Wiki Guy de Rambaud
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                         François Gaudelet d'Armenonville

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GAUDELET 1815

François Gaudelet d'Armenonville est un royaliste apprécié par d'importants personnages de la Restauration.

François Gaudelet d'Armenonville est né à Hennebont le 3 août 1773 et baptisé le 4, à Hennebont, paroisse Notre-Dame-de-Paradis. Il est le fils de Jean-Baptiste III Gaudelet, intéressé dans les affaires du Roi, directeur des fermes à Brest, futur dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI[1], et de dame Thérèse Françoise du Verger. Il va du fait du mariage de l'une ses sœurs, beau-frère du général-comte Louis Groult des Rivières

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Aajosephdubernad37

François Gaudelet d'Armenonville est pensionnaire à l'académie royale de Juilly.

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SA FAMILLE

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Ses aïeux

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Aga1

Dépendance de la commanderie de Sale à Fresnes-Saint-Mamès.

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Chambre des Comptes de Dijon vers 1700.

Agb1

Parlement de Bourgogne.

Les Gaudelet portent : D'azur à un chevron d'or surmonté d'une croisette de même. La famille du futur Trésorier général de la Marine, Conseiller Secrétaire du Roi, Jean-Baptiste Gaudelet, troisième du nom, est originaire de Dijon :

Messire francois charles de Saint Hilaire, écuyer, Conseiller Secrétaire du Roi Maison Couronne de France et de ses finances et des fermiers généraux de sa Majesté, dépose connaître depuis près de quinze années le Sieur Gaudelet pour …, sait qu'il est d'une famille honorable qu'il tient à des personnes du Parlement de Dijon dont il est originaire…[2].

Cette famille compte au moins trois receveurs châtelains de Fresne-Saint-Mamès (enclave du duché de Bourgogne en Franche-Comté), dont les revenus appartiennent au capitaine du château d’Auxonne :

  • 1554 : Fresne-Saint-Mamès : Compte de Ferry Gaudelet, châtelain de Fresne, dont ...
  • 1556 - 1557 : Fresne-Saint-Mamès. - Compte des héritiers de Jean Menassier et d'Antoine Gaudelet. Cette châtellenie est amodiée 480 livres à Ferry Gaudelet et à Nicolas Rouhier, seigneur de Charentenay, par noble seigneur messire Cathelin Du Raillard, sieur de Marville, à qui le Roi a donné le revenu de cette châtellenie[3].
  • 1560-1561. - Fresne-Saint-Mamès. - Compte de Ferry Gaudelet, châtelain, institué par lettres de commission données par la Chambre des Comptes... Ferry remplace son fils en 1561 est remplacé par Claude, son fils le 20 janvier 1576. Le cautionnement de ce Ferry Gaudelet est du 21 juillet 1562...[4].

D'Hozier énumère dans son Armorial général de France[5]., différents membres de cette famille et décrit leurs blasons.

  • Philibert Gaudelet, auteur du Journal des choses arrivées à Dijon depuis l'année 1650 jusqu'en l'année 1669[6] est Auditeur de 1688 à 1727 de la Chambre des comptes de Dijon et avocat. Il est le fils de Jacques Gaudelet (1620-1669), correcteur de la Chambre des comptes[7].
  • Jean Gaudelet (1646-1726), licencié en droit, avocat au Parlement de Dijon en 1676, auteur de La vie de Saint Bénigne, parue à Dijon en 1716[8].
  • Marguerite Gaudelet, fille de Jean-Baptiste Gaudelet, de Dijon, femme de Gustave Eiffel, est de cette famille.

Nous avons aussi en 1751 un Jean-Baptiste Defer, ancien garde du corps de la duchesse d'Orléans, domicilié à Paris et un Defer Nicolas, fontainier du duc d'Orléans, domicilié à Saint-Cloud.

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Ses parents

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Gaudelet Jean Baptiste baptême

Copie d'acte de baptême de Jean Baptiste Gaudelet.

François Gaudelet d'Armenonville est le fils de Jean-Baptiste III Gaudelet, Conseiller Secrétaire du Roi Maison Couronne de France et de ses finances et des fermiers généraux de sa Majesté. Il descend d'une famille honorable qu'il tient à des personnes du Parlement de Dijon dont il est originaire[9].

Sa mère, Nicole de Fer, est un membre de la famille Defer, ou de Fer, de Laon[10]. Adrien de Fer est Lieutenant général au bailliage de Vermandois avant 1580 et aux temps le la Ligue. Il est l’ami de Jean Bodin, avec qui il communique pour la Démonomanie des sorciers (1580)[11]. Ce ligueur est député de son bailliage aux Etats-Généraux, à Blois, en octobre 1588, et lors d’autres assemblées[12].

