Wiki Guy de Rambaud
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                                       Histoire de la Brenne

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Carte de la Brenne, département de l'Indre, imp. de I. Meyer (Paris), 1851.

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La forteresse du Bouchet est construite sur un button de grès rouge.

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Fouilles à Martizay (site de Saint-Romain). L'histoire de la Brenne ne se limite pas qu'à celle de ses étangs.

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Rallye Brenne Lancosme.

L'histoire de la Brenne, le Saltus Brioniae, région de 520 km² (52.000 hectares), ne se limite pas qu'à l'histoire de ses étangs, de l'ouest de l'Indre, des Brennous, et à la genèse de ses paysages.

La Brenne est située aux confins des anciennes provinces de Berry, Touraine et Poitou. Châtillon, Buzançais, Palluau et Mézières, c'est-à-dire tout le pays de Brenne, sont du duché de Touraine, mais aussi du diocèse et de la généralité de Bourges[1].

Les prospections révèlent dans la Brenne un patrimoine archéologique dominé par les témoins d'activités sidérurgiques aux périodes pré-médiévales... Par ailleurs, les données textuelles et palynologiques indiquent la présence à cette époque d'un milieu plus boisé qu'aujourd'hui[2].

Au Moyen Âge, la Brenne devient une zone marécageuse[3]. Le caractère humide du milieu, est peut-être favorisé par les déboisements gallo-romains et médiévaux. Flaocat, maire du palais de Bourgogne, donne au VIIe siècle à saint Cyran, Méobecq et Lonrey, pour y créer des établissements religieux[4]. Les moines de Méobecq et de saint Cyran aident au développement d'étangs spontanés et les aménagent[5].

Mais, historiquement, ce sont les seigneurs de Brenne (seigneurie de Mézières) qui, grâce à l'aide des paysans, aménagent les étangs entre le XIIe et le XVIe siècle afin de développer l'élevage de la carpe danubienne et d'assainir la région[6]. La Brenne devient vraiment une zone humide. Le choix de la pisciculture est une réponse sociétale aux contraintes environnementales locales mais il s'inscrit avant tout dans les dynamiques économiques de l'époque[7].

L'augmentation des besoins alimentaires des populations urbaines pousse les paysans et les bourgeois à devenir pisciculteurs, mais certains continuent à avoir des activités sidérurgiques.

L'envasement des étangs commence au XVIIe siècle et se termine au XIXe en même temps que la Révolution. C'est la période noire de l'histoire brennouse[8]. Une partie des paysans du nord de la Brenne participe à la Vendée de Palluau.

De nos jours on atteint les 3.000 étangs[9], dont 750 étangs historiques. Ce terroir est un conservatoire des traditions, labellisé par la création d’un Parc naturel régional de la Brenne, en 1989[10]. Ce parc fait 166.00 hectares. Il est dans le Bas-Berry, mais aux limites de la Touraine, du Poitou et du Limousin. Il offre des paysages exceptionnels avec de très spectaculaires étangs. Le Parc naturel régional de la Brenne œuvre à la préservation et à la valorisation du cadre de vie de ses habitants par le développement d’un tourisme de nature. Au Blanc, à proximité, l'écomusée du château Naillac mérite la visite.

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Un étang à côté de Mézières-en-Brenne.

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SON NOM : SALTUS BRIONIAE[]

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Le saltus de Brenne est beaucoup plus boisé du temps de la grande forêt des Gaules.

Jeanne de brenne

Jeanne de Brenne

Jean L. Chalmel dans son Histoire de Touraine: depuis la conquête des Gaules par les Romains, jusqu'à l’année 1790 nous dit que :

On donne à ce pays le nom de Brenne; ainsi l'on dit Villiers en Brenne ; Saint-Siran en Brenne, etc. On croit, mais nous ne l'affirmerions pas, que cette dénomination lui vient de Geoffroy de Brenne, premier mari de Jeanne de Mézières, pour distinguer ce Mézières de plusieurs autres lieux de Touraine et d'Anjou qui portent le même nom. Cette seigneurie fut érigée en marquisat en faveur de Nicolas d'Anjou, seigneur de Saint-Fargeau, fils de Nicolas d'Anjou et d'Antoinette de Chabannes, par lettres patentes de Charles IX du 16 juillet 1566[11].

Autre origine du nom Brenne, l'appellation saltus Brionis, apparue dans les textes du XIIIe siècle et plus anciennement encore au XIe siècle. Saltus est un milieu de prairies et forêts, mais Brioniae pourrait renvoyer selon une interprétation récente aux buttons de grès rouge, vestiges de l'ère tertiaire, dont la légende a fait les "dépatûres" de Gargantua[12]. L'étymologie de Brenne peut aussi se dériver ou du celtique brenn, qui signifie jonc, plante aquatique, ou bien de brena, selon Du Cange...

Quelques seigneurs prennent le nom de cette contrée, dont Jeanne de Brenne.

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AVANT LE MOYEN-ÂGE[]

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La Brenne aux périodes préhistoriques[]

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Biface en silex de Pressigny, du domaine de La Bougère (Douadic).

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Mobilier en céramique du néolithique.

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Menhir de la Grave à Douadic. C’est peut-être ce mégalithe, appelé ici Le Roc de la Grave, qui est visible à l’arrière-plan de la vue cavalière de la villa gallo-romaine des Petits-Cimetières (Dessin Abbé Voisin).

La Brenne est couverte d'un épais dépôt d'argiles sidérolithiques et de sables granitiques, datant du Miocène ou, peut-être, pour partie, de l'Eocène. La Claise y prend naissance, traverse la région dans sa partie médiane, et rejoint fort lentement la Creuse rivière familière aux préhistoriens[13].

Pour les anciens historiens, pendant les périodes proto-historiques, l'occupation humaine paraît avoir aussi été très faible. Ce n'est pas l'avis des hercheurs actuels qui ne voient pas la Brenne à l'origine comme un vaste marais complètement dépeuplé[14].

L'identification de stations paléolithiques est susceptible d'éclairer les origines du peuplement de cette région[15].

Les chasseurs moustériens du Grand-Pressigny, les vallées de la Creuse et de l'Indre, munis d'instruments en silex, s'aventurent dans une région faites de marécages, mais surtout de landes et de bois, le saltus. L'ouvrage de Gérard Coulon nous révèle la Brenne aux périodes préhistoriques, avec des aspects successifs du paysage et du milieu[16].

Les chasseurs se sont éloignés des ruisseaux aux rives incertaines et trompeuses, qui, en Brenne, ne sont pas des voies de pénétration. Peut-être ont-ils eu des campements d'une certaine durée et pourra-t-on retrouver les traces multiples de véritables stations paléolithiques. Indépendamment de la valeur archéologique de ces gisements, leur situation topographique pourrait nous fournir de précieux renseignements sur le cheminement, en Brenne, des peuplades primitives et, indirectement, sur l'état physique du pays, à ces époques de la fin du Pléistocène dont le climat est bien souvent glaciaire[17].

Le musée archéologique de Martizay conserve des copies de moules à hache et pointes de flèches de l'Âge du Bronze découverts à Martizay au XIXe siècle.

L'ouest du Parc naturel régional de la Brenne compte quelques mégalithes.

Mais c'est du Néolithique que datent les vestiges les plus nombreux, répartis sur 14 communes, avec une densité maxima de trouvailles en bordure des cours d'eau, Suin et Claise [18].

