Wiki Guy de Rambaud
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                           Georges Gilles de La Tourette 

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Gilles de La Tourette

Georges Gilles de La Tourette.

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Carte maximum et oblitération premier jour de son maître, Jean-Martin Charcot.

Le Clerc Frédéric

Frédéric Le Clerc, un de ses cousins, élevé par Bretonneau, lui-même directeur des hôpitaux de Tours, professeur de médecine...

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Georges Gilles de La Tourette et Charles Féré (1852 - 1907), autre élève de Charcot.

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Asile psychiatrique de Cery, où il est décédé d'une neurosyphilis.

Georges Albert Édouard Brutus Gilles de La Tourette est né le 30 octobre 1857 à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, près de Châtellerault, dans le département de la Vienne. Il est décédé le 26 mai 1904, à l'Asile de Cery, près de Lausanne. Son corps est ramené en France et enterré dans le cimetière de Loudun[1].


Georges Gilles de la Tourette est le fils de Théodore Édouard Gilles de La Tourette (1827 - 1902), négociant, maire de Moussac-sur-Vienne et juge suppléant de la justice de Paix du canton de L'Isle-Jourdain et de Laetitia Augry des Effes de Laudonnière (1831 - 1894). Mais, selon Olivier Walusinski dans Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, édité par l'université d'Oxford, en 2018, Georges descend d'un Arménien réfugié en France vers 1200 dont le fils est anobli par Saint Louis à la croisade[2].

Georges est l'aîné de quatre frères et sœurs. Il commence ses études dans un internat de Châtellerault, où il révèle non seulement un talent inhabituel, mais également un personnage inquiet et rebelle.

Georges Gilles de La Tourette est Docteur en médecine (Paris, 1885), agrégé de médecine et de médecine légale en 1894. - Chef de clinique de Jean-Martin Charcot à l'hôpital de la Salpêtrière. Il est également historien, chroniqueur scientifique à la Revue hebdomadaire sous le pseudonyme de Paracelse[3]. Ce neurologue français décrit la maladie de Gilles de la Tourette. Ce nom lui est donné par Jean-Martin Charcot (1825 - 1893) en l’honneur de son élève, Georges Gilles de La Tourette (1857 - 1904).

Le XIXe siècle apporte de nombreuses avancées et découvertes médicales en neurologie, avec le célèbre hôpital parisien La Salpètrière en son centre. Des géants de la médecine tels que Jean-Martin Charcot, Joseph Babinski et même Sigmund Freud, même pour un court laps de temps, parcourent ces salles. Il est donc étonnant de constater que, à égalité parmi ces hommes, il existe très peu de littérature sur Georges Gilles de la Tourette.

La biographie d'Olivier Walusinski est le premier volume complet à approfondir la vie, l’érudition, l’écriture et les loisirs du célèbre médecin. Dans la première partie, nous apprenons l'histoire de la famille de Georges, suivons sa scolarité et son mentorat sous Charcot, nous rendons à l'exposition universelle de 1900, échappons à une tentative d'assassinat avant de succomber à la syphilis.

La deuxième partie propose une analyse approfondie de ses travaux neurologiques et psychiatriques, notamment le trouble neurologique épynomique qui restera pour toujours le syndrome de Tourette.

La troisième partie se penche sur le côté plus clair de Georges et examine son passé préféré en tant que poète, historien et critique d'art. La quatrième partie présente une bibliographie complète de l'ensemble des travaux de Georges[4].

L’auteur Olivier Walusinski rassemble des archives familiales inédites, la correspondance de Georges avec le journaliste parisien Georges Montorgueil, des articles de journaux et des archives de police afin de jeter un éclairage original sur la vie et l’héritage durable du célèbre médecin. Ces archives n’ont jamais été étudiées ni mises à la disposition du public, ce qui en fait l’une des premières et des plus complètes biographies disponibles et un incontournable pour toute bibliothèque médicale[5].

Le nom de Gilles de la Tourette est bien connu en raison de l’éponyme. La vie tourmentée de l’homme, Georges, l’est moins. L’exploration des archives familiales, conservées dans un musée de Loudun, met en lumière des facettes ignorées de cette personnalité attachante.

Olivier Walusinski dans Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, édité par l'université d'Oxford, en 2018, présente ses origines familiales nobles, sa formation et sa carrière, l’attentat dont il est victime en 1893, ses déboires lors d’un scandale paru dans la presse, sa maladie, à l’aide de lettres et de documents extraits de ces archives restées inédites jusqu’à maintenant[6].

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SA FAMILLE[]

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Syagrius livré à Clovis par Alaric.

L’exploration des archives familiales, conservées au Musée Charbonneau-Lassay, de Loudun, met en lumière des facettes ignorées de cette personnalité attachante.

Selon Olivier Walusinski, dans Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, édité par l'université d'Oxford, en 2018, Georges descend d'un Arménien réfugié en France, vers 1200, qui se fixe à Niort dont le fils est anobli par Saint Louis à la croisade[7].

Certains généalogistes font descendre les Gilles d'Aegidius (mort 464 ou 465), général de la milice romaine dans les Gaules[8] et donc des Syagrius. Syagrius est le fils de Aegidius (mort 464 ou 465), qui a une nombreuse descendance, mais il n'y a aucune filiation suivie des Gilles jusqu'à cet illustre Romain. Le seul lien bien mince est que Gilles est la traduction de Aegidius.

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Ses ancêtres[]

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Arméniens et croisés[]

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Les Arméniens de Léon Ier de Cilicie entrant à Antioche.

Raymond-Roupen (1198 - 1221/1222) est un membre de la Maison de Poitiers qui revendique les trônes de la principauté d'Antioche et du royaume arménien de Cilicie. Son oncle paternel Bohémond IV empêche sa succession à Antioche, mais son grand-oncle maternel arménien, Léon Ier de Cilicie, le reconnaît comme héritier présomptif de la Cilicie et fait valoir son droit à Antioche. En 1211, Raymond-Roupen est couronné roi de Cilicie et finalement installé prince d'Antioche en 1216. Raymond-Roupen (1198 - 1221/1222) est soutenu et entouré par des Arméniens. Mais la guerre de succession d'Antioche se termine par la mort de Léon Ier de Cilicie en 1219, peu de temps avant que Raymond-Roupen soit évincé d'Antioche. Il va ensuite poursuivre sa revendication sur la Cilicie, ce que Leon avait inopinément voulu à sa fille Isabella sur son lit de mort, mais il est battu et emprisonné jusqu'à sa mort. Selon Olivier Walusinski, cet Arménien, certainement de la cour de Cilicie, se réfugie dans le Poitou, à cette époque. Cet étranger prend le nom de Gilles Gifray (ca 1200 - après 1240). Il se marie avec la fille d'un marchand de Niort[9].

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Un des chapiteaux de la Collégiale de Faye-la-Vineuse est considéré comme une représentation de la prise de Jérusalem.

Son troisième fils prend part aux croisades et se distingue par son courage. Lors d'une cérémonie de louange, le roi français Saint Louis (1214 - 1270) déclare :

Je vous ennoblis par la présente vous et vos descendants[10].

