Wiki Guy de Rambaud
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                            Henry Russell de Swallowfield

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Henry russell bengale

The Honorable Sir Henry Russell, Bart. Chief Justice of Bengal &c. Samuel William Reynolds d'après George Chinnery (The British Museum).

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Calcutta en 1789.

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Sir Henry II Russell (1783 - 1852), by George Richmond.

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Sir Henry Russell père engage William Atkinson pour rénover en profondeur sa demeure seigneuriale achetée en 1820, Swallowfield Park, de 1824 à 1826. Swallowfield Park en 1850.

Charles Russell1

Sir Charles Russell de Swallowfield, fils de Henry II Russell de Swallowfield et de Clotilde Mottet de La Fontaine, oncle à la mode de Bretagne de mon trisaïeul Ernest de Rambaud est présent à Inckermann, le 5 novembre 1854, comme une grande partie notre famille.

Aarusse9

Swallowfield Park : Une limite de champ entre le château et l'étang Kilnclose.

Henry Russell de Swallowfield est né le 8 août 1751, à Douvres, dans le Kent, et décédé le 18 janvier 1836, dans son domicile londonien, 62 Wimpole Street[1].


The Right Honourable Henry Russell de Swallowfield est un membre de la famille Russell de Swallowfield. Il est le troisième fils de Michael Russell, écuyer, maire de Douvres. Michael a des soutiens puissants Philip Yorke, 1er Earl of Hardwicke, Lord Chancelier, et George Anson, 1er Baron Anson, l'amiral de la flotte, le nomment Intendant de la Maison Dieu, poste très convoité. Michael II Russell (1711 - 1793) devient donc un important commissaire agent du Victualling Board, à Douvres[2].

En ce qui concerne Henry, Philip Yorke, 1er comte de Hardwicke, fils d'un attorney de Douvres, le fait accepter en 1763 à Charterhouse School. Carthusian il étudie ensuite au Queens' College, et à Cambridge[3][4].

Russell est admis dans l'Honourable Society of Lincoln's Inn, le 20 juin 1768, qui forme les barristers (avocats de haut niveau britanniques)[5]. Il est commissaire aux faillites, par le Lord grand chancelier Bathurst, en 1775 et associé au Dr Johnson jusqu'en 1782[6].

Russell épouse, le 1er août 1776, Ann, fille de John Skinner de Lydd, Kent. Mais elle meurt dès 1780 et, leur fils Henry aussi en 1781[7], est enterrée à Lydd, où se trouve un monument à sa mémoire par Flaxman.

En 1782, en tant que veuf, Russell prend pour seconde épouse Ann Barbara Whitworth (1764 - 1814), la plus jeune des filles de Sir Charles Whitworth (1721 - 1778) et sœur du Ministre plénipotentiaire, Pair, et Lord Lieutenant of Ireland (1813 - 1817)Charles Whitworth (1752 - 1825)[8]. Russell est admis au barreau comme barrister le 7 juillet 1783[9].

En 1782, Russell, protégé par le 3e comte de Hardwicke, est nommé juge puîné de la cour suprême de justice du Bengale, à Calcutta et fait chevalier[10].

Il revient à Calcutta le 28 mai 1798, après un séjour en Angleterre, avec son jeune fils Henry (1783 - 1852) qui devient membre de la Compagnie britannique des Indes orientales.

Richard Wellesley, 1st Marquess Wellesley (1760 - 1842), frère de Wellington, n'apprécie pas du tout ce juge, mais va devenir le protecteur de son fils. En 1800, Henry II Russell de Swallowfield est nommé assistant du Résident britannique de Hyderabad auprès du Nizam[11]. Cette année là est décédée la nièce de sa mère, Rose Aylmer, dont le souvenir est perpétué dans le poème de ce nom de Walter Savage [12].

La vie de la famille Russell en Inde est centrée autour de trois pôles urbains principaux : Calcutta, Hyderabad, puis Madras. La maison de Russell à Calcutta se trouve dans ce qu'on appelle aujourd'hui Russell Street[13]. De 1798 jusqu'à son départ pour l'Angleterre en 1813, Sir Henry préside sa famille souvent éloignée depuis ce palais de Chowringhee, à Calcutta. En 1807, il est nommé juge en chef de la Cour suprême neuf années plus tard, à la place de Sir John Anstruther[14]. Puis, il est nommé Doyen de la Cour de justice du Bengale[15].

Les Russells sont admis dans la baronnie du Royaume-Uni le 10 décembre 1812, avant son retour en Angleterre. Le 9 novembre 1813, il démissionne du poste de juge en chef. Comme sa femme est malade et qu'il veut acquérir une demeure seigneuriale digne de sa famille, Russell quitte Calcutta.

A son retour en Angleterre, la Compagnie des Indes orientales lui accorde une pension de 2.000 livres (50.000 francs) par an. Après sa retraite, il décline l'offre de son beau-frère Lord Whitworth, Lord Lieutenant of Ireland (1813 - 1817) d'un siège au parlement, en tant que député d'East Grinstead, un bourg pourri de la famille Sackville, au motif qu'il n'a pas choisi d'être un valet à la cour.

Le 27 juin 1816, The Right Honourable Sir Russell est assermenté membre du Privy Council (Conseil Privé du roi) en 1816, sous le règne de George III.

Ses années restantes sont principalement passées dans sa maison de campagne, Swallowfield Park, achetée en 1824, où il meurt le 18 janvier 1836.

Trois des fils sont entrés au service de la Compagnie des Indes orientales. De Sir Henry II Russell de Swallowfield, deuxième baronnet, est le Résident général de l'immense royaume d'Hyderabad. Lord Wellesley, Governor-General of India (1798 - 1805) dit qu'il est le jeune homme le plus prometteur qu'il connaisse. Henry II Russell de Swallowfield est le père de Sir Charles Russell de Swallowfield, qui après avoir quitté l'Inde, se bat en Crimée et est député de Reading.

Francis Whitworth Russell (1790–1852) meurt à Chittagong le 25 mars 1852. Les enfants de Henry II Russell de Swallowfield et Clotilde Mottet de La Fontaine, ou leurs gendres, combattent presque tous en Crimée. .

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Swallowfield Park. Royal Beckshire.

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ANCÊTRES ET PARENTS[]

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Ancêtres[]

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Après les Russell de Strensham, on a les Russell de Douvres, puis les baronnets Russell de Swallowfield.

Russell de Swallowfield sont une famille selon The History of Parliament: the House of Commons, Burke's Genealogical and Heraldic History of Peerage, Baronetage and Knightage et Studies in Peerage and Family History descendante des Russells de Strensham, dans le Worcestershire, établie en Angleterre à la Conquête normande[16], dont elle a les armes[17][18]. Par le mariage de Sir William Russell, chevalier, avec Agnès, fille et co-héritière de Thomas Hodington, les Russells héritent de la moitié des terres de Cassey et Cookesey[19].

N'héritant pas de Strensham et Wytley, Michael Russell (1640 - 1719) fils puîné, selon Burke[20], est écuyer et coseigneur dans le comté de Kent, du fait de son mariage avec une Scott du Kent. Son fils est maire de Douvres, comme son grand-père maternel.