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Du temps des Gallo-Romains[]

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L'agriculture du temps des Gallo-Romains[]

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Poterie retrouvée dans une villae à Martizay.

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Essai de restitution de l'environnement végétal du bâtiment thermal de Paulnay,d'après les vestiges botaniques découverts dans la tourbe (IIIe - IVe siècles).

Les dernières recherches démontrent que la Brenne du temps des Gallo-Romains est un lieu agréable, boisé, parsemé de villa[19].

Gérard Coulon, dans Quand la Brenne était romaine fait une tentative d’ébauche des paysages ruraux de la Brenne ce qui permet de revenir sur le cliché d’une Brenne marécageuse. En cela, cette seconde édition s’appuie sur les campagnes de prélèvements palynologiques sur les tourbières conduites entre 2001 et 2007[20].

Loin d’y trouver des marécages, les chercheurs, dont Renaud Benarrous, démontrent que la Brenne n’est pas couverte d’eau stagnante. Bien au contraire, les quelques étangs découverts sont tous d’origines anthropiques et datés du milieu du Moyen Âge[21].

De très grandes villae à vaste cour, dont les dépendances sont rejetées à l’extérieur du mur de clôture existent dans la Brenne (650 mètres de longueur pour Arpheuilles et Douadic). Ces villae sont résolument orientées vers la vente et l’exportation des céréales. Ce type de ferme se compose d’un immense espace central vide à l’intérieur de la cour dans lequel se déroulent les transactions, et de petites resserres à l’extérieur où l’on prend livraison[22].

Plus modestes, les autres fermes s’apparentent au modèle le plus courant en pays biturige (villae de la Fond et du Reclus à Pouligny-Saint-Pierre). Agencées en deux cours, elles sont séparées par un muret percé d’un porche qui sépare pars urbana et pars rustica. À l’inverse du type précédent, les dépendances agricoles sont situées à l’intérieur de la cour de la pars agraria[23].

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Vendœuvres, Ingrandes et Le Blanc[]

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Fragment de la statuette d'un personnage masculin assis en tailleur (villae de Neuillay-les-Bois).

Gérard Coulon se livre à un essai de hiérarchisation des agglomérations secondaires de la Brenne[24].

Pour la Brenne, trois sites (Vendœuvres, Le Blanc, Ingrandes) s’intègrent au réseau urbain biturige[25].

Plusieurs campagnes de fouilles révèlent l’existence aux Bernards, à Neuillay-les-Bois d'une villae[26].

On découvre un dépôt de monnaies gauloises et romaines à Migné et un remarquable camp-refuge de la Tène III à Luant, en queue de Brenne. On connaît aussi un camp de César à Luant[27].

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Le Vicus de Vendœuvres[]

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Cernunnos. Stèle (Haut-Empire) de Vendœuvres-en-Brenne - Musée de Châteauroux.

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Bloc sculpté sur ses quatre faces gallo-romain de Vendœuvres.

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La dédicace de Vendœuvres-en-Brenne (dessin et photo : Musées de Châteauroux).

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La répartition des cultes romains dans la cité des Bituriges Cubes (d’après Batardy et al., 2001, p. 90).

Le site gallo-romain de Vendœuvres est occupé sporadiquement dès le Néolithique et sans doute d'une manière un peu plus dense à l'époque gauloise[28].

L'époque gallo-romaine a laissé en Brenne les traces les plus nombreuses et les plus significatives. Une mention spéciale doit être faite du vicus de Vendœuvres où les édifices imposants : basiliques, portiques, thermes, forum, bureaux de vote, semblent sans commune mesure avec la région où le peuplement apparaît lâche et les habitations modestes [29].

À Vendœuvres-en-Brenne, agglomération au sud-sud-ouest de la cité des Bituriges Cubes, on a découvert dans la seconde moitié du XIXe siècle trois documents : un bloc sculpté de bas-reliefs figurant Cernunnos et Apollon citharède, une dédicace énumérant des aménagements urbains et identifiant la localité comme un vicus, un bloc sculpté sur ses quatre faces. La relecture de l’inscription de ce dernier – une dédicace aux numina impériaux – et de son iconographie – quatre panneaux se rapportant, sur un mode figuratif ou symbolique, à Apollon (et non à Mars), à Minerve, à la Fides envers l’empereur, à un Genius (?) et une déesse allaitant – permet d’ancrer fermement les activités cultuelles du lieu dans le cadre des cultes civiques associés aux pratiques traditionnelles et d’identifier le vicus comme le siège d’un grand sanctuaire du territoire[30].

La contrée où se trouve Vendœuvres-en-Brenne est assez éloignée des grandes voies romaines connues. Cependant, cette localité n'est pas isolée, car elle a du temps des Romains une réelle importance prouvée par les antiquités qui en proviennent[31].

Le vicus de Vendœuvres est connu à travers l’inscription lapidaire du prêtre du culte impérial – peut-être Lucius Julius Equester, deux fois duumvir – offrant à la ville :

une basilique avec ses ornements, c’est-à-dire un bâtiment autonome, propre à toutes sortes de rassemblements collectifs, qu’aucune contrainte ne lie à un forum ; à Neriomagus/Aquae Nerii (Néris-les-Bains) la même formule est certainement employée.
basilicam cum suis ornamentis, des basiliques, qu’il faut à l’évidence distinguer de la précédente ; l’emploi, assez rare, du pluriel est attesté à Périgueux. Il s’agit de bâtiments annexes d’autres installations, de nature indéterminée et variable.
des diribitoria ; contrairement à basilicae, l’usage de ce mot au pluriel est circonscrit à l’Aquitaine, à Neriomagus/Aquae Nerii (Néris-les-Bains) et à Poitiers. À Poitiers, le mot est associé à des bâtiments en rapport avec l’eau : thermes, balineum, dans une inscription fragmentaire, mais certainement évergésique ; à Neriomagus/Aquae Nerii (Néris-les-Bains), diribitoria ouvre une énumération qui se poursuit par des boutiques (tabernae), des portiques (porticus), qui relient les sources de Nerius (la divinité du lieu) à des thermes publics[32].

Gérard Coulon, dans La Brenne antique, écrit :

Vendœuvres est-elle un de ces sanctuaires ruraux comme il en a été découvert à Alléans dans le Cher, à Sanxay dans la Vienne, à Argentomagus (Saint-Marcel, Argenton-sur-Creuse) ? Est-elle un de ces Centres civiques destinés à rallier les populations des campagnes dont parle récemment le Professeur G. Picard, Directeur des Antiquités historiques du Centre ?[33].

Le forum de Vendœuvres-en-Brenne avéré. C'est un lieu du culte public des Bituriges Cubes auquel on ne peut songer à attribuer une fonction de capitale de cité. Des monuments civiques dans une agglomération secondaire ne sont pas incongrus et cela débouche sur des situations particulières, celles des villes secondaires[34].

La monumentalisation constitue un trait spécifique des sanctuaires romains et gallo-romains et témoigne d’un effet de sélection car ces lieux de culte sont composés d’équipements proprement religieux, consacrés au culte mais aussi à des activités civiques. Si le temple central représente l’élément caractéristique du sanctuaire, celui-ci comporte également un théâtre, des ensembles thermaux et des lieux de culte secondaires, ces derniers bien implantés à Alésia. Et les réunions profanes y trouvent aussi des bâtiments adaptés. La clef de l’importance de la parure urbaine d’Alésia doit très vraisemblablement être recherchée dans cette fonction cultuelle. Le cas n’est pas isolé : Argentomagus constitue un parallèle ou Grand, ou Barzan, ou Vieil-Evreux, ou Vendœuvres-en-Brenne, avec ou sans agglomération urbaine importante[35].

