðleifr érige cette pierre en mémoire de son père Skarfr. Il a voyagé avec Ingvarr.

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Sö 108, Runestone de Gredby[]

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Runestone dans le style Fp situé dans Gredby. Ulf le nom du père signifie loup tandis que le nom de l'enfant combine Gunnulf et Gunnr pour signifier loup de la guerre[84].

Inscription :

Gunnulfr érige cette pierre en mémoire de son père Ulfr. Il voyageait avec Ingvarr.

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Sö 131 Runestone de Lundby[]

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Sö 131 Runestone de Lundby.

Cette Runestone de style RAK est liée aux pierre du Serkland, situé à Lundby. Lorsque Richard Dybeck visite ce lieu au XIXe siècle, quelqu'un l'avertit qu'un rocher sort du sol d'environ trois pouces et est écrit. Dybeck fouille le site et a découvre une pierre runique avec une inscription intéressante. Du temps de Dybeck, il y a ausi les restes d'un bateau de pierre.

Skarði est un nom assez inhabituel, mais il apparaît dans les inscriptions runiques de la Suède, la Norvège et le Danemark, et probablement dérivé d'un mot pour probable Anglais et doit se référer à quelqu'un qui a une fente labiale. Nom Spjóti est également inhabituel; il n'y a jusqu'ici qu'une inscription sur une pierre runique près de la zone Sö 106. 31 Le mot Hedan («ici») se trouve uniquement dans une inscription runique de l' époque viking .

La dernière partie de l'inscription est un poème allitératif. Ces versets apparaissent dans de nombreuses pierres runiques et sont bien connus dans la poésie de l'Ouest vieux norrois.

Inscription :

Spjóti et Halfdan, ils ont érigé ici cette pierre en mémoire de Skarði, leur frère. (Il) a voyagé à l'est avec Ingvarr, dans Serkland Eyvindr fils reste.

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Tystberga Runestones[]

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Les trois runestones le long d'une ancienne route à l'est de Tystberga.

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Runestone Sö 374 à Tystberga.

Ais41

Runestone Sö 173 à Tystberga.

Dans le village de Tystberga il y a trois pierres runiques[85]. Deux d'entre elles sont classées comme Runestones, les Sö 173 et 374. Celle-ci comporte une croix. Les deux inscriptions datent du XIe siècle, concernent la même famille, et parlent de deux expéditions vikings celle d'Ingvar vers l'Est et plusieurs autre à l'Ouest[86].

Le site a été décrit par Lukas Gadd lors de l'examen national des monuments préhistoriques qui a lieu au XVIIe siècle. Dans un pré de Tystberga il y a une pierre plate écrite avec des runes et à côté une autre pierre inclinée. En outre, il y a une grosse pierre carré entourée par des rangées de pierres plus petites, que Lukas Gadd décrit comme un assez grand cimetière. Non loin des pierres, il y a aussi deux énormes dalles d'environ 20 pieds de longueur[87].

Il y a une image de la pierre avec la croix du XVIIe siècle par Johan Hadorph et Johan Peringskiöld, qui aide les chercheurs à reconstituer les parties effacées aujourd'hui. La pierre runique est érigée à nouveau par Richard Dybeck en 1864. En 1936, Ivar Schnell examine la pierre, et avertit qu'il y a une grosse pierre à proximité. Quand il la dresse, ils découvrent qu'il y a une autre pierre runique, et c'est probablement la grande pierre carrée de Lukas Gadd. À proximité, Schnell trouve une pierre brisée sans runes qui est probablement la pierre en pente également décrite par Gadd. Depuis les trois pierres sont érigées à nouveau à une distance de 60 mètres d'un côté de la route. Un cercle de pierres de l'âge du fer et d'autres monuments décrits par Gadd ne se trouve plus à cet endroit[88].

Runes mani peuvent être interprétés de deux façons, comme les inscriptions runiques ne se répètent jamais deux runes consécutives. Une possibilité est qu'elle se réfère à la déesse Mani (= la lune), et l'alternative est un nom masculin Manni, dérivé de Mard (= homme). Runes de mus:kia sont plus difficiles à comprendre et une première interprétation maintenant rejetée est Mus-Gea. S'agit-il d'une personnalisation de myskia qui signifie sombre. Un chercheur voit un lien avec le coucher du soleil ou crépuscule, pour se référer à une couleur des cheveux[89].