La Russell baronetcy (baronnie Russell), de Swallowfield, dans le comté de Berkshire, est créée dans le Baronetage of the United Kingdom le 10 décembre 1812 pour Henry Russell. Il est juge en chef du Bengale et est admis au Conseil privé en 1816.

Article détaillé : Famille Russell de Swallowfield

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Parents[]

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Russell père

Le grand-père d'Henry II, Michael II Russell, commissaire des guerres, propriétaire, et maire de Douvres, par George Romney.

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Michael II Russell est l'Intendant du Victualling-office de la Maison Dieu de Douvres, qui ravitaille une partie de l'Armée et de Marine britanniques.

Né à Douvres, le 8 août 1751, Henry est le troisième fils de Michael Russell :

Michael II Russell (1711 - 1793), écuyer qui fait un important négoce de toiles. Selon les Annales de Douvres il est déclaré inacceptable comme maire par la coterie qui domine la ville. Ils ont déjà essayé d'empêcher son élection comme jurat pour l'empêcher d'être par la suite du maire. Michael Russell est néanmoins élu maire de Douvres en 1755. Michael est tellement un excellent maire de Douvres qu'il est réélu maire en 1762[21].

Michael a des soutiens puissants Philip Yorke, 1st Earl of Hardwicke, Lord Chancelier, et George Anson, 1er Baron Anson, l'amiral de la flotte, le nomment Intendant de la Maison Dieu, poste très convoité. Michael II Russell (1711 - 1793) devient donc un important commissaire agent du Victualling Board, à Douvres[22]. De 1544 à 1830 la Maison Dieu est utilisée (avec sa chapelle St Edmund) comme base de ravitaillement pour l’armée et la marine. La Kentish Gazette, du 22 février 1769, écrit à propos du Victualling-office :

Il s'agit de donner avis, que le mercredi 1er mars prochain, à dix heures du matin, M. Michael Russell, agent pour le ravitaillement de ce port, sera prêt à son bureau, à la Maison Dieu, à recevoir des offres et des échantillons pour la fourniture de six sacs de houblon, pour le service de livraison audit port.

Alumni cantabrigienses: a biographical list of all known students, graduates and holders of office at the University of Cambridge, from the earliest times to 1900 nous dit qu'il se marie avec Hannah Henshaw (1720 - 1795), fille d'Henry, écuyer.

Michael Russell meurt à Douvres en 1793. Son arrière-petit-fils Sir George Russell de Swallowfield (1828 – 1898), juge de la cour du comté, essaie de siéger en tant que juge à la Maison Dieu. .

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Frères et sœurs[]

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Philip Yorke, 1er comte de Hardwicke.

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Première page du testament de Michael II Russell.

¤ Michael III Russell (1747 - 1812).

¤ Henshaw Russell, écuyer, un des juges de paix de Sa Majesté pour le comté de Kent qui épouse Hester Skinner (1752 - 1837), fille de John Skinner, capitaine de la milice, écuyer de Lydd, Kent, Page of Honour du Prince of Wales, et Grace. Hester, veuve de Henshaw Russel, décède chez elle Marine Parade Dover le 20 janvier 1837, âgée de 85 ans. Ils sont les parents de :

¤ Michael IV Russell (1778 - 1840), écuyer de Wimbledon, marié en 1803 à Jane Mainwaring (178? - 1855), fille et cohéritière de William Mainwaring, ing, écuyer de Londres. Michael Russell est décédé à Wimbledon le 11 janvier 1840 à l'âge de 61 ans. Son fils, Henry Russell enseigne au 20th Regt., décède à Calcutta le 5 novembre 1835 à l'âge de 25 ans, et sa fille Julia Russell décède à Kensington le 3 janvier 1836 à l'âge de 19 ans.

¤ Henry Russell de Swallowfield (1751 - 1836), né à Douvres, le 8 août 1751, il est le troisième fils de Michael. Philip Yorke, 1er comte de Hardwicke, fils d'un attorney de Douvres, le fait accepter en 1763 à la fondation de la Charterhouse School, et il y fait ses études et au Queens College de Cambridge[23].

¤ Son fils puîné, Thomas Russell de Dennon, épouse Elizabeth Boyton, fille de Thomas Boyton, écuyer et maire de Douvres (1786). Ils ont deux filles :

¤ Hanna qui épouse Sir Theophilus Metcalfe. Peter Hesketh-Fleetwood épouse cette Eliza Debonnaire Metcalfe, fille de Sir Theophilus Metcalfe, 2nd baronnet, communément connue sous son deuxième prénom.
¤ Frances, marié à David Howell, écuyer de Cornwall, sheriff du Comté.

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Un deux-ponts devant Douvres.

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JEUNESSE[]

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Henry II Russell

Henry Russell jeune par George Romney.

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Ann Barbara Russell, son épouse née Whitworth, par Romney, en 1786/7.

En ce qui concerne Henry, Philip Yorke, 1er comte de Hardwicke, fils d'un attorney de Douvres, le fait accepter en 1763 à Charterhouse School. Carthusian il étudie ensuite au Queens' College, Cambridge[24].

Russell est admis dans l'Honourable Society of Lincoln's Inn, le 20 juin 1768, qui forme les barristers (avocats de haut niveau britanniques). Il est nommé vers 1775 par le Lord grand chancelier Bathurst à un poste de commissaire des faillites.

Sir Henry est associé avec le Dr Johnson jusqu'en 1782[25]. Il devient son ami. Lady Russell a plusieurs histoires à raconter sur ce grand homme. Au dîner, un jour, le Docteur affirme homme ne travaillerait s'il pouvait l'aider. Reynolds lui répond en donnant en exemple le Pape qui a de l'argent mais travaille. Mais l'inspiration du Pape, dit le Docteur, est la recherche de la renommée, et non l'amour du travail. Léandros a nagé dans l'Hellespont, mais cela ne prouve pas qu'il aimait nager[26].

Il épouse, le 1er août 1776, Ann, une des filles de John Skinner de Lydd, Kent. Elle meurt dès 1780 et, avec son fils Henry, décédé en 1781, est enterrée à Lydd, où se trouve un monument à sa mémoire par Flaxman.

Ses talents comme juriste et un mariage d’intérêt se combinent pour élever ses aspirations sociales et ses projets[27].

En 1782, en tant que veuf, Russell prend pour seconde épouse Ann Barbara Whitworth (décédée en 1814), la plus jeune fille de Sir Charles Whitworth (1721 - 1778) et sœur de Charles Whitworth (1752 - 1825), Ministre plénipotentiaire, Pair, et Lord Lieutenant of Ireland (1813 - 1817).

Russell est admis au barreau comme barrister le 7 juillet 1783[28].

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JUGE AU BENGALE (1797 - 1813)[]

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Juge puîné (1797 - 1807)[]

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Russell père est Chief justice du Bengale. Cour suprême de justice à Fort William (Calcutta) pour le Bengale.

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Vice-amiral Lord Alan Gardner (1742 - 1809), par William Beechey.

En 1782, Russell, protégé par le 3e comte de Hardwicke, est nommé juge puîné de la cour suprême de justice du Bengale, à Calcutta et fait chevalier[29].

Son fils aîné, très jeune écrivain de la Marine, en 1797, Henry II Russell de Swallowfield, navigue avec son père qui retourne en Inde. Il étudie les conditions de navigation et fait un récit de cette longue traversée. Ils arrivent à Calcutta le 28 mai 1797[30].

