Georges Gilles de La Tourette

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                             Georges Gilles de La Tourette 

Georges Albert Édouard Brutus Gilles de La Tourette est né le 30 octobre 1857 à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers et , d. 26 mai 1904 à Lausanne )

- neurologue français . Il a décrit la maladie connue aujourd'hui sous le nom de syndrome de Tourette (Gilles de la) .

Georges Albert Édouard Brutus Né le 30 octobre 1857 à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, Gilles de la Tourette était le fils d'un marchand, Théodore de la Tourette. Il était l'aîné de quatre frères et sœurs. Il a commencé ses études dans un internat de Châtellerault , où il a révélé non seulement un talent inhabituel, mais également un personnage inquiet et rebelle [2].

SA FAMILLE

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Frédéric Le Clerc.

SA JEUNESSE

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Laetitia Augry des Effes de Laudonnière (1831 - 1894), sa mère.

Il commence ses études de médecine à l'âge de 16 ans en 1873 à l'Université de Poitiers . Il obtint son diplôme avec de très bons résultats en 1881. Puis il s'installe à Paris, où il étudie à la Salpêtrière avec Jean-Martin Charcot . Puis, pendant un moment, il s’est consacré à des intérêts artistiques. Charcot et Paul Brouardel sont influencés par la carrière de Tourette. En 1884, Tourette commence à travailler pour Charcot.

En 1886, Tourette épouse Marie Detrois, une cousine de dix ans sa cadette. Ils ont eu deux fils et deux filles.

En 1893, Gilles rencontra un certain nombre de catastrophes. Le fils du neurologue Jean est décédé d' une méningite . 16 août lors d'un voyage au Morvanil est décédé d'un œdème pulmonaire aigu de son mentor et ami, Charcot. Enfin, le matin du 6 décembre de cette année, une jeune femme du nom de Camper of Lecoq, une patiente de Tourette, lui a tiré dessus avec une arme à feu. L’incident a eu lieu dans l’appartement de Tourette, rue de l’Université 39. La femme est entrée dans l’appartement et a d’abord demandé au médecin de lui verser de l’argent qu’elle aurait perdu alors qu’elle se soignerait à la Salpêtrière; Tourette, réalisant que la femme était malade mentalement, lui proposa de prendre soin d'elle. En l'absence de réponse, il avait l'intention de partir, puis le campeur a tiré trois fois, dont l'un sur la cou de Tourette. La blessure était inoffensive. La campeuse n'a pas essayé de s'échapper, expliquant plus tard qu'elle l'avait fait, parce que Tourette, la soignant, avait utilisé l'hypnose et aggravé son état.schizophrénie paranoïaque . Tourette et d'autres hypnologues contemporains ont convenu que l'hypnose ne pouvait pas nuire au patient.

La page de titre de Le Pays Illustre décrivant le meurtre du docteur Gilles de la Tourette Vers 1899, l'état mental de Tourette commença à se dégrader progressivement. Un neurologue qui, à cette époque, étudiait la syphilis [3] a commencé à suspecter chez lui une neurosyphilis , qui se manifestait par des épisodes de dépression. Au début de 1901, il perd son travail à l'hôpital. Léon Daudet , lui-même atteint de syphilis du système nerveux et auteur du livre autobiographique dans lequel il décrivait sa lutte contre la maladie ( Devant le Douleur ) a fait état d'une rencontre avec Tourett, au cours de laquelle ce dernier s'est comporté de manière si étrange que Daudet n'a pas mis en doute la validité de son diagnostic [4]. ] .

Pour éviter un scandale, amis et famille ont décidé de traiter Tourette en dehors de Paris. Le fils de Charcot, Jean Baptiste , son ami, a déclaré dans une déclaration que Tourette souffrait depuis deux ans d'une mélancolie paroxystique, qu'il avait tenté de se suicider et qu'il avait des illusions de taille. La syphilis a été confirmée par un examen neurologique. Après être arrivé à l'hôtel à LucerneLe comportement de Tourette était toujours étrange: il a acheté une canne de marche pour 1500 francs, puis a volé le menu et les cure-dents au restaurant de l'hôtel. Charcot a fait entrer Tourette dans l'hôpital psychiatrique de Cera en lui disant qu'une personnalité attendait une consultation. À la place de Tourette, il a été frappé d'incapacité et a été hospitalisé de force. Tourette est arrivé à Cera le 28 mai 1901. Le 1 er juin, il était affolé et déprimé et devait être séparé [5] . Du 4 novembre 1901 au 15 août 1904, sa famille la plus proche a séjourné à Lausanne, d'abord à l'hôtel Beau-Séjour, puis à l'avenue des Alpes.

Durant les années suivantes à l'hôpital, dirigé par Albert Mahaim , Tourette souffrit de crises de mégalomanie, d' ataxie et de dysarthrie . Il décrivit des pupilles raides et immobiles et d'autres symptômes de neurosyphilis. À la fin de la troisième année de son séjour, son discours est devenu illisible, les convulsions se sont intensifiées . Gilles de la Tourette meurt le 22 mai 1904 dans un hôpital en présence de la famille proche. Le corps de Tourette fut transporté en France, où il fut enterré dans la tombe de la famille à Loudun [2] .

Réalisations scientifiques Tourette a publié un ouvrage en trois volumes consacré à l' hystérie et à l' hypnose [6] . Il a également consacré de nombreux articles à ces questions.

