Wiki Guy de Rambaud
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                                 Histoire de Buzançais avant l'an mil

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Les ancêtres des seigneurs de la 2e Maison de L'Isle-Bouchard et ceux de la 1re Maison de Buzançais sont les mêmes[1].

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Hervé II de Buzançais est nommé Trésorier de Saint-Martin de Tours, comme plusieurs membres de la 1re Maison de Buzançais.

Buzançais (Buzantiacus, Buzenchiacum en 1025, Buzantiacum castrum et Busenchaïcum en 1145, Busances en 1298 ou Busanceis en 1287) est une petite ville située sur l'Indre à vingt-deux lieues au sud de Tours et à cinq lieues de Châteauroux.


Avant 1789, la baronnie et le comté de Buzançais dépendent du duché et bailliage de Touraine[2], pour le temporel et la justice. Ils sont du diocèse et de la généralité de Bourges pour le spirituel et les finances. Certains villages du comté, comme Heugnes sont néanmoins des paroisses situées dans la mouvance de Tours[3].

Du temps des Gallo-Romains et au Haut Moyen Age, Buzantiacus se développe autour du gué et de la paroisse de Saint-Étienne. Foulques d'Anjou (800 - 865) est comte palatin et seigneur de Buzançais, Châtillon-sur-Indre, et de la forteresse d'Amboise. Une première maison seigneuriale de Buzançais est issue de ce premier sire de Buzançais, et son fils Haimon (830-avant 876)[4]. Haimon est un compagnon d'armes de l'empereur Charles II le Chauve (823 - 843 - 877) et un seigneur de la cour. Il appartient à une famille apparentée au roi[5].

Les Comtes d'Anjou sont implantés depuis longtemps dans le sud de la Touraine (Loches) et le nord du Berry (Buzançais). Ainsi la Vallée de l'Indre de Buzançais à Cormery en passant par Châtillon-sur-Indre, Loches et Courçay est sous leur influence depuis le mariage d'Ingelger avec Adelais de Buzançais. La famille des Seigneurs de Buzançais, très présente dans cette région, leur est apparentée[6]. Les Seigneurs de Buzançais possèdent la haute vallée de l'Indre et gardent les anciennes voies romaines aboutissant à Tours par ce côté[7].

C'est vraisemblablement à la mort d’Archambaud, vers 1030, que le comte d’Anjou Foulques Nerra (965/970 -1040 prend le contrôle des biens des Buzançais, en imposant un partage de leurs domaines. Les héritiers d’Archambaud restent néanmoins seigneurs de Buzançais et Châtillon-sur-Indre jusqu’au début du XIIe siècle au moins[8], mais le château est entré dans l'orbite des comtes d'Anjou.

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En voyant le château d'Amboise de L’Île d'or, on se dit  : il a été préservé des destructions. Il n'en n'est rien. Le château bâti par les Anjou devient avec Charles VIII un palais. Les deux tiers de ce palais sont détruits lors du Premier empire, notamment la Collégiale Saint Florentin.

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DU TEMPS DES GAULOIS[]

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Le statère d’or découvert à Buzançais est une pièce macédonienne frappée, peut être à Amphipolis, sous le règne de Philippe II, entre 358 et 336 av. J.-C..

De nombreuses découvertes archéologiques attestent la présence d’hommes sur le territoire de Buzançais depuis la préhistoire, notamment des bifaces retrouvés dans les champs ou les gravières de l'Indre[9].

Une ville gauloise a-t-elle existé à Saint-Etienne ou aux alentours ? Aucun document ou vestige ne permet de l’affirmer[10].

Amador Grillon des Chapelles, dans ses Esquisses biographiques du département de l'Indre; ou..., voit Buzantiacum, comme une fondation kimrique :

Le Berri s'était trouvé, par sa situation, préservé de l'invasion kimrique du vue siècle; ce qui ne veut pas dire qu'aucune bande de Kimris ne pénétra jusqu'à nous. Ainsi, par exemple, il est assez présumable que notre petite ville de Buzançais, Buzantiacum, est une fondation kimrique. En effet, d'où lui vient ce nom de Byzance, de petite Byzance? Qu'on nous passe une conjecture qui aide à bien se représenter ces temps de transplantations étranges. Les Kimris avaient été délogés par les Scythes des environs de l'Euxin; une de leurs hordes, après avoir, comme les autres, remonté le Danube, traversé le Rhin et parcouru, en les désolant, plusieurs de nos provinces, a pu, sous la pression des hordes qui la suivaient, arriver jusqu'aux bords de l'Indre, y planter ses tentes, et, en souvenir de la patrie qu'elle quittait, donner à celle qu'elle allait se créer le doux nom de Byzance[11].

Pour Amédée Thierry, les Turones sont des Kimris ou Gallo-Kimris[12]. Mais la frontière entre Turones et Bituriges est un peu plus à l'ouest à Claudiomagus (Clion-sur-Indre).