Son père achète la nouvelle demeure familiale des Russell à Calcutta, qui existe encore, à Chowringhee, dans ce qui s'appelle encore Russell Steet[31].

En arrivant à Calcutta on leur présente, un matin, John Wilkes, un révolutionnaire, qui vit alors à Sandown. Un certain Lord Sidmouth affirme à Henry qu'il a entendu George IV lui dire que de tous les hommes Wilkes est celui qui a plus d'esprit. Le garçon le trouve laid, vaniteux.

Son père ,au Bengale, est lié d'amitié avec William Hickey, qui dans ses mémoires admire ses talents supérieurs en tant qu'avocat chevronné» et enregistre que son bordeaux était toujours des meilleurs, tandis que ses dîners étaient exécrables[32].

Henry II Russell de Swallowfield reproche à son père de ne pas avoir lu le deuxième volume de Essay on the Genius and Writings of Pope, par Joseph Warton.

Les deux Henry Russell dînent avec le Vice-amiral Lord Alan Gardner (1742 - 1809) et Lord Alexander Hood (1er vicomte Bridport). Après le repas ils apprennent qu'il va y avoir deux mutins exécutés sur un navire de l'amiral Alan Gardner. Ce dernier vient d'échapper de peu à une mutinerie.

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Décès de la nièce de son épouse, Rose Aylmer (1800)[]

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Tombe de Rose Aylmer, proche du poète Walter Savage Landor.

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Matthew Whitworth-Aylmer, neveu de Russell, Gouverneur général de l'Amérique.

Dans la maison de Russell à Calcutta, Russell Street, le 2 mars 1800, la nièce de sa femme, Rose Aylmer, soeur de Matthew Whitworth-Aylmer (1775 - 1850), est décédée d'une fièvre tropicale. Sa mémoire est perpétuée dans un poème du même nom de Walter Savage Landor :

Ah what avails the sceptred race,
Ah what the form divine!
Chat every virtue, every grace!
Rose Aylmer, all were thine.
Rose Aylmer, whom these wakeful eyes
May weep, but never see,
A night of memories and of sighs
I consecrate to thee.

Rose Aylmer est la fille de Henry Aylmer, 4e baron Aylmer et Catherine Whitworth, soeur d'Ann Barbara Whitworth épouse d'Henry Russell.

Matthew Whitworth-Aylmer (1775 - 1850), son frère, neveu donc de Russell, est un Pair irlandais est un officier britannique et un administrateur colonial. Il commande une brigade dans plusieurs batailles de la guerre d'Espagne sous le commandement de Wellington, commandant militaire en Irlande de 1814 à 1823, puis il est Gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique de 1830 à 1835.

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Juge en chef (1807 - 1813)[]

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Henry Russell père

Samuel William Reynolds : Le très honorable Sir Henry Russell, 1751 - 1836. Juge indien.

En 1805, Russell, a un grave accident de voiture hippomobile qui endommage de façon permanente son bras droit[33].

En 1807, Henry Russell, qui a 56 ans, est nommé juge en chef de la Cour suprême, à la place de Sir John Anstruther[34]. Il bénéficie des recommandations de 3e comte de Hardwicke[35].

Sir Henry Russell reste juge en chef de la Cour suprême du Bengale, fonction très importante, à Calcutta de 1807 au 9 novembre 1813[36].

Le 8 janvier 1808, il prononce un jugement dans une affaire qui retient beaucoup l'attention à l'époque. John Grant, un cadet de la compagnie, est reconnu coupable d'avoir mis le feu à la hutte d'un indigène. Henry Russell père va acquérir une réputation irréprochable en le condamnant à mort. S'il n'est pas partisan des mariages mixtes, le juge en chef déclare :

Les indigènes ont le droit de faire protéger leurs traditions, leurs biens et leur vie; et tant qu'ils jouissent de ce privilège de notre part, ils donnent leur affection et leur allégeance en retour[37].

Avec ce jugement, Russell montre que la priorité dans la législation anglo-indienne est de considérer les Anglais et les Indiens égaux devant la loi.

Puis, il est nommé Doyen de la Cour de justice du Bengale[38].

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Russell père prend se retraite (1813)[]

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Document de Fort William (Calcutta) datant de 1813 et concernant Henry Russell.

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Lord Moira-Hastings, Gouverneur général de l'Inde.

Par brevet daté du 10 décembre 1812, Russell est fait baronnet. Son épouse va décéder en 1814. Il a 62 ans, est riche et peut compter sur une retraite importante venant de la Compagnie des Indes orientales.

En lui écrivant en privé, le 8 novembre 1813, le gouverneur général, Lord Moira-Hastings, Gouverneur général de l'Inde, le félicite pour son administration compétente, droite et digne de la justice[39].

Néanmoins, le 9 novembre 1813, Russell démissionne du poste de juge en chef. Le témoignage de ses mérites est formellement consigné dans une lettre générale du gouvernement du Bengale à la cour des directeurs de la Compagnie des Indes orientales, datée du 7 décembre 1813.[40].

Le 8 décembre, lors d'une réunion publique à la mairie de Calcutta, les habitants européens et indigènes le remercient. Russell compare ses pouvoirs à ceux du grand roi Nooshirvan le Juste[41].

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Russell Street à Chowringhee-Calcutta porte son nom.

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SON RETOUR EN ANGLETERRE (7 décembre 1813)[]

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Navires de la Compagnie des Indes orientales en mer (Royal Academy).

Russell quitte Calcutta deux jours plus tard, le 9 décembre 1813 et revient en Angleterre à bord du Metcalf. Ce navire HEICS (de la Compagnie des Indes orientales), construit par Barnard est lancé en 1804. Il est d'une longueur de 146 pieds et fait 819 tonnes. Il effectue six voyages en Extrême-Orient.

A son retour en Angleterre, la Compagnie des Indes orientales lui accorde une pension de 2.000 £ par an (soit 50.000 francs français de l'époque, la retraite d'un général français est de 4.000 francs). Selon l'indice composite des prix de l'Office for National Statistics, 100 £ en 1813 équivalent en pouvoir d'achat à environ 6983,09 £ en 2020. 2.000 £ représente 139.661,76 € (155.000 €).

Sir Henry s'installe au 62 Wimpole Street à Londres[42][43].

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Russell père n’achète pas Somerhill (1815)[]

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Wellington.

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Somerhil, Tonbridge.

Après la fin des guerres napoléoniennes, du fait de la dépression agricole subséquente, couplé à l'effondrement de la banque Tonbridge en 1812, Woodgate est déclaré en faillite en 1816. Cette année-là, ce Woodgate propose Somerhill au duc de Wellington, qui refuse de l'acheter car la chasse au renard n'est pas à son goût[44]. Wellington est l'ami de son fils qui est aussi depuis son arriv2e aux Indes très apprécié par le frère du vainqueur de Waterloo, le marquis Wellesley, gouverneur général de l'Inde entre 1798 et 1805.

Sir Henry Russell de Swallowfield envisage d'acheter le domaine Somerhil, près de Tunbridge Wells, mais finalement se donne pas suite[45].

James Alexander, le nouveau propriétaire, obtient un tableau de son château par Turner. La peinture est probablement l'exemple le plus exquis de la transformation par Turner de la tradition du portrait de maison topographique[46].