En 1885, Tourette décrivit les symptômes d'une équipe connue aujourd'hui sous son nom chez neuf patients, en utilisant le terme "maladie des tics". Charcot a utilisé pour la première fois le nom "maladie de Gilles de la Tourette" en son honneur. En 1825, Jean Étienne Marie Gaspard Itard décrivit un cas connu du marquis de Dampierre [7] , qui était probablement le premier cas de cette maladie dans la littérature, mais le travail de Tourette en donnait une image complète et constituait une avancée dans l'histoire de cette maladie. Tourette a convoqué le travail d'Itard dans son article. En 1884, il part pour Londres où il rencontre John Hughlings Jackson, neurologue à l’hôpital de London, cherche à savoir s’il a rencontré de tels cas dans sa pratique. Jackson n'a pas pu donner d'exemple, mais la même année, il a présenté le cas d'un patient [8] .

En 1898, il présente l'une des premières descriptions du syndrome des jambes sans repos [9] [10] .

Tourette a eu une grande influence sur Théophraste Renaudot , un médecin de Loudun . En 1892, Tourette écrivit une biographie de Renaudot [11] .

En 1886, il présenta une thèse sur le diagnostic neurologique basée sur la forme et la position des pieds du patient, et plus précisément sur les empreintes de pas. Le travail a acquis une grande reconnaissance et l'auteur a reçu le prestigieux prix Godard l' année suivante . Tourette était cofondatrice du magazine Nouvelle iconographie de la Salpêtrière.

Tourette a également publié un article sur l'hystérie des soldats de l'armée allemande, provoquant la colère de Bismarck , ainsi que sur les mauvaises conditions d'hygiène dans les hôpitaux situés sur la Tamise . Avec Gabriel Legue, il a analysé le cas de la sévère prieure de Jeanne des Anges, prétendument causée par son affection non partagée pour le père Urbain Grandier, qui a par la suite brûlé sur le bûcher pour sorcellerie [12] .

Nature et vie privée À l'époque des étudiants, il fut décrit de la manière suivante par un ami, Paul le Gendre:

C'était un homme sympathique et un excellent orateur, avec une voix forte, rugueuse et légèrement enrouée. Il était plein d’enthousiasme, passionnant parfois, et il était facilement impatient. Au cours de la discussion, une seule opposition a provoqué une explosion et même de nombreux opposants ont été incapables de l'apprivoiser et de le calmer. Même dans les débats les plus forts et les plus chauds, sa voix était facile à entendre. [13] [14]

Il a écrit à propos de la relation de Tourette avec sa famille et ses proches, Paul le Gendre: "Il a souvent dit que votre corps et votre âme appartenaient à ceux que vous aimez" tout le temps " [15] . De son côté, Tourette Léon Daudet, défavorable (pour des raisons inconnues), la décrit comme suit: "Il est laid comme un dieu papou, les cheveux fixés sur la tête et son âme est trompeuse et malveillante" [16] [17] .

Tourette s’est décrit lui-même comme "méchant comme un pou, mais très intelligent" [2] . Il assistait régulièrement aux réunions de jeudi chez Charcot, où il était l'hôte de la crème sociale à Paris. Lors de ces réunions, il était interdit de soulever des sujets liés à la médecine. Il y a rencontré entre autres Alphonse Daudet , Maupassant et Pierre II , dernier empereur du Brésil , détrôné en 1889.

Travaux

Feuille de titre du travail sur l'hystérie Étude sur une affection nerveuse charactérisée paris de l'incoordination motrice accompagnée d'écholalie et de coprolalie (saut, lath, myriachit) . Archives de neurologie 9, pp. 19-42, 158-200 (1885) L'hypnotisme et les états analogues au point de vue médico-légal . Paris, 1887 L'hypnotisme et les états analogues au point de vue médico-légal, 2. é. . Paris: Plon, Nourrit, 1889 Les zones hystérogènes de l'oeil et la migraine ophtalmique d'origine hystérique . Ann. d'OCUL. (1891) Traité clinique et thérapeutique de l'hystérie d'après l'enseignement de la Salpêtrière . Plon, Paris, 1891-1895 Pathogénie et traitement des pieds robots . Semaine méd. (1896) Les actualités médicales, les états neurasthéniques . Paris, 1898 Leçons de clinique thérapeutique sur les maladies du système nerveux . Paris, 1898 Le traitement de l'ataxie par l'élongation vraie de la moelle épinière . N. iconog. de la Salpêtriere (1897) Tourette, Chipault. Vous souhaitez en savoir plus sur les anneaux des rues et sur les animaux domestiques? Cliquez ici pour en savoir plus . Therap. Wchnschr. (1897) Les actualités médicales. Formes cliniques et traitement des myélites syphilitiques . Paris: JB Baillière et fils, 1899 L'oeil tabétique . Bull. et mém. Soc. Med. d hôp. de Par. (1899) Tourette, Chipault. De la percussion méthodique du crâne; contribution au diagnostic cranio-encéphalique . Gaz. d hôp. (1899) La maladie des tics convulsifs . La semaine médicale (1899) Diagnostic de l'affection dite chorée des femmes enceintes . Rev. prat. d. trav. de méd. (1899) Les rapports de la chorée de Sydenham avec le rhumatisme, la puberté et la chorée dite des femmes enceintes . Rev. neurol (1900) Dose suffisante de bromure et signe de la pupille dans le traitement de l'épilepsie . Semaine méd. (1900) Le traitement pratique de l'épilepsie, dose suffisante de bromure, signe de la pupille . Paris: J.-B. Baillière et fils, 1901 Traité du droit de la famille par le procédé de traitement des déclarations fiscales . Bol. LAR. OTOL. (1901) Théophraste Renaudot: d'après des documents inédits . E. Plon, Nourrit. Paris, 1884. La vie et les œuvres de Théophraste Renaudot, fondateur du journalisme et des consultations caritatives . Ed. du Comité, Paris 1892.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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