Wiki Guy de Rambaud
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                   'Jean Jacques Edouard Georges Strohl

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Georges II Strohl (1874 - 1955).

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Du fait de sa première épouse Strohl hérite du Château du Vieux Villez, de nos jours devenu un hôtel restaurant.

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Strohl à la fin de sa vie, remarié, possède l’hôtel à Le Trayas, Estérel-Grand Hôtel.

Jean Jacques Edouard Georges Strohl est né le 26 novembre 1874 à Alger et décède à 80 ans le 11 juin 1955 au Trayas, près de Saint-Raphaël, Var. Il est inhumé à Tain-l’Ermitage, dans la Drôme.


Jean Jacques Edouard Georges Strohl est un membre de la Famille Strohl, des Alsaciens. Il est le fils du Général Georges Strohl, et de Fanny Schneegans, le frère d'Alfred Lucien Strohl (1879 - 1970), polytechnicien.

Georges II Strohl est Saint-Cyrien et il fait l'Ecole de guerre (octobre 1906 - octobre 1908)[1]. Ses états de service indiquent qu'il fait preuve de zèle et de dévouement pendant la période des inondations de la Seine en 1910[2].

Le 25 décembre 1914, il est promu chef de bataillon du 2e Bataillon de Chasseurs à Pied. Blessé, il devient chef du 2e Bureau de plusieurs armées. Il est successivement sous les ordres des généraux Foch, Maistre, Mangin et Degoutte (armée d'occupation des pays rhénans)[3].

En 1920 il fait à la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord des conférences sur le désarmement de l'Allemagne.

Georges II Strohl est chef d'état-major du 19e corps d'armée (AFN)[4].

Georges Strohl termine sa carrière au Maroc comme commandant d'abord par intérim du territoire de Fès-nord, de 1927 à 1933[5].

Admis à la retraite pour limite d’âge, le 26 novembre, Strohl est promu Général de brigade, à la 2e section de réserve, le 12 décembre 1933.

Lui et sa première épouse héritent du château de Vieux Villez, dit Corneille dans l’Eure entre Gaillon et Louviers. Dans les années 1950, il s'installe avec sa femme et sa fille dans sa villa du Var.

Il décède en 1955, non sans avoir offert à sa gouvernante, Laurence Batet, lorsqu'elle le quitte, deux cahiers de cuisine achevés et fort joliment dédicacés. C'est la petite fille de sa gouvernante qui en 2005 décide de les faire publier.


SA FAMILLE[]

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Ses ancêtres[]

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Johann Georg Srohl

Son grand-père paternel, Johann Georg Strohl (1775 - 1844).

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Sa grand-mère paternelle, Marie Elisabeth Moll.

La Famille Strohl est Alsacienne, mais d'origines suédoises[6], descendant d'un Stråle, officier suédois, Sven Olofsson (1468 - ap. 1550). S’orthographiant originalement Strahle, puis Strahl, le nom est une fois encore déformé en raison du dialecte alsacien et prend la forme qu’on lui connaît aujourd’hui – celle de "Strohl" - sous Hans Strohl, dit Le Vieux, bourgeois de Haguenau et de Strasbourg. Tout au long des siècles suivant, la famille Strohl continue à s’illustrer dans l'administration domaniale et citadine. Notamment plusieurs membres au grand Conseil et au Sénat de Strasbourg, bon nombre d’échevins, de prévôts, de baillis, de chefs de tribus de villes d’importance diverse. Un de ses membres, en la personne de Jean-Philippe Strohl est anobli en 1754 par le duc régnant de Deux-Ponts, Christian IV de Bavière[7]. Enfin au long du XIXe et XXe siècles, elle fournit, à la France, un nombre important de hauts-fonctionnaires, des personnalités du monde intellectuel et du monde des arts, cinq officiers d’état-major, plusieurs officiers supérieurs, dont le général Georges Strohl et son fils Georges II Strohl (1874 - 1955) etc.

La Famille Strohl porte :

D’azur à la flèche empennée d’argent posée en pal, la pointe en haut. Devise : Ich Strahle[8].


Les Strohl de Wangen sont originaires de Brumath. Ils sont chassés de la ville car luthériens[9].

Johann Georg Strohl (1775 - 1844), marié à Marie Elisabeth Moll, est son grand-père paternel. Il est Tonnelier et maire de Wangen.