Sutton Park sert à aiguiser l'appétit d'Henry Russell pour une vie sédentaire en tant que gentilhomme campagnard anglais, mais c'est l'achat de Swallowfield en 1820 qui finalement concrétise cette aspiration[47].

Après sa retraite, il refuse l'offre de Charles Whitworth (1752 - 1825), son beau-frère, de siéger au Parlement, en tant que député d'East Grinstead, un bourg pourri de la famille Sackville, au motif qu'il n'a pas choisi d'être un valet du roi[48].

Le 27 juin 1816, Russell rejoint le Privy Council of the United Kingdom[49].

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SWALLOWFIELD PARK[]

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Swallowfield House a une histoire bien plus intéressante que la plupart des demeures seigneuriales. Elle est la demeure de nombreux grands hommes et des poètes et des hommes d'État la visitent. Elle joue un rôle curieux dans l'histoire de l'Angleterre. Son histoire vaut la peine d'être racontée, et Clotilde Mottet de La Fontaine et sa bru, Constance Lennox le font dans Swallowfield and Its Owners[50]. Swallowfield House devient une maison de nabab, rénovée par John James pour Thomas Pitt c.1720-22, et par William Atkinson pour Sir Henry Russell, après 1820[51].

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Histoire de Swallowfield Park (1043 - 1824)[]

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Clotilde Mottet de La Fontaine écrit le manuscrit de Swallowfield and its owners et Constance Lennox le corrige et le fait publier.

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Le roi Édouard III fait à grands frais de Swallowfield Park un haras royal en 1355.

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La porte Talman (créée vers 1690 par l'architecte de William III).

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Le petit pont de briques rouges sur la rivière Blackwater porte la date 1722 et l'initiale d'un ancien propriétaire, Thomas Diamond Pitt, arrière-grand-père de l'ancien Premier ministre, William Pitt.

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L'ancienne entrée de Swallowfield Park (photo Swallowfield and Its Owners).

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Salle et vestibule de Swallowfield Park.

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Le Berkshire Record Office a une carte de Swallowfield datant de 1817.

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Swallowfield Park : croquis de la demeure seigneuriale avant 1825 et les modifications des Russells, montrant la forme originale des façades.

Dans Swallowfield and Its Owners, publié en 1901, Lady Constance Lennox épouse de George Russell de Swallowfield (1828 – 1898), quatrième baronnet, présente Swallowfield Park, leur maison familiale aux lecteurs comme une demeure seigneuriale à la campagne typiquement anglaise[52].

Ce château à l'époque victorienne a une histoire remarquable depuis la conquête normande quand, en 1043, Edward le Confesseur fait clôturer le terrain. En 1086, le manoir est détenu par le roi lui-même en demeure. Il est cependant enregistré dans le Hampshire Domesday que Gilbert de Breteuil tient Bramshill et Stratfield Mortimer avec le manoir du roi de Swallowfield. Il semble donc possible que le manoir soit accordé après la conquête à William Fitz Osbern comte de Hereford, seigneur de Breteuil. Gilbert de Breteuil (peut-être identique au Gilbert Fitz Turold qui est associé à Fitz Osbern dans le Herefordshire, et qu'après la confiscation du comte Roger, fils de William, en 1074, Gilbert de Breteuil continue pour tenir le manoir du roi[53]. Fitz Osbern reçoit de nombreux autres manoirs[54].

Lady Constance Lennox fait un récit continu en de l'histoire de ce lieu en soulignant ses connections avec la formation de l'État anglais et une succession de rois, reines et hommes d'État. Swallowfield Park devient en effet une résidence royale au XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles.

La maison elle-même est progressivement améliorée sur plusieurs centaines d'années. Des remaniements importants sont effectués par le roi Édouard III en 1355. Edward III (1312 - 1377) en fait un grand haras et dépense une fortune pour ses chevaux. Mais les dépenses que le roi prend pour améliorer les races de chevaux ne sont pas universellement approuvées, et l'archevêque Islip le traite carrément d'extravagant. Il lui conseille de payer ses dettes et de donner aux religieux pauvres et aux pèlerins. Mais Swallowfield reste un parc royal, et il est peu probable que le haras royal voit ses activités réduites. Cependant, en 1375, le roi Édouard III (1312 - 1377) présente à la fois le manoir et le parc à la princesse Isabella[55].

Accordée en dot à Elizabeth d'York par Henry VII (1457 - 1509), Lady Russell note que Swallowfield, résidence royale, appartient successivement à cinq des six épouses d'Henry VIII[56].

Puis certains de ses propriétaires avant les Russells sont célèbres[57].

Swallowfield Park devient la résidence de la famille Backhouse à la fin du XVIe siècle. Le manoir de style Tudor est démoli. Le membre le plus célèbre de cette famille est William Backhouse, le philosophe rosicrucien, ami d'Ashmole[58].

Le château est, paraît-il, hanté par le fantôme d'un soldat cavalier royaliste mort pendant la guerre civile (1642 - 1651).

Le manoir de style Tudor démoli, la partie plus ancienne de Swallowfield Park est principalement construite en 1689/1690 par Henry Hyde, 2e comte de Clarendon, lorsqu'il acquiert le domaine lors de son mariage avec la fille de William Backhouse, Flower. L'architecte est William Talman,contrôleur des travaux, et le roi Guillaume III d'Angleterre, prince d'Orange (1650 - 1702), en est l'architecte. Talman construit une maison en forme de H avec de courtes projections à l'avant et des plus étendues à l'arrière. Le château est la maison d'enfance d'Edward Hyde, 3e comte de Clarendon. Mais Lady Russell réfute la suggestion selon laquelle l'histoire de la guerre civile (1642 - 1651)commence ou se termine dans cette demeure du comté de Berkshire.

Evelyn visite Swallowfield Park en 1685, et le parc semble même avoir satisfait ce critique sévère des jardins :

Par conséquent, nous sommes allés à Swallowfield; cette maison est après l'ancien bâtiment des maisons de messieurs honorables, dont ils ont gardé le sens de l'hospitalité à l'ancienne, mais les jardins et les eaux sont aussi élégants qu'il est possible de faire un parc, et en faisant des frais moyens, ma dame étant si extraordinairement habile dans la partie fleurie, et mon seigneur, dans la diligence de la plantation... l'on trouve ici, non seulement dans les fruits délicieux et les plus rares d'un jardin, mais ces innombrables arbres font le plus grand ornement et bénéfice du lieu. Il y a un verger de 1.000 pommiers et d'autres pommiers à cidre; promenades et bosquets d'ormes, haies, chênes et autres arbres. Le jardin est tellement rempli de toutes sortes d'arbustes, qu'il parfume l'air. La répartition également des parcelles, promenades et parterres est excellente. Les pépinières, le potager plein de légumes les plus désirables; deux orangeries très nobles bien meublées; mais surtout le canal et les étangs à poissons, l'un alimenté d'une source, l'autre par une rivière avec du courant, si bien et abondamment emmagasinée en poissons, que pour le brochet, la carpe, et la tanche, je n'ai jamais rien vu de comparable. Nous avons eu à chaque repas des carpes et des brochets d'une taille digne de la table d'un prince, et ce qui a ajouté au plaisir d'en voir des centaines prises par les filets, dont, le cuisinier à côté, nous a souligné que vous aviez des carpes qui auraient valu à Londres vingt shillings la pièce. Les eaux sont pavées de Calamus avomaticus (roseau aromatique), que dame met dans les armoires où il répand très parfaitement son odeur. Il y a aussi un certain saule doux et d'autres exotiques: aussi un très beau bowling-green, pré, pâturage et bois; en un mot, tout ce qui peut rendre un manoir de campagne agréable à vivre délicieux. Il y a en outre une bibliothèque bien meublée dans la maison[59].