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Ingrandes et Le Blanc du temps des Gallo-Romains[]

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Le réseau urbain biturige (d’après Batardy et al., 2001, p.83).

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Limite d'extension reconnue de l'agglomération antique qui est nommé Vicaris obliacinse en 968.

Vient ensuite l’étude de la station routière d’Ingrandes qui correspond à Fines, localité mentionnée par l'Itinéraire d'Antonin et la Table de Peutinger entre Argentomagus (Saint-Marcel, Argenton-sur-Creuse) et Lemonum (Poitiers). Il s'agit de l'actuelle Ingrandes (Indre). Ce toponyme est latin, fines désigne la limite, la frontière. Fines (Ingrandes) se trouve, en effet, à la frontière du territoire des Bituriges Cubi et des Pictones[36]. Notons enfin que le nom actuel d'Ingrandes s'explique par le Gaulois Equoranda(signifiant limite d'eau). Pour le territoire des Bituriges trois Equoranda sont connus depuis longtemps, dont Ingrandes (Indre, cant. du Blanc)[37].

Le site gallo-romain du Blanc s'étend sur la rive droite de la Creuse, dans un méandre, sur une zone relativement plane constituée d'alluvions récentes (altitude comprise entre 75 et 80 m). Cette zone est enserrée entre deux coteaux. La présence d’une viguerie au Xe siècle (vicaria Obliacensis, en 968) sur le passage de la grande voie de Bourges à Poitiers, correspond à une agglomération secondaire gallo-romaine, établie au voisinage du gué de la Creuse. On y trouve de nombreux dolia destinés à stocker les denrées périssables et La Villerie, une villae romaine. La Table de Peutinger et l'Itinéraire d'Antonin mentionnent la voie de Bourges (Avaricum) - Poitiers (Lemonum) par Argentomagus (Saint-Marcel, Argenton-sur-Creuse) et Fines (Fines). Cette voie, facilement repérable au sol, est mentionnée sur toutes les cartes topographiques. Elle franchit la Creuse au gué déjà cité. Sur le parking de l'hôpital, on trouve un puits remblayé avec du matériel gallo-romain et à d'autres endroits des sarcophages. La forte proportion de dolia parmi la céramique recueillie sur la parking de l'hôpital suggère la présence d'un point de stockage au bord de la Creuse (commerce fluvial ?). Oblincensi en latin cela peut vouloir dire village de travers. Gérard Coulon en conclut que :

On peut penser qu'une agglomération s'est établie au voisinage du gué sur la Creuse, au point de rencontre du chemin de terre et de la voie d'eau. Lié à ces deux axes d'échanges, aux confins des civitates des Bituriges Cubes et des Pictons, le site du Blanc avait probablement une fonction commerciale[38].

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Paulnay[]

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La villa gallo-romaine de la Pétonnière à Paulnay. La villa gallo-romaine de la Pétonnière à Paulnay.

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Fragment de Vénus en terre blanche trouvé dans le matériel des thermes de la villae de Paulnay.

Construite au XIIe l'église de Paulnay remonte à une époque antérieure au Moyen- âge, en effet lors de fouilles, les assises d’un temple gallo-romain ont été découvertes ainsi que des inhumations dont les plus anciennes dateraient de l’époque mérovingienne comme le témoignent les deux sarcophages exposés sur le parvis[39].

A l'été 1979, les travaux connexes du remembrement révèlent un site gallo-romain inédit près du hameau de La Pétonnière, à Paulnay. Le gisement gallo-romain se situe à 2 km au nord-ouest du bourg de Paulnay. Le site est environné de sources dont l'une, dénommée la Fontaine Carrelée, sourd à quelques mètres de la zone fouillée. D'autre part, les eaux de cette source possèdent aux siècles passés des vertus particulières pour soigner leurs maux de ventre[40].

Durant les six ou sept siècles qui s'écoulent depuis sa fondation jusqu'à son abandon définitif, le bâtiment thermal de la villa de La Pétonnière subit bien des aménagements, agrandissements, reconstructions et remaniements[41].

L'argile noire située à la base de la couche sur laquelle sont implantés les thermes, livre quelques tessons protohistoriques — vraisemblablement hallstattiens — qui constituent les plus anciens témoignages d'une présence humaine sur le site. C'est sur cette couche d'occupation du premier tiers du Ier siècle de notre ère que sont construits les bains privés d'une villa vers le milieu du Ier siècle après J.-C, vraisemblablement dans la fourchette 50-70 si l'on s'en réfère à deux fragments de gobelets à palmettes recueillis dans les cendres du praefurnium de l'hypocauste. La rusticité de ce balnéaire s'explique par la date précoce de sa construction puisqu'il est généralement admis que les premiers hypocaustesdatent en Gaule de la première moitié du Ier siècle ap. J.-C.[42].

Coulon et les autres archéologues tentent une première esquisse de l'habitat gallo-romain dans le secteur de la villae. On y dénombre 9 villae — dont 2 de très grandes dimensions à "la Mazère" et au "Grand Mée". A noter également quatre autres points ayant fourni des vestiges et surtout un sanctuaire avec théâtre à Clion-sur-Indre — antique Claudiomagus, cité par Sulpice Severe — aux confins des civitates des Bituriges et des Turons[43].

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Activité sidérurgique gallo-romaine[]

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Atelier métallurgique gallo-romain du Latté (Oulches).

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Ce ferrier à Rosnay se présente sous la forme d'un dépôt de scories (terres charbonneuse ou brûlée devenues noires ou rouges).

Dans le cadre d'une A.T.P. du C.N.R.S. sur la métallurgie du fer autour de l'agglomération gallo-romaine d'Argentomagus, une fouille programmée de l'atelier métallurgique gallo-romain du "Latte" à Oulches est effectuée en juillet 1991. Elle entraîne la découverte de deux fours de réduction du minerai de fer[44].

L'existence probable d'un district sidérurgique en liaison avec l'agglomération antique d'Argentomagus autorise à supposer la présence d'importants massifs boisés. Les vestiges archéologiques de loin les plus nombreux sont ceux de la sidérurgie ancienne et même très ancienne car antérieure aux forges hydrauliques[45].

Les prospections révèlent un patrimoine archéologique dominé par les témoins d'activités sidérurgiques aux périodes pré-médiévales. L'existence d'une zone de production sidérurgique antique est supposée. Par ailleurs, les données textuelles et palynologiques indiquent aussi la présence à cette époque d'un milieu bien plus boisé qu'aujourd'hui[46].

L’empreinte de l’extraction et la réduction du minerai de fer est très importante en Grande Brenne. Ce district sidérurgique est en liaison avec l’agglomération antique d’Argentomagus. Les massifs boisés (sources du charbon de bois indispensable) doivent alors recouvrir une partie importante du centre de la Brenne. Le charbonnage intensif bouleverse le fragile équilibre hydrologique du milieu. Il est en effet possible qu’une exploitation excessive des ressources forestières et une ouverture du paysage, associé également au développement de l’agro-pastoralisme au cours du Moyen Age, accentue l’humidité latente des sols alors privés de l’absorption racinaire d’une forêt qui joue le rôle de régulateur hydrologique[47].

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Cervidés en forêt de Lancosme (Brenne).

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HAUT MOYEN-ÂGE (VIIe – Xe siècle)[]

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Les défricheurs[]

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Les moines défricheurs, une légende brennouse.