Olivier Walusinski prétend que de retour de la croisade cet ancêtre des Gilles, vivant au XIIIe siècle crée le Chapitre de Faye-la-Vineuse, mais cette fondation date de 1040, et est due à Nives, Dame de Faye-la-Vineuse[11]mais qu'elle ne peut achever son oeuvre qui est menée à bien par son mari et son fils. Son argument est que les Gilles ont héréditairement un rôle au Chapitre de Faye-la-Vineuse jusq'en 1793. Ce croisé est selon Walusinski enterré dans le cimetière voisin de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers[12].

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Seigneurs de La Grue[]

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Blason des Gilles, notamment ceux de La Guyonnière.

Les Gilles sont pendant des siècles seigneurs de La Grue. Selon Carré de Busserolle, dans Archives des familles nobles de Touraine, ou Armorial général de Touraine (p. 416), ils portent :

D'argent à trois biches de gueules passantes et posées deux et une.


Leur filiation non suivie commence, d'après d'Hozier, par 'Nicolas Gilles (ca 1320 - 1391), écuyer, Seigneur de la Grue vivant en 1381. Ce prénom Nicolas va être fréquent chez les Gilles.


Des mémoires particuliers à cette maison portent qu'elle compte parmi ses aïeux Richard Gilles (ca 1350 - 1377), capitaine de réputation, qui meurt à la bataille de Niort, en 1377.

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600e anniversaire de la bataille d'Azincourt.

Pierre Gilles (ca 1375 - après 1415) est fait prisonnier à la bataille d'Azincourt en 1415[13]. Les estimations avancées par les chroniqueurs français varient entre 1.400 et 2.200 prisonniers[14].


Mathurin Gilles (ca 1400 - après 1446) épouse Julienne de la Châtaigneraie, fille de Pierre, Seigneur de La Grue[15]. Mathurin Gilles est Procureur du Comte de Vendôme en 1444[16]. Ils sont les parents de Nicole (ou Nicolas) Gilles (ca 1429 - 1503), qui suit.

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Les tres elegantes et copieuses annales des tres preux, tres nobles, tres ... Gilles, Nicole (1429 - 1503).

Nicole (ou Nicolas) Gilles (ca 1429 - 1503), Sgr de la Grue, est signalé comme secrétaire royal le 7 février 1475 ; envoyé à Florence en 1482 pour en faire venir le médecin Antonio da Casera auprès du roi malade ; clerc extraordinaire à la Chambre des comptes en 1482/1483 ; contrôleur du Trésor à partir du 25 août 1484 (sous Charles VIII). Notaire et secrétaire du roi Louis XII jusqu'en 1496[17].

Gilles publie les Annales et Chroniques de France depuis la destruction de Troyes jusqu'au temps de Louis le onzième, de l'origine des François, et de leur venue ès Gaules, avec la suite des rois et princes jusqu'au roi Charles VIII, Paris, 1492, in-4, plusieurs fois réimprimées et continuées par plusieurs auteurs jusqu'en 1617. Il écrit en français et ose rajeunir les chroniques.

Gilles fait édifier une Chapelle de Saint Louis. Il est mort en 10 juillet 1503 et inhumé à Saint-Paul, à Paris. Épitaphe dans Piganiol de La Force[18] :

Cy gist Noble homme et sage M. Nicole Gilles, en son vivant, Notaire et Secrétaire du Roi notre Sire, et Controlleur de son Trésor, lequel, et trépassa le 10. jour de Juillet M. D. III.

Marié en 1483 avec Marie Turquan (soeur du prévôt des marchands), ils ont sept enfants, dont très certainement Gilles Gilles, dont certains descendants sont seigneurs de la Grue.

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Seigneurs de La Guyonnière[]

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La filiation prouvée des Gilles remonte à Gilles Gilles, sieur de La Grozonnière (ou plutôt de La Guyonnière, dans le Vendômois[19], comme ses descendants.

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Mathurin est bailli de l'abbaye de St Georges du Bois en Vendômois (1542).

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Les armes des d'Heliand.

Né vers la fin du XVe siècle, licencié es-lois, Gilles Gilles (après 1483 - 1547), seigneur de La Guyonnière, est bailli de La Flèche, puis de l'abbaye de Saint-Georges du Bois-en-Vendômois (1542). Il est Procureur fiscal au début du XVIe siècle dans le Vendômois[20]. La Guyonnière, à Souligné-sous-Ballon, doit probablement dater de la fin du XVe siècle. Elle va être la propriété des Gilles, dont vers 1750 Samuel Gilles, conseiller du roi. Elle vient des Heliand. Gilles est marié avec Gilone d'Héliand, d'une famille d'ancienne noblesse d'épée, remontant selon les déclarations de 1667 à Adam Héliand, seigneur du Viviers. Son père est Jean, Seigneur de la Barre, des Aunais et de la Guyonniere et Catherine Damours. Les Heliand sont les descendants de Richard d'Héliand originaire d'irlanae et capitaine des archers du roi d Angleterre, vient en France au cours de la guerre de Cent Ans. Nommé gouverneur de la ville de Bayeux, il se marie et a de nombreux descendants[21]. Les armes des d'Heliand sont :

D'or, à trois aigles d'azur, becquées et onglées de gueules, posées deux en chef et une en pointe. L'escu timbré d'une couronne de comte, supporté par deux lions d'or sur une terrasse de sinople, et environné de la devise Probus.

Gilles Gilles (après 1483 - 1547) décède à Montoire-sur-Loir, dans le Vendômois.

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Chauvet 1636 : jeton de Trésorier général de France.

Jean Gilles (ca 1530 - 1602), originaire du Vendômois, est Seigneur de la Grue, comme ses ancêtres agnatiques depuis Nicolas Gilles (ca 1320 - 1391), écuyer, et de la Guyonnière, comme ceux de sa mère. Il est Conseiller du Roi, Receveur général des finances à Poitiers le 11 avril 1573. Le 16 juillet 1583, il est Trésorier général de France à Tours (1583 - 1592)[22]. Il résigne cet office à son fils, Jean II, en 1593[23].

Jean Gilles (ca 1530 - 1602) se marie le 15 novembre 1566, à Chaumont-sur-Loire (Vendomois), avec Louise Denis, fille de Nicolas et Louise Garnier. Il décède le 16 novembres 1602 à Paris.

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Blason des Tronchay.

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Barthélémy Gilles construit entre autres le château de La Chèze.

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Poitiers. Couvent des Filles de Notre-Dame.

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Ruines du château de La Meilleraye.