Amador Grillon des Chapelles, dans ses Esquisses biographiques du département de l'Indre; ou..., nous dit que Buzantiacus n'est qu'une agglomération de chaumières [13].

Le statère d’or découvert à Buzançais est une pièce macédonienne frappée, peut être à Amphipolis, sous le règne de Philippe II, entre 358 et 336 av. J.-C.. Il peut être un vestige isolé des pillages celtes en Macédoine, en Thrace et en Grèce (sac de Delphes, 278 av. J.-C.)[14].

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DU TEMPS DES ROMAINS[]

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Buzantiacus[]

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Stèle de Buzançais.

La première bourgade connue, d'origine gallo-romaine, Buzantiacus ou Buzantiacum, s’élève sur l’emplacement actuel du quartier de Saint-Etienne. L’existence d’un gué, sur l’Indre, est certainement le facteur déterminant pour l’implantation d’un habitat humain à cet endroit[15]. La voie romaine mène à Claudiomagus, puis à Tours, la capitales des Turones.

C'est une petite cité gallo-romaine dont on a retrouvé des tuiles, des urnes funéraires, des sarcophages, des fragments de mosaïque et une stèle funéraire, actuellement au musée lapidaire de Châteauroux[16].

On a effectivement découvert des fragments de mosaïque à Saint-Etienne[17].


En 1976, M. J. Holmgren découvre d'une villa gallo-romaine, à Varannes, à l'occasion des prospections aériennes de M. J. Holmgren, en 1976[18][19]. Autour d'une cour rectangulaire bordée de murs des bâtiments s'étendent sur les côtés ouest et nord [20].

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Les grandes invasions[]

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Sac d'une villa gallo-romaine par les Huns.

Que devient Buzantiacum pendant la période troublée des grandes invasions, puis sous les Mérovingiens ? Il est probable qu’elle a à souffrir du passage des barbares, notamment les Wisigoths qui s’installent dans le sud-ouest de la Gaule en Espagne[21].

Les guerres, le brigandage qui marquent la période mérovingienne ne l’épargnent sans doute pas. Elle est située sur une voie de passage importante[22].

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DU TEMPS DU HAUT MOYEN AGE[]

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La paroisse Saint-Étienne[]

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Gué de Saint-Étienne, rives de l’Indre.

On affirme que Charles Martel, après avoir vaincu les Arabes à la Bataille de Poitiers (732), passe à Buzançais, venant de Mézières, pour aller rétablir l’ordre en Bourgogne et ensuite vaincre les Frisons révoltés[23].


La paroisse de Buzançais est située à l’origine à Saint-Étienne, jusqu’à la construction du château à Buzançais au IXe siècle. Le château crée un pôle d’attraction, à deux kilomètres de l’ancienne Buzantiacus[24]. Le village s’est petit à petit presque entièrement déplacé, jusqu’à ce que le village d’origine ne soit qu’un simple quartier de Buzançais[25]. Le nouveau site est un emplacement moins vulnérable, à l’écart des voies de passage.

L'ancien Busenciacus, qui n'offre aucune défense dans la plaine où il est situé, reste le chef-lieu de la paroisse et le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Méobec[26].

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La maison de Buzançais[]

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Foulques d'Anjou (800 - 865)[]

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Foulques, archevêque de Reims, est un des fils de Foulques un parent de l'empereur Guy III de Spoleto[27].

Werner écrit que le nom de Foulques, qui est porté par de nombreux représentants de la famille des Comtes d'Anjou est du au mariage d'Ingelger, (ca 840 - 888) et Adelais. Le nom du père d'Adelais de Buzançais est Foulques d'Anjou. Dans La noblesse du Midi carolingien: études sur quelques grandes familles d'Aquitaine et du Languedoc du IXe au XIe siècle, Toulousain, Périgord, Limousin, Poitou, Auvergne, Volume 5 de Occasional publications of the Oxford Unit for Prosopographique Research, Christian Settipani le voit Comte palatin de l'empereur Charles II le Chauve (823 - 843 - 877), mentionné de 859 à 865. Il est gouverneur royal de Chateaudun en 857. On déjà un Rampo, vicomte de Chateaudun vers 860[28]. Christian Settipani, dans Les comtes d'Anjou et leurs alliances aux Xe et XIe, le voit père de l'archevêque de Reims, Foulques (d. 900) et le père d'Adelais[29]. Il est certainement le père ou le proche parent d'Haimon et avant lui seigneur de Buzançais, Châtillon-sur-Indre, et de la forteresse d'Amboise. A la fin du règne de Charles le Chauve, l'hérédité et la patrimonialité des charges sont choses acquises[30]. Haimon ou Aimon appartient donc à une famille apparentée au roi[31]. Plusieurs historiens nous disent que les comtes d'Anjou et les seigneurs de Buzançais sont apparentés. Sur la base de ce qui est connu de la relation de l'archevêque Foulques et de l'empereur Guy III de Spoleto on peut l'imaginer fils cadet de Lambert de Nantes (775 - 836) et d'Adélaïde, fille aînée de Pépin d'Italie, fils de Charlemagne[32].