Au Moyen Âge, la Brenne devient une zone en partie marécageuse. Le caractère humide du milieu, est peut-être favorisé par les déboisements gallo-romains et médiévaux. A l’époque de Dagobert Ier la contrée est loin d’être couverte de pièces d’eau, comme dès le début du XIXe siècle (413 étangs couvrent une superficie de 4.000 hectares [48].

La sombre forêt des origines va se transformer en terre cultivable. Le paysage de la Brenne prend progressivement l'aspect que nous lui connaissons, les étangs en moins. La production de charbon de bois pour la sidérurgie continue et l’agro-pastoralisme se développe. Les paysans ne chôment pas ! Ils travaillent la terre sans relâche : seigneuries et abbayes sont contentes ! Les abbés perçoivent un petit pécule, la dîme novale, prélevée sur les parcelles déboisées[49].

L’humidité latente des sols est privés de l’absorption racinaire d’une forêt jouant le rôle de régulateur hydrologique.

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Dagobert Ier[]

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Dagobert Ier chassant le cerf. Vie de saint Denis.

Chantal de La Véronne dans La Brenne, histoire et traditions écrit :

Le Saltus Brionis, la Brenne actuelle, entra dans l'histoire avec le règne du roi Dagobert qui aimait, selon la tradition, venir y chasser. Maintes fermes se vantent de l'avoir reçu à souper ou de l'avoir hébergé, et il a noyé ses chiens dans on ne sait combien d'étangs... Il n'est si bonne compagnie qui ne se quitte, aurait-il même dit en précipitant dans la Claise sa meute atteinte de la gale[50].

La forêt luxuriante de Brenne entrecoupée de grandes prairies est évoquée par Dagobert, dans une charte lorsqu'il donne une terre à un parent, Cyran, pour qu'il puisse construire son monastère (le futur Méobecq). Il évoque une prairie bien grasse, des ruisseaux d'eau vive, du gibier à foison... Méobecq qui à la base s'appelle Millepecum (nombreux troupeaux)[51]. Hélas la charte est un faux grossier fabriqué au XIe siècle[52].

Dagobert est le bienfaiteur de deux abbayes brennouses, créées sous son règne, celles de Méobecq et de Saint-Cyran, selon une charte apocryphe. La réalité semble être différente. Les moines vont donner à leur établissement une origine royale, mais les historiens y voit comme fondateur un seigneur qui n'est pas Brennou mais possessionné dans le futur Berry[53].

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Les origines des abbayes de Méobecq (° 642) et de Saint-Cyran (° 632)[]

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Merovingien nanthildis

Nantilde est la femme Dagobert et la tante de Flachoad.

Le plus ancien seigneur de Brenne se nomme Flachoad. C'est un maire du palais de Bourgogne de 642 à 643[54]. Il est d'origine franque selon la Chronique de Frédégaire. Il est nommé maire du palais par Nantilde, régente et mère de Clovis II, roi de Neustrie et de Bourgogne. Il épouse Ragnoberte, nièce de la reine Nantilde[55].

C'est peut-être du fait de sa femme, fille d'un important propriétaire foncier que sa domination s'étend alors sur le Berry. Flachoad possède en Brenne de vastes domaines.

C'est lui qui, lié d'une tendre amitié avec saint Cyran (Sigiramnus), lui donne Méobecq et Lonrey, situés en Brenne, pour y créer des établissements religieux. Il a près de là une habitation digne de son rang[56]. Ces lieux sont à l'origine des abbayes de Méobec (° 642) et de Saint-Cyran (° 632).

Selon d'autres sources les deux monastères avec leurs terres sont donnés à saint Cyran (Sigiramnus) par Clotaire II : Saint-Pierre de Longoret (Longoretum, Lonrey) et Méobecq (Millepecus), dans la forêt de la région de la Brenne.

Les moines de Méobecq et de saint Cyran aident au développement d'étangs spontanés et les aménagent[57][58].

Le Prieuré de Onia dépend de l'Abbaye de Méobecq.

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IXe siècle[]

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Motte castrale.

Le Pagus/diocèse de Bourges est divisé en vigueries au IXe siècle, dont la Vicaria Obliacensis (Le Blanc), la Vicaria Pauliniacensis (Pouligny), la Vicaria Aunciacus (Onzay/Palluau). La Vicaria Pauliniacensis (Pouligny) est toutefois situé dans le pavo Pictavo (Poitou)[59].

L'archiprêtré du Blanc forme une circonscription de l'archidiaconé de Buzançais et compte 44 paroisses. L'organisation du diocèse est pour la 1re fois évoquée dans les capitula de Raoul de Bourges au milieu du IXe siècle[60].

On sait, par le Polyptique d'Irminon, qu'au IXe siècle on fabrique des draps de laine en Brenne (Berry)... A l'époque carolingienne (IXe siècle), ce sont pourtant encore des femmes, serviles ou lidiles, qui tissent lin et laine dans les domaines de l'abbaye de Saint-Germain de notre région (Brenne en Berry, Perche et Thimerais en Eure-et-Loir), comme l'atteste le Polyptique d'Irminon[61].

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Gilbert de Brenne (Xe siècle)[]

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Construction d'un édifice au moyen-âge.

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Gilbert incendie l'église de l'abbaye de Saint-Cyran à Saint-Michel-en-Brenne.

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Restes de l'abbaye de Saint-Cyran au XXe siècle.

Il faut franchir un intervalle de quatre siècles et demi pour trouver un successeur au maire du Palais Flachoad, qui a une villae sur les bords de la Claise, peut-être à Mézières[62].

Gerbert ou Gilbert, dit l'Ancien, de Brenne (ca 965 - ap. 1013), Princeps [63], est le fondateur du château-fort de La Ferté, à Reuilly à la fin du Xe siècle. Le mot La Ferté est un vocable qui qualifie une forteresse. Son nom apparaît dans les mentions anciennes de La Ferté-Reuilly de 987 à 1013[64]. Le jeune Gilbert de Brenne s'installe là, au sud de la seigneurie de Reuilly, dépendant de l'abbaye royale de Saint-Denis depuis 638.

Gilbert de Brenne, Girberto de Brenia, est aussi seigneur de Mézières et à l'origine de son château. En 1012, il est témoin de la charte de fondation du chapitre de Saint-Sylvain de Levroux, par Eudes l'Ancien de Déols (1012 - 1044). Il est aussi seigneur de Mézières, dans la Brenne. La Généalogie des loups nous apprend qu'il incendie l'église de l'Abbaye de Saint-Cyran-en-Brenne[65].

Gilbert de Brenne signe dans une charte du Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges : Girbertus Firmitatus Princeps. Faut-il voir là de l'orgueil féodal ? Certes il n'est qu'un seigneur local, mais comme les seigneurs de Déols qui se disent princes[66]. Gilbert de Brenne est l'un des premiers chevaliers du Berry ayant accès à la puissance banale[67]. La seigneurie banale ou seigneurie noble est, au Moyen Âge en Europe, un territoire dont le titulaire exerce des droits de puissance publique : pouvoir de justice, pouvoir de police, pouvoir de commandement (droit de ban)...

Gilbert de Brenne, peut-être marié à une Dame Beatrix, a au moins deux enfants :

¤ Gilbert II de Brenne

¤ Pierre de Saltu Briona (1020 - ap. 1097), qui suit.

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Girberto de Brenia est le fondateur du château-fort de la Ferté et ce celui de Mézières, à la fin du Xe siècle.