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Sa jeunesse (1773 - 1792)

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Aajosephdubernad38

Il entre le 5 juillet 1782 en 7e à l'académie royale de Juilly.

François a été baptisé à la paroisse Notre-Dame de Paradis. Son parrain est Paul François Gaudelet, son frère et sa marraine demoiselle Renée Denise Jeanne Thérèse Gaudelet, sa sœur. Son père est Conseiller Secrétaire du Roi Maison Couronne de France et de ses finances et des fermiers généraux de sa Majesté. Il descend « d'une famille honorable qu'il tient à des personnes du Parlement de Dijon dont il est originaire » (dossier de récipiendaire à la grande chancellerie de son père). François est élevé à Hennebont, puis à Brest et en 1789 à Paris.


François est d'abord élevé à Hennebont. Il entre le 5 juillet 1782 en 7e à l'académie royale de Juilly , sorti le 2 décembre 1785 en début de 4e.

, puis à Brest et en 1789 à Paris.


Il entre le 5 juillet 1782 en 7e à l'académie royale de Juilly , sorti le 2 décembre 1785 en début de 4e. De Hennebont et Brest, S’adresser à M. son père, directeur des fermes, à Brest. filleul de ses frères et sœur, Paul François Gaudelet et demoiselle Renée Denise Jeanne Thérèse Gaudelet, représentés par Jacques Roland et Marie Jules. En la même paroisse d’Hennebont ont été baptisées le 21 octobre 1767 Henriette Jeanne Thérèse, née du jour, filleule de noble homme Baltazard de Puget, marquis de Barbantane, chambellan de S. A. R. le duc d’Orléans, ministre plénipotentiaire du Roi auprès du grand-duc de Toscane, de présent à Florence, et de madame Henriette de Puget, religieuse ursuline à Avignon, l’un et l’autre stipulés et représentés par Jean-Marie Hamelin et Elise Hamelin, et, le 9 octobre 1769, Renée Denise Jeanne Thérèse, fille de Jean-Baptiste Gaudelet, entreposeur et receveur des fermes du Roi en la ville d’Hennebont, filleule de M. Claude Denis Dodun (cf. 1767/1768), directeur général des fermes du Roi à Lorient, et de demoiselle Jeanne Renée Guérin, ainsi que Julie Antoinette Thérèse, née et ondoyée le 8 octobre 1771, fille de noble homme Jean-Baptiste Gaudelet, entrepreneur des fermes du Roi, recevant le supplément des cérémonies de baptême le 28 novembre suivant, fille de M. Jean-Baptiste Gaudelet, intéressé dans les fermes du Roi, et de madame Thérèse Françoise du Verger, filleule de M. Antoine Bocquet, intéressé dans les fermes du Roi, et de madame Julie Louise Bourgeois, épouse de M. Daudun (sic), directeur général des fermes du Roi. Jean-Baptiste III Gaudelet d’Armenonville est né et a été baptisé le 11 février 1737 en la paroisse Saint-Etienne de Launois (Ardennes), diocèse de Reims, fils de Jean-Baptiste II Gaudelet (1706-1770), laboureur à Launois et Jaudun, et contrôleur des fermes royales, et de Nicole De Fer (alias Defer), famille du Laonnois descendant d’Adrien De Fer, lieutenant général au bailliage de Vermandois, député aux Etats Généraux de Blois en 1588, petite-fille de Philippe De Fer, conseiller du Roi, greffier en l’élection de Laon, nièce de Barthélemy de Fer, notaire et receveur des domaines du Roi à Rethel. Monsieur Jean-Baptiste Gaudelet, fils de M. Jean-Baptiste et de demoiselle Thérèse Nicole Defer, civis parisiensis, a épousé à Saint Didier d’Avignon le 20 juillet 1765 Thérèse Françoise Du Verger fille de M. Pierre Louis et de demoiselle Angélique Liotart (sic). G. de Rambaud donne Pierre Louis Du Verger comme sieur du Pouë de Meneguer et rapproche ces Du Verger des Du Vergier Lantivy, famille noble d’Hennebont, de sénéchaux d’Hennebont, reconnus d’ancienne extraction noble par arrêt des commissaires de Bretagne du 15 avril 1669 ; il indique aussi qu’Angélique Liotard était fille de Joseph Liotard, trésorier général de France à Avignon, et de Marie de Borely. Quoi qu’il en soit, Jean-Baptiste Gaudelet devint receveur des fermes du Roi à Hennebont, intéressé dans les affaires du Roi, armateur et banquier à Brest, banquier de la Marine pour le port et les chantiers de Brest, directeur des fermes et receveur des tabacs à Brest, directeur de la manufacture des tabacs de Morlaix. A la veille de la Révolution, la manufacture royale des tabacs de Morlaix employait 750 à 900 ouvriers et ouvrières, et produisait en moyenne 25 000 quintaux de tabac par an. Le revenu de la ferme morlaisienne des tabacs s’élevait à 8 440 000 livres tournois. Fermier de la manufacture, Jean-Baptiste Gaudelet, à la Révolution et à la suppression du monopole, acquit des bâtiments qu’il loua entre le 3 octobre 1791 et 1800 à Jean Brûlard cf. 1777). Jean-Baptiste Gaudelet acheta le 15 janvier 1785 une charge de conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de ses finances, office supprimé en 1790. Il fut le dernier trésorier général de la Marine de Louis XVI. Jean-Baptiste Gaudelet d’Armenonville est décédé à Paris, 9, rue Ménars, le 6 octobre 1799. Son fils François (alias Jean-François) émigra en 1792 vers l’Angleterre et Jersey, et servit la cause royaliste dans les régiments de Dresnay puis de Léon. Négociant à Morlaix, maire adjoint de Morlaix, il racheta à Quimper le 15 juin 1807 la manufacture de tabacs de Morlaix et y employait de 1807 à 1811 environ 500 ouvriers. Il épousa à Morlaix le 28 février 1799 Jeanne Elisabeth Dubernard, née à Morlaix le 27 mars 1783, décédée à Paris, 2ème arrondissement ancien, le 17 juillet 1829, fille d’Armand Joseph Dubernad et de Madeleine Lannux de La Chaume. Armand Joseph Dubernad, né le 23 novembre 1741 à Bayonne et baptisé le lendemain, était fils du sieur Bernard Dubernad, bourgeois et marchand, et de demoiselle Madeleine Fourcade, filleul du sieur Arnaud Joseph Fourcade, bourgeois et négociant, et de demoiselle Grace Dubernad. Arnaud Joseph Dubernad, parent des Cabarrus et cousin de François Cabarrus, fut un négociant de grande envergure entre l’Espagne et la Bretagne, faisant commerce de toiles, cuirs, vins et liqueurs d’Espagne, envoyant aussi aux Indes orientales et au deux Amériques, gros actionnaire de la banque San Carlos, armateur, banquier, manufacturier en tabac, assureur, consul général du Saint-Empire romain germanique ; il est décédé le 9 mai 1799 à Morlaix. Il avait été maire de Morlaix, député du Tiers élu à Rennes en 1788, député de la sénéchaussée de Morlaix, membre du Club breton, confondateur en 1790 de premier club des Amis de la Constitution. Selon Michel Zybelberg, à la fin du XVIIIe siècle, Lannux, Dubernas et Cie était à Séville la troisième des 10 sociétés françaises. François Gaudelet s’associa avec son beau-frère Armand Dubernad (1784-1844), fut négociant, armateur, banquier et assureur, et fut également à la tête d’une raffinerie de sucre. (M. Zylberberg ; Ch. Favre-Lejeune ; G. de Rambaud, Larousse.encyclopédie.fr ; R. P. de Bayonne pour Dubernad ; R. P. de Saint-Didier d’Avignon ; R. P. de Notre-Dame-deParadis d’Hennebont)[13].