En 1717, Thomas Diamond Pitt, le gouverneur de Fort Saint-George à Madras, achète Swallowfield Park à Edward Hyde, en utilisant une partie du produit de la vente du Regent Diamond à Philippe II, duc d'Orléans, notre régent. Thomas Diamond Pitt, en 1717, fait des remaniements importants[60]. Ce serviteur fonctionnaire énergique et ingénieux de l'Empire est à cette époque près de la fin de sa carrière. Il a amassé une grande fortune et acquis une renommée mondiale en achetant le diamant Pitt, et il s'est retiré pour vivre la vie agréable d'un gentilhomme campagnard anglais. Il construit des ponts et plante des arbres dans la quiétude du Berkshire[61].

Mais Swallowfield Park, bien qu'elle soit une des premières demeures seigneuriales des Pitts, ne reste que quelques années en leur possession distinguée[62].

En 1737, John Dodd achète le château pour 20.000 £.

Elle reste dans cette famille jusqu'à ce qu'elle soit achetée en 1783 par Silvanus Bevan. La vente, chez Christie's, dure sept jours et comprend un grand nombre de magnifiques tableaux et objets d'art.

Après une querelle avec un voisin au sujet des droits de tir, Bevan vend la propriété en 1789. Le blason Bevan, un griffon, demeure toujours sur l'une des principales cheminées en pierre.

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Les armes d'un ancien propriétaire, le deuxième comte de Clarendon, au plafond dans le vestibule ovale de la maison principale.

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Achat de Swallowfield Park (1820)[]

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Swallowfield Park: remanié par William Atkinson.

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Table de service en acajou et en laiton George IV vendue à Sir Henry II Russell pour Swallowfield House.

Timothy Hare Altabon Earle, haut shérif du Berkshire, mène grand train à Swallowfield Park, mais en conséquence de la dépréciation de ses propriétés antillaises, considérablement appauvri, il vend Swallowfield Park en 1820[63][64], à The Right Honourable Sir Henry Russell.

Daniel Whittle Harvey, le député de gauche de Swallowfield et des environs en exercice est un extrémiste. Il calomnie sans pitié en 1820 Henry Russell[65].

Henry Russell déménage avec sa famille à Reading, puis à Brighton, pendant que d'importants travaux de rénovation sont entrepris à Swallowfield. Il emploie l'architecte William Atkinson pour entreprendre de nombreuses adaptations et modifications à la maison. En interne, peu de la maison de Talman survit à la suite de ces changements. Un nouvel escalier est installé, ce qui entraîne la suppression d'une corniche sculptée pour le comte de Clarendon, par Grinling Gibbons, célèbre sculpteur.

Mais comme le dit The spectator, du 22 juin 1901, Swallowfield a souffert comme les autres demeures anciennes, mais la destruction opérée au XVIIe siècle par Lord Clarendon a été vengée au XIXe par la suppression des ajouts de Clarendon[66].

Henry Russell va passer ses années restantes une partie du temps à Swallowfield Park et meubler le château avec goût. Néanmoins il semble avoir passé la plupart de son temps à son domicile de Londres au 62 Wimpole Street, où Ugo Foscolo, le poète italien, ami de sa fille Caroline, est régulièrement son invité[67]. Sir Henry Russell de Swallowfield et sa famille sont des érudits, même en italiens, et Foscolo dédie ses Essais sur Pétrarque à Charles Russell, l'un des fils de Sir Henry. Dans sa dédicace, Foscolo dit :

La première idée de ce genre de commentaire ayant été suggérée un soir chez vous à la lecture de quelques passages de Pétrarque, je l'ai imprimée, afin qu'elle puisse rester dans votre famille comme mémorial de leur hospitalité à un étranger ; et comme vous avez eu la peine d'en traduire une partie et de corriger ce que j'ai osé écrire en anglais, cela vous appartient plus particulièrement[68].

Une copie de ces essais présentés par Foscolo se trouve à la bibliothèque de Swallowfield[69]. .

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Swallowfield Park en hiver.

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Arborfield Hall[]

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Le manoir d'Arborfield devient une des propriétés des Russells.

La terre d'Arborfield dans les années 1800 appartient à des personnalités de premier plan de la région. Des fermes dans le sud de la paroisse sont achetées par les Russells de Swallowfield Park[70].

A Arborfield, New Farm (connue plus tard sous le nom de Bridge Farm, puis de Farley Farms), mais aussi Whites Farm, Bartletts Farm et Ducks Nest Farm, sont d'autres terres d'Arborfield qui vont faire partie du domaine de Swallowfield Park, et sont achetées dans les années 1820 par Sir Henry Russell de Swallowfield[71].

Henry II Russell de Swallowfield est propriétaire du manoir[72]. Sa femme et sa bru nous disent, dans Swallowfield and its owners, qu'il achète la plus grande partie du manoir d'Arborfield Hall, vieux de mille ans.

Selon A History of the County of Berkshire, cela n'est pas exact[73]. C'est son oncle Charles Russell (1786 - 1856) qui l'achète à George Pelsant Dawson. Mais ce Charles n'a pas d'enfant et il l'achète peut-être aussi en son nom mais pour son frère. C'est le fils d'Henry, George Russell de Swallowfield, qui va en être le seigneur à sa mort.

Henry achète la terre de Kenny[74].

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Une décoration en partie indienne[]

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Henry II Russell aux Indes vers 1805. Ventkatchellam.

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Les enfants de son ami le Resident General Kirpatrick et sa maîtresse indienne, Kitty Kirpatrick et son frère, par Chinnery. La maîtresse àaprès la mort de Kirpatrick devient celle de Henry II Russell et le tableau est à Swallowfield.

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L'empereur Akbar regardant un combat d'éléphants. Peinture acquise par Henry II Russell, entre 1800 et 1820.

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Portrait datant ca 1780, acquis par Henry II Russell, alors qu'il est Resident General à Hyderabad pour sa collection.

Le chapitre de Margot Finn sur Swallowfield Park montre les liens avec l'Empire d'une maison de campagne prétendument anglaise. Les tissus, les meubles, les objets, l'histoire sont liés aux Indes. De Thomas Diamond Pitt (1653 – 1726), Gouverneur de Fort St George (Madras), au début du XVIIIe siècle, à la famille Russell au XIXe siècle, Swallowfield Park prouve le temps passé au service de la Compagnie des Indes orientales dans le Beckshire par ses châtelains et leurs familles[75].

au moment où la famille Russell achète Swallowfield et commence à le rénover, elle est déjà expérimentée dans l'achat de meubles et de meubles.