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MOYEN-ÂGE CENTRAL (XIe – XIIIe siècle)[]

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Costumes XI

Nobles français à la fin du XIe siècle.

Rapidement, des seigneuries laïques (seigneurie de Mézières) s'installent à côté de ces domaines ecclésiastiques pour composer les premiers réseaux d'étangs et utiliser cette composante comme un élément essentiel de la richesse, par les revenus considérables générés par la pisciculture (les revenus sont détaillés lors des évaluations des dégâts occasionnés par les guerres). Rapidement, l'utilité d'organiser les étangs en chaînes est remarquée et des coutumes s'établissent, suivant le droit seigneurial : « chacun peut faire étang, pourvu que ce soit sans préjudice du droit du seigneur ou d'autrui ». L'étang devient le ciment des « liens d'homme à homme », jusqu'à ce que l'on confirme l'utilité d'organiser des étangs en « chaînes », et que la coutume, là encore, vienne fixer les droits et devoirs de chacun des propriétaires de l'eau[68].

En Brenne, dans le Berry, au cœur de la France, l'exploitation d’étangs est dans un but piscicole. Ce système est inséré dans le monde rural alentour. Les étangs ont une importance essentielle, notamment pour l’élevage, et une complémentarité ancienne existe entre exploitation des étangs, agriculture et élevage, à la base du système social[69].

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Pierre de Saltu Briona (1010 - ap. 1097)[]

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La Ferté-Gilbert et la Brenne au XIe siècle.

Petrus de Saltu Briona (1010 - ap. 1097) est mentionné, comme seigneur de la Ferté-Gilbert, dans une charte du Cartulaire de Saint-Sulpice de Bourges, datant de la fin du XIe siècle. Il commet avec son frère des exactions contre les moines de l'Abbaye de Saint-Cyran-en-Brenne avant de faire amende honorable dans la seconde moitié du XIe siècle[70].

Le même cartulaire, Carta de Magniaco, nous fait connaître une donation, faite à cette Abbaye de Saint-Cyran-en-Brenne, qui fait partie de la seigneurie de Brenne, par Robert et Ebrard d'Arfeuille d'un four qu'ils possèdent à la Ferté-Gilbert, jouxte le château, par charte datée du règne de Philippe, roi des Francs de 1060 à 1108 et du patriarcat d'Aymon, archevêque de Bourges, par conséquent, après 1066. En 1101, Philippe, roi des Francs, rachète pour une forte somme (60.000 sols d’or) la vicomté de Bourges. Robert et Ebrard possessionnés à Arfeuille (= Arpheuilles, dans la Brenne) et à La Ferté Gilbert sont certainement des parents ou des vassaux des de Brenne.

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Les Roche-Vierzon[]

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Ruines du château de Châtillon, dont Sulpicius Mille-Boucliers est aussi le seigneur.

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Ruines du château de Rochecorbon.

Une femme du nom de Maïentie, héritière de Mézières et de Châtillon eu partie, épouse, en 1098, Robert Ier, seigneur des Roches, en Touraine. C'est alors que beaucoup de fiefs, sis eu dehors de La Brenne, aux portes mêmes de Châtillon-sur-Indre, commencent à relever du château de Mézières.

Robert des Roches a, de son mariage avec Maïentie, Robert II des Roches, des mains de qui la seigneurie de Brenne passe successivement à ses deux fils : Geoffroy Ier de Brenne et Robert III des Roches.

Robert III de Brenne (1140 - 1221) donne lui-même le jour à deux enfants qui se succèdent dans Mézières : Geoffroy II de Brenne, mort sans postérité et Guillaume de Brenne (1190 - 1249), père de Jeanne de Brenne.

Jeanne de Brenne est mariée en 1261 à Hervé III, seigneur de Vierzon (1252 - 1270), décédé à la bataille de Tunis.

Jeanne Isabeau de Vierzon (1261 - av. 1296), leur fille unique, épouse en 1277 Godefroy d'Aerschot (1252 - 1302)[71].

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Godefroy d'Aerschot (1252 - 1302)[]

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Henri III de Brabant, Adélaïde de Bourgogne, et leurs enfants, dont Godefroy d'Aerschot (1252 - 1302)

Godefroy d'Aerschot (1252 - 1302) fils d'Henri III, duc de Brabant, et d'Adélaïde de Bourgogne, est le frère de la seconde femme de Philippe Le Hardi. Il est seigneur d'Aerschot de 1284 à 1302 et de Vierzon de 1277 à 1302. Il est tué à la bataille deCourtray en 1302. Godefroy d'Aerschot se marie en 1277 à Jeanne Isabeau de Vierzon (1260 - av.1296), dame de Vierzon, fille d'Hervé III, seigneur de Vierzon, et de Jeanne de Brenne.

Leur fille, Alix de Brabant (ca 1278 - 1339), dame de Mézières-en-Brenne, se marie en 1302 à Jean III d'Harcourt le tort (1271 - 1326).

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Château-Guillaume (1087)[]

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Guillaume IX

Guillaume IX le troubadour.

Construit entre 1087 et 1112, Château-Guillaume se situe dans la vallée de l'Allemette, une petite rivière du val d'Anglin[72]. Son constructeur, Guillaume IX d'Aquitaine (1071 - 1127), le duc Troubadour, chantre de l'amour courtois.

Son donjon est agrandi au XIIe siècle par son fils Guillaume X d'Aquitaine[73]. Selon certains auteurs, sa fille, Aliénor d'Aquitaine y est née.

Au XIIIe siècle, Château-Guillaume devient le fief de la famille de La Trémoille du fait du mariage de Mathilde avec Humbert, Seigneur de La Trémouille, de Château-Guillaume, d'Abaron & de Lussac-les-Eglises. Le vieux donjon est encore agrandi. Les tours ayant des salles sont garnies de voûtes.

Au XIVe siècle, le vieux donjon roman se voit encadrer par quatre grosses tours cylindriques et est couronné de mâchicoulis[74].

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Le château Naillac (XIe – XIIIe siècle)[]

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Château de Naillac (Ecomusée de la Brenne, Le Blanc).

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Guillaume de Naillac, seigneur de Naillac, du Blanc et de Gargilesse.

Grillon des Chapelles dit dans sa notice sur Philibert de Naillac :

Naillac et Le Blanc sont deux noms si emmêlés, qu'ils se confondent. Peut-être y a-t-il eu côte à côte un château de Naillac et un château du Blanc ?[75].

L'existence simultanée de ces deux châteaux ne fait aucun doute. Ils ont, en tout temps, été si distincts, que l'un porte toujours le nom de château des Hautes-Tours ou du Donjon et l'autre celui de château de Naillac. Le premier relève toujours de la tour de Maubergeon, à Poitiers, et de la baronnie de Preuilly[76], le second des barons de Châteauroux. Bien qu'ils sont situés sur le même coteau, côte à côte, séparés par une simple gorge, il est difficile de dire pourquoi, toute la rive gauche de la Creuse appartenant au Poitou dont elle est la limite, cette petite partie du coteau sur laquelle s’élève le château de Naillac fait exception[77].