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A0

Les Gaudelet sont une famille de parlementaires de Dijon.

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GAUDELET, membre résidant de l'Académie celtique le 1er décembre 1809

Buonaparte et Murat, ravisseurs d'une jeune femme, et quelques-uns de leurs agents complices de ce rapt, devant le Tribunal de première instance du département de la Seine. Mémoire historique écrit par le mari outragé, J.-H.-F. Revel Auteur : Revel, Jean-Honoré-François (Capne), L.-G. Michaud (Paris) : 1815 cent pistoles en 1805 reçoit par l'intermédiaire de la maison Gaudelet Dubernad ; et par les mains de M. Dominique Valin, négociant à Tours, 380 et quelques francs en numéraire. Le reste de la somme, fut employé au remboursement des minimes avances de M. Le Bon, au paiement de mes frais de nourriture à la Force et à l'achat de quelques hardes pour mes enfants, achat dans lequel Masson n'oublia pas la maime de madame Campaq: rien sans intérêt.


Membre de l’Académie celtique en 1804 banquier

Salvador Dubernad et compagnie à Séville en 1809

Société des antiquaires de France (Paris) Mémoires de l'Académie celtique: ou, Mémoires d'antiquités celtiques, gauloises, et françaises Par Académie celtique, Académie celtique Publié par Dubray, 1810 Notes sur l'article: t.5(1810), p26.

Quintaïeul

Gaudelet-Dubernard & Compagnie, 42 rue de Paradis, faubourg Poissonnière Almanach impérial, Testu, 1809, p.771

Duverneuil, La Tynna, Jean de (1765-1818), Bottin, Sébastien (1764-1853), Almanach du commerce de Paris..., 1807, p.117.