La dernière partie de l'inscription sur la croix est à la fois inhabituelle et en partie problématique. Le mot ystarla hors contexte peut être interprété aussi bien comme vers l'ouest ou vers l'est, mais apparaît également austarla plus loin, il est donc admis que ystarla se réfère à l'ouest. Aussi inhabituel, mais pas unique, que la runa-y représente la phonème v comme un argument supplémentaire pour cette interprétation est le fait que la dernière section permet de classer cette inscription comme un fornyrðislag (= poème métrique). Cela explique l'utilisation de la rune vestarla permet l'allitération avec um vaRit. Il est connu qu'il concerne Hróðgeirr ou Holmsteinn, qui est allé à l'ouest. Le pluriel en - ou sous forme verbale dou montre que les deux Hróðgeirr et Holmsteinn sont morts dans l'expédition de Ingvar[90].

Peu d'inscriptions attestent des déplacements d'Orient en Occident ou vice-versa, comme celle de Tystberga (Sö 173) à la mémoire de Holmsten :

Il avait longtemps été à l'Ouest, il mourut à l'Est avec Ingvar[91].

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Gripsholm Runestone Sö 179[]

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Inscription :

Un Myskja et Manni / Máni ont érigé ce monument à la mémoire de son frère et de son père Hróðgeirr Holmsteinn."
Il est allé dans l'Ouest, il décéda dans l'Est avec Ingvarr.

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Sö 254 Runestone de Vansta[]

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Runestone Sö 254.

Runestone située à Vansta de style Fp.

Inscription :

Sveinn et Steinn cette pierre érigé à la mémoire de Tosti, leur père, qui est mort dans l'expédition de Ingvarr, en mémoire Þorsteinn, et en mémoire de Eysteinn, Alfhildr fils.

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Sö 277 Runestone de Strängnäs[]

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Cette pierre runique est placée dans la cathédrale Strängnäs dans le style Pr2 .

Inscription :

Et Ingibjörg érigé ... en mémoire... il n'était pas parmi les hommes de Ingvarr ...

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Sö 279 Runestone de Strängnäs[]

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Asi32

Runestone Sö 279.

C'est une pierre de Serkland situé dans la cathédrale de Strängnäs, d'un style Pr2. Une théorie proposée par Braun relie cette pierre aux autres comme U 513, U 540, y Sö 179 et fait valoir que l'Ingvar le voyageur est le fils du roi de Suède Eymund de Suède (995 – 1061)[92].

Inscription :

"Ei pierre de taille -... ... ... fils de Eimundr ... dans le sud en Serkland."

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Sö 281 Runestone de Strängnäs[]

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Cette pierre se trouve dans la cathédrale de Strängnäs et est de style Pr2.

Inscription :

Go est devenu le frère mémorial ... Ulfr. Ils en / à cette ... avec Ingvarr dans Serkland.

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Sö 287 Runestone de Hunhammar[]

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Ais33

Sö 287 Runestone de Hunhammar.

Cette Runestone est située dans le Hunhammar disparu et seulement un dessin du XVIIe siècle est préservée.

Inscription :

Andvéttr érige la pierre en mémoire de Hugi, son frère, décédé aux côtés d'Ingvarr, et en mémoire de Þorgísl, (son) bon frère. Bjarnlaugr, l'héritier (?) a érigé (la pierre) à la mémoire de son père (?).

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Sö 320 Runestone de Stäringe[]

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Cette Runestone est située dans le parc de la demeure seigneuriale de Stäringe, à côté de la Sö 319, de style Fp.

Inscription :

Geirhvatr et Ônundr et Ótamr ont érigé la pierre Bjórsteinn dans la mémoire de son frère. Il était dans l'Est avec Ingvarr, un homme courageux et capable, le fils de Lifey.

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Sö 335 Runestone de Arja[]

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Ais26

Sö 335 Runestone.

Ce Runestone, d'un style Fp, est situé dans les ruines de l'église de Arja. Le mot skipari signifie camarade. Ce mot se trouve sur une deuxième pierre du Södermanland et il y a six autres indications sur des Runestones dans le sud de la Suède et du Danemark[93]. Il semble que Holmsteinn est le capitaine de l'un des navires de l'expédition Ósníkinn et un membre de l'équipage[94]

La première inscription de rune est apparemment superflue, et est comparable au fait que le nom est écrit Ingvarr aux deux premières runes. Il n'y a aucune certitude sur le prénom écrit en runes, mais certains chercheurs ont proposé que le nom de la femme est en dehors de la zone appelée Ulfvi. Le nom Osnikin apparaît dans une demi-douzaine d'inscriptions dans le Uppland et le Södermanland. I! veut dire de nos jours généreux.