Jean II Gilles (1571 - 1652) est né à Poitiers et décédé le 2 janvier 1652 à Tours. Il est chevalier, sieur de La Grue, Trésorier général de France à Tours (1593 - 1652)[24], président des trésoriers de France à Tours, maître d'hôtel de Marie de Médicis (1616). Il se marie le 12 août 1600, à Mézeray (Sarthe) avec Catherine du Tronchay. Elle est la fille de Nicolas Tronchay, écuyer, sieur de Baladé-en-Aron, des Grandes-Maisons de Launay, de Bagnères, la Bohordière, la Sanguinière, Martigné et Champdemanche (Morannes), receveur des tailles de La Flèche, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, maître des eaux et forêts du comté de Mayenne, puis grand audiencier de France, demeurant à Paris, rue Saint-André-des-Arcs, qui épouse, le 26 novembre 1581, Renée, fille de François Le Bret, sieur de Plainchamp, conseiller au présidial d'Angers. Il a la réputation d'être l'homme le plus riche du Maine et de l'Anjou. Elle a un frère : François Tronchay, grand audiencier de France, 1661. La maison du Tronchay est originaire d'Angleterre et, d'après la tradition, remonte à un certain Tronck. Les armes des du Tronchay sont :

D'azur à l'aigle d'or, au soleil de même posé au canton droit du chef de Vécu. Plus tard, la branche de Vayres y ajouta deux aigles comme support, la couronne de marquis et la devise : Solus intueor.

Ils ont plusieurs enfants dont :

Nicolas Gilles (ca 1610 - 1642), qui suit.
Charles Gilles lui succède comme Trésorier général de France à Tours (1652 - 1687)[25].
Barthélémy Gilles travaille, sous Jacques Lemercier, à Richelieu, à La Meilleraye, à Port-Louis[26], Saint-Loup-sur Thouet... En janvier 1648, Philippe Peyraud, conseiller au présidial, confie à Barthélémy Gilles, architecte qui a fréquenté les grands chantiers régionaux le soin de construire un château sur son domaine de la Chèze[27]. En 1635, Marie Catherine Angevin, mère première et supérieure, passe marché avec honorable homme Barthélémy Gilles, maître masson demeurant à Richelieu, pour construire et bastir tout à neuf deux corps de logis en équerre, pour le Couvent des Filles de Notre-Dame à Poitiers[28]. Il existe une Communication de M. Jean Roman Un architecte oublié, Barthélémy Gilles, et le couvent des Filles Notre-Dame à Poitiers. Barthélemy Gilles, qui travaille à Richelieu est aussi occupé à la Meilleraye pour le maréchal du même nom. On relève la présence à la Meilleraye, en 1642, de Barthélemy Gilles architecte des bâtiments de Monseigneur.

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Marescot est l'avocat général de la Reine Marie de Médicis, et se voit entre autres, confier par elle certaines missions diplomatiques délicates.

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Les Gilles à Faye-la-Vineuse[]

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Collégiale Saint-Georges de Faye-la-Vineuse.

Faye n'a plus l'importance considérable de la ville pour laquelle l'ancêtre des Gilles, vivant au XIIIe siècle, crée le Chapitre. Tout bascule au moment des guerres de religion. En 1562, c'est le passage des Huguenots, avec pillages et destructions. Ils seront mis en échec à la bataille de Moncontour en 1569. Puis en 1593, ils reviennent en force et c'est le désastre : le bourg est en flammes pendant plusieurs jours et se retrouve presque inhabitable. Puis Richelieu arrive, et il est prêt à tout pour construire sa ville. Bien que Faye soit en ruines, il l'achète en 1626, l'incorpore en 1631 à son duché-pairie, et l'utilise pour son propre intérêt, construire son majestueux domaine :

On n'avait qu'à se servir des pierres de Faye, carrière inépuisable, à ciel ouvert.

Au XVIIe siècle, le chapitre de la collégiale, alors de 13 chanoines, est ramené à onze. On trouve au XVIIe siècle dans cette bourgade et celle d'Arçay, des Gilles qui possèdent plusieurs fiefs (Perrières, La Tourette, Vigneau)[29].

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Nicolas Gilles (ca 1610 - 1642) travaille aux fortifications de la ville de Richelieu.

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Citadelle et fortifications d'agglomération (Port-Louis) - Vue de la citadelle de Port-Louis : porte monumentale de la demi-lune depuis le bastion Saint-Nicolas (rempart de la ville).

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Nicolas Gilles est au service du Duc à Richelieu et à Port-Louis.

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Embouchure du Blavet.

Nicolas Gilles (ca 1610 - 1642) est natif d'Amboise[30][31], vers 1610. Il est Receveur du Chapitre de Faye, mais surtout un entrepreneur.

Avant de venir en Bretagne, Nicolas Gilles, habite Richelieu, où il travaille pour le Cardinal[32]. En effet, en 1631, le roi Louis XIII pour remercier son ministre, le Cardinal de Richelieu, de ses éminents services, lui fait la faveur d’ériger un bourg clos de murailles et de fossés. La construction de l'ensemble s'étale de 1631 à 1642, date de la mort du cardinal, et mobilise plus de 2.000 ouvriers. Nicolas Gilles conduit en partie la construction des fortifications de la ville de Richelieu[33]. En 1636, Nicolas Gilles passe marché pour réparations à la Rajace[34].

Grâce à une découverte faite par M. Thomas Lacroix dans la liasse cote B 2793 de ses Archives, l'entrepreneur qui édifie le Bastion Saint-Nicolas au Port-Louis nous est connu[35]. A l'initiative de François de Cossé-Brissac, gouverneur de la place de Port-Louis, depuis 1611, et sur les conseils de Richelieu, Louis XIII ordonne en 1618 que les défenses de Blavet soient renforcées. La citadelle est agrandie par Jacques Corbineau, architecte, de 1617 à 1623, et Nicolas Gilles, architecte et entrepreneur, en 1641 et 1642. Venant de la ville, on trouve d'abord le glacis, le chemin couvert et la demie-lune, qui assure la défense de l'entrée dans la citadelle[36].

Nicolas Gilles est connu comme architecte et entrepreneur pour Port-Louis en 1641 et 1642. Le Cardinal ayant fort à cœur de voir achever la demi-lune et le chemin-couvert qui doivent défendre le front-de-terre de la Citadelle du Port-Louis, y envoie son cousin le maréchal de la Meilleraye qui devient gouverneur de la Place, son autre cousin Antoine de la Porte de la Pibolière qui est lieutenant-de-roi, et l'ingénieur Destouches. En 1641 le cardinal de Richelieu confie à Nicolas Gilles l'achèvement des travaux de fortification de la citadelle de Port-Louis dans la rade de Lorient. Il remplace Barthélemy Gilles qui, en février 1641, désireux de partir en voyage, se fait remplacer par son frère Nicolas[37].

Nicolas se noie dans le Blavet, avec sa femme, le 17 juillet 1642. Barthélemy Gilles,son frère, accourt aussitôt, car les manouvriers qui travaillent journellement aux fortiffications de la Citadelle du Fort-Louys ne sont plus payés et menacent de quitter la ville. Cette phrase, comme l'expression Entrepreneur des fortifications de la Citadelle du Port-Louys, indique clairement qu'il ne s'agit pas encore de la construction de l'Enceinte urbaine[38]. Le bastion bas à Port-Louis, dit Saint-Nicolas, lui doit son nom[39].

Nicolas Gilles se marie, avant 1634, à Anne Le Bas, peut-être soeur de Marie Anne décédée le 27 juillet 1664, à Richelieu, mariée en 1618 avec Martin Poirier (ca 1585 - 1637), Notaire royal à Richelieu. C'est elle qui se noie avec lui dans le Blavet.