Georges Strohl est le fils aîné de Jean Georges Strohl (1803 - 1884), tonnelier et maire de Wangen, et de Catherine Riehl (1810 - 1895).

Ses parents[]

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Georges strohl

Georges Strohl.

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Alfred Lucien Strohl est le deuxième fils de Jean Georges, et de Fanny Schneegans, né le 26 mars 1879 à Alger, il est élève à Polytechnique le 12 octobre 1899, et s’engage peu après dans l’Armée.

Fils aîné de Jean Georges Strohl (03/01/1839 - 22/10/1901), et de Fanny Schneegans (15/05/1852 - 16/06/1943), né le 26/11/1874 à Alger, il fait aussi carrière dans l’armée et devient lui aussi Général de brigade.

Jean Georges Strohl naît le 3 janvier 1839 à la Wangenmühl, lieu dit de Wangen, et baptisé le 13 janvier en l’église protestante de Wangen. Il est mort le 27 octobre 1901 à son domicile au 47, boulevard de La Tour-Maubourg, à Paris. Le Général est enterré avec les parents de son épouse, au cimetière de Montrouge (44e ligne Nord n° 17) à Paris.

Georges Strohl est reçu à l'école militaire de Saint-Cyr. Nommé sous-Lieutenant, le 1er octobre 1864, puis est affecté au 3e Régiment de Zouaves en campagne au Mexique, régiment qu’il rejoint le 19 novembre 1864. Le 3 février 1867, le régiment remet la citadelle de Mexico à l'armée de Maximilien. Il quitte la capitale, aussitôt après, arrive le 16 à Orizaba et, le 27, à Vera-Cruz, où il s'embarque pour Bône. Le capitaine Strohl forme à Constantine un escadron de marche[10]. En 1870, Strohl participe à plusieurs batailles en Alsace. Il réussit avec des zouaves et quelques officiers encerclés à Sedan à rejoindre les lignes françaises. Les survivants entrent dans la composition d’un régiment de Marche de Zouaves. Il a une promotion rapide dans le 4e Régiment des Zouaves. A la paix, Georges Strohl quitte Paris durant le mois de mars 1871 avec le 4e Régiment des Zouaves, pour Alger[11]. Il opte pour la nationalité française à la mairie d'Alger, le 21 juin 1872. Georges Strohl prend part aux luttes contre les grandes insurrections de l'année et y sert jusqu'à son retour en France, en 1879. En 1873, Strohl, chef de bataillon d'infanterie (hors cadres), est sous-chef des Affaires indigènes à l'État-Major Général d'Alger[12]. Georges Strohl est nommé chef de bataillon au 85e Régiment d'Infanterie de Ligne. Il commande en second en 1884, l'École militaire d'infanterie de Saint-Maixent. Le 15 avril 1890, il est promu Colonel, il prend le commandement du 20e Régiment d’Infanterie à Montauban, département du Tarn et Garonne. Strohl est, en 1890, commandant de la 41e brigade d'infanterie (21e division, 11e corps d'armée). Le 11 juin 1895, Georges Strohl est promu Général de brigade de la 8e brigade d'infanterie et Gouverneur de la subdivision militaire de Saint-Quentin, département de l’Aisne, où six années plus tard, atteint par la limite d’âge le 3 janvier 1901, il prend sa retraite, passe dans les cadres de réserve.

Georges II Strohl est le frère d'Alfred Lucien Strohl (1879 - 1970), polytechnicien.

BIOGRAPHIE[]

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Avant la Grande Guerre[]

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Georges II Strohl Officier au 132e Régiment d’infanterie.

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Georges II Strohl est décoré en 1913 de l’Aigle Blanc de Serbie.

Comme son père, et beaucoup d'Alsaciens, Georges II Strohl est de petite taille (1,70). Il a les cheveux châtains et les yeux bleus.

C'est d'abord en 1884 un jeune appelé de Montauban. Mais le 29/101895, il entre comme élève à Saint-Cyr, et fait partie de la 80e promotion de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (1895 - 1897), promotion de Tananarive. Il est 49e sur 539 élèves classés[13].

Le 1e octobre 1897, il est sous-lieutenant au 132e Régiment d’infanterie de ligne. Puis le 1e octobre 1899, il est affecté comme lieutenant au 132e Régiment d’infanterie de ligne, à la compagnie de cyclistes, à Reims[14].