Inscription :

(?) Ulfr soulevé cette pierre en mémoire de son frère Ósníkinn Il a voyagé à l'Est avec Ingvarr ;. (Il était) Holmsteinn marin.

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Les pierres runiques d'Ingvar en Västmanland[]

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Runestone de Berga vs 19[]

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Runestone Vs 19.

Pierre située dans Berga, de style de Fp et enregistré par le même maître maçon que Vs 18, daté de 1040. Le nom combine l'inscription Gunnvaldr Gunnr qui signifie signifie manipulateur ou titulaire, alors que le nom Ormr signifie serpent ou dragon[95].

Au niveau des Runestones de Berga (Vg 18 et 19) deux beaux-frères ont été l'un en Angleterre et l'autre à l'Est avec Ingvar[96].

Inscription :

Gunnvaldr a érigé cette Runestone en mémoire de Ormr, son beau-fils, un homme brave et bon. Et (ils) se sont rendus à l'Est avec Ingvarr. Que Dieu ait son âme.

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Les pierres runiques d'Ingvar en Östergötland[]

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Ais30

Ög 146, Dagsberg.

Beaucoup de pierres runiques dans le Mälardalen et l'Östergötland sont érigées à la mémoire de ceux qui sont morts au cours de l'expédition d'Ingvar[97].

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Ög 146 Runestone de Dagsberg[]

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Placée dans l'église de Dagserg. Inscription :

Son père / frère, qui ont péri ... troupe (?) Dans l'Est.

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Ög 155 Runestone de Sylten[]

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Ög 155 Runestone de Sylten.

Il a été tenté de classer la runestone de Sylten, dans le style RAK. C'est la pierre runique la plus méridionale[98]. Elle figure dans les dessins du XVIIe siècle de Johan Hadorph, Helgonius Petrus et Petrus Törnewall. Pendant deux siècles la pierre est renversée et partiellement couvert de terres. En 1896, il est érigée à nouveau par le propriétaire de la ferme Bjällbrunna et déplacée sur une courte distance.

Le mot helfningr est à l'origine un mot utilisé pour décrire une moitié, mais peut aussi signifier troupes. Il apparaît dans une autre pierre runique Ög 145, située dans l'église de Dagsberg, en Östergötland. La rune peut représenter les phonemas, ce qui suggère que le premier nom appartient à une femme nommée Þorfríðr ou un homme nommé Þorfreðr, par conséquent il n'y a pas de certitude sur l'identité de celui qui a érigé la pierre, le père ou la mère[99].

Ásgautr est un nom commun qui apparaît dans 30 inscriptions. Gauti ( = Gothe) est, cependant, rarement vu dans les inscriptions runiques de l'époque viking. La seule pierre où Gauti apparaît est la U 516 (même si endommagé ou peu clair ce mot apparaît sur les pierres Sö 14, G 65, et la norvégienne N 331). Il est censé être lié à un natif du Götaland, par exemple un Goth. L'élément nominatif Gaut 'apparaît, néanmoins, non seulement dans cette partie de la Scandinavie, mais aussi dans le Svealand et au Danemark.

Inscription :

Þorfríðr / Þorfreðr cette pierre érigé à la mémoire des Ásgautr et Gauti, leurs enfants. Gauti a rencontré sa fin dans la troupe Ingvarr.

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Sur les vingt-six Runestones d'Ingvar, vingt-quatre sont situées sur le bord du lac Mälaren (région Uppland).