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Du bastion de Groix, vous pouvez voir la Demi-lune. À sa droite, vous pouvez voir un mur de défense s'étendant le long de la côte protégeant la ville de Blavet. Le bastion bas, dit Saint-Nicolas, qui doit son nom à Nicolas Gilles, se projette dans l'Atlantique.

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Eustache Le Bas est sieur du Puy Doré, notaire à Richelieu en 1648.

Anthoine Gilles (1634 - 1711) est natif de Faye-la-Vineuse, le 21 janvier 1634. Son parrain est Messire Eustache Le Bas, sieur du Puy Doré, notaire à Richelieu en 1648 - peut-être son grand-père maternel - et sa marraine Honorable Femme Françoise Bernard, femme de Messire de Closnent (?). Sa grand-mère est donc Judith Pénigault, fille de Jean, sieur de La Bonnette, à Faye. Le Logis du Puy Doré est un Grand hôtel composé du pavillon sur la Grande Rue et des maisons basses en retour sur la place, estimé 16.000 livres et construit pour Alphonse de Lopez, agent du Cardinal et gestionnaire du chantier de la ville.

Anthoine épouse en 1658 Marguerite du Vivier, née le 2 février 1639 et décédée le 17 août 1712 à Faye-la-Vineuse. Anthoine Gilles y est décédé le 4 mai 1711.

Une sentence de Jean Drouin, sénéchal de Richelieu, est prononcé contre Antoine Gilles, qui doit 2 années d’une rente de 30 boisseaux de froment et 2 poules sur la métairie du Vigneau, près Faye[40].

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Le Vigneau à Faye.

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Nicolas Gilles est le gendre d'une Dupleix.

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Emplacement Saint-Jouin-lès-Faye où est enterré Nicolas (photo Pierre Marie Danquigny).

Nicolas Gilles, sieur du Vigneau (1662 – 1725) est né à Faye-la-Vineuse, le 27 février 1663. Il est baptisé dans la Collégiale Saint Georges de Faye-la-Vineuse.

Nicolas Gilles épouse à Notre-Dame de La Chandelière à Poitiers, le 8 février 1694, Marguerite Pion (1671 – 1739)[41]. Marguerite Pion est la fille de Gabriel, sergent royal, et Marguerite Dupleix. Ce mariage se fait en présence de Joseph Gilles, prêtre du diocèse, principal du collège et ville de l'Isle-Bouchard, que nous croyons le même que Charles-Joseph, son frère, Sieur de Vigneau et de Marnay, Le prêtre est Joseph Gilles de l'Isle Bouchard[42].

Le premier de leurs huit enfants est baptisé Joseph Gilles (1694 – 1771). Cet ancêtre de Gilles de la Tourette, est déjà sieur de la Tourette. C’est, semble-t-il, à ce moment que le nom d’un lieu est accolé au nom de Gilles, devenant tantôt Gilles de Latourette ou Gilles de la Tourette suivant les divers documents paroissiaux disponibles. Ces Gilles semblent très nombreux, dans le Poitou et la Touraine de l’époque, justifiant l’ajout d’une précision toponymique. Ainsi, d’autres Gilles deviennent Gilles Desperrieres, Gilles de la Coudre, Rochefort, Puy-Doré, Lavau[43]. Quoiqu'on a déjà Charles Joseph, seigneur du Perron à Mondion, à la génération précédente[44]. Ils sont aussi les parents de Marie Gilles (1702 - 1778) mariée en 1726 à Pierre Curieux (1702 - 1778), notaire de Richelieu, mon ancêtre. Ils sont les parents de Louise Curieux (1732 - 1766) mariée à Jacques Maurice en 1753. Il est notaire de la baronnie d'Aurigny (La Tour-d'Aurigny) et de la châtellenie de Bois-Aubry, puis du duché-pairie de Richelieu (à partir de mars 1758), réside à Jaulnay. Négociant et lieutenant de la garde bourgeoise de Chinon, pendant la Révolution, la foule attaque trois de ses bateaux. Il se remarie, en 1767, avec la nièce de sa femme, Marie, fille de Joseph Gilles de La Tourette (1694 – 1771).

Nicolas Gilles décède à Saint-Jouin-lès-Faye, commune supprimée en 1794 et rattachée à Faye-la-Vineuse. Il est enterré dans la chapelle de Messires les Gilles.

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Généalogie des Gilles[45].

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Les Gilles de La Tourette[]

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La Tourette est une seigneurie, puis un hameau de La Grimaudière, dans le Poitou (canton de Moncontour)[46].

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Joseph Gilles (1694 – 1771) est Sieur de la Tourette, Bourgeois de La Grimaudière.

Joseph Gilles (1694 – 1771) est Sieur de la Tourette et du Vigneau, Bourgeois de La Grimaudière. Il se marie le 16 juillet 1726, à St Pierre de Marché de Loudun avec Françoise Elisabeth Métayer (1707 – 1781). Elle est la petite-fille de Pierre Lambert, Sieur de la Chesnaye, Chirurgien.

On a à cette époque une transaction portant partage de la succession de Gabriel Gilles, sieur de Rochefort, entre Antoine Gilles, sieur du Puy-Doré, chanoine de Faye, Joseph Gilles, curé et chanoine de ladite église, André Gilles, sieur de Lavau, aussi chanoine, Nicolas Gilles, sieur du Perron, prieur-curé de Saint-Jouin-lès-Faye et Marie Néron, veuve et donataire dudit Rochefort[47]. Joseph Gilles décède le 16 octobre 1771 à Faye-la-Vineuse.

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Joseph II Gilles est natif de Braye-sous-Faye.

Joseph II Gilles (1727 – 1771) est né le 25 avril 1727 à Braye-sous-Faye. Il est Sieur de la Tourette, marchand, brigadier des gabelles, employé dans les fermes du Roi.

Il se marie le 14 juin 1756, à Braye-sous-Faye, avec Marie Françoise Mercieul, fille de Michel Mercieul, Maître chirurgien, et Perrine Babaud, mariés à Champigny-sur-Veude.

Joseph II Gilles est doublement à l’origine de la famille qui nous intéresse. En effet, son fils aîné Joseph-Charles (1756 – 1798) aura comme arrière-petit-fils notre Georges. Le sixième de ses huit enfants est Pierre Clément Gilles de la Tourette (1766 – 1852) qui aura, comme arrière-petite-fille, Marie Detrois, épouse de notre Georges[48]. Il est décédé en 1771, certainement à Sérigny (Poitou)

Dans cette grande famille du Loudunais, on dénombre pas moins de douze médecins et chirurgiens en quatre générations[49].

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L'art des accouchements, propre aux instructions élémentaires des élèves en chirurgie, nécessaire aux sages-femmes pour leur indiquer les cas où elles peuvent opérer, et ceux où elles doivent mander les Hommes de l'Art.