Pendant leur séjour en Inde, les fils aînés de Sir Henry, Henry et Charles, reçoivent une éducation précoce sur l'importance du décor domestique. La maison de Sir Henry à Calcutta sert de centre d'échange pour les marchandises envoyées à destination et en provenance de ses fils dans le sud de l'Inde. C'est par ce canal que Henry et Charles reçoivent des produits à la mode venant de leurs parents en Angleterre, et par ce canal aussi que les frères envoient des cadeaux de luxe exotique à leurs protecteurs politiques à Calcutta[76].

Équiper ses fils de mobilier et décoration appropriés à leur carrière dans les hautes sphères impériales est une tâche que Sir Henry prend au sérieux. Lorsque Charles est nommé à un poste subalterne à Hyderabad en 1804, son père lui envoie des articles ménagers par mer depuis Calcutta. La liste de ces produits souligne les ambitions des Russells en matière d'élégance. Elle comprend table à écrire, une commode, un support pour un chillumchee (bassin pour se laver les mains), un miroir, des étagères à livres et des livres de langue et d'histoire[77].

Plus tard, le père et les fils apprennent les uns des autres. Sir Henry se rend à Hyderabad peu de temps avant de se rendre en Angleterre, et la magnificence de la somptueuse résidence de son fils enflamme son imagination. À son retour en Angleterre, en 1814, Sir Henry emmène ses filles sur le continent pour faire des achats pour meubler leurs maisons[78].

Des objets tels que ces produits exotiques orientaux déclenchent l'intérêt des consommateurs britanniques du sous-continent, encourageant les familles à envoyer leurs fils au service de la Compagnie des Indes orientales. Au XVIIIe siècle, il y a un marché bien développé pour la production indienne de meubles de formes européennes, dont les Russells sont de fervents consommateurs[79].

À la suite de son retour en métropole, la maison de Sir Henry au 62 Wimpole Street à Londres est richement décorée et avec beaucoup de goût. Il écrit à Charles :

Je suis magnifiquement meublé; les horloges, candélabres et vases, que nous avons ramenés de Paris, ajoutés aux chaises en ébène, aux rideaux cramoisis et dorés… de grands miroirs, et plusieurs belles armoires, le rendent vraiment très superbe et le goût de Caroline a préservé la justesse et l'uniformité dans le coloration[80].

Éviter le mobilier asiatique et lui préférer le mobilier français est la principale stratégie pour la ré-immersion de Sir Henry dans la culture et la société géorgiennes. Les caricatures de l'insipidité et de efféminement de l'excès oriental sont largement répandues dans la littérature et la culture anglaises à cette époque[81].

Mais le goût français est-il vraiment perçu très différemment à cette époque ? Également au début du XIXe siècle, de nombreux motifs de chinoiserie sont normalisés en une esthétique britannique qui les considère comme la quintessence de l'identité nationale. Alors, comment ces objets sont-ils considérés ? Que veulent-ils dire ?[82].

Pendant les années suivantes, Sir Henry dirige une maison qui - jusqu'à leurs mariages - comprend ses quatre filles survivantes, Caroline (1792 - 1869), Kate (1795 - 1845), Henrietta (1795 - 1872) et Rose (1800 - 1889). Le retour du premier Sir Henry puis de ses deux fils aînés en Angleterre entre 1814 et 1820 est rapidement suivi de leur départ pour l'Europe lors d'expéditions shopping à Paris, Rome, Venise, Florence et d'autres centres européens des beaux-arts, du commerce et de l'industrie[83].

Ses deux plus jeunes fils, le pasteur William Whitworth Russell (1795 - 1847) et l'avocat George Lake Russell (1802 - 1872), lui rendent visite rue Wimpole lorsqu'ils ne sont pas au travail ou à l'université[84].

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Les arbres multi centenaires de Swallowfield Park.

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La fin de sa vie[]

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La bibliothèque des Russells à Swallowfield Park.

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Soupières en argent d'Henry Russell père datant de 1816, style George III.

Sir Henry Russell meurt dans son domicile londonien, 62 Wimpole Street le 18 janvier 1836[85]. Il laisse 80.000 £ à ses héritiers (soit 2.000.000 de francs français de l'époque)[86]. Selon l'indice composite des prix de l'Office for National Statistics cela correspond à 7.000.000 d'euros.

Trois des fils sont entrés dans les services de la Compagnie des Indes orientales. Russell est remplacé par Sir Henry Russell, comme 2e baronnet (1783-1852). Il ne réside plus dans son somptueux palais d'Hyderabad comme entre 1800 et 1820. Il est en Angleterre du fait de sa mauvaise santé. Sir Henry Russell, va vivre à Swallowfield Park jusqu'à sa mort le 19 avril 1852. Charles (1786 - 1856), après avoir quitté l'Inde, est député de Reading; et Francis Whitworth Russell (1790 – 1852) est retraité de l'armée en 1822 et propriétaire d'actions de l'East India Company[87].

Il existe une Correspondence of Sir Henry Russell, 1st Baronet, 1803-33, dans les Papers of the Russell Family of Swallowfield, Berkshire.

Un monument à sa mémoire par William Behnes existe à Swallowfield dans le Berkshire. Il y a un portrait de Russell, par George Chinnery, à la Haute Cour de Calcutta; une réplique est à Swallowfield Park, où sont également des portraits de lui par Romney et John Jackson.

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Le parc de Clotilde Mottet de La Fontaine, Lady Russell, l'incomparable amie des derniers jours, est ouvert à la chaise roulante de Mary Russell Mitford.

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MARIAGES ET DESCENDANCE[]

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Sa première épouse (1776)[]

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Ann Sskynner of Lydd, première épouse de son père. La sculpture montre la mère donnant son enfant aux anges.

Russell épouse, le 1er août 1776, Ann Skinner (1749 - 1780), une des filles de John Skinner de Lydd, capitaine de la milice de cette ville (1703), écuyer de Lydd, Kent, Page of Honour du Prince of Wales et de Grace, très croyant et amoureux de son pays. Ann meurt en 1780, et leur fils Henry Russell (1777 - 1781) meurt peu de temps après. Un des frères de Henry Russell est marié à une des sœurs d'Ann Skinner. Ann et son fils (1777 - 1781) sont enterrés à Lydd, où il y a un monument à leur mémoire par Flaxman. La sculpture montre la mère donnant son enfant aux anges.

John Skinner écrit au comte de Nottingham, de Lydd (Kent). Il attend toujours des ordres concernant George Panton qui y est détenu.

John Skinner Lydd à Lord Winchilsea, dans sa maison de Berwick Street.

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Sa seconde épouse (1782)[]

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Ann Barbara Russell, née Whitworth, par Romney.

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Ann Whitworth est la sœur du Comte Charles Whitworth (1752 - 1825).

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Commode serpentine venant de la famille de son épouse, les comtes de Whitworth datant du milieu du XVIIIe siècle.

Russell se remarie le 23 juillet 1782 à Ann Barbara. Anna Barbara Whitworth est la cinquième et plus jeune fille de Sir Charles Whitworth, député de diverses circonscriptions de 1747 à sa mort en 1778, responsable du réseau routier pendant dix ans[88]. Elle est surtout la sœur du comte Charles Whitworth (1752 - 1825), important diplomate et Lord Lieutenant d'Irlande (1813 - 1817, du temps de Napoléon Ier et de la Restauration. Il est pair irlandais en 1800 et au Royaume-Uni en 1813[89]. Le 13 mars 1803, Napoléon s’écrie à Whitworth :

Malheur à ceux qui ne respectent pas les traités. Ils en seront responsables à toute l'Europe.