Le 1e octobre 1905, il est affecté comme lieutenant au 16e Bataillon de chasseurs à pied[15].

En 1906, on le retrouve au 82e Régiment d’infanterie. Georges II Strohl fait l'Ecole de guerre (octobre 1906 - octobre 1908)[16]. Le 27 octobre 1908 il est promu capitaine, au 113e Régiment d’infanterie[17].

Toujours en 1908 il est stagiaire à l'Etat-Major du Gouvernement militaire de Paris[18].

Ses états de service indiquent qu'il a fait preuve de zèle et de dévouement pendant la période des inondations de la Seine en 1910.

En 1911, il est capitaine au 4e régiment de Chasseurs à pied à Saint-Nicolas du Port.

Il est affecté à l'état-major du 20e de l'Armée, le 24 décembre 1912

Georges II Strohl est décoré en 1913 de l’Aigle Blanc de Serbie[19]. Cette décoration est accordée par ce royaume pour mérites en temps de guerre ou de paix ; services importants rendus à la couronne, l'État ou la nation. Il est attribué aux citoyens de Serbie et de Yougoslavie, mais aussi aussi aux étrangers. Strohl a du conseiller l'armée serbe pendant la deuxième guerre balkanique (du 16 juin au 18 juillet 1913).

La Grande Guerre[]

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Georges II Strohl est chef de bataillon, le 24 novembre 1914, du 26e Régiment d’infanterie.

Au 2e Bataillon de Chasseurs à Pied[]

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Uniformes des chasseurs à pied en 1914.

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Georges II Strohl en 1915.

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La Côte 60.

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Historique du 2e Bataillon de chasseurs à pied.

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Bataille d'Ypres : les tranchées de nos ennemis.

Le 2e Bataillon de Chasseurs à Pied embarqua le 6 novembre 1914 dans la soirée à Saint-Pol, et débarque le 7, à 1 heure du matin, à Bailleul. Il pénètre aussitôt en territoire belge par une nuit des plus profondes. Il a à sa tête, depuis quelques jours, le commandant Strohl venu du 26e R.I.[20].

Le 5 février 1915, il est décoré Chevalier de la Légion d’honneur pour la conduite avec sang-froid, vigueur et entrain de son bataillon à l'attaque des tranchées ennemies qu'il enlève à la baïonnette, le 4 décembre 1914[21].

Dans ce secteur, le bataillon utilise pour la première fois les fusées éclairantes, et fait connaissance avec les minenwerfers. Le journal de marche donne de cet engin la curieuse description suivante :

Dans la journée du 29 décembre 1914, les Allemands se sont servis d'un nouveau projectile dont la définition est inconnue. Les hommes en ont une peur terrible. Ces projectiles se lancent à environ 200 mètres au maximum, et sont vus au moment où ils sont en l'air. Les chasseurs appellent ces engins, des « bouteilles »[22].

Quoi qu'il en soit, leur explosion est formidable, avec un très fort déplacement d'air. Les victimes de ces engins sont, paraît-il, pulvérisées !

Le commandant Strohl signale le fait et demande de quoi répliquer. Quelques jours après, un maréchal des logis d'artillerie se présente avec un mortier très court, en bronze, portant un millésime du règne de Louis-Philippe. Ce malheureux mortier, échappé sans doute d'un musée d'artillerie, semble dépaysé.

Le commandant Strohl considérant le maréchal des logis un peu penaud, lui demande :

— Vous êtes-vous déjà servi de cet engin ?
— Non, mon commandant.
— Pouvez-vous m'assurer que les projectiles ne tomberont pas sur mes chasseurs, au lieu de tomber sur l'ennemi ?
— Non, mon commandant.
— En ce cas, je vous interdis de vous en servir[23].

Le 25 décembre 1914, il est promu chef de bataillon du 2e Bataillon de Chasseurs à Pied.

Le bataillon arrivé dans la soirée du 23 avril 1915 est engagé le 24 au petit jour devant Pilkem. Il prend part, en liaison avec la 1re brigade canadienne, à la fameuse contre-attaque du 26 avril, où nos troupes se ruent sans masque à travers une nappe de gaz à l'assaut des tranchées ennemies[24].