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Notes et références[]

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  1. Vikings Barbarians! Series Barbarians!, Kathryn Hinds, Marshall Cavendish, 2009.
  2. Yngvars saga víðförla, Guðni Jónsson and Bjarni Vilhjálmsson, Ed.
  3. Legend of the Last Vikings - Taklamakan, John David Halsted, R. U. Words, Abela Publishing Ltd, 2006.
  4. Logan, Donald F. (1992). Les Vikings en ​​Histoire 2e éd. Routledge. ISBN 0-415-08396-6.
  5. La Grande encyclopédie. 14, Moyen âge-Ostie / Larousse 1975. p.7755.
  6. Yngvars saga víðförla, Guðni Jónsson and Bjarni Vilhjálmsson, Ed.
  7. The A to Z of the Vikings, Volume 30 de The a to Z Guide Series, Katherine Holman, Scarecrow Press, 2009.
  8. Introduction a la runologie. En partie d’après les notes de Fernand Mosse, Volume 20 de Bibliothèque de Philologie Germanique, Lucien Musset, Fernand Mossé, Aubier-Montaigne, 1965.
  9. Marez Alain, Une Europe des Vikings ? La leçon des inscriptions runiques, Les Vikings, premiers Européens, Paris, Autrement , «Mémoires/Histoire», 2005, 288 pages.
  10. Logan, Donald F. (1992). The Vikings in History, 2nd ed. Routledge. p.202.
  11. Larsson, Mats G. Ett ödesdigert vikingatåg: Ingvars den vittfarnes resa 1036–1041. Vikingar i österled. Stockholm : Atlantis, 1997.
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  16. Pritsak, Omeljan. (1981). The Origin of Rus'. Cambridge, Mass. Harvard University Press for the Harvard Ukrainian Research Institute. ISBN 0-674-64465-4. p.425.
  17. Pritsak, Omeljan. (1981). The Origin of Rus'. Cambridge, Mass. Harvard University Press for the Harvard Ukrainian Research Institute. ISBN 0-674-64465-4. p.425.
  18. Pritsak, Omeljan. (1981). The Origin of Rus'. Cambridge, Mass. Harvard University Press for the Harvard Ukrainian Research Institute. ISBN 0-674-64465-4. p.425.
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  20. Pritsak, Omeljan. (1981). The Origin of Rus'. Cambridge, Mass. Harvard University Press for the Harvard Ukrainian Research Institute. ISBN 0-674-64465-4. p.430ff.
  21. Pritsak, Omeljan. (1981). The Origin of Rus'. Cambridge, Mass. Harvard University Press for the Harvard Ukrainian Research Institute. ISBN 0-674-64465-4. p.430ff.
  22. Adam de Brême, Livre troisième, chapitre XVI, p. 136-137.
  23. Pritsak, Omeljan. (1981). The Origin of Rus'. Cambridge, Mass. Harvard University Press for the Harvard Ukrainian Research Institute. ISBN 0-674-64465-4. p.430ff.
  24. Katherine Holman, The A to Z of the Vikings, Scarecrow Press,‎ 2009, p.88.
  25. Norsk Slektshistorisk Tidsskrift: Utgitt Av Norsk Slektshistorisk Forening, 1928), FHL book 948.1 D25ns., vol. 1 p. 351.
  26. Yngvars saga víðförla, Guðni Jónsson and Bjarni Vilhjálmsson, Ed.
  27. Yngvars saga víðförla, Guðni Jónsson and Bjarni Vilhjálmsson, Ed.
  28. Mélanges de philologie offerts à M. Johan Vising par ses élèves et ses amis scandinaves à l'occasion du soixante-dixième anniversaire de sa naissance le 20 avril 1925, Johan Vising, Gumperts, 1925.
  29. Anund Jakob
  30. Anund Jakob
  31. Vikings Barbarians! Series Barbarians!, Kathryn Hinds, Marshall Cavendish, 2009.
  32. Yngvars saga víðförla, Guðni Jónsson and Bjarni Vilhjálmsson, Ed.
  33. Studies in History, Economics, and Public Law, Numéros 423 à 424, Columbia University. Faculty of Political Science, Columbia University Press, 1936.
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  35. Studies in History, Economics, and Public Law, Numéros 423 à 424, Columbia University. Faculty of Political Science, Columbia University Press, 1936.
  36. Introduction a la runologie. En partie d’après les notes de Fernand Mosse, Volume 20 de Bibliothèque de Philologie Germanique, Lucien Musset, Fernand Mossé, Aubier-Montaigne, 1965.
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  38. PROJECT DESCRIPTION EXPEDITION VINLAND
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  40. Marez Alain, Une Europe des Vikings ? La leçon des inscriptions runiques, Les Vikings, premiers Européens, Paris, Autrement , «Mémoires/Histoire», 2005, 288 pages.
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