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[[File:Aataras14.jpg|thumb|260px|Prise du château de Trans le 23 mai 1579.]]
 
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Le comte de Carcès, Jean de Pontevès, grand sénéchal et lieutenant du roi, est était à la tête des catholiques les ''Carcistes''. Les deux camps ennemis ravagent la Provence. Le Parlement d'Aix condamne d'abord la conduite des ''carcistes''. Un certifficat du trézorier de la compagnie d'hommes d'armes du sieur comte de Carces, précise que Guillaume de Mottet est gendarme de sa dite compagnie et ''couché sur le rolle du roy et payé de son estât et solde, hors des monstres, du 2 mars 1582''<ref>''Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669)''. T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.</ref>. La famille de l'oncle de Guillaume de Mottet, Mathurin, est alliée aux Pontevès
 
Le comte de Carcès, Jean de Pontevès, grand sénéchal et lieutenant du roi, est était à la tête des catholiques les ''Carcistes''. Les deux camps ennemis ravagent la Provence. Le Parlement d'Aix condamne d'abord la conduite des ''carcistes''. Un certifficat du trézorier de la compagnie d'hommes d'armes du sieur comte de Carces, précise que Guillaume de Mottet est gendarme de sa dite compagnie et ''couché sur le rolle du roy et payé de son estât et solde, hors des monstres, du 2 mars 1582''<ref>''Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669)''. T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.</ref>. La famille de l'oncle de Guillaume de Mottet, Mathurin, est alliée aux Pontevès
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Une lettre missive du roy au sieur de Mottet, au bas de laquelle est escript de sa main : assurés vous tousjours de mon amitié, je vous prie, du dernier juillet 1584. Il est cité aussi par des historiens locaux : En 1591, le Conseil délibère de faire une trêve avec les ennemis pour procéder aux semailles. La ville ne pouvant subvenir aux grandes dépenses : logement des gens de guerre, réparations aux fortifications, députe auprès du Roi les sieurs de Mottet et de la Grange pour obtenir des soulagements. Il est à cette époque premier consul de Tarascon [10].
 
Une lettre missive du roy au sieur de Mottet, au bas de laquelle est escript de sa main : assurés vous tousjours de mon amitié, je vous prie, du dernier juillet 1584. Il est cité aussi par des historiens locaux : En 1591, le Conseil délibère de faire une trêve avec les ennemis pour procéder aux semailles. La ville ne pouvant subvenir aux grandes dépenses : logement des gens de guerre, réparations aux fortifications, députe auprès du Roi les sieurs de Mottet et de la Grange pour obtenir des soulagements. Il est à cette époque premier consul de Tarascon [10].
 
   
 
 

Version du 4 décembre 2020 à 14:00

Brouillon

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                            Guillaume Mottet

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Aataras9

Mouttet/Mottet c'est le même patronyme provençal, nous dit Mistral. Les deux blasons de L'Etat de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable ... correspondent plutôt à des branches qui ne vivent pas dans les mêmes lieux, mais on retrouve des Mottet et Mouttet à Arles, Tarascon, Toulon, Marseille et même à Mantes ou Paris.

Guillaume Mottet - ou Guilhem Mouttet - est né après le mariage de ses parents par contrat du 20 juin 1544 chez un notaire des Baux-de-Provence, donc certainement vers 1545 à Tarascon. Il décède après le 17 mai 1605, probablement à Tarascon[1].


Guillaume Mottet est un Mottet, de la branche des Mottet de Tarascon. Son oncle est la tige des Mottet de Molières.


Article détaillé : Maison Mottet

Article détaillé : Mottet de Tarascon

Article détaillé : Mottet de Molières

Guillaume Mottet est escuyer, fils de noble Jean Mottet et de la demoiselle de Grille, d'une famille qui compte de nombreux consuls d'Arles ou de Tarascon, et des chevaliers ou commandeurs de Malte, parmi ses membres ou dans les familles alliées. Guillaume Mottet se marie avec demoiselle Pierrette de Gras, du 17 janvier 1573, signé Bret, notaire à Tarascon[2].