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Adelais de Buzançais (844 - 909)[]

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Généalogie des ancêtres d'Adelais de Buzançais[33].

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Amboise est divisée en deux fiefs de 865 jusqu'en 1040. Le château qui appartient aux comtes d'Anjou et celui de La Tour-Fondue qui est donné à Haimon par l'empereur.

Gérard Ier de Paris, selon diverses sources, épouse une certaine Rotrude qui est une fille de Carloman, fils de Charles Martel. Il est le grand-père d'Adalard le Sénéchal, abbé de Saint-Martin de Tours, qui est certainement soit le grand-père maternel, soit un proche parent d'Adelais de Buzançais (appelée aussi Aelinde d'Amboise). Elle est Dame de Buzançais, Châtillon-sur-Indre, et de la forteresse d'Amboise. Par sa grand-mère maternelle, dont le nom est inconnu, Adelais de Buzançais est la nièce de Adelard, archevêque de Tours, et Raino, évêque d'Angers[34]. Settipani pense que la grand-mère maternelle d'Adèlais est issue d'une famille qui est en relation étroite avec le comte Lambert de Nantes (775 - 836). En 865, ses oncles ont organisé un mariage pour elle à Ingelger, (847 - 888), décrit comme un optimus de miles[35], dont le dévouement à Charles le Chauve (823 - 843 - 877) est récompensé par la terre et des commandements militaires[36]. Ce mariage introduit Ingelger dans la famille des Adalard et des Seigneurs de Buzançais[37]. La Gesta Consulum Andegavorum nous dit que la dot d'Adelais c'est alodiis suis ... Ambazio, Busenciaco et Castellione (Buzançais, Châtillon-sur-Indre, et la forteresse d'Amboise)[38]. Adelais de Buzançais grandit au Château d'Amboise, connu pour être une résidence royale. A Ingelger est le premier comte d'Anjou[39]. Ils sont les parents de Foulques le Roux, qui est le premier chef héréditaire de l'Anjou[40]. Selon la Gesta Consulum Andegavorum, après la mort de son mari, Adelais de Buzançais est injustement accusée d'adultère par un groupe de nobles dirigés par Guntrannus parens Ingelgerii, mais plus tard disculpé[41].

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Haimon de Buzançais (830 - avant 876)[]

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Charles le Chauve accorde plusieurs beaux privilèges et immunités à l'Abbaye de Saint-Genou. Il attribue à Aimon Buzançais et Verneuil-sur-Indre et également une partie d'Amboise.

Haimon (830 - avant 876) (Aimon, Hémon, Aimoin) est le premier sire de Buzançais, avant 876[42]. De cet Haimon est issue une famille qui prend le nom de Buzançais et qui est une alliée très fidèle des Comtes d'Anjou[43].

Haimon est un compagnon d'armes de l'empereur Charles le Chauve (823 - 843 - 877) et un seigneur de la cour. Haimon ou Aimon appartient à une famille apparentée au roi[44].

Liber de compositione castri Ambaziae rapporte le don fait par Charles le Chauve, roi de France (840 - 877), à Haimon, membre de sa cour, de Buzançais, de La Motte et de la demeure de Châtillon et du tiers d’Amboise[45].

En effet, des documents nous apprennent qu'après la mort de Charles l'Enfant, roi d’Aquitaine, fils de Charles le Chauve, le 29 septembre 866, dans une villa royale de Buzançais[46], l'empereur Charles le Chauve (823 - 843 - 877) donne des biens comme récompense des services qu'Haimon a rendus à l'état. Charles l'Enfant a eu comme tuteur Adalard le Sénéchal[47], grand-père d'Haimon et d'Adalais.

Charles le Chauve fait don de la villa royale à son fidèle Aimon, en même temps. La villa royale de Buzançais est, comme la terre de Reuilly ou celle de Sassierges-Saint-Martin, de la dimension d'une de nos communes actuelles et répartie la réserve du maître et des des manses[48]

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Robert de Buzançais (° 860)[]

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Ruines du donjon du château de Buzançais.

Robert de Buzançais (° 860), fils d’Haimon, hérite de ses biens qu’il laisse à sa mort à son fils Aimon II de Buzançais[49].

Sous le règne de Louis II le Bègue (877 - 879), à l’époque des invasions normandes, la villa royale est rebâtie et fortifiée par Ingelger, (ca 840 - 888), père de Foulques Ier dit le Roux, premier comte d’Anjou[50]. La ville est fondée à la fin du IXe siècle autour de ce château. Les premières fortifications de Buzançais cèdent plus tard la place à un donjon féodal, bâti à une altitude élevée, sur le bord de l'Indre, entouré de fossés et de murs. Tout autour de ce castrum, mentionné en 1089, se masse la population[51].