Société d'histoire et d'archéologie de Beaune 1879-1880, p.367

Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine et de jurisprudence en matière de droit civil, commercial, criminel, administratif, de droit des gens et de droit public De Victor Alexis Désiré Dalloz, Armand Dalloz, Henri Thiercelin Publié par Bureau de la Jurisprudence générale du royaume, 1850 Notes sur l'article: t.20, p.293.

Chevalier, seigneur d'Armenonville Gaudelet-Dubernard & Compagnie, rue de Paradis, faubourg Poissonnière Almanach impérial, Testu, 1809, p.771 et Bulletin de la société archéologique du Finistère. 1917 (T. XLIV).

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ÉMIGRATION (1792)

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Régiment de Léon

Régiment de Léon.

Agathe de Rambaud, la future belle-mère de sa fille, écrira le 26 février 1824, à S.A.R. Monsieur, que François Gaudelet est à cette époque ; " un homme malheureux à tous égards par la Révolution, ayant perdu une fortune immense… Monsieur Gaudelet était fils d'un fermier général et secrétaire du Roi… ". François émigre donc à Londres en 1792, il a 19 ans. Il réussit à embarquer pour l’Angleterre et Jersey. Dans cette île, la situation des nobles est en général fort précaire. Les quelques louis hâtivement rassemblés dans la précipitation du départ, s’épuisent rapidement et la dernière ressource se résume dans l’indemnité mensuelle de 36 livres que leur attribue le gouvernement de Jersey. En 1794 le gouvernement anglais forme des compagnies nobles à Jersey, un régiment sous le commandement du Prince de Léon et de Trégor, qui rassemble tous les gentilshommes bretons. Les émigrés anciens officiers vont servir de cadres aux troupes nouvelles. En avril 1795, 232 volontaires se présentent pour servir sous les ordres de ce Prince de Léon. Les Anglais ajoutent à ces émigrés 500 prisonniers républicains. Il sert comme « fils noble de fermier victimé… la cause sacrée des Bourbons », dans ce régiment sous contrôle anglais (1). De nombreux « certificats authentiques d'actes de bravoure et de dévouement… et de nombreux états de services civils et militaires sur terre et sur mer, en France et à l'étranger, tous gratuits constatent son inébranlable fidélité… ». Monsieur le duc d'Havré (2) a conservé les dits certificats et états en témoignant, il avait même promis qu'il en parlerait au Roi, peu de temps avant l'interrègne… Le Maréchal de France, comte de Bournonville (3) s'exprime ainsi en 1814 : « Mr Gaudelet a rendu des services réels, c'est un homme brave qui mérite sous tous les rapports la décoration qu'il réclame. » Le colonel marquis de Breuilpont, adjudant major général des gardes de Monsieur, le général comte Groult Desrivières, le colonel comte de Capdeville, le colonel comte de Lossefse écrivent au château des Tuileries le 12 août 1815 : " La conduite de M. Gaudelet a été brillante lors de la grande révolution, et il a donné tant de preuves de son dévouement à la cause sacrée des Bourbons que nous regarderions comme inutile de mettre une apostille à la demande, si nous ne nous faisions un devoir d'ajouter notre témoignage à celui des fidèles sujets du Roi qui ont su apprécier le caractère de M. Gaudelet dans les circonstances les plus difficiles. " (document du SHAT où il sollicite la décoration de la légion d'honneur). A cette époque, il devient chevalier de l'Ordre de Malte (4).



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MARIAGE DE SA SŒUR & MORT DE SON PÈRE (1799)

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La fare philippe charles

Son beau-frère Louis Groult des Rivières est le gendre du maréchal Philippe Charles de La Fare (1687 - 1752).

F. Gaudelet va déclarer la mort de son beau-père le 10 mai 1799 à la maison du peuple de Morlaix, ville où il est négociant. Sa femme hérite de sa part de la fortune de son père.

Sa sœur s'est mariée avec le colonel Louis Groult des Rivières, veuf d'une La Fare. Ancien Garde du corps du Roy de Pologne, futur major des Cent Suisses de Monseigneur le Comte d'Artois, maréchal de Camp. Il a été réformé le 1er mars 1791, par les républicains et a du déménager de son château de Morville. Cet ancien officier des Gardes doit se réfugier au Couvent, commune d'Hanches, canton d'Epernon. Encore en 1795, le maire et 3 citoyens doivent témoigner qu'il n'a pas émigré et qu'il paie ses impôts.