Guillaume de Mouttet est qualifié écuyer et gentilhomme servant de la reine mère, du 24 septembre 1580[3]. Guillaume de Mottet est gendarme d'une compagnie carciste, du 2 mars 1582[4].Mais Guillaume n'est plus un partisan de la Ligue. Il est en 1590 premier consul de Tarascon et repousse les ligueurs avec les habitants de la ville, des réfugiés, et des troupes d'Henri IV.

LES GUERRES DE RELIGION (1532 - 1598)

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Gentilhomme servant de la Reine (1580)

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Aataras10

Guillaume Mottet est gentilhomme servant de Catherine de Médicis en 1580[5].

Aataras12

Catherine de Médicis dans son oratoire. Émail du XVIe siècle. (Musée de Cluny, Paris.).

En 1563, les États de Provence, dans le but d'éviter une profanation veulent transférer les reliques de Sainte-Marthe à Marseille du fait des guerres de religion. Par délibérations des 25 et 30 mars, le Conseil municipal déclare fermement qu'il ne lui sera jamais ravi[6]. Au début des des guerres de religion Guillaume Mottet a 17 ans. Comme on retrouve les Mottet d'Île-de-France alliés à des familles de ligueurs et les Mottet de Molières commandeurs de Malte il doit déjà être officier dans le camp catholique.

Le grand tour de France est le voyage que Catherine de Médicis fait entreprendre au roi Charles IX à travers la France pour lui faire découvrir son royaume, qui vient d'être ravagé par la première guerre de religion. Du 7 au 11 décembre 1564, Charles IX séjourne à Tarascon avec toute sa cour (15.000 personnes). On lui réserve une magnifique réception : arc de triomphe en buis, rues sablées sur le passage du Roi, jusqu'à l'église Sainte-Marthe[7].

Guillaume Mottet se marie avec demoiselle Pierrette de Gras, du 17 janvier 1573, signé Bret, notaire à Tarascon[8].

Sentence du lieutenant d'Arles, en laquelle Guillaume de Mouttet est qualifié écuyer et gentilhomme servant de la reine mère et demande délivratoire, attendu sa noblesse, du 24 septembre 1580[9].

Des Lettres patentes de la reine, mère du roi, par lesquelles elle retient un de ses gentilshommes servants le sr Guillaume Mouttet, en considération de ses services, du 10 janvier 1580, signées Catherine et, plus bas, par la reine mère du roi, Chantereau, dument scellées de son cachet, au dos desquelles est l'acte de serment presté par ledit sieur de Mouttet, dudit jour 21 janvier audit an, avec un Certificat du sr de St Martin, maitre d'hôtel ordinaire de la reine mère, comme le sieur de Mouttet est un de ses gentilshommes servants, du 15 décembre 1581[10].

Gentilhomme servant se dit des officiers nobles qui servent par quartier à la table royale.

Gendarme du sieur comte de Carces (1582)

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Aataras14

Prise du château de Trans le 23 mai 1579.

Aataras17

Le maréchal de Damville, Duc de Montmorency et gouverneur de Languedoc.

Le comte de Carcès, Jean de Pontevès, grand sénéchal et lieutenant du roi, est était à la tête des catholiques les Carcistes. Les deux camps ennemis ravagent la Provence. Le Parlement d'Aix condamne d'abord la conduite des carcistes. Un certifficat du trézorier de la compagnie d'hommes d'armes du sieur comte de Carces, précise que Guillaume de Mottet est gendarme de sa dite compagnie et couché sur le rolle du roy et payé de son estât et solde, hors des monstres, du 2 mars 1582[11]. La famille de l'oncle de Guillaume de Mottet, Mathurin, est alliée aux Pontevès

Un autre document d’archive le concernant est un passeport du roy en faveur de capitaine Mottet, gentilhomme ordinaire servant de la reyne mère, du dernier décembre 1582[12].

Le 7 mars 1586, le maréchal de Damville, Duc de Montmorency et gouverneur de Languedoc, veut s'emparer de Tarascon, usant de surprise et d'escalade. Mais rencontrant une vive résistance, il y renonce et se contente de bombarder le château[13].