Ingelger, (ca 840 - 888) a pour homme-lige ce Robert de Buzançais, fils d'Aimon, vaillant gentilhomme, qui, par droit d'héritage, possède une partie de l'oppidum d'Amboise. Le comte remet à Robert la garde d'Amboise[52].

Par sa mère Adelais, Foulques le Roux est egalement allié aux Seigneurs d'Amboise et de Buzancais[53]. A la fin du IXe siècle, la maison de Buzançais étend ses possessions dans la vallée de l'Indre et celle de l'Indrois, et pousse jusqu'à la Loire, à Amboise[54].

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Aimon II (° 890) et Archambaud (890 - 943)[]

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Deols raoul

Ebbes le Noble, un des Princes de Déols est le père de Raoul le Large qui fait bâtir le Chasteau Raoul (Châteauroux). Il combat certainement les Hongrois avec son père en 937.

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Les ancêtres des seigneurs de la 2e Maison de L'Isle-Bouchard et ceux de la 1re Maison de Buzançais sont les mêmes[55].

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Chatelaillon.

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Ruines du château de L'Isle-Bouchard.

Aimon II de Buzançais (° 890) hérite des biens de son père[56]. Il est donc le fils aîné de Robert de Buzançais (° 860)

Ebbes le Noble, un des Princes de Déols, doit défendre une grande partie du Berry, en 935. Il assemble ses vassaux. Selon le chroniqueur Flodoard il attaque es Normands qui pillent le Berry et la Touraine. Les envahisseurs viennent de ravager les provinces de Bretagne, d'Anjou et du Maine, sans être stoppés. C’est avec la plus grande bravoure qu’Ebbes lutte contre les Vikings à Châtillon-Indre, aux confins de ses terres[57], puis à Loches. On peut imaginer que les seigneurs de Buzançais combattent les envahisseurs.


Archambaud de Buzançais (890 - 943) est l'autre fils de Robert de Buzançais (° 860). Avec son épouse Engelrada ils sont cités de 9O6 à 943[58]. Ils sont les parents de :


- Robert (920 - après 943) qui fait une donation à Saint-Julien de Tours en 942/943, en présence de nombreux personnages de premier plan[59].

- Gérard (920 - après 950) qui est le père de :


- Archambaud de Buzançais (950 - après 988) est Doyen de l'Abbaye Saint Martin de Tours en 987[60] ou 988[61].

- N de Buzançais (955 - après 986) est chevalier. Son fils est dit filius militum... ex alta genere descendens procerum[62]. Il est le père de :


- Girard Borel de Langais (986 - 1047), nobilis vir, est sans doute le vassal du princeps Aimery de Faye[63]. Il est marié vers 1015 à Oda de Chinon (1000 - après 1039). Elle est la fille d'Alo de Chinon, seigneur de Chinon (996/1001), fils de Hugues Ier de Châteaudun (940 - 986. Côté paternel elle est la nièce de l'archevêque Hugues de Tours (1003/1023) et peut-être soeur de Barthélémy de Faye, déjà connu comme prévôt de Saint-Pierre de Poitiers avant 1029, archevêque de Tours (1052/1068). On a aussi Archambaud, apparenté aux Sully, mais dont le nom est fréquent chez les Buzançais ecclésiastiques à Tours[64]. Oda de Chinon (1000 - après 1039) est la fille de Senaugaudis de Chatelaillon, descendante des barons du même nom et d'une certaine Oda. Cette Oda, qualifiée de Nobilis mulier, est certainement de très noble extraction. Selon Settipani elle est la sœur de Manassès Ier de Chalon. Oda de Chinon est la soeur d'Isembert, archevêque de Poitiers. Girard Borel et Oda sont de :


- Archambaud de L'Isle-Bouchard (1019 - 1068)[65], chevalier de Langeais, seigneur de Saint-Patrice (37) et L’Isle-Bouchard (veuf ép. 2) Agnès de Briollay) (succèdent à Geoffroi III Foucaud)

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Sulpicius Mille-Boucliers (915 - après 960) et Hervé (920 - 980)[]

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Ruines du château de Châtillon, dont Sulpicius Mille-Boucliers est aussi le seigneur.

Costumes XI

Nobles français à la fin du XIe siècle.

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D'autres Sulpicius. Ce nom est à ce moment exceptionnel dans l'aristocratie[66].

Sulpicius Mille Boucliers (915 - après 960), fils d'Aimon II de Buzançais (° 890), lui succède. 'Haimo dominus Buzenchaici genuit Sulpicium mille clipeorum. Mais il n'est plus dit fils du premier Haimon (830 - avant 876). Sulpicius Mille Boucliers est seigneur de Buzançais, de Châtillon-sur-Indre, de Verneuil et de la tour d'Amboise. Sulpicius Mille Boucliers, cité par la geste des seigneurs d'Amboise comme le père et grand-père de Hervé de Buzançais (944 - 1014), Trésoriers du Chapitre de Saint-Martin de Tours[67]. Mais dans la seconde moitié du XIe siècle, Amboise se trouve partagé entre quatre seigneurs. Le comte d'Anjou possède le principal château avec une partie de la ville, s'étendant jusqu'à l'Amasse, et nommée jadis la maison consulaire. Sulpicius Mille Boucliers est seigneur particulier de l'autre moitié du territoire, appelé la Tour : ce domaine avait été donné par Charles-le-Chauve à Haimon, premier seigneur de Buzançais, son arrière-grand-père.