Cette fois encore, une forme nouvelle de la science mise au service d'une barbarie raffinée, triomphe du courage et de la vaillance de nos troupes. Étreints à la gorge par la nappe chlorée, les assaillants roulent et se tordent sur le sol dans les convulsions d'une agonie épouvantable pendant que les mitrailleuses complètent l’œuvre de mort en fauchant impitoyablement sur le terrain les malheureux titubant sous l'effet de l'intoxication. Les combats continuent néanmoins et l'avance ennemie est enrayée[25].

Une attaque vigoureuse, menée le 28 par le bataillon, devant la ferme Zwanhof, permet de maintenir nos passages sur le canal à 1.500 mètres environ au sud-est de Boesinghe. Au cours de ces opérations, le chef de bataillon Strohl, commandant le 2e B. C. P., est blessé par une balle à la jambe, le 25 avril 1915[26].

Le commandement du bataillon est assuré provisoirement par le capitaine Voinier[27].

Le commandant Strohl ne rejoint pas à sa sortie de l'hôpital le 2e Bataillon de Chasseurs à Pied. Succédant au commandant de Pighetti de Rivasso, il vient au cours d'un hiver difficile d'ajouter de nouvelles pages de gloire à l'historique du bataillon — Saint-Éloi, Wydendreft, la cote 60, Langemarck, Brielen — en marquent les étapes[28].

Georges Strohl est remplacé le 10 mai 1915 par le Commandant Paul Détrie.

1915 - 1918[]

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Etat de services de Strohl.

Le convalescent est affecté à l'état-major du 20e de l'Armée[29].

Le War Office, le 16 novembre 1915 annonce que :

Sa Majesté le Roi a été ravi de conférer les récompenses mentionnées ci-dessous aux officiers et aux autres rangs de l'armée française, avec l'approbation du Président de la République, en reconnaissance de leur bravoure et de leur service distingué dans la campagne : Chef de Bataillon Jean Jacques Edouard Georges Strohl, Commandant le 2e Bataillon de Chasseurs. Distinguished Service Order[30].

Normalement pour être compagnon (Companion) seuls les officiers supérieurs sont admissibles, généralement à partir du grade de lieutenant-colonel. Pour les grades inférieurs le Distinguished Service Order DSO n'est attribué que pour une bravoure exceptionnelle, juste en deçà de celle qui justifierait la Croix de Victoria.

Il devient chef du 2e Bureau de plusieurs armées. Il est successivement sous les ordres des généraux Foch, Maistre, Mangin et Degoutte (armée d'occupation des pays rhénans)[31].

Georges Strohl est chef de bataillon à l'état-major de la Xe Armée le 20 septembre 1917, puis lieutenant-colonel à l'état-major de la Xe Armée, le 19 avril 1918[32].

Après la Grande Guerre[]

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Georges Strohl demeure 130, Rue Crevier à Rouen en 1918.

Le 16 juin 1920, il est fait Officier de la Légion d’honneur[33].

Un des chefs du 2e bureau en Allemagne[]

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Occupation de Mayence et de la Rhénanie par l'armée français.

En juillet 1919, ne pouvant s’y déplacer à nouveau, Schmidt demande au colonel Strohl d’envoyer également Font-Réaulx à Wiesbaden[34].

Aux archives de Sarrelouis, visitées lors de sa seconde tournée, Schmidt constate que les vestiges des archives de la période française (1680 - 1915) sont conservés au secrétariat de la mairie, non classés, non inventoriés, et invite Langlois à les signaler au colonel Strohl, chef du 2e bureau de la Xe armée. N’ayant pu découvrir Darmstadt en janvier 1919, Schmidt demande au colonel Strohl, en juillet, d’envoyer J. de Font-Réaulx aux Archives d’État de Darmstadt, pour dresser l’inventaire, en français, du fonds du département du Mont-Tonnerre, réparti, après 1815, entre Spire et Darmstadt[35]. Du 10 juin 1918 au 12 octobre 1919 le chef de la Xe armée est le général Mangin.

Le Désarmement de l'Allemagne[]

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Ernst von Salomon : Les Réprouvés. Les hommes des corps-francs.

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Résistance dite passive.

En 1920, le Président de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord présente à l'auditoire le Lieutenant-Colonel Strohl, né à Alger, d'une famille alsacienne qui compte plusieurs généraux ; il retrace sa carrière, à St-Cyr... Il leur fait une conférence sur Le Désarmement de l'Allemagne[36].