Il était trop agité, dit son frère ambassadeur, pour prolonger la conversation; je n'ai donc pas répondu, et il s'est retiré dans son appartement en répétant la dernière phrase Deux cents personnes ont entendu "cette conversation", et je suis persuadé, qu'il n'y avait pas une seule personne qui ne ressentait pas l'extrême inconvenance de sa conduite et le manque total de dignité ainsi que de décence à l'occasion.

Russell et Ann Barbara Whitworth ont cinq fils et cinq filles.

Les plus jeunes enfants Russells restent en Angleterre, mais Lady Ann Barbara (ayant donné naissance à son neuvième enfant en décembre 1797) s'installe à Calcutta, où son mari est juge à la Cour suprême du Bengale. Ses nièces Mary Lloyd et Rose Aylmer (1779 - 1800) font partie de la soi-disant flotte de pêche formée de jeunes filles britanniques qui tentent leur fortune sur le marché du mariage colonial[90].

Le chapitre de Margot Finn sur Swallowfield Park nous dit que Lady Russell après son retour en Angleterre de Calcutta, en 1804, donc des décennies avant que son mari et ses fils aînés achètent la demeure familiale de Swallowfield, habite avec ses plus jeunes enfants et ses serviteurs indiens dans des maisons louées à Londres, à Somerset et dans le Kent[91].

La demeure seigneuriale de la famille Russell devient Swallowfield Park dans le Berkshire. Ann Barbara est décédée le 1er août 1814 bien avant cet achat.

On a le :

Journal d'Anne Barbara Russell à son mari Sir Henry 1er Bart., écrit sous forme de lettres quotidiennes, 10 avril-15 septembre 1812, envoyé à Henry Russell à Calcutta, et plus tard lié dans un volume, contenant des descriptions de son quotidien la vie en Angleterre avec ses deux filles célibataires, y compris des sorties, des vacances et des rencontres avec la famille et les amis[92].

On a aussi un récit sur les différentes sectes orientales et des moulages d'indigènes, dans un écrit par Ann Barbara Russell et son fils, Charles Russell (1786 - 1856), édité à Calcutta, en septembre 1802, accompagné plusieurs volumes d'illustrations (non trouvés). Le volume contient des descriptions de différents types de personnes, coutumes, cérémonies, bâtiments et scènes de Calcutta, ainsi qu'une liste de leurs domestiques[93].

Anna Barbara est décédée le 1er août 1814, au château de sa famille, Knole Castle, Seven Oaks, Kent

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Knole Castle, Seven Oaks, Kent où meurt Anna et son frère Lord Lieutenant d'Irlande.

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Les dix frères et sœurs d'Henry II Russell[]

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Henry II Russell de Swallowfield enfant. George Romney.

Trois des fils d'Henry, acheteur et premier baronnet de Swallowfield sont entrés au service de la Compagnie des Indes orientales[94], dont Henry II Russell de Swallowfield Lord Resident, à Hyderabad, qui se marie avec Clotilde Mottet de La Fontaine.

Richard Wellesley, 1st Marquess Wellesley (1760 - 1842), frère de Wellington, n'apprécie pas du tout ce juge de père, mais va devenir le protecteur de Henry II Russell de Swallowfield[95]. Lord Wellesley, Gouverneur général de l'Inde entre 1798 et 1805, dit qu'il est le jeune homme le plus prometteur qu'il connaisse[96].

Henry II Russell de Swallowfield est le père de Charles Russell de Swallowfield, l'un des premiers décorés de la Victoria Cross, député de Reading, et de George Russell de Swallowfield.


Article détaillé : Henry II Russell de Swallowfield

Article détaillé : Clotilde Mottet de La Fontaine

Article détaillé : Charles Russell de Swallowfield

Article détaillé : George Russell de Swallowfield


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Michael Russell est né le 6 décembre 1784 et décédé très jeune.

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Charles Russell (1786 – 1856).

Charles Russell (1786 - 1856), le deuxième fils, écuyer. Selon le mémorialiste, William Hickey, il a une belle jeunesse fringante. Charles Russell est chef de la Garde du Lord Resident à Hyderabad, son frère Henry II Russell de Swallowfield et est British Resident un temps de l'immense principauté. Russell prend un congé en 1817, retournant au Royaume-Uni via Sainte-Hélène, où il refuse de rencontrer Napoléon ne voulant pas s'adresser à l'ancien dirigeant révolutionnaire en le qualifiant de général[97]. À son retour en Angleterre, Russell vit principalement à Londres et se retire officiellement de l'armée en 1822, devenant alors propriétaire d'un paquet d'actions de la Compagnie des Indes orientales. Il est député conservateur de Reading au Parlement à partir de 1830 à 1837, pionnier, puis Président de la Great Western Railway en 1851[98]. Son neveu, Sir Charles Russell de Swallowfield, 3e baronnet, hérite en grande partie de lui, après son suicide, en 1856, à Argyle Street, à Londres.

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Jane Anne Catherine Brodie épouse de Francis Whitworth Russell.

Le troisième fils vivant du couple, Francis Whitworth Russell (1790 - 1852), écuyer, se marie, le 10 juin 1823, avec Jane-Anne-Catherine Brodie (1796 - 1867), deuxième fille de James Brodie of Brodie (1744 - 1824), Lord-lieutenant et Lady Margaret Duff, sœur de James Duff, 2nd Earl Fife. Il entre dans l'armée anglaise des Indes en 1800 et sert comme enseigne et lieutenant dans les 17e et 21e régiments d'infanterie indigène avant d'être nommé au commandement de l'escorte princière à Hyderabad en juillet 1810, quand il prendt également temporairement la responsabilité de la conduite des affaires de la résidence jusqu'à ce que son frère Henry arrive de son poste précédent à Poona. Francis Whitworth Russell (1790 - 1852) est nommé à la fonction publique du Bengale en 1808 et vit en Inde, avec seulement de courts séjours à la maison. Il quitte toutefois l'Inde à la fin de 1817 et, sur le chemin du retour, visite Sainte-Hélène, où il voit Bonaparte marchant devant sa maison bien qu'il ait refusé de demander une interview après avoir été informé qu'il faut s'adresser à lui comme général. Ce commissaire enquête sur les dettes des nababs d'Arcot et du Rajah de Tanjore. De retour en Angleterre, il vit la plupart du temps à Londres, officiellement à la retraite de l'armée en 1822 et est propriétaire d'actions de l'East India Company[99]. Francis Whitworth Russell est le père de Elizabeth Gordon Brodie Russell et du Major Francis Whitworth Russell (1830 - 1872).

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Caroline Russell (1792 - 1869).