Le nom de ce fils d'Aimon II de Buzançais (° 890), Sulpicius, est à ce moment exceptionnel dans l'aristocratie. Dans La noblesse du Midi carolingien: études sur quelques grandes familles d'Aquitaine et du Languedoc du IXe au XIe siècle, Toulousain, Périgord, Limousin, Poitou, Auvergne, Christian Settipani nous donne la descendance de la famille, noble et gallo-romaine de Sulpice le Pieux (576 - 647), aumônier du palais, qui en 624, est nommé archevêque de Bourges. Notamment Hector (préfet de la Provence marseillaise) marié à Sulpicia. Il écrit qu'on le retrouve de rares Sulpicius dans le Limousin au IXe on dans le Toulousain[68]. D’une famille de très haute noblesse (…) aussi illustre qu’ancienne, selon les mots de Suétone[69], la "plus riche qui soit jamais entrée dans la maison des Césars", selon ceux de Plutarque[70] : la gens patricienne des Sulpicii. Raynal dans son Histoire du Berry depuis les temps les plus anciens jusqu'en 1789 voit lui aussi les Buzançais d'origines gallo-romaines, mais c'est par les femmes.

Sulpicius Mille Boucliers de Buzançais transmet ses biens à Robert II (945 - après 989), son fils, père d’Archambaud (975 - 1030)[71]. Il est aussi le père du bienheureux Hervé II de Buzançais (944 - 1021), Trésorier du Chapitre de Saint-Martin de Tours.


Hervé de Buzançais (920 - 980), est frère de Sulpicius Mille Boucliers. Il est Trésorier de Saint-Martin de Tours (941 942 954 957 966-980). A partir du Xe siècle et jusqu'à la fin de la dynastie capétienne, l'office de Trésorier du Chapitre de Saint-Martin de Tours est une charge réservée à de très hauts personnages, parfois membres de la famille royale[72].

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Robert II (945 - après 989) et Hervé II (944 - 1021)[]

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Le château fort de Rochefort-sur-Loire.

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Construction d'un édifice au moyen-âge.

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Moines défricheurs.

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En 1014, Hervé II de Buzançais (950 - 1021), frère de Robert II, est trésorier de la Collégiale de Tours. Il fait reconstruire en style roman la basilique Saint-Martin incendiée.

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Abbaye fondée vers 1002, à Beaumont-lès-Tours, par Hervé II de Buzançais (945 - 1021).

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Ruines du château médiéval de Montrésor en 1870. Le fief relève d'abord du Trésorier du Chapitre de la cathédrale de Tours d'où son nom de Mons Thesauri au Xe siècle.

Robert II (945 - après 989) est un familier de Geoffroy Grisonelle, Comte d'Anjou (940 - 987). L’important château de Rochefort-sur-Loire est possédé par Robert II de Buzançais (appartenant à une famille alliée de longue date aux comtes d’Anjou), il le garde jusqu’au début des années 970 date à laquelle Rochefort est transféré à Renaud, le futur vicomte d’Angers[73]. Rochefort, à l'ouest d'Angers, est initialement un village fortifié, puis un château fort dont quelques vestiges demeurent sur la proéminence rocheuse Rupes Fortis, qui devient par la suite Saint-Offange du nom de ces derniers occupants. Les Comtes d'Anjou sont implantés depuis longtemps dans le sud de la Touraine (Loches) et le nord du Berry (Buzançais). Ainsi la Vallée de l'Indre de Buzançais à Cormery en passant par Châtillon-sur-Indre, Loches et Courçay est sous leur influence depuis le mariage d'Ingelger avec Adelais de Buzançais et la famille des Seigneurs de Buzançais, très présente dans cette région, leur est apparentée. L'Abbaye de Cormery bien qu'affiliée à l'Abbaye Saint Martin de Tours est sous contrôle Angevin. A l'est de l'Indre les Comtes d'Anjou contrôlent également l'Abbaye de Villeloin et les places fortes de Valençay et Villentrois[74]. Geoffroy Grisonelle, Comte d'Anjou (940 - 987) s'appuie sur ses cousins de Buzançais. Hervé de Buzançais (920 - 980) est d'ailleurs, dans les années 980, Trésorier du Chapitre de Saint-Martin de Tours, un poste très important car il donne accès aux ressources de cette abbaye[75]. Tout aussi pieux que son frère, Robert II, donne, en 989, son consentement à la fondation d'un ermitage à l'origine de l'Abbaye de Miseray[76][77]. Il fait des dons importants à cette abbaye.