Le 14 décembre 1921 il fait toujours à la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord une autre conférence : L'Allemagne est-elle désarmée. Il démontre, notamment par des documents que ce pays s'oppose à son désarmement. Certes les Allemands ne se promènent plus en uniforme. Même les Berlinois ne reconnaissent plus leur ville. Les palais sont fermée sales, tout est sale, pauvre, désordonnée. La Révolution spartakiste n'a pas laissé que des impacts de balles sur les façades. Mais ce n'est qu'une apparence. Il rappelle les 12 millions de soldats de la Grande guerre et le formidable effort de guerre allemand. La réduction des effectifs de l'armée allemande depuis notre victoire s'accompagne de la perfection de son entrainement et de son armement. Il rappelle aussi les excès des révolutionnaires, notamment contre les officiers. En face s'organisent les milices de volontaires face au péril rouge intérieur et extérieur. En juillet 1919 l'Allemagne dispose donc de 900.000 hommes en armes (Reichswehr et volontaires). A cela s'ajoute des policiers anciens militaires, de la réserve à peine déguisée et des techniciens, sans oublier les combattants du Baltikum !

Georges Strohl en AFN[]

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Casablanca. Visite de M. le Résident Général, Théodore Steeg.

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Georges II Strohl en 1931 à une cérémonie officielle Lemtyine.

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Fès est une ville marocaine importante.

Georges Strohl est affecté le 22 janvier 1921 au 9e Régiment Tirailleur Algérien. Lieutenant-Colonel, il est chef de corps du 9e Régiment Tirailleur Algérien, du 15 mars 1921 au 25 mai 1923[37].

Georges Strohl chef d'état-major du 19e corps d'armée[38].

Georges Strohl est à la disposition du Général commandant supérieur du Maroc, le 28 janvier janvier 1926. Il est nommé Colonel, le 25 septembre 1926, à la disposition du commissaire Résident général au Maroc, Théodore Steeg, ex gouverneur général de l'Algérie.

Georges Strohl termine sa carrière au Maroc comme commandant d'abord par intérim du territoire de Fès-nord, de 1927 à 1933[39]. Commandant le Territoire marocain à Fès, le 1e juillet 1930[40]. Il est donc, par exemple, présent à l'inauguration solennelle de l'Ecole franco-arabe de Lemtyine le 25 mars 1931[41].

Admis à la retraite pour limite d’âge, le 26 novembre, Strohl est promu Général de brigade, à la 2e section de réserve, le 12 décembre 1933[42].L'Est Républicain du 14 décembre en parle :

Sont nommés dans la section de réserve du cadre de l'état-major général de l'armée et de l'état-major général des troupes coloniales : Au grade de général de brigade : MM. les colonels d'infanterie en retraite Strohl, Delpech et Giuliani, et le colonel d'infanterie coloniale en retraite Chambert[43].

La deuxième section comprend les officiers généraux qui, n'appartenant pas à la première section, sont maintenus à la disposition du ministre de la défense. Celui-ci peut les employer en fonction des nécessités de l'encadrement et dans ce cas, l'officier général est replacé en première section pour une durée déterminée.

MARIAGES ET DESCENDANCE[]

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Georges Strohl se marie deux fois, mais n'a qu'une fille.

Premier mariage (1908)[]

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Le Général Charles Ferdinand Millet est un de ses témoins de mariage.

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Lui et sa première épouse héritent du château de Vieux Villez, dit Corneille, de son beau-père.

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Le château de Beauvallon, propriété du grand-père de sa femme.

Georges Strohl se marie une première fois le 4 juillet 1908 à Rouen avec Hélène Daniel (1885 Châteauroux - 1940 Tain l’Ermitage). C'est la fille du Conseiller à la Cour de cassation, Emile-Charles Daniel (1852 - après 1908), et de Marguerite Louise Vogelgesang. Elle est la fille de Frédéric Vogelgesang, né le 26 avril 1813 à Rumpenheim (Hesse), important négociant en vins à Tain-l’Ermitage. A son mariage, il est lieutenant de Chasseurs à pied, détaché à l'Ecole supérieure de guerre, résidant et domicilié au 47 boulevard de Latour-Maubourg, dans le VIIe, chez sa mère, à côté des Invalides. Elle demeure chez ses père et mère, 103, rue Crevier, à Rouen. Le contrat de mariage est passé devant Maître Salmon, notaire à Tournan (Seine-et-Marne) le 9 juin 1908. Les témoins sont :

¤ Charles Ferdinand Millet (1843 - 1914), général français, commandant du 5e corps d'armée à Orléans, grand-officier de la Légion d’honneur...