On a le testament de noble Jean Mottet le vieux, par lequel il institue noble Guilhem, son fils, du 9 juillet 1587, signé Passemard, notaire[14].

Le Comte de Carces attaque en 1589, sous les murs de la ville, d'Estampes et ses hommes, qui n'avaient pas été reçus à Tarascon parce qu'ils se sont déclarés contre le Roi. D'Estampes et ses soldats sont pris entre les murailles et l'armée de Carces. Il s'ensuit une affaire sanglante et de nombreux morts. Montmorency, instruit de la défaite de ses troupes, s'empare du passage de Tarascon.

Premier consul de Tarascon (1591)

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Galiot

Mouttet/Mottet (Tarascon) Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise.

Lettre missive du roi Henri III au sr de Mottet, au bas de laquelle est écrite de sa main : assurez vous toujours de mon amitié, je vous prie, du dernier juillet 1584[15].

Guillaume n'est plus un partisan de la Ligue. IL est en 1590 premier consul de Tarascon. Le Duc de Savoie, chef des Ligueurs en Provence, envoie l'un de ses lieutenants, le Comte de Castellane d'Ampus, pour s'emparer de la ville alors que certains habitants sont de connivence avec eux. Le roi Henry sait cela et s'empresse dès qu'il le peut d'alerter les consuls. 1.200 mousquetaires occupent tours et remparts, grenadiers et cuirassiers sont cachés dans le ravelin. Sans méfiance, d'Ampus, à la tête de ses troupes se précipite sur la place qu'il croit déjà tenir, mais il y trouve une défaite complète. La ville récompense Henry en lui remettant 500 écus d'or. La même année, Tarascon se prononce pour Henri IV contre le Duc d'Epernon[16].

En 1591, le Conseil délibère de faire une trêve avec les ennemis pour procéder aux semailles. La ville ne pouvant subvenir aux grandes dépenses : logement des gens de guerre, réparations aux fortifications, députe auprès du Roi les sieurs de Mottet et de la Grange pour obtenir des soulagements[17].

En 1592, c'est la trêve entre les délégués de Montpellier, Nîmes et Uzès en Languedoc, les villes de Tarascon et des Baux, d'une part, et le baron de Crozes pour et au nom de toutes les villes et lieux de la viguerie de Tarascon, d'autre part; les articles ont pour but d'empêcher que les paysans et les bestiaux soient enlevés aux travaux des champs, les ecclésiastiques, les femmes et les enfants soient emmenés comme prisonniers en otages, les denrées pillées pendant leur transport, etc... La dite trêve d'une durée de deux ans, signée en vertu des pouvoirs donnés au dit baron par la Cour de Parlement séant à Sisteron et par le Duc de Savoie, est passée au logis de Saint-Gabriel les Tarascon le 13 mars 1592, homologuée par arrêt du 6 mai suivant.


Une lettre missive du roy au sieur de Mottet, au bas de laquelle est escript de sa main : assurés vous tousjours de mon amitié, je vous prie, du dernier juillet 1584. Il est cité aussi par des historiens locaux : En 1591, le Conseil délibère de faire une trêve avec les ennemis pour procéder aux semailles. La ville ne pouvant subvenir aux grandes dépenses : logement des gens de guerre, réparations aux fortifications, députe auprès du Roi les sieurs de Mottet et de la Grange pour obtenir des soulagements. Il est à cette époque premier consul de Tarascon [10].



1591 - La Trêve : En 1591, le Conseil délibère de faire une trêve avec les ennemis pour procéder aux semailles. La ville ne pouvant subvenir aux grandes dépenses : logement des gens de guerre, réparations aux fortifications, députe auprès du Roi les sieurs de Mottet et de la Grange pour obtenir des soulagements[18].

er

MARIAGE ET DESCENDANCE

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Mariage (1573)

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Blason gras preville

Blason des Gras de Tarascon.

Aataras15

Les Mottet et la succession des Lieutaud/Leotaud de Tarascon.