Quelques mois après le mariage, nous retrouvons les deux beaux-frères réglant la succession du père de François meurt rue Ménars (9), à Paris, en novembre1799. (A.N. Inv. V2). Acte de succession de François Gaudelet : " Ont comparu chez Maître Gaudon, demeurant à Paris, rue Guillaume, n° 979, mandatants suivant pouvoirs certifiés véritables de Jean François Gaudelet et de Jeanne Thérèse Denise Renée Gaudelet, épouse du Colonel Groult des Rivières (10). Le premier résident à Morlay, département du Finistère, le second à Morville par Epernon, département de l'Eure et Loir, tous les deux fils du père décédé rue du Ménard, n° 9, le 15 brumaire dernier d'après l'acte de décès présenté… héritage inventorié par acte légal, savoir :

1° un mobilier évalué dans un état ? comparant à la somme de 18 050 F

2° des créances actives d'un montant de 37725 Francs ….

frais : 4260 F.

En 1799 son frère et son autre sœur sont donc décédés. François est aussi témoin à la naissance de son neveu Auguste Francis Goüin, le 3 avril 1802.

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LA MANUFACTURE DES TABACS (1807 - 1811)

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François hérite donc 2 fois en 1799. Il semble aussi qu’il s'enrichisse dans le négoce à Morlaix car il se retrouve comme son beau-frère propriétaire d'une terre au sud de la vallée de Chevreuse. Désormais il ajoute un nom de terre à son patronyme : Gaudelet devient Gaudelet d'Armenonville. Sa famille Il habite au moins jusqu'en 1801 à Morlaix, puisqu'on le retrouve adjoint au maire de Morlaix le 20 avril 1801. A Morlaix, les bâtiments d'exploitation et les deux cours de la manufacture des tabacs sont vendus le 15 juin 1807. L'ensemble fait 17 818 m². Les enchères sont emportées pour le prix de 250 000 francs par Guénolé Briant au 27e feu pour le compte de François Gaudelet demeurant à Paris.

En 1811, Napoléon rétablit un monopole d'état sur le tabac. François Gaudelet le 5 novembre 1811 vend sa part de la manufacture à raison de 300.000 francs pour le prix de l'immeuble et 20.000 francs pour le mobilier. Mais il perd les bénéfices de cette entreprise. L’Empereur le nomme Garde magasin à vivres.

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BANQUIER (1807 - 1811)

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Aajosephdubernad36

Gaudelet-Dubernard & Compagnie, 42 rue de Paradis, faubourg Poissonnière[14][15].

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LES CENT JOURS

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GAUDELET LH

François Gaudelet d'Armenonville est un royaliste apprécié par d'importants personnages de la Restauration.

Jean Gaudelet d'Armenonville se bat pendant les Cent Jours comme l'un des officiers supérieurs des quatre bataillons de Volontaires royaux, formés à Vincennes, contre le retour de l'Empereur. " Sa déclaration énergique à la tête de ses camarades lors de la rentrée du Roi en juillet 1815, a été publiée dans tous les journaux ". Ils ne sont pas très nombreux à oser affronter le pouvoir en place. Napoléon a le soutien de l'armée et de la police. Cela lui vaut des amitiés parmi les proches du futur Charles X. Monseigneur le prince de Poix (9) s'exprime ainsi en décembre 1815 : " Je connais M. Gaudelet pour un galant homme, fort capable, d'un bon esprit attaché à l'illustre dynastie. Je désire que ma recommandation et mon opinion sur lui soient de quelque utilité pour obtenir la faveur qu'il demande. " Mgr l'archevêque de Paris, Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord, et Mgr l'abbé de Montesquiou, François-Xavier-Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac, Pair de France n'hésite pas à le remercier par une lettre très flatteuse pour sa conduite religieuse et hardie dans cette circonstance publique et très difficile. Il demande à être fait chevalier de la légion d'honneur. Les témoignages en sa faveur viennent de personnages importants du nouveau Régime :

duc d'Havré, capitaines des gardes, Joseph Ier de Croy, Chevalier de la Toison d'Or, Colonel du régiment d'infanterie de Flandre française, maréchal de camp, duc d'Havré et seigneur de Tourcoing de 1761 à 1789, fils du précédent.

Joseph Anne Auguste Maximilien, duc de Croÿ d’Havré, émigré.

Né à Paris le 12 octobre 1744, Joseph Anne Auguste Maximilien de Croÿ-Havré suivit, comme les autres membres de sa famille, la carrière des armes. Servant d’abord dans les mousquetaires gris en 1761, il devint ensuite aide de camp de son père avant d’être nommé, en 1767, colonel du régiment de Flandres. Chevalier de Saint-Louis en 1779, il était brigadier trois ans plus tard. Nommé maréchal de camp en 1784, il fut employé comme général de division au cours des deux dernières années de l’Ancien Régime. Il était par ailleurs franc-maçon et membre de la loge La Bienfaisance. Élu député de la noblesse du bailliage d’Amiens à la Constituante, il émigra en 1792 en Espagne où il représenta le comte de Provence jusqu’en 1795. La Restauration le nomma lieutenant général, capitaine des gardes et pair de France. Ayant refusé de prêter serment à Louis-Philippe, il se retira en Belgique et mourut au château d’Havré le 14 octobre 1839. Le duc d’Havré était grand croix de l’ordre de Saint-Louis et chevalier de la Toison d’Or.

prince de Poix (1752-1819),

maréchal de Beurnonville, général comte des Rivières, lieutenant-colonel de Capdeville, colonel de Lossefse, colonel Marquis de Breuilpont, adjudant-major général des gardes de Monsieur (1763-1836)? Ancien colonel de chasseurs et ancien chef chouan.