Joseph-Charles Gilles de La Tourette est fils de Joseph-Charles, brigadier des gabelles, et de Marie Mercieul. Il naît à Faye-la-Vineuse en 1758. Il est le premier praticien de cette longue dynastie des Gilles qui fournit à la médecine tant de savants réputés, dont le dernier est le regretté psychiatre de la Salpêtrière[50].

Joseph-Charles Gilles de La Tourette est un des plus brillants élèves du collège de Chirurgie de Tours, où Bobierre lui inculque de solides connaissances obstétricales[51], puis à l’école pratique de chirurgie de Paris,

Établi à Loudun, malgré son jeune âge il a prouvé qu'à l'occasion il est en état de faire une juste application de ses principes aux différentes circonstances, pour prévenir les accidents, qui naissent des caprices de la nature et des événements[52].

Maître en chirurgie et Démonstrateur royal de l’art des accouchements à Loudun, Prévôt charge de la compagnie[53], il s'applique avec exactitude à la formation des sages-femmes et reçoit les éloges de du Cluzel. Il ne trouve pas toujours chez les curés et les seigneurs une aide efficace pour recruter des sujets. Il fait encore son cours en 1787 et en 1788, et, pour aider ses élèves, il compose à leur usage un traité sur l'Art des accouchements, qui parait en 1787, en deux volumes, à Angers, chez Pavie. C'est un ouvrage élémentaire, qui vaut surtout par la clarté de l'exposition[54].

Il publie quelques autres notes sur des sujets de médecine et d'histoire naturelle, mais est prématurément enlevé le 4 pluviôse an IV, le 21 janvier 1798, à Loudun, n'étant âgé que de quarante ans. Il s'est marié deux fois et a de son premier mariage deux filles[55].

Il se remarie le 1er février 1791, à Faye-la-Vineuse, avec Elisabeth Radegonde Jahan Lachesnaye, de la paroisse de St Pierre du Marché de Loudun. Elle est la fille du sr. Maurice Jahan de La Chesnaye, marchand et de Demoiselle Hélène Arnaud de Chanteloup, de la paroisse de Marnay[56].

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Saint-Épain.

Théodore Gilles de La Tourette est né le 23 février 1798 à Loudun (Poitou).

Théodore Gilles est négociant à Saint-Épain[57].

Il se marie le 3 février 1823 à Saint-Épain (Touraine), avec Rose Joséphine Victoire Doralise Dreux, décédée le 20 jan 1835 à Saint-Épain. Elle est la fille de Candide-Louis Dreux, natif de Saint-Épain, marié le 28 mai 1798, à Prinçay (Poitou), avec Rose-Victoire Tourneporte, née en 1772, une cousine lointaine.

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Laetitia Augry des Effes de Laudonnière (1831 - 1894), sa mère.

Théodore Edouard Gilles de La Tourette (1827 – 1902) est né le 8 octobre 1827 à Saint-Épain. Il est négociant à Châtellerault puis à L'Ile-Jourdain. Il est décédé en 1902[58].

Il se marie le 5 janvier 1857, à L'Isle-Jourdain (Poitou) avec Marie-Francoise Augry des Effes (1831 - 1894). Son grand-père maternel, Jean Augry des Effes est baptisé le 6 octobre 1781 à l'Isle-Jourdain et décédé le 29 juillet 1856 au même lieu. Veuf d'une fille de docteur en médecine de l'université de Montpellier, il épouse, le 1er février 1830, Marie Rabette-Châtillon. Ils sont les parents de la mère de Georges, Laetitia Augry des Effes de Laudonnière (1831 - 1894) qui épouse, le 5 janvier 1857, Théodore Édouard Gilles de la Tourette, négociant, fils de Théodore et de Rose Joséphine Victoire Doralile Dreux[59]. Pierre d'Auguy, sieur de Laudonnière, près de Gençay (vraisemblablement Augry), sert comme archer au ban de 1491. Il lui est enjoint d'avoir des gantelets et une hallebarde ou vonge[60].

Ils ont quatre enfants, dont l’aîné est notre Georges. Il se marie avec sa cousine Marie Detrois (1867 – 1922), qui épouse Georges Gilles de La Tourette le 2 aout 1887. Marie Detrois (1867 – 1922) est l'arrière-petite-fille de Pierre-Clément Gilles de La Tourette (1766 – 1840).

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Les ancêtres de la femme de Georges Gilles de La Tourette[]

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Loudun au XVIIe s..

Pierre-Clément Gilles de La Tourette (1766 – 1840) est l'autre fils de de Joseph-Charles, brigadier des gabelles, et de Marie Mercieul. Il est baptisé le 3 décembre 1766 à Faye-la-Vineuse, et décède le 16 décembre 1840 à Loudun.

Chirurgien de la marine à Rochefort, il vient s’installer médecin à Loudun. Il est domicilié en cette ville, rue Saint Jean[61].

Il se marie le 8 février 1791, à Roiffé (Poitou), avec Rose Françoise Baillou. La mère de l'époux est de fait de la paroisse de Roiffé et de droit de la paroisse St Georges de la paroisse de St Georges de Faye. Son épouse est fille de Jacques Baillou de la Pentière et Marie Magdeleine Françoise Baillargeau. En 1787, Henri-François Baillou la Pentière, en présence des maîtres en chirurgie de Loudun, est reçu et admis à la maîtrise en chirurgie pour la ville et le ressort de Loudun[62].

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Remarques et observations sur le typhus contagieux qui a regne épidémiquement à Torgau en Saxe, depuis le mois de septembre 1813, jusqu’au mois de mars 1814.

Le plus célèbre de ses fils est son aîné, Gilles de la Tourette (1792 – 1879), chirurgien aide-major de l’Empire, donnant ses soins à quelques-uns des 10.000 blessés et malades, lors du siège de Torgau, en Saxe, par les forces prussiennes du comte von Tauentzien, du 18 octobre au 26 décembre 1813. Il y reste jusqu’en mars 1814, en raison d’une importante épidémie de typhus. L’Empereur le décore le 10 mars 1814 en reconnaissance de ses mérites.

Enrichi par cette confrontation au typhus, Jacques-Pierre exploite cette pratique médicale pour donner matière à sa thèse de doctorat en médecine qu’il soutient à Paris le 17 mars 1815, titrée : Remarques et observations sur le typhus contagieux qui a regne épidémiquement à Torgau en Saxe, depuis le mois de septembre 1813, jusqu’au mois de mars 1814. Il fait carrière de médecin à Loudun.

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Un ancêtre médecin et chirurgien célèbre, Gilles de la Tourette (1792 – 1879).

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François Gilles de la Tourette (1896 – 1947), L’Orient et les peintres de Venise.

Sa fille Berthe Gilles de la Tourette (1835 – 1893) épouse, le 25 avril 1858, un médecin de Chinon, Felix Detrois (1835 – 1893). C’est leur fille, Marie Detrois (1867 – 1922), qui épouse Georges Gilles de la Tourette le 2 août 1887, pendant qu’il est le chef de clinique de Charcot, en présence de celui-ci et de deux autres de ses maîtres préférés, Paul Brouardel (1837 – 1906) et Francois Damaschino (1840 – 1889). Marie a donc un arrière-grand-père, un grand-père, un père et maintenant un mari médecin.