Mariage de Guilhen Mouttet, écuyer, fils de noble Jean et de ladite demoiselle de Grille, avec demoiselle Pierrette de Gras, du 17 janvier 1573, signé Bret, notaire[19].

Les Gras sont une famille originaire de Messine, d'où Noble Geofroy Grassi, ou Gras, la transplante en Provence, y ayant suivi le Roi de Sicíle, au service duquel il s'étoit attaché. Il se marie, å Orange, avec Elisabeth de Vinceneo ou de Vincent, en 1361. Selon son contrat de mariage, qu'il est fils de Gédéon & d'Adélaïde d'Albrony, 8 petit-fils de Philipin Grassi. Ce Geofroy eut pour fils

IV. Louis de Gras, qui épousa , en 1394, Marguerite d’Adiberty, d'une Maison éteinte dans celle des Comtes de Lulan, de laquelle vint :

V. Jaume ou Jacques Gras, premier Consul d'Orange aux années 1428 & 1432, & Député vers le Gouverneur de Provence, pour les affaires de la Communauté, cette derniere année. Il avoit conduit, en 1431, une troupe de Gentilshommes à Louis III, Roi de Sicile , Comté de Provence.

Guillaume Mottet se marie avec demoiselle Pierrette de Gras, du 17 janvier 1573, signé Bret, notaire. Pierrette est fille de François de Gras, d’une famille originaire d'Orange, où Jean Gras était premier consul en 1421 et Jacques en 1428. Cette famille a donné des chevaliers de Malte, des officiers généraux de terre et de mer. Armes :

Tiercé en bande; au 1er d'or ; au 2e d'argent, à trois aiglettes essorantes de sable, becquées, membrées et couronnées d'or, la tête contournée; au 3e de gueules.

Jean l'aîné épousa l'an 1544 Anne de Grille, de laquelle il eut Guillaume Mottet

qui fut Gentilhomme servant de la Reine Catherine de Médicis, par Lettres de l'an 1580, & qui de Pierrette de Gras sa femme[20].

Descendance

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Aataras8

Les descendants de Guillaume Mottet dans L'Etat de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable ..., Volume 2, Robert de Briançon.

testament du 15 avril de l'année 1587. Trophime de Lieutaud, de la Ville de Tarascon , fit héritière Demoiselle de Lieutaud, sa sœur, & luy substitua Guillaume de Moutet son oncle, & à son décès ses enfans. Le 17 May de l'année 1605. l'heritiere grevée de rendre vendit quelques terres incultes et infertiles dans les marais d'Arles, en presence, et du consentement de Guillaume de Moutet substitué, lequel se départit, tant pour luy que pour les siens, de tous les droits de substitution & succession qu'il y pourrait prétendre.


François de motret marié l'an 1611, avec Isabeau de Guibert: Id eut de ce mariage Nicolas & Charles de Molter , qui sont maintenus dans leur Noblesse le 17. de Septembre 1661. Nicolas évoit marié depuis l'an 1640. avec Marguerite de mulet.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Arrests notables de la cour du parlement de Provence, Hyacinthe Boniface, 1708.
  2. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  3. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  4. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  5. L'Etat de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable dans la police, dans la justice, dans l'église et dans la noblesse de cette province, avec les armes de chaque famille par M. l'abbé Robert de Briançon, Volume 2, chez Pierre Auboin, Pierre Emery, Charles Clousier, 1693.
  6. Tarascon
  7. Tarascon
  8. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  9. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  10. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  11. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  12. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  13. Tarascon
  14. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  15. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  16. Tarascon
  17. Tarascon
  18. Tarascon
  19. Les maintenues de noblesse en Provence, par Belleguise (1667-1669). T. I / Du Roure, Scipion (1858-1924). Bergerac 1923.
  20. L'Etat de la Provence, contenant ce qu'il y a de plus remarquable dans la police, dans la justice, dans l'église et dans la noblesse de cette province, avec les armes de chaque famille par M. l'abbé Robert de Briançon, Volume 2, chez Pierre Auboin, Pierre Emery, Charles Clousier, 1693.