, de l'Abbé de Montesquieu (Pair de France) et de Monseigneur l'archevêque de Paris.

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INSPECTEUR GÉNÉRAL PRÉS DES TROUPES ALLIÉES

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Du fait de son émigration à Londres et de vieilles amitiés dans l'armée anglaise, il est à partir du 6 juillet 1815 Inspecteur général de tous les services, près des troupes alliées (anglaises) pour le département de la Seine, puis à partir du 30 janvier 1816, Inspecteur général du service des viandes près de toutes les troupes alliées dans le département du Nord. A partir du 26 juin 1817, jusqu'à 1821 et après, il est garde magasin du service des vivres. Du 27 décembre 1817 au 1er juillet 1818, il est garde magasin au service des fourrages et du 1er février 1819 au 1er septembre, Entrepreneur du service des fourrages. François est employé par la Régie générale de la Direction générale. Le 21 may 1821, il est le Garde magasin des subsistances militaires de Meaux. François Gaudelet dans les indications à fournir par tous les agents et employés du service des vivres et des fourrages insiste sur ces titres et services étrangers aux subsistances militaires. « Etrangers » est souligné, veut-il par ce geste volontaire souligner l'ingratitude de l'administration française, qui ne l’emploie pas. Il est témoin au mariage de Thérèse Groult des Rivières, sa nièce avec le baron Jean Emeric de Foucauld en 1817 à Hanches. Il habite à cette époque à Paris.

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LE FUTUR CHARLES X

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Comme son beau-frère Louis Groult des Rivières, Gaudelet est un fidèle de Monsieur, frère du Roi. Groult est fait comte et général et commande les Cent Suisse de la Maison militaire du futur Charles X. Lui précise en 1821 que : " ses titres et brevets constatant 25 ans de services & plusieurs actes de bravoure sont déposés dans le bureau particulier de Monsieur, frère du Roi ". A la fin de sa vie, il aide financièrement son gendre Benoît de Rambaud qui est en demi-solde, depuis qu'il a conspiré contre Louis XVIII. Le 26 février 1824, la mère de son gendre, Mme de Rambaud écrit à S.A.R. Monsieur pour demander pour son fils une place de garde magasin de vivres et fourrages et de préférence celle de Meaux, si elle devenait vacante: " Aujourd'hui la place de Garde magasin de vivres et fourrages à Meaux que son beau-père, M. Gaudelet exerçait depuis plus de huit ans ayant été donné même avant sa mort ce qui pourrait à une personne âgée et infirme… "

(1) C'est au début de 1793 que le comte de la Châtre, ancien de l'armée de Bourbon et réfugié à Londres, entreprend la formation de sa légion qui sera surtout connue sous le nom de "régiment Loyal-Emigrant" (soldé par l'Angleterre). L'unité compte près de 600 hommes en mai (officiers et gentilshommes) et débarque à Ostende le 6 juin. Grâce à de très importants renforts, en particulier de nombreux paysans flamands, le corps passe à 1 060 hommes fin juillet. (2) Les hussards d'York ou York Rangers sont organisés en juin. 500 hommes rejoignent l'armée du duc, dont ils portent le nom, au mois de juillet 1793. (3) Dernier duc d'Havré, Joseph Augustin Maximilien de Croix-Havré, ancien émigré, responsable d'une des 4 compagnies de Gardes de Corps du Roi. Sa sœur, Madame de Tourzel est gouvernante du Dauphin aux Tuileries avec Madame de Rambaud qui est elle " plus qu'une mère pour Normandie ", selon Alain Decaux. (4) Maréchal de France, comte de Beurnonville (1752-1821), ministre de la Guerre en 1793, échangé le 26 décembre 1795 contre Madame Royale, rallié à Louis XVIII (5) Pour devenir chevalier de Malte, il fallait prouver que ses bisaïeuls paternels et maternels étaient des gentilshommes de noms et d'armes et que leur descendance était aussi de nom et d'armes. On entendait par gentilhomme de nom et d'armes une personne née avec nom et armes nobles, par conséquent il fallait que les bisaïeux soient nés de pères nobles, et ainsi prouver la


François Gaudelet rachète l'ancienne manufacture des tabacs et est associé avec son beau-frère. Ils ont une banque.