Le choix des sites fait par les premiers seigneurs pour asseoir leurs féodales demeures, seraient là pour attester que l'ignorance ne leur a jamais enlevé le sentiment du beau. Les Naillac, du reste, ne sont pas des hommes ordinaires, un assez grand nombre des membres de cette famille occupent les emplois les plus élevés[78]. Thaumas de La Thaumassière écrit dans son Histoire de Berry... :

La Maison de Neillac, ou Naillac, peut à bon droit être mise entre les plus nobles & les plus puissances de la Province de Berry, puisqu'elle a possédé pendant plusieurs siècles les Châtellenies de Neillac, de laquelle elle a tiré son Nom du Blanc en Berry, de Gargillesse, de Château-brun, de Mondon & la Vicomte de Bridiers, & autres Terres considérables. Elle a produit plusieurs illustres Chevaliers, un grand Maître de l'Ordre de S. Jean de Jérusalem, deux grands Prieurs d'Aquitaine, & un grand Pannetier de France [79]

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L'abbaye de Fontgombault (1091– XIVe siècle)[]

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Fontgombault, tombe de Pierre de l'Etoile.

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Abbaye de Fontgombault.

Domina Lucia de Maceriis, en 1096, dans l'acte de donation fait à l'abbaye de Fontgombault de la terre de Loos, Lous, Laodus.

En 1091, Pierre de l'Étoile (Petrus a Stella) et ses compagnons ermites habitent les grottes de la rive gauche de la Creuse, près de la source Gombaud. Il est devenu le père de cette communauté et la transfère sur la rive droite et fonde l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault. Cette communauté est soumise à la Règle de saint Benoît et il en devient le premier abbé. Du monastère dont il entreprend alors la construction, il reste surtout l'église abbatiale, qui en est sans doute le joyau.

En 1096, Robert de Buzançais et Lucie de Mézières, sa seconde femme, font don au vénérable Pierre de l'Etoile et à son église, du fief de Laodus (Loos), qui comprend tous les droits d'usage, les manses et les serfs qu'ils possèdent, depuis la Claise jusqu'au Blizon. Mais plus tard, leurs héritiers, Robert de Brenne (de Brionia), seigneur de Mézières, Eudes, Robert et Raoul de Bauché, tous trois frères, essaient d'attaquer cette donation.

Mais bientôt ils reconnaissent l'injustice de leurs prétentions et confirment loyalement la possession de ces biens entre les mains de l'abbaye de Fontgombault[80].

Selon la chronique de Maillezais, c'est en 1114 que meurt d’ergotisme quelques années plus tard le premier abbé de Fontgombault. Il est enterré dans le chapitre, lieu ordinaire de la sépulture des abbés, aux pieds de la place où l'abbé a coutume de s'asseoir, nous dit, au XVIIe siècle, Dom Andrieu.

Les abbés Guillaume et Airaud succèdent à Pierre de l'Étoile.

Aux XIIe et XIIIe siècles, l’abbaye étend considérablement son influence en fondant une vingtaine de prieurés.

Pendant la Guerre de Cent Ans, l'abbaye de Fontgombault et ses domaines sont pris par les Anglais en 1369, jusqu'à ce que Bertrand du Guesclin ne les en chasse en 1372. De cette période troublée témoigne la tour ronde fortifiée de l'actuelle hôtellerie de l'abbaye[81].

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MOYEN-ÂGE TARDIF (XIVe – XVe siècle)[]

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Au XVe siècle, les abbés de Fontgombault font creuser de nombreux étangs, contribuant ainsi avec les abbayes de Saint-Cyran-en-Brenne et de Méobecq au développement de la pisciculture dans la Brenne.

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Mézières-en-Brenne[]

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Eglise de Mézières-en-Brenne : vingt-quatre stalles du 1er quart XVe siècle.

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Église Sainte-Marie-Madeleine : Nicolas d'Anjou et ses enfants.

Mézières provient-il du latin Maceriae, dont la signification est ruines ou fortifications[82].

Sur la Claise, Mézières-en-Brenne est d'abord sur le territoire de la paroisse du Subtray, qui est à une demi-lieue au nord-est, et dont elle a une église succursale, et à une lieue de l'abbaye de Saint-Cyran au sud-ouest.


Domina Lucia de Maceriis, en 1096, dans l'acte de donation fait à l'abbaye de Fontgombault de la terre de Loos, Lous, Laodus.

— Capellanus de Mazeriis. XIe siècle.


— De Matheiis, 1229.


— Parrochia Sancti Martini de Mazeriis, 1257.


Sanctus Martinus de Maceriis, 1260.


— Ville de Mazeres, 1339.


— Alias Macerioe in Brionia, Macheriae.

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Les d'Harcourt (1302 - 1445)[]

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Alix de brabant

Alix de Brabant.

Jean III d'harcourt

Jean III d'Harcourt

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Les fils de Jean III d'Harcourt.

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Ruines du château de Mézières.

Au début du XIVe siècle, en 1302, Alix de Brabant (ca 1278 - 1339), dame de Mézières-en-Brenne, se marie avec Jean III d'Harcourt le tort (1271 - 1326), vicomte de Châtellerault. Jean III d'Harcourt est le fils de Jean II d'Harcourt, baron d'Elbeuf et maréchal de France, et de Jeanne, vicomtesse de Châtellerault.

Guillaume Chapelle est gardien des sceaux de la prévôté de Mazières, en 1317.

L'église de Mézières-en-Brenne c'est en fait l'ancienne collégiale fondée par Alix de Brabant (ca 1278 - 1339), dame de Mézières-en-Brenne. Consacrée par l'archevêque de Bourges en juillet 1339, le jour de la sainte Marie-Madeleine, l'église va devenir la nécropole de sa famille ! Alix est veuve en 1339 de Jean III d'Harcourt. Mais Alix meurt peu de temps après la consécration de la collégiale - et pas en 1315. On l'enterre sous le chœur[83]. Les deux verrières qui subsistent dans les murs latéraux de la nef représentent, savoir : celle du nord, les quatre fils d'Alix de Brabant, fondatrice de l'église, qui sont Jean, Geoffroi, Louis et Guillaume d'Harcourt. Ils sont uniformément vêtus de longues robes couleur jaune ou rouge (or et gueules) qui sont les couleurs d'Harcourt ; ils sont agenouillés, la tête nue, éperonnés, armés de dagues et d'épées. L'un d'eux, présumé l'aîné, qui est Jean IV d'Harcourt (1295 - 1346), soutient dans ses deux mains, élevées, le simulacre d'une église, probablement pour rappeler celle que sa mère a fondée. Au-dessous d'eux, sont les armes de Brabant et celles d'Harcourt...[84]. Le vitrail du midi, en regard du précédent, porte, dans ses deux grands panneaux, Jeanne de Vierzon, fondatrice de l'église des Cordeliers de Bourges et saint Ursin, patron du Berry ; vis-à-vis, sainte Solange, patronne de la ville de Bourges et Alix de Brabant, fondatrice de l'église de Mézières-en-Brenne. Chacune de ces églises est représentée avec sa fondatrice[85]. Jean III d'Harcourt le tort (1271 - 1326) a plusieurs enfants de son mariage avec Alix de Brabant, dont :


Jean IV d'Harcourt (1302 - 1346) est tué le 26 août 1346 à Crécy. Louis d'Harcourt (1305 - 1373), reçoit la seigneurie de Mézières en apanage après la mort do son frère[86].

Conscient du caractère injuste, maladroit et impopulaire de l'exécution de Jean V d'Harcourt (1325 - 1356) par son père, le dauphin Charles restitue au même moment à Jean VI d'Harcourt, fils aîné de Jean V, le comté d'Harcourt ainsi que les terres saisies par le roi.