Lorsque Foulques Nerra (965/970 -1040, en 987, succède à son père Geoffroy Grisonelle, Comte d'Anjou (940 - 987), Loches, place fortifiée commande la vallée de l'Indre, que défendent encore Buzançais et Châtillon, alliés aux Angevins dès le temps d'Ingelger. Amboise surveille aussi le comté de Blois[78].


Robert a deux fils : Archambaud (975 - 1030), seigneur de Verneuil et de la Tour d'Amboise, et Sulpice II, Trésorier du Chapitre de Saint-Martin de Tours. Sulpice II succède vers l'an 1014 à son oncle Hervé II (944 - 1021) dans la dignité de Trésorier du Chapitre de Saint-Martin de Tours.


Hervé II de Buzançais (944 - 1021). Dans la liste des Trésoriers du Chapitre de Saint-Martin de Tours il y a deux Hervé. Celui-ci est second et le neveu du premier. Peut-être est-il permis de conjecturer que, déjà aux IXe et XIe siècles, la charge de trésorier est confiée souvent à des représentants d'une famille qui finissent par la considérer comme un bien patrimonial. Cette hypothèse, toute fragile qu'elle soit, puisque nous n'avons pas le moyen de la contrôler, s'accorde parfaitement avec ce que nous découvrons en suivant l'histoire de cette institution au cours du XIe siècle.

Hervé II de Buzançais est nommé Trésorier de Saint-Martin de Tours vers 970.

La basilique Saint-Martin est détruite par un incendie. Hervé II de Buzançais décide en 1003 la reconstruction d'une grande basilique romane sur l'emplacement du tombeau de saint Martin de Tours, en remplacement de la précédente basilique construite au Ve siècle. Elle est consacrée le 4 juillet 1014.

Hervé II est frappé de ce qu'il n'y a pas un seul monastère de femmes dans le diocèse de Tours[79]. Il fonde l'abbaye de Beaumont en faisant d'abord cadeau des terres dites bellus mons, entre Cher et Loire. Le nouvel établissement est richement doté. Les biens dépendant de l'ancienne église de l'Écrignole lui sont presque tous conférés. Hervé en ajoute d'autres appartenant au trésor de Saint-Martin[80]. Il obtient du Roi Robert-le-Pieux la création sur ses anciennes terres, à l'emplacement de la chapelle de Notre-Dame des Miracles, d'une abbaye destinée à accueillir les religieuses. Le Roi confirme par un diplôme cette nouvelle création et la met sous la sauvegarde royale[81]. En 1007, il fait transférer les religieuses de l'Ecrignole à l'Abbaye Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours.

Baugé et Noyan sont obtenus, avant 1010, de l'Abbaye Saint Martin de Tours grâce à Hervé II de Buzançais, sont directement entre les mains de Foulques Nerra (965/970 -1040[82].

Il existe des liens entre la famille de Preuilly et celle de Buzançais. En 1009, c'est le trésorier Hervé II qui établit à Preuilly des religieux gouvernés par l'abbé Amblard[83].

Hervé II de Buzançais (944 - 1021), Trésorier de Saint-Martin de Tours, démissionne vers 1010. Il se retire dans une île sur la Loire, près de Tours, occupée par une pêcherie. Hervé de Buzançais y édifie un premier monastère autour d'une petite église, le futur Prieuré de Saint Cosme. Il meurt en 1022 selon la Chronique de Pierre Béchin[84] et est inhumé dans la Basilique Saint Martin de Tours. Il est qualifié de saint par le Chronicon Turonense magnum[85].

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Robert II, seigneur de Buzançais, donne en 989, son consentement à la fondation d'un ermitage à l'origine de l'abbaye de Miseray. Il est aussi à l'origine d'une nouvelle agglomération, à deux kilomètres de l’ancienne Buzantiacus. De l'autre côté du gué de Saint-Etienne.

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Archambaud (975 - 1030) et Sulpice II (975 - après 1030)[]

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Aabu10

Bataille de Pontlevoy (1016), où combattent les partisans des Comtes d'Anjou, contre ceux des Comtes de Blois.

Jean de palluau

Un seigneur et sa femme au XIe siècle.

Apal5

Le donjon de Foulques Nerra à Loches.

Aabu8

Buzançais, Châtillon, Amboise, en 1030.

Aabu7

Foulques Nerra.

Eudes II

Eudes II de Blois.

A la fin du Xe siècle, au moment où Foulques Nerra (965/970 -1040 prend en main le gouvernement du comté d'Anjou, la situation est profondément modifiée. Il n'y a pas, à proprement parler, de remaniement territorial, mais l'ascension des deux maisons d'Angers et celle d'Eudes II de Blois (983 - 1037), maintenant dotées du titre comtal et ayant nettement établies leur domination sur les seigneuries voisines. Cela divise la région en deux blocs : d'une part, les comtés de Blois et de Chartres, de l'autre le comté d'Anjou, ses vassaux et ses alliés, parmi lesquels il faut ranger les seigneurs de Buzançais dont la puissance est fortement entamée par les progrès récents des Princes de Déols[86].