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MARIAGE ET DESCENDANCE

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Son épouse

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Jeanne Élisabeth Dubernad (1783 - 1829) est une cousine issue d'issu germain de Thérésa Cabarrus, princesse de Chimay et des Lesseps, cousine de l'impératrice Eugénie de Montijo. Acte de baptême de Jeanne Elizabeth Dubernad le 27 mars 1783 à Morlaix

Ce 27 mars 1783, par nous, recteur de cette paroisse a été sur les fonds baptisée une fille nommée Jeanne Elizabeth, née ce jour du et dans le légitime mariage de noble homme Armand Joseph Dubernad, négociant de cette ville et de Dame Magdeleine Lannux de la Chaume de cette paroisse, parin et mareine ont été présents. Signé : Noble homme Jean Lannux, ancien maire de cette ville et Henriette Magdelaine Dubernad qui ont signé. Lannux Varin, tante de l'enfant ; Saulnier de Cugnon, grand-mère ; Gratien, oncle ; Armand Joseph Dubernad, père.

Ses parents vivent en partie à Cadix, où est née sa sœur aînée le 15 juillet 1778, mais aussi rue Longue à Morlaix, puis au Château de la Bourdaisière. Elle est la marraine de la nièce de son mari Elisabeth Augustine Groult des Rivières, née le 30 Ventôse An X (21/3/1802), à Hanches, représentée par Louise Françoise Melande de Croussillac de Chambourcy, fille du comte Louis Groult des Rivières, son beau-frère. Elle meurt relativement jeune à 46 ans. Reconstitution des actes de décès de l'état civil de Paris :

Expédition délivrée sur papier libre, en exécution de la loi du 12 février 1872, par Maître Aumont Thiéville, notaire à Paris, soussigné le … 1873, d'une copie authentique d'acte de décès, annexé à la minute, étant en possession d'un acte de notoriété reçu le 10 août 1829 par Me Aumont, la préfecture du département de la Seine, ville de Paris. Extrait du registre de décès de l'an 1829, deuxième mairie. Du samedi 18 juillet 1829, à une heure et demi, acte de décès de Jeanne Elizabeth Dubernad, rentière, âgée de 46 ans et six mois, née à Morlaix, département du Finistère, décédée le jour d'hier à 6 heures et demi du soir en son domicile, rue Monthalon n°14, veuve de M. François Gaudelet, fille d'Armand Joseph Dubernad et de Magdeleine Lannux de la Chaume, son épouse; tous les deux décédés. Les témoins sont Michel Armand Dubernad, employé, âgé de 23 ans demeurant à Paris, même rue, même maison que la défunte et de M. Jean Jacques Roquebert, principal clerc de notaire, âgé de 24 ans, demeurant à Paris, lesquels ont signé avec Jean Claude Balban, chevalier de la légion d'honneur, maire adjoint du second arrondissement... Acte de décès de Jeanne Elizabeth Dubernad dans les registres des Tables de décès, il y a une aussi une déclaration de succession établie le 15 janvier 1830 en faveur de ses enfants: François Gaudelet et Françoise Thérèse, femme de Rambaud.

Jeanne Élisabeth Dubernad se marie très jeune avec le chevalier François Gaudelet d'Armenonville, fils de Jean-Baptiste III Gaudelet, dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI[16], beau-frère du général-comte Louis Groult des Rivières, et Thérèse Françoise du Verger, le 28 février 1799 à Morlaix.