Jean VI d'Harcourt (1342 - 1388), capitaine souverain es bailliages de Rouen et de Caux dans une lettre du 23 juillet 1375, épouse par contrat du 14 octobre 1359, Catherine de Bourbon (1342 - 1427), belle-sœur du Roi Charles V. Mézières rentre momentanément dans la branche d'Harcourt sous ce Jean VI, petit-neveu et héritier de Louis d'Harcourt (1305 - 1373), dont on constate encore l'existence en 1373[87].


Jean VII d'Harcourt (1360 - 1452)Jean VII, son fils aîné et successeur, détache de ses domaines, en l404, la seigneurie de Mézières et autres, au profit d'un second Louis d'Harcourt, archevêque de Rouen, son frère. Après la mort de ce prélat, en novembre 1422, Jean VII reprend possession de la seigneurie de Mézières[88], qu'il détient jusqu'en 1445. A à cette date Jean VII d'Harcourt (1360 - 1452) l'échange avec Charles IV d'Anjou, comte du Maine contre celle de La Ferté-Bernard dans le Maine.

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Les d'Anjou (1445 - XVIe siècle[]

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Charles d'Anjou, duc du Maine.

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La chapelle d'Anjou dans l'église de Mézières.

Louis d'anjou

Louis d'Anjou et ses deux fils.

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Servitudes de l'ancien château des marquis de Mézières.

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Antoinette de Chabannes et ses quatre filles.

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Ruines des Servitudes de l´ancien Château des Ducs d'Anjou.

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Gabrielle de Mareuil et ses deux filles.

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La Princesse de Montpensier (2010).

Charles IV d'Anjou (1414 - 1472) est comte du Maine de 1434 à 1472, de Guise de 1444 à 1472. Il est le fils de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon. C'est un prince de sang français, favori de Charles VII de 1433 à 1445. Charles laisse plusieurs enfants naturels :

¤ Louis de Mézières (ca 1445 - 1489), et postérité (notamment, alliances avec les Bourbon-Montpensier et les Chabannes-Dammartin) ;
¤ Jean (+ av. 1498), épouse Françoise de Blanchefort, fille de Jean de Blanchefort, maire de Bordeaux ;
¤ Marie (vivante en 1470).

En 1442, la famille d'Harcourt vend le comté de Mézières à la maison d'Anjou qui le fait ériger en marquisat en 1556. Les ducs d'Anjou affectionnent singulièrement cette résidence qui fait alors partie de la Haute-Touraine. Elle est connue sous le nom de Seigneurie de Mézières depuis le commencement du XIIIe siècle, époque où les chartes font plus souvent mention de la petite ville. Elle s'étend sur les paroisses de Subtray, Sainte-Gemme, Saulnay. Paulnay, Arpheuilles, Villiers, Saint-Michel, Vendoeuvres, Martizay en partie et autres voisines, relève du roi à cause de son château de Tours et compte soixante et onze fiefs sous sa mouvance.


Louis d'Anjou (ca 1445 - 1489), bâtard du Maine, chevalier, seigneur et baron de Mézières-en-Brenne, de Sainte-Néomaye, de Prée, de Senéché et de Vilaines-la-Juhée, sénéchal et gouverneur du Maine, va être le conseiller et chambellan du roi en 1482. C'est un fils naturel de Charles IV d'Anjou (1414 - 1472), comte du Maine. Il reçoit de son père la seigneurie de Mézières-en-Touraine le 10 mars 1465. Il est légitimé à Amboise en mai 1468. Louis d'Anjou est l'un des exécuteurs testamentaires de Charles IV, roi de Sicile. Il fait son testament en 1488, et meurt peu après. Il épouse, le 26 novembre 1474, Anne de La Trémoille, fille de Louis Ier de la Trémoille, et de Marguerite d'Amboise[89]. Anne de La Trémoille est la descendante de Mathilde mariée vers 1200 avec Humbert, Seigneur de La Trémouille, de Château-Guillaume. Ils sont les parents de :

¤ Renée d'Anjou (1480 - 15??) mariée en 1493, à Chinon, avec François de Rochechouart-Pontville, vicomte de Rochechouart.
¤ René d'Anjou, baron de Mézières-en-Brenne (1488 - 1521)


René d'Anjou (1483 - 1521) se marie en 1515 avec Antoinette de Chabannes (1503 - 1527), dame de Saint-Fargeau. Elle est la fille de Jean de Chabannes, seigneur de Saint-Fargeau (1488 - 1503), comte de Dammartin (1488 - 1503), et Suzanne de Bourbon, comtesse de Roussillon, dame de Montpensier, petite-fille du Roi Louis XI. Il habite à Mézières-en-Brenne et Seigneur de Saint-Fargeau de par sa femme. Ils sont les parents de :

¤ Françoise d'Anjou, comtesse de Dammartin 1502- mariée le 6 octobre 1516 (vendredi) avec Philippe de Boulainvilliers, seigneur de Boulainvilliers 1495-1536
¤ Renée d'Anjou, née en 1508, se marie avec Hector de Bourbon, vicomte de Lavedan †1525. Elles se remarie avec Gabriel de Baraton, seigneur de Montgauge.
¤ Antoinette d'Anjou, née en 1510, mariée en 1529 avec Jean de Bourbon, vicomte de Lavedan †1549
¤ Nicolas d'Anjou (1518 - 1568).


Nicolas d'Anjou (1518 - 1568), baron puis marquis de Mézières-en-Brenne, comte de Saint-Fargeau, seigneur de Mareuil, de Villebois, de Thin, de Tucé, de Seneché et de Saint-Maurice-sur-Laveron, se marie, le 29 septembre 1551, avec Gabrielle de Mareuil (1515 - 1593), dame de Villebois. Il est orphelin à l'âge de 6 ans. Sa tutelle est confiée à François de La Trémoille, vicomte de Thouars. Ce dernier rêva de marier son pupille avec sa propre fille, et les fait même fiancer en 1530. Peu de temps après cependant, Nicolas part pour Paris avec son gouverneur pour soutenir un long procès. Ils descendent dans un hôtel où se trouvent déjà Catherine de Clermont-Dampierre, (épouse de Jean Guy de Mareuil), et sa fille Gabrielle de Mareuil. Catherine de Clermont attire chez elle Nicolas d'Anjou et le fait consentir à ses projets. Un matin, vers la fin de l'année 1533, pendant que le gouverneur est à l'audience, elle introduit le jeune Nicolas dans sa chambre, où tout est prêt pour la célébration du mariage. L'affaire fait grand bruit. Le roi en est fort irrité et Marguerite de Valois encore plus. On en saisit immédiatement le Parlement qui fait arrêter et consigner les délinquants. Le mariage est annulé par le Parlement et par l'Eglise. Mais 6 ans plus tard, par contrat du 29 septembre 1541, de son plein gré et volonté, Nicolas épousa Gabrielle de Mareuil. Par ce mariage, elle lui apporte en dot les seigneuries de Vibrac, Villebois et Mareuil. Le 18 septembre 1560, il est fait chevalier de l'Ordre du roi, et capitaine de 50 hommes d'armes. Il est gouverneur de la ville d'Angoulême, lors de la seconde prise de cette ville par les Protestants, en 1568[90]. Le 16 juillet 1566, la terre de Mézières-en-Brenne, relevant du château de Tours, est érigée en marquisat, en faveur de Nicolas d'Anjou, comte de Saint-Fargeau[91]. Le sénéchal Jacques Dubreuil a pour charge de veiller sur la baronnie, en 1551, pour Nicolas d'Anjou (1518 - 1568). De son union avec Gabrielle de Mareuil naissent cinq enfants, mais seule Renée meure à l'âge adulte :