En épousant son cousin au quatrième degré, elle devient une Gilles de La Tourette, nom de jeune fille de sa mère. Le 12 août 1887, une carte indique qu’ils sont en voyage de noces en Ecosse. De cette union naissent quatre enfants :

L’aîné, Jean (1888 – 1893), meurt d’une méningite le 11 juillet 1893, soit cinq semaines avant le décès de Charcot.
Puis ils ont une fille, Jeanne Gilles de la Tourette (1890 – 1979) qui épouse Antonin Dalpeyrat, à Paris XVIe, le 10 janvier 1923. Un fils, issu de cette union, Pierre Dalpeyrat (1925 – 1978) est dans les années cinquante, un gangster surnommé Pierrot les Rouflaquettes. Georges a donc eu un petit-fils voyou !
La deuxième fille, Madeleine Gilles de la Tourette (1892 – 1962) est restée célibataire et sans descendance.
Enfin, François Gilles de la Tourette (1896 – 1947), est critique d’art, auteur de nombreux livres et conservateur du Petit Palais, puis du Musee national d’Art moderne à Paris. L’Orient et les peintres de Venise, son premier livre, est publié en 1923, puis suivent notamment Nicolas Poussin, Toulouse-Lautrec, Robert Delaunay, etc.

Les trois premiers enfants naissent 14 rue de Beaune à Paris VIIe, habitation et lieu d’exercice de Georges jusqu’en 1893. Ils déménagent alors, quelques rues plus loin, au 39 rue de l’Université, dans un rez-de-chaussée ou naît François. Ces archives contiennent le bail de location signe de la main de Georges.

Famille Gilles de La Tourette, 1887-1905 : contrat de mariage entre Georges Gilles de La Tourette, docteur en médecine, et Marie Detrois, 31 juillet 1887 ; liquidation et partage de la succession de Berthe Gilles de La Tourette, épouse de Louis Félix Detrois, docteur en médecine, 1895-1905 ; extrait de partage de la succession d'Edouard Théodore Gilles de La Tourette, père de Georges, décédé le 23 septembre 1902, 14 octobre 1903 ; tirage au sort entre les héritiers Gilles de La Tourette, 19 janvier 1904 ; conseil de famille, 30 juin 1904.

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Le sarcophage de Loudun, dit de « Saint Philibert » est cité pour la première fois en 1578 dans le Précis historique de la Ville de Loudun de François II Le Proust du Ronday, puis en 1843, par Gilles de la Tourette. On le retrouve au manoir de la Bâtie, près de Loudun, sa propriété.

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SA JEUNESSE[]

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Sur cette photo, sa grand-mère et sa mère encore bébé.

Le 30 octobre 1857, Saint-Gervais-Les-Trois-Clochers voit naître le futur neurologue et précurseur de la psychiatrie, Georges Gilles de La Tourette. Il vient au monde à l’occasion d’une visite de ses parents chez un oncle, médecin, qui habite le bourg.

Après des études secondaires à Châtellerault cet élève très doué poursuit sa scolarité en faisant médecine à Poitiers, à l’âge de 16 ans, en 1873, à Poitiers. Il obtient son diplôme avec de très bons résultats en 1881.

Georges Gilles de La Tourette continue son parcours à la Salpêtrière, à Paris. Il est alors un des élèves favoris du professeur Jean-Martin Charcot, célèbre neurologue français.

Puis, pendant un moment, il s’est consacré à des intérêts artistiques.

Charcot et Paul Brouardel sont influencés par la carrière de Tourette. En 1884, Tourette commence à travailler pour Charcot.

En 1886, Tourette épouse Marie Detrois, une cousine de dix ans sa cadette. Ils ont eu deux fils et deux filles.

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Le cercle familial.

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LE TEMPS DES CATASTROPHES (1893)[]

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Décès de son fils, de Charcot, et attentat[]

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Attentat contre le Dr Gilles de la Tourette.

En 1893, Gilles rencontre un certain nombre de catastrophes. Le fils du neurologue Jean est décédé d'une méningite .

Le 16 août 1893, lors d'un voyage au Morvan décède d'un œdème pulmonaire aigu son mentor et ami, Charcot.

Enfin, le matin du 6 décembre de cette année, une jeune femme du nom de Kamper, une patiente de Tourette, lui tire dessus avec une arme à feu. L’incident a lieu dans l’appartement de Tourette, rue de l’Université. La femme est entrée dans l’appartement et demandé d’abord au médecin de lui verser de l’argent qu’elle dit avoir perdu lors de ses soins à la Salpêtrière. Tourette, réalisant que la femme est malade mentalement, lui propos de prendre soin d'elle. En l'absence de réponse, il a l'intention de partir, mais la Kamper tire trois fois, dont une sur la cou de Tourette. La blessure est inoffensive. La Kamper n'essaie de s'échapper, expliquant plus tard qu'elle a fait cela , parce que Tourette, la soignant, avait utilisé l'hypnose et aggravé son état schizophrénie paranoïaque. Tourette et d'autres hypnologues contemporains savent déjà que l'hypnose ne peut pas nuire au patient.

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Neurosyphilis[]

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Son ami, Jean Baptiste Charcot.

Vers 1899, l'état mental de Tourette commence à se dégrader progressivement. Un neurologue qui, à cette époque, étudie la syphilis commence à suspecter chez lui une neurosyphilis, qui se manifeste par des épisodes de dépression.

Au début de 1901, il perd son travail à l'hôpital. Léon Daudet, lui-même atteint de syphilis du système nerveux et auteur du livre autobiographique dans lequel il décrit sa lutte contre la maladie (Devant le Douleur) fait état d'une rencontre avec Tourette, au cours de laquelle ce dernier se comporté de manière si étrange que Daudet ne met pas en doute la validité de son diagnostic.

Pour éviter un scandale, amis et famille décident de traiter Tourette en dehors de Paris. Le fils de Charcot, Jean Baptiste, son ami, déclare dans une déclaration que Tourette souffre depuis deux ans d'une mélancolie paroxystique, qu'il a tenté de se suicider... La syphilis est confirmée par un examen neurologique.

Après être arrivé à l'hôtel à Lucerne, le comportement de Tourette est toujours étrange. Il achète une canne de marche pour 1.500 francs, puis vole le menu et les cure-dents au restaurant de l'hôtel.

Charcot fait entrer Tourette dans l'Asile de Cery, en lui disant qu'une personnalité attend de lui une consultation. Tourette est hospitalisé de force. Tourette arrive à Cera le 28 mai 1901. Le 1er juin, il est affolé et déprimé et doit être isolé. Du 4 novembre 1901 au 15 août 1904, sa famille la plus proche séjourne à Lausanne, d'abord à l'hôtel Beauséjour, puis avenue des Alpes.

Durant les années suivantes à l'hôpital, dirigé par Albert Mahaim, Tourette souffre de crises de mégalomanie, d'ataxie et de dysarthrie. Il décrit des pupilles raides et immobiles et d'autres symptômes de neurosyphilis.