¤ Léon-Valentin Schnéegans, professeur agrégé au Lycée Carnot.

¤ Emile Forichon (1848 - 1915), premier président de la Cour d'appel de Paris en 1898. Il est sénateur de l'Indre de 1900 à 1915, inscrit au groupe de l'Union Républicaine. A la fin du XIXe siècle, il agrandit le château d'Archy et l'agrémente d'un parc paysager. C'est sa résidence de campagne. Il en fait don à l'hospice de Châteauroux.

¤ Francois Léon Faure, Général de brigade, il commande les troupes de Laghouat en Algérie, puis prend la tête de la 16e brigade d'infanterie (1903 - 1906). Il finit sa carrière comme officier de la L.H.. Il est mort le 9 septembre 1917.


Le château de Beauvallon est la propriété de la famille Vogelgesang. Le père, Frédéric Vogelgesang(1813 - 1883), allemand originaire de Hesse, négociant en vin à Tain l'Hermitage est père de six enfants. Il achète le domaine pour la somme de 640.000 Francs en 1879.

Lui et sa première épouse héritent du château de Vieux Villez, dans l’Eure entre Gaillon et Louviers, où ils passent leurs vacances. De nos jours ce château est converti en hôtel, l'hôtel Corneille.

Ils habitent une maison route de Romans à Tain-l’Ermitage, où il peint des fresques et fait la collection de soldats de plomb.

Deuxième mariage (1950)[]

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L’hôtel à Le Trayas, Estérel-Grand Hôtel.

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La villa Stella Maris.

Devenu veuf et à la retraite, Georges Strohl vend la propriété familiale de Tain-l’Ermitage et s’installe vers 1948/1950 à Le Trayas, sur la corniche de l’Esterel, entre Agay et Théoule. Il y achète plusieurs hectares, au dessus de la ligne du chemin de fer, qu’il fait entièrement clôturer à grand frais et crée une réserve d’eau.

Georges Strohl habite la grande maison Marizou à 2 étages en face de la poste, aujourd’hui villa Stella Maris et possède l’hôtel Estérel-Grand Hôtel, 100 mètres plus haut, qu’il n’exploite pour ainsi dire pas.

Georges Strohl se remarie une deuxième fois vers 1945 avec une blonde Suzanne Françoise Leve (1904 - 1982 Cabris), dite Suzy. Elle est beaucoup plus jeune que lui. Ils ont 30 ans d’écart. Elle tient la maison, s’occupe de ses affaires.

Il a l’habitude tous les après-midis d’aller planter son chevalet dans le virage avec le beau point de vue sur la petite route qui mène à la gare du Trayas, d’où sa fille Maggy remonte avec tellement de peine….

Georges Strohl décède à 80 ans le 11 juin 1955, au Trayas, près de Saint-Raphaël, Var, et est inhumé à Tain-l’Ermitage, dans la Drôme.

Sa veuve, Suzanne Leve, vend toute la propriété vers 1960, et vient s’installer à Cabris, où elle habite place des Marronniers avec un entrepreneur en maçonnerie, Paul Maille (1910 - 1978); elle travaille un temps comme serveuse au restaurant du Vieux Château et décède à 78 ans.

Descendance[]

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Georges Strohl et Hélène Daniel ont une fille :

Marguerite, dite Maggy, née le 1e octobre 1919 à Saint-Nicolas-de-Port et décédée le 6 juin 1967, à Cahors.


Georges Strohl est le cousin du général d'armée Charles Mast et de Geoffroy Velten.

Les cahiers de cuisine du général Strohl[]

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Les cahiers de cuisine du général Strohl.

Le général Georges Strohl attend d'être à la retraite pour s'adonner à sa passion favorite: la cuisine, et rédiger à l'encre violette ses 1.136 recettes salées et sucrées qu'il illustre de 264 dessins effectués à la plume et au crayon de couleur.

Ces recettes manuscrites tiennent sur deux grands cahiers à petits carreaux, jaunis par le temps et soigneusement paginés à l'aide d'un tampon.

Georges Strohl offre à sa fidèle gouvernante, Laurence Batet, à sa mort, son livre de cuisine, rédigé et décoré de sa main.