Il revient en France pendant le Directoire et se marie à Morlaix en 1799 avec Jeanne Elizabeth Dubernad qui a 15 ans, le 28 février 1799. Son beau-père vient d'acheter le château de la Bourdaisière avec son immense parc et des vignes. Il devient le beau-frère d'un Gouïn (banquiers de Tours) et son autre beau-frère épouse une Behic (négociants et grands marins). Négociant à Morlaix, il habitera rue Longue, la rue des riches bourgeois de la ville, peu de temps après à la naissance de sa fille. Mais sur son acte de mariage, il est encore domicilié à Paris, rue de Ménars, dans l'ancien deuxième arrondissement qui correspond au IXe d'après 1859). Voici son acte de mariage à la mairie : "Aujourd'hui 10 Ventôse, l'An VII de la République Française, une et indivisible à 10 heures du matin, par devant moi, Denis Duquesne, président de l'administration municipale (5) de la commune de Morlaix, département du Finistère sont comparus pour contracter mariage. D'une part, le citoyen Jean Baptiste François Gaudelet, négociant, âgé de 25 ans, sept mois, natif d'Hennebont, département du Morbihan, fils de Jean Baptiste Gaudelet et de Thérèse Françoise Duverger, domicilié de Paris, rue Ménars, numéro 560, deuxième arrondissement (6). D'autre part, la citoyenne Jeanne Elizabeth Dubernad, âgée de 16 ans, native et domiciliée de Morlaix, section de La Roche, fille du citoyen Armand Joseph Dubernad, négociant, et de Magdelaine Lannux de la Chaume. Lesquels futurs conjoints étaient accompagnés du citoyen François Gaspard Lannux, âgé de 40 ans, commissaire du pouvoir exécutif (7), domicilié à Pontacq, Basses Pyrénées, vivant de son bien, agriculteur, Raimond Gouïn, négociant, âgé de 28 ans (8), oncle et beau-frère de la future, Armand Joseph Dubernad, âgé de 57 ans et de Magdelaine Lannux de la Chaume, âgée de 39 ans, père et mère de cette dernière. Moi Denis Duquesne après avoir fait lecture en présence des parties et des dits témoins, primo des actes de naissance des futurs époux, secundo de l'acte de publication de promesses de mariage entre ces derniers dressé par l'officier public du second arrondissement de la commune de Paris le 9 Pluviôse dernier, tertio de celui fait par le citoyen Jean François Verchin, officier public, l'un de nous, le 5 du présent dûment affiché. Les dits jours, sans opposition, après aussi que Jean Baptiste François Gaudelet et Jeanne Elizabeth Dubernad ont eu déclaré à haute voix de prendre de prendre mutuellement pour époux, j'ai prononcé au nom de la loi que Jean Baptiste François Gaudelet et Jeanne Elizabeth Dubernad sont unis en mariage et j'ai rédigé le présent acte que les contractants et leurs témoins ont signé avec moi. Fait à la maison commune de Morlaix, les jours, mois et an ci-dessus." Gaudelet, mari Dubernad, père Lannux Dubernad, mère François Gaspard Lannux, oncle Raimond Gouïn, beau-frère Dupleux Papresse, notable morlaisien Gratien, oncle Dubernad Gouïn, sœur aînée de la mariée Cretté Il cherche visiblement à faire oublier son passé d’émigré. Sa famille est absente et son témoin est un des nombreux oncles de sa femme, mais coïncidence bizarre, il est aussi commissaire du pouvoir exécutif. Le parrain de sa première fille est là encore un certain Henri Goüin-Moisant (1758-1823), frère de son beau-frère, nommé maire de Tours pendant la Terreur.

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Leur descendance

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Gaudelet

Une de leurs filles, Françoise Gaudelet d'Armenonville, épouse d'Auguste de Rambaud, puis du dernier des comtes d'Allonville, Amédée d'Allonville.


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NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. L’armorial de Montfort l’Amaury.
  2. Favre-Lejeune, Christine, Les secrétaires du roi de la Grande Chancellerie de France, dictionnaire biographique et généalogique (1672-1789), introduction de François Furet et Guy Chaussinand-Nogaret. Paris : SEDOPOLS, 2 v. Collection Noblesses d'hier et d'aujourd'hui.
  3. Copie des lettres d'office d'Antoine Gaudelet, données par le roi François Ier. B. 4771. (Cahier.) In folio, 78 feuillets, parchemin.
  4. Côte-d'Or. Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Série C. 1880, C. 2484.
  5. Armorial général de France : recueil officiel dressé en vertu de l'Edit de 1696, Généralité de Bourgogne.
  6. Journal des choses arrivées à Dijon depuis l'année 1650 jusqu'en l'année 1669, ext. pub. p. E. Longin, Mèm. Soc. Jura, 1920, 10° série, t. IV, p. 6H-84 (bibliog. nombreuse).
  7. Armorial de la Chambre des comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du père Gautier avec un chapitre supplémentaire pou les officiers du bureau des finances de la même ville, Jules d' Arbaumont, Lamarche, 1881.
  8. Bibliothèque des Auteurs de Bourgogne, Collectif, Slatkine.
  9. Dossier de récipiendaire à la grande chancellerie de son père
  10. Chanoine A. Dagneau de Richecourt, Recueil (manuscrit) de généalogies de familles de Laon et environs vers 1770, Archives Départementales de l’Aisne, à Laon.
  11. Jean Bodin, La République, Roger Chauviré, Slatkine Reprints, 1969, p.76 et 77.
  12. Histoire de la Ville de Laon, par Jacques-François-Laurent Devisme, p.401.
  13. Dictionnaire biographique sur les pensionnaires de l'académie royale de Juilly (1651-1828) Tome II (1746-1795), Etienne Broglin, 2017.
  14. Almanach impérial, Tes0tu, 1809, p.771.
  15. Bulletin de la société archéologique du Finistère. 1917 (T. XLIV).
  16. L’armorial de Montfort l’Amaury.
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