À la fin de la troisième année de son séjour, son discours est devenu illisible, les convulsions se sont intensifiées. Gilles de la Tourette meurt le 22 mai 1904 à l'Asile de Cery,l en présence de sa famille proche. Le corps de Tourette est transporté en France, où il est enterré dans la tombe de la famille à Loudun.

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RECHERCHES SCIENTIFIQUES[]

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Maladie de Gilles de la Tourette[]

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Extrait de : Une leçon de Charcot à La Salpêtrière, tableau de André Brouillet 1887.

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Malraux est atteint de la maladie de Gilles de la Tourette.

Tourette publie un ouvrage en trois volumes consacré à l'hystérie et à l'hypnose. Il consacre de nombreux articles à ces questions.

En 1885, Tourette décrit les symptômes d'une maladie, connue aujourd'hui sous son nom, chez neuf patients, en utilisant le terme maladie des tics. Charcot utilise pour la première fois le nom de maladie de Gilles de la Tourette en son honneur.

En 1825, Jean Étienne Marie Gaspard Itard décrit un cas connu du marquis de Dampierre, qui est probablement le premier cas connu de cette maladie dans la littérature. Mais le travail de Tourette en donne une image plus complète et constitue une avancée dans l'histoire de cette maladie. Tourette cite le travail d'Itard dans son article. En 1884, il part pour Londres où il rencontre John Hughlings Jackson, neurologue à l’hôpital de London, cherche à savoir s’il a rencontré de tels cas dans sa pratique. Jackson ne peut pas lui donner d'exemple, mais la même année, se présente le cas d'un patient.

En 1898, il présente l'une des premières descriptions du syndrome des jambes sans repos.

Tourette a une grande influence sur la célébrité de Théophraste Renaudot, un médecin de Loudun. En 1892, Tourette écrit une biographie de Renaudot.

En 1886, il présente une thèse sur le diagnostic neurologique basée sur la forme et la position des pieds du patient, et plus précisément sur les empreintes de pas. Le travail acquiert une grande reconnaissance et l'auteur reçoit le prestigieux prix Godard l'année suivante. Tourette est cofondateur du magazine Nouvelle Iconographie de la Salpêtrière.

Tourette publie également un article sur l'hystérie des soldats de l'armée allemande, provoquant la colère de Bismarck, ainsi que sur les mauvaises conditions d'hygiène dans les hôpitaux situés sur la Tamise.

Avec Gabriel Legue, il analyse le cas de Jeanne des Anges et le père Urbain Grandier, et dénonce le bûcher pour sorcellerie.

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Personnalité et vie privée[]

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Georges Gilles de la Tourette et d'autres médecins au niveau d'un cours de Charcot.

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Caricature de Georges Gilles de la Tourette.

À l'époque où il est étudiant, il est décrit de la manière suivante par un ami, Paul le Gendre :

C'était un homme sympathique et un excellent orateur, avec une voix forte, rugueuse et légèrement enrouée. Il était plein d’enthousiasme, passionnant parfois, et il était facilement impatient. Au cours de la discussion, une seule opposition a provoqué une explosion et même de nombreux opposants ont été incapables de l'apprivoiser et de le calmer. Même dans les débats les plus forts et les plus chauds, sa voix était facile à entendre.

Paul le Gendre écrit à propos de la relation de Tourette avec sa famille et ses proches :

Il a souvent dit que votre corps et votre âme appartiennent à ceux que vous aimez tout le temps.

De son côté, le portrait de Tourette par Léon Daudet, qui ne l'apprécie pas défavorable (pour des raisons inconnues), n'est guère flatteur :

Il est laid comme un dieu papou, les cheveux fixés sur la tête et son âme est trompeuse et malveillante.

Tourette se décrit lui-même comme méchant comme un pou, mais très intelligent. Il assiste régulièrement aux réunions du jeudi chez Charcot, où retrouve la crème sociale à Paris. Lors de ces réunions, il est interdit de soulever des sujets liés à la médecine. Il y rencontre entre autres Alphonse Daudet (père de Léon Daudet), Maupassant et Pierre II, dernier empereur du Brésil, détrôné en 1889.

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CONCOURS, TITRES, CRÉATION[]

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Jean-Martin Charcot et Georges Gilles de la Tourette.

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Georges Gilles de la Tourette, en 1900, est officier de la Légion d'honneur.

1879. Externe.

1881. Interne provisoire.

1882. Interne titulaire.

1883. Professeur d’hygiène à l'École municipale des infirmières de la Pitié.

1885. Préparateur du cours de médecine légale.

1886. Docteur en médecine.

1887. Médecin de la Bibliothèque Mazarine.

1888. Chef de clinique des maladies du système nerveux.

1893. Médecin des hôpitaux.

1893. Professeur agrégé à la Faculté de médecine.

1896. Médecin en chef de l'Exposition universelle de 1900.

1884. Mention honorable de l'Académie française.

1888. Mention honorable de l'Académie des sciences.

1887. Prix Godard - Société de biologie.

1888. Prix Châteauvillard - Faculté de médecine.

1891. Prix Lallemand - Académie des sciences.

1896. Prix Herpin - Académie de médecine.

1890. Membre de la Société de médecine légale.

1891. Officier d'Académie.

1893. Chevalier de la Légion d'honneur.

1900. Officier de la Légion d'honneur.

1888. Fondateur, avec MM. Paul Richer et Albert Londe, de la Nouvelle Iconographie de la Salpêtrière, sous la direction de M. le professeur Charcot.

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ŒUVRES (32)[]

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Tourette a une grande influence sur la célébrité de Théophraste Renaudot (1884).

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Études cliniques & physiologiques sur la marche. Thèse Paris, 1885.

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Traité clinique et thérapeutique de l'hystérie d'après l'enseignement de la Salpêtrière (1891 - 1895).

Étude sur une affection nerveuse caractérisée paris de l'incoordination motrice accompagnée d'écholalie et de coprolalie (saut, lath, myriachit) . Archives de neurologie 9, pp. 19-42, 158-200 (1885)