Les éditions de La Martinière viennent d'en réunir les fac-similés en un seul volume. Recouvert de tissu vieux rose, celui-ci est agrémenté d'une vignette avec le titre écrit de la main même de l'auteur.

Ouvrage étonnant, à mi-chemin du livre de comptes et du cahier d'écolier, tenu avec autant de soin et de dévotion que l'aurait fait un copiste du Moyen Age. On imagine notre général s'asseyant à sa table de travail à heures régulières, son matériel d'écriture bien ordonné devant lui, et ouvrant une belle double page sur laquelle il rêve déjà à la disposition des titres, des sous-titres et des espaces qui accueilleront la gigue de chevreuil rôtie et servie dans un plat, amoureusement dessinée sans perspective.

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

  1. Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, Imprimerie Charles Zamith & Cie (Alger), 1919.
  2. Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, Imprimerie Charles Zamith & Cie (Alger), 1919.
  3. Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, Imprimerie Charles Zamith & Cie (Alger), 1919.
  4. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  5. L'Afrique française: bulletin mensuel du Comité l'Afrique française et du Comité du Maroc, Volume 37, Comité du Maroc, Comité de l'Afrique française, 1927.
  6. Henry Strohl, L'Histoire des Strohl, Tome 1 (pages 5 à 15).
  7. Henry Strohl, L'Histoire des Strohl, Tome 1 (pages 5 à 15).
  8. Armorial Rietstap-Rolland (Tome 3); Armorial général d'Hozier (Bibliothèque nationale, P.0.2730, blason 61.033, rubrique généralités de Strasbourg, Registre 4, n° 392)
  9. La Vie en Alsace, 1938.
  10. La guerre de 1870-1871, la mobilisation de l'armée, mouvements des dépôts ..., page 286, de Aristide Martinien, Armée. Service historique, État-Major, 1911 - 463 pages.
  11. Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace depuis les temps ... - page 843, de Édouard Sitzmann – 1973.
  12. Almanach national. 1873.
  13. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  14. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  15. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  16. Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, Imprimerie Charles Zamith & Cie (Alger), 1919.
  17. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  18. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  19. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  20. Campagne 1914 – 1918 - Historique du 2e Bataillon de Chasseurs à Pied, Berger-Levrault – Paris - 1922
  21. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  22. Campagne 1914 – 1918 - Historique du 2e Bataillon de Chasseurs à Pied, Berger-Levrault – Paris - 1922
  23. Campagne 1914 – 1918 - Historique du 2e Bataillon de Chasseurs à Pied, Berger-Levrault – Paris - 1922
  24. Le 2e B.C.P. en Belgique – 1914-1915
  25. Le 2e B.C.P. en Belgique – 1914-1915
  26. Le 2e B.C.P. en Belgique – 1914-1915
  27. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  28. Campagne 1914 – 1918 - Historique du 2e Bataillon de Chasseurs à Pied, Berger-Levrault – Paris - 1922
  29. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  30. Liste diffusée le 16 novembre 1915 par la London gazette
  31. Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, Imprimerie Charles Zamith & Cie (Alger), 1919.
  32. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  33. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  34. Isabelle Chave, Sacrifice subi ou sauvetage organisé. Le sort des archives en France durant la Grande Guerre, d’après le fonds de la direction ministérielle des Archives, In Situ, 23 | 2014, mis en ligne le 25 février 2014. URL : ; DOI : 10.4000/insitu.10933
  35. Isabelle Chave, Sacrifice subi ou sauvetage organisé. Le sort des archives en France durant la Grande Guerre, d’après le fonds de la direction ministérielle des Archives, In Situ, 23 | 2014, mis en ligne le 25 février 2014. URL : ; DOI : 10.4000/insitu.10933
  36. Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, Imprimerie Charles Zamith & Cie (Alger), 1919.
  37. Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, Imprimerie Charles Zamith & Cie (Alger), 1919.
  38. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  39. L'Afrique française: bulletin mensuel du Comité l'Afrique française et du Comité du Maroc, Volume 37, Comité du Maroc, Comité de l'Afrique française, 1927.
  40. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  41. L'Afrique du Nord illustrée : journal hebdomadaire d'actualités nord-africaines : Algérie, Tunisie, Maroc. 1931-04-11.
  42. Archives militaires de Vincennes, (dossier n° 1159/GB/4) et dossier Base Léonore
  43. L'Est Républicain, 14 décembre 1933.
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