Caroline Russell (1792 - 1869) se marie le 2 novembre 1824 avec Henry Fortescue (1796 - 1854), Commander de la Royal Navy, écuyer, The Old Manor of Beckenham (Kent). Il est le troisième fils du capitaine Matthew Fortescue (1754 - 1842), de la famille des barons, puis comtes Fortescue of Castle Hill. Sa belle-mère, Henrietta Anne Hoare (1765 - 1841), est la petite-fille de Henry Hoare II (1705 – 1785), banquier anglais et concepteur de jardins. C'est son frère Sir Richard Colt Hoare, 2nd Baronet (1758 - 1838), historien et archéologue célèbre, artiste et voyageur, qui hérite du grand domaine Stourhead, dans le Wiltshire, avec ses magnifiques jardins. Caroline Russell-Fortescue (1792 - 1869) a une relation avec Ugo Foscolo (1778 - 1827), écrivain italien, révolutionnaire et poète, en exil en Angleterre. Elle se rend souvent en France, certainement du fait du mariage de son frère Henry II Russell de Swallowfield avec Clotilde Mottet de La Fontaine, fille du gouverneur de Pondichéry, le baron Benoît Mottet de La Fontaine[100].

Caroline et Henry sont les parents de :

Francis Fortescue (1826 - 1897), magistrat, capitaine des fusiliers écossais de la Garde. Il figure apparu dans le recensement en 1881 au 75 Eaton Place, St George's Hanover Square, Londres. Il se marie le 16 juin 1855 avec Katherine May Frederica Ellice.

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Stourhead.

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Le révérend Whitworth Russell (7 septembre 1793 - 1847), vicaire de Chiddingly, Sussex, qui épouse, le 6 avril 1824, Frances Carpenter, la fille de l'amiral James Carpenter (1859 - 1845). Le révérend Whitworth Russell, est aumônier à l'ambassade britannique. Il est l'un des visiteurs des prisons de sa Majesté, nommé inspecteur des prisons par le duc de Wellington.

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Whittington Hall.

Henrietta Russell (1795 - 1872) se marie en septembre 1820 à Thomas Greene of Slyne and Wittingtonhall (1794 - 1872), barrister-at-law, député de Lancaster au Parlement. Ils vivent une partie de l'année au château de Whittington Hall. La richesse d'Henrietta Russell, fille d'un ancien juge en chef du Bengale, est d'origine indienne. Mais le domicile conjugal du Lancashire, un château de style jacobéenne, que sa fortune aide à construire et à meubler, est très victorien et anglais[101]. Après la mort de Greenes en 1872 le château est hérité par son fils aîné, le colonel Dawson Cornelius Greene (1822 – 1887), qui prend sa retraite à Londres et a comme héritierson fils, le Comte Henry Dawson Dawson-Greene.

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William Frederick Foxcroft Jones.

Katherine Russell (1797 - 1845), septième fille, se marie, quand elle n'a que 19 ans, le 18 avril 1816 à Henry Jones de Stapleton et de Gloucester (° 1749), écuyer. Elle a la réputation d'être sauvage. Ils vivent à Stapleton, Gloucestershire, en Angleterre. Ils les parents de :

Leur premier né est Henry Whitworth Jones qui devient un célèbre acteur et chanteur d'opéra - un baryton, qui se produit en Italie, en Angleterre et en Amérique du Sud. Il est également connu comme Whitworth Jones comme nom de scène. Il est photographié avec Clarkson Stanfield, Charles Dickens, Wilkie Collins et Augustus Leopold.
William Frederick Foxcroft Jones. Katharine Jones donne naissance à William à Bruxelles, où son frère, le révérend Whitworth Russell, est aumônier à l'ambassade britannique. Le prince d'Orange (futur roi Willem Frederick II des Pays-Bas 1772 – 1843) devient le parrain de l'enfant.

Katharine et Henry Jones obtiennent une séparation légale presque immédiatement après la naissance de William. Elle meurt dans des circonstances quelque peu mystérieuses au White Lion Inn, de Banbury, le 16 septembre 1845.

William et son frère Henry ont fait leurs études au Winchester College.


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Winslade Park.

Rose-Alymer Russell (1800 - 1889), née à Calcutta, est prénommée ainsi en souvenir de cousine, décédée d'une fièvre tropicale avant de pouvoir trouver un mari. Elle se marie, le 27 juillet 1820, à St Marylebone, Middlesex, avec Henry Porter (1791 - 1851) of Schudzoy, comté du Somerset, écuyer. Henry Porter, de la paroisse St James Westminster, épouse Rose Aylmer Russell, une mineure, avec le consentement du très honorable Sir Henry Russell. En 1851, le couple vit à Winslade House and Park à Clyst St Mary, Devon. Henry Porter est âgé de 59 ans, propriétaire foncier et magistrat. Ils ont huit enfants.

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Edmond Henry Pery est député lors de ce jugement en 1820.

George-Lake Russell (1802 - 1878), écuyer. Il est prénommé ainsi du fait d'un parent éloigné, Gerard Lake (1744 - 1808), premier vicomte de Lake, commandant en chef de l'armée dans l'Inde britannique. Il se marie, le 17 février 1832, à Lady Diana Caroline Alicia Pery (1803 - 1890), fille de Lord Edmond Henry Pery, 1er comte Limerick, 2e baron Glentworth, baron Foxford (1758 – 1844)[102]. George-Lake est un pair et un politicien irlandais, puis directeur, deputy-chairman de Equity and Law Life Assurance Society, société d'assurances au capital de £ 1.000.000, soit 25.000.000 de francs de 1845.

Ils sont les parents de Cecil Henry Russel (1833 - 1910), diplômé de l'Université de Cambridge, avec une maîtrise ès arts. Il est admis à Lincoln's Inn et occupe le poste de conseiller du Lincoln's Inn en 1907.

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South Hill Park, Berkshire, où vivent les comtes de Limerick.

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Russells baronnets de Swallowfield (1812)[]

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Ann Russell

Lady Ann Barbara Withworth-Russell, et son fils Henry II Russell de Swallowfield, est la femme ou l’ancêtre de tous les baronnets Russell de Swallowfield.

Charles Russell 3

Charles Russell de Swallowfield et ses médailles gagnées en Crimée.

¤ Sir Henry Russell de Swallowfield, 1er baronnet (1751 – 1836)
¤ Sir Henry II Russell de Swallowfield, 2nd baronnet (1783 - 1852)
¤ Sir Charles Russell de Swallowfield (1826 – 1883). Le troisième baronnet représente le Berkshire et Westminster à la Chambre des communes en tant que conservateur et reçoit également la Croix de Victoria.
¤ Sir George Russell de Swallowfield (1828 – 1898). Le quatrième baronnet siège en tant que député conservateur de l'East Berkshire.
¤ Sir George Arthur Charles Russell de Swallowfield, 5e baronnet (1868 - 1944)
¤ Sir Arthur Edward Ian Montagu Russell (1878 - 1964). Le sixième baronnet était un minéralogiste réputé.
¤ (Sir) George Michael Russell (1908 – 1993). Le septième baronnet présumé ne va jamais réussi à prouver sa succession et n'est jamais sur le tableau officiel du Baronetage.
¤ (Monsieur) Arthur Mervyn Russell (1923 - 2010). En conséquence, le huitième baronnet présumé n'a pas prouvé sa succession et ne figure pas au tableau officiel du Baronetage, la baronnette étant considérée comme dormante depuis 1964.
¤ Stephen Charles Russell, présumé 9e baronnet (né en 1949) (n'a pas donc pas formellement établi ses droits sur le titre).

L'héritier présomptif du titre de baronnet est le demi-frère du 9e et actuel baronnet, Ian Mervyn Russell (né en 1956).

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  5. The History of Parliament: the House of Commons 1820-1832, éd. DR Fisher, 2009
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