Archambaud de Buzançais (975 - 1030) est le fils de Robert II de Buzançais[87]. Il est seigneur de Buzançais, Châtillon, Villentrois, Amboise et Verneuil[88].

Archambaud de Buzançais fait élever une tour en bois à Amboise.

Après la mort de Geoffroy Grisonelle, Comte d'Anjou (940 - 987), Maurice, son fils, continue d'accorder sa confiance à Landry de Dunois. Au au bout de quelque temps, il apprend que son vassal, après s'être assuré du concours du comte Eudes II de Blois (983 - 1037), qui possède la Touraine, travaille à ravir Amboise aux comtes d'Anjou. Il s'en émeut et trouve des tenants dévoués de ses droits dans les deux frères Archambaud de Buzançais et Sulpice II, trésorier de Saint-Martin, qui détiennent par héritage une partie de l'oppidum amboisien. Le concours de ces deux gentilshommes est d'autant plus précieux qu'ils possèdent en cet endroit une demeure fortifiée. Leurs hommes s'embusquent dans cette forteresse ainsi que dans le domicilium (demeure) du comte et tiennent en échec les partisans de Landry de Dunois.

Sur son lit de mort, en 1012, Maurice d'Anjou, recommande vivement à son demi-frère de s'appuyer sur l'amitié du Trésorier de Saint-Martin de Tours aussi bien que du frère de ce dernier. Il laisse le pouvoir à son demi-frère Foulques III, le puissant batailleur, d'où le surnom de Nerra[89].

Un des premiers projets que met à exécution Foulques Nerra est de relier, par une série de postes, Buzançais et Villentrois avec Angers et Loudun[90].

Archambaud de Buzançais épouse, vers l'an mille, la fille de Roger, dit le Diable, seigneur de Montrésor, dont il a Robert, qui continue la postérité, et deux filles, savoir : Hersende, dame de Verneuil, mariée à Lysois, chef de la maison d'Amboise, et Hermensande, femme de Foulques, seigneur de Villentrois :

Archambaudus genuit Robertum, Hersendim, Hermesendim.

Sulpicius II (975 - après 1030) est seigneur de Verneuil et de la Tour d'Amboise.

S'il en faut croire les Gestes des comtes d'Anjou, le premier voyage de Foulques Nerra (965/970 -1040 à Jérusalem, en 1002, dure un an et demi. On se figure sans peine que ce temps est mis à profit par le comte de Blois et ses partisans, pour ravager les terres de l'ennemi absent. Lorsque Foulques revient, ce n'est qu'un cri parmi ses vassaux pour se plaindre des entreprises dont ils ont été l'objet. Malgré la vigilance de Sulpice II (975 - après 1030), gardien d'Amboise, les environs de cette forteresse ont été l'objet de toutes les déprédations[91].

En 1012, Foulques Nerra (965/970 -1040 dépose dans l'église Sainte-Marie d'Amboise des reliques et y constitue un chapitre de chanoines, de concert avec Sulpice II de Buzançais, son fidèle dévoué[92].

La domum clefensibilem (maison forte), en bois, construite par son frère, est habitée par les deux co-seigneurs. Sulpicius II de Buzançais estime en 1014 qu'il est à propos de la remplacer par une arcem lapideam (forteresse en pierre).

Sulpicius II succède en 1023 à son oncle Hervé de Buzançais (944 - 1014) dans la dignité de Trésorier de Saint-Martin de Tours[93]. Il est Trésorier de 1023 à 1029[94].

Sulpicius assure la prospérité de l'Abbaye Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours en lui faisant de nouvelles donations qui sont confirmées par un second diplôme du roi Robert. On voit par cet acte que l'abbaye de Beaumont reste dans la dépendance du chapitre de Saint-Martin[95].

C'est Sulpicius II (975 - après 1030) qui assure la défense d'Amboise en 1027, lors du siège conduit par Eudes II de Blois (983 - 1037) et le fils aîné du Roi de France Henri[96].

A la mort d'Archambaud, en 1030, Sulpicius II (975 - après 1030) hérite des domaines de son frère. Il demeure seul pour gouverner Amboise sous la suzeraineté du comte d'Anjou. Le moment parait propre à Eudes II de Blois (983 - 1037) et à Gelduin de Saumur, d'ailleurs poussés par Landri de Châteaudun, pour arracher aux Comtes d'Anjou Amboise en même temps que Loches. Mais le serpent s'attaque à plus fort que lui. Foulques Nerra (965/970 -1040, dont l'ardente jeunesse aspire à cueillir des lauriers, porte la lutte au cœur même du camp des ennemis. Il les bat à Châteaudun et, au bout de trois jours, il rentre triomphant à Amboise. La demeure de Landri, gardée par de courageux défenseurs, commence par tenir bon, mais bientôt les assiégés capitulent en demandant la vie sauve. Afin de prévenir les dangers d'un siège qui promettait d'être périlleux, on leur accorde la vie. La maison de Landri ESt rasée jusqu'aux fondements, et le traître, avec les siens, est banni de la place[97].