L'hypnotisme et les états analogues au point de vue médico-légal, Paris: Plon, Nourrit, 1889.
Les zones hystérogènes de l’œil et la migraine ophtalmique d'origine hystérique. Ann. d'OCUL. (1891)
Traité clinique et thérapeutique de l'hystérie d'après l'enseignement de la Salpêtrière. Plon, Paris, 1891-1895
Pathogénie et traitement des pieds robots. Semaine méd. (1896)
Les actualités médicales, les états neurasthéniques. Paris, 1898.
Leçons de clinique thérapeutique sur les maladies du système nerveux. Paris, 1898.
Le traitement de l'ataxie par l'élongation vraie de la moelle épinière. N. iconog. de la Salpêtriere (1897).
Tourette, Chipault. Die wirkliche Dehnung des Rückenmarkes und ihre Anwendung zur Thérapie Wchnschr. (1897).
Les actualités médicales. Formes cliniques et traitement des myélites syphilitiques. Paris: JB Baillière et fils, 1899.
L’œil tabétique. Bull. et mém. Soc. Med. d hôp. de Paris. (1899)
Tourette, Chipault. De la percussion méthodique du crâne; contribution au diagnostic cranio-encéphalique. Gazette d'hôp. (1899)
La maladie des tics convulsifs. La semaine médicale (1899).
Diagnostic de l'affection dite chorée des femmes enceintes. Rev. prat. d. trav. de méd. (1899).
Les rapports de la chorée de Sydenham avec le rhumatisme, la puberté et la chorée dite des femmes enceintes. Rev. neurol (1900).
Dose suffisante de bromure et signe de la pupille dans le traitement de l'épilepsie. Semaine méd. (1900).
Le traitement pratique de l'épilepsie, dose suffisante de bromure, signe de la pupille. Paris: J.-B. Baillière et fils, 1901.
Traité du droit de la famille par le procédé de traitement des déclarations fiscales. Bol. LAR. OTOL. (1901).
Théophraste Renaudot: d'après des documents inédits. E. Plon, Nourrit. Paris, 1884.
La vie et les œuvres de Théophraste Renaudot, fondateur du journalisme et des consultations caritatives. Ed. du Comité, Paris 1892.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  2. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  3. Georges Gilles de La Tourette
  4. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  5. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  6. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  7. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  8. Le Triboulet, Volume 5, Publié 1882.
  9. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  10. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  11. Médiathèque de Poitiers, Dom Fonteneau, vol. 47, p. 83-85 : charte de 1067, acte relatif aux biens des chanoines, le comte d'Anjou Geoffroy rapporte que Nives épouse d'Aimery, a fondé le chapitre
  12. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  13. H et G 1995, p. 368 : C-H de Gouvion-Saint-Cyr.
  14. Les estimations des chroniqueurs français sont les suivantes : 1.400 prisonniers selon le Religieux de Saint-Denis ; 1.500 selon Monstrelet ; 1.600 selon Le Fèvre de Saint-Rémy et Wavrin ; 2.200 selon l’auteur de la Chronique de Ruisseauville.
  15. H et G 1995, p. 368 : C-H de Gouvion-Saint-Cyr.
  16. Grand armorial de France, Volume 4, Henry Jougla de Morénas, Frankelve, 1975.
  17. H et G 1995, p. 368 : C-H de Gouvion-Saint-Cyr.
  18. Piganiol de La Force, Description historique de la ville de Paris et ses environs, nouv. ed., t. IV, 1765, p. 157.
  19. Dictionnaire des fiefs: seigneuries, chatellenies, etc. de l'ancienne France..., E. Dentu, 1862.
  20. Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours, 2 volumes, Perspectives Historiques, François Caillou (dir.), Presses universitaires François-Rabelais, 2017. ISBN 286906487X, 9782869064874.
  21. Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, t.II, p.420; St Fraimbault de Prieres, Patrimoine du Pays de Mayenne, Dec. 2000, p.300.
  22. Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours, 2 volumes, Perspectives Historiques, François Caillou (dir.), Presses universitaires François-Rabelais, 2017. ISBN 286906487X, 9782869064874.
  23. Beauchet-Filleau. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb (2e éd.). Société française d'imprimerie et de librairie 1909-1963.
  24. Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours, 2 volumes, Perspectives Historiques, François Caillou (dir.), Presses universitaires François-Rabelais, 2017. ISBN 286906487X, 9782869064874.
  25. Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours, 2 volumes, Perspectives Historiques, François Caillou (dir.), Presses universitaires François-Rabelais, 2017. ISBN 286906487X, 9782869064874.
  26. Vie et société au Port-Louis des origines à Napoléon III. Henri-François Buffet. Bahon-Rault, 1972.
  27. Châteaux Et Gentilhommières. Nouvelles Editions Latines.
  28. Bulletin Société des antiquaires de l'ouest, 1994.
  29. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb (2e éd.) Société française d'imprimerie et de librairie, Impr. P. et O. Lussaud frères (Fontenay-le-Comte) Date d'édition : 1909-1963 Contributeurs : Beauchet-Filleau.
  30. Vie et société au Port-Louis des origines à Napoléon III. Henri-François Buffet. Bahon-Rault, 1972.
  31. Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, Société polymathique du Morbihan. 1938.
  32. Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, Société polymathique du Morbihan. 1938.
  33. Vie et société au Port-Louis des origines à Napoléon III. Henri-François Buffet. Bahon-Rault, 1972.
  34. Richelieu: Le Château & la Cité Idéale, Patrice Delatouche, Christine Toulier, Éditeur Berger, 2005. ISBN 2912850150, 9782912850157.
  35. Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, Société polymathique du Morbihan. 1938.
  36. ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PORT-LOUIS
  37. Le patrimoine des communes du Morbihan, Volume 1, Volume 56 de Patrimoine des communes de France, Michèle Bourret, Flohic éditions, 1996, ISBN 2842340094, 9782842340094.
  38. Le patrimoine des communes du Morbihan, Volume 1, Volume 56 de Patrimoine des communes de France, Michèle Bourret, Flohic éditions, 1996, ISBN 2842340094, 9782842340094.
  39. Vie et société au Port-Louis des origines à Napoléon III. Henri-François Buffet. Bahon-Rault, 1972.
  40. COLLÉGIALE DE FAYE-LA-VINEUSE. G. 283
  41. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb (2e éd.) Société française d'imprimerie et de librairie, Impr. P. et O. Lussaud frères (Fontenay-le-Comte) Date d'édition : 1909-1963 Contributeurs : Beauchet-Filleau.
  42. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb (2e éd.) Société française d'imprimerie et de librairie, Impr. P. et O. Lussaud frères (Fontenay-le-Comte) Date d'édition : 1909-1963 Contributeurs : Beauchet-Filleau.
  43. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  44. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb (2e éd.) Société française d'imprimerie et de librairie, Impr. P. et O. Lussaud frères (Fontenay-le-Comte) Date d'édition : 1909-1963 Contributeurs : Beauchet-Filleau.
  45. Georges Gilles de la Tourette: Beyond the Eponym, a Biography, Olivier Walusinski, Oxford University Press, 2018, ISBN 0190636033, 9780190636036.
  46. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome quatrième, Gauvain-Herb (2e éd.) Société française d'imprimerie et de librairie, Impr. P. et O. Lussaud frères (Fontenay-le-Comte) Date d'édition : 1909-1963. Contributeurs : Beauchet-Filleau.
  47. COLLÉGIALE DE FAYE-LA-VINEUSE. G. 284
  48. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  49. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  50. Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine. Tours 1909 (T48).
  51. Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine. Tours 1909 (T48).
  52. Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine. Tours 1909 (T48).
  53. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  54. Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine. Tours 1909 (T48).
  55. Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine. Tours 1909 (T48).
  56. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Vienne. Série E supplément (communes) (registres paroissiaux), Archives départementales de la Vienne, Impr. M. Texier, 1970.
  57. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  58. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  59. AUGRY de Laudonnière
  60. AUGRY de Laudonnière
  61. Georges Gilles de la Tourette (1857–1904), une biographie revisitée à partir d’archives familiales inédites.
  62. Inventaire-sommaire des archives communales antérieures à 1790 de Loudun, 1869.
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