A l'occasion du mariage de sa nièce, la belle et vertueuse Hersende, dont parlent les Chroniqueurs, Sulpicius donne à Lisois la turre lapidea (tour de pierre), appelée aussi arcem Amhaziaci (citadelle d'Amboise), qu'il a construit avec ses propres deniers, avec tout ce qui en dépend juridiquement. S'ajoute à cette dot divers domaines situés sur les bords de l'Indre. Celte tour, qui constitue le noyau d'un fief, est bâtie sur la rive gauche de l'Amasse. Au rapport d'un témoin :

Au XVIIIe siècle, on voyait encore dans un enclos appartenant à des religieuses, les restes que l'on appelait Tour Fondue[98].

La position de Foulques-Nerra, dans la vallée du Cher, change du tout au tout, après la construction du château de Montrichard. Il étouffe dans son foyer cette sorte de piraterie qui infeste ses terres, et c'est probablement alors que, pour faire une marche à ses possessions de la vallée de l'Indre, autant que pour les relier avec Montrichard et Amboise, il doit s'emparer de la Champagne de Touraine qui la commande. Pour consolider son oeuvre, il ne lui reste plus qu'à remettre la forteresse d'Amboise en des mains plus fermes que celles de Sulpice de Buzançais, appesanti par l'âge, et d'ailleurs insuffisant pour la défense d'une telle place, depuis qu'il a perdu son frère Archambaud. C'est ce qu'il se décida bientôt à faire[99].

L'ermitage de Miseray est, à cette époque, sous la tutelle de Sulpicius II. Cet ermitage, en grande vénération dans toute la contrée, devient un collège de chanoines réguliers[100].

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Robertum, Hersendim, Hermesendim figurent dans mon Histoire de Buzançais de l'an mil à 1492

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RÉFÉRENCES[]

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  2. Klimrath Henri, Warnkönig Leopold August, Travaux sur l'histoire du droit français,- Recueillis, mis en ordre et précédés d'une... p. 204.
  3. Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Guillaud-Verger (Tours). 2000 (T46).
  4. La noblesse du Midi carolingien: études sur quelques grandes familles d'Aquitaine et du Languedoc du IXe au XIe siècle, Toulousain, Périgord, Limousin, Poitou, Auvergne, Volume 5 de Occasional publications of the Oxford Unit for Prosopographical Research, Volume 5 de Prosopographica et genealogica, Christian Settipani, Occasional Publications UPR, 2004.
  5. L. Halphen, R. Poupardin, Chroniques des comtes d'Anjou et des seigneurs d'Amboise, Paris, 1913, p. 21.
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  12. Amédée Thierry, Histoire des Gaulois depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'entière soumission de la Gaule à la domination romaine, édition de 1828.
  13. Esquisses biographiques du département de l'Indre; ou, Aperçu historique sur la principauté de Déols, Baronnie, comté et marquisat et enfin duché de Chateauroux (ancien Bas-Berri), Volume 1, Amador Grillon des Chapelles, Édition 2, Duprat, 1864.
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  15. Découvrir Buzançais.
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  17. L'Indre: Le Bas-Berry de la préhistoire à nos jours, Jean-Pierre Surrault. Bordessoules (1 mai 1991).
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  73. Comtes de Gâtinais et d’Anjou & 1ers Plantagenêts
  74. Les Premiers Comtes d'Anjou
  75. Les Premiers Comtes d'Anjou
  76. Chalmel Jean Louis, Histoire de Touraine, depuis la conquête des Gaules par les Romains, jusqu'à l'année 1790..., Volume 3. p. 41.
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  80. Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Société de l'Ecole des chartes, De Decourchant, 1864.
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  87. Histoire du château de Châtillon-sur-Indre, Jean-Pascal Foucher, Bulletin Monumental, Année 2010, Volume 168, Numéro 1, pp. 3-15.
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  92. HISTOIRE DE FOULQUES-NERRA, COMTE D'ANJOU, D'APRÈS LES CHARTES CONTEMPORAINES ET LES ANCIENNES CHRONIQUES
  93. Le trésorier de Saint-Martin de Tours, Jacques Boussard, Revue d'histoire de l'Église de France, 1961, Volume 47, Numéro 144.
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  97. Amboise, le château, la ville et la canton
  98. Amboise, le château, la ville et la canton
  99. HISTOIRE DE FOULQUES-NERRA, COMTE D'ANJOU, D'APRÈS LES CHARTES CONTEMPORAINES ET LES ANCIENNES CHRONIQUES
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