¤ Renée d'Anjou-Mézières (1550 - avant 1586)


Renée d'Anjou-Mézières (1550 - 1597), comtesse de Saint-Fargeau (1568 - 1597), marquise de Mézières-en-Brenne (1568 - 1597), est fille unique. Ses parents lui laissent l'ensemble de leurs terres. Elle épouse en 1566 François Ier de Bourbon-Vendôme (1542 - 1592), prince-dauphin d'Auvergne et futur duc de Montpensier (1582 - 1592) et comte de Mortain (1582 - 1592). En 1576, sa terre de Saint-Fargeau est érigée en duché-pairie, au profit du couple. En 1582, son mari hérite du duché de Montpensier et devient un des principaux princes du sang. Épouse de François de Bourbon, duc de Montpensier, mère de Henri de Montpensier, elle inspire Madame de Lafayette pour sa Princesse de Montpensier. Le nom de cette œuvre renvoie à sa situation de princesse-dauphine d'Auvergne et future duchesse de Montpensier, qui est la sienne pendant l'essentiel de l'action, de 1566 à 1582. Ils ont un fils unique :


¤ Henri Ier de Bourbon-Montpensier ou de Bourbon-Vendôme (1573 - 1608) naît à Mézières en mai 1573. Duc de Montpensier il épouse, en 1597, Henriette-Catherine de Joyeuse.

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Le château Naillac (XIVe – XVe siècle)[]

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Au Blanc il existe une information à la requête du comte de Poitou pour la valeur et étendue de la terre, seigneurie et chastellenie du Blanc, où sont dénombrés tous les fiefs mouvant du chasteau du Donjon du Blanc et du seigneur comte de Poitou, que ceux relevant du seigneur de Chasteauroux, 29 décembre 1396[92].

Les seigneurs de Naillac et leurs successeurs vont toujours porter le titre de seigneurs du Blanc. De ce fait, il ne faut pas conclure que les deux châteaux et même celui des Bordes appartiennent au même propriétaire, et que les Naillac sont été seuls seigneurs du Blanc. Loin de là, le château des Hautes-Tours resta pendant des siècles une propriété particulière, indépendante de celle des Naillac, et ses possesseurs portent en même temps qu'eux le titre de seigneurs du Blanc. Ainsi Guenant II, avant 1350, posséde le château des Hautes-Tours et s'intitulait seigneur des Bordes en Touraine, du Donjon du Blanc. Guy V de La Trimouille, prit le même titre après son mariage avec la fille de Guenant qui lui apporta en dot le château du Donjon et ses dépendances. Ce n'est qu'au seizième siècle, à une époque que nous ne pourrions déterminer, que ces deux propriétés ont été réunies en une seule[93].

Le nom de Naillac donné au château du Blanc vient de celui que portent ses fondateurs. Les Hugues ont emprunté le leur au bourg de Naillac, situé sur les limites de la Marche et du Limousin, où ils avaient une résidence seigneuriale. Dans la division de la généralité de Bourges, en vingt-quatre arrondissements, ce bourg faisait partie de celui de la Souterraine[94].

Ce château consiste aujourd'hui en trois corps de bâtiments, bâtis en retraite les uns sur les autres; deux d'entre eux, sous forme de tours carrées ou pavillons, s'élèvent aux deux extrémités d'une construction centrale, aujourd'hui sans caractère et bâtie sur d'anciens fondements. Le pavillon a longtemps servi de prison et par les grillages en fer qui sont restés scellés dans les pierres des ouvertures, il porte encore le cachet d'une pareille destination. Protégé du côté de la rivière par le coteau, ce château est, des trois autres côtés, entouré de hautes murailles flanquées de tours qui circonscrivent, du reste, une enceinte assez bornée. Il n'a d'entrée que près de l'église de Saint-Cyran. Le visiteur peut facilement du château de Naillac dans le temps, car excepté quelques annexes au château, tous les murs d'enceinte avec leurs tours ont été respectés[95].

Ce n'est certes pas dans l'intention d'élever puissance contre puissance, car jamais rivalité, que l'on sache, n'a surgi entre les seigneurs voisins. Il est presque certain que lorsque le dernier s'est édifié, le premier était complètement déchu de sa grandeur et de son importance, et qu'il n'était plus qu'une simple propriété avec ses dépendances, et tous les droits seigneuriaux qui y étaient attachés, propriétés dont les possesseurs venaient à peine eux mêmes toucher les revenus; que les Naillac, famille considérable de nos pays, confinée jusqu'alors dans Naillac et Gargilesse, devinrent, par des alliances ou des acquisitions, propriétaires dans notre localité; et que les beautés du site les engagèrent à s'y construire une résidence sur le coteau du Blanc. En se rappelant l'ignorance dans laquelle vivaient les personnages de ces temps, on se tromperait grossièrement si l'on en induisait un manque absolu de goût et une insensibilité complète à la beauté des paysages, à la magnificence des perspectives[96].

Philibert de Naillac est une des belles figures de notre histoire. Nous ne devons donc pas nous étonner que, frappé du délicieux tableau qui se déroule sous les yeux du haut du coteau de la Ville-Haute du Blanc, l'un d'eux l'ait choisi pour y établir sa résidence. Ce n'est plus, en effet, comme à Châteaubrun, dont ils étaient les seigneurs; ce n'est plus, dis-je, cette nature âpre, hérissée de rochers et coupée de ravins, ni cette campagne déchirée par les torrents ; cette vue grandiose de montagnes nues dont les cimes se perdent dans l'horizon, ni cette teinte grisâtre répandue dans toute la perspective; ici, la nature s'est adoucie : c'est une rivière coulant paisiblement dans un vallon entre deux rives toujours vertes, à l'ombre des aunes et des peupliers; ce sont des coteaux couverts de bois, de vignes, de moissons; l'œil repose partout sur des tapis verts, sur des champs en culture, sur les teintes doucement nuancées du feuillage des bois. Tantôt la vue se trouve brusquement arrêtée par les collines qui dessinent et limitent le vallon, tantôt le regard va se perdre au loin dans ses sinueux contours. C'est du haut du coteau qu'il faut aller contempler cette riante perspective que notre plume ne saurait décrire[97].

Quant à la forme de forteresse donnée à cette simple résidence seigneuriale, ce n'est pas non plus pour opposer au château voisin tour contre tour, muraille contre muraille. Rappelons nous qu'à cette époque la moindre construction qu'un seigneur élevait pour son propre séjour, il la revêtait toujours d'une forme qui pût en imposer à ses vassaux ou faire reconnaître sa supériorité et sa souveraineté dans le lieu. Lorsque toutes les petites querelles de seigneur à hobereau furent à peu près terminées, et qu'il n'y eut plus besoin de herse, de pont-levis et de tours pour défendre l'entrée de leurs manoirs, les seigneurs conservèrent longtemps encore les coutumes de semblables constructions, et continuèrent à s'enfermer dans une apparence de forteresse. Bien certainement le château de Naillac a plutôt l'aspect d'une demeure seigneuriale que d'une véritable forteresse[98].

L'histoire du château de Naillac et de celui des Hautes-Tours ne saurait être autre que celle des seigneurs qui les ont successivement possédés; faire l'histoire de ces seigneurs, c'est donc écrire celle des châteaux, de la ville-même et des environs[99].

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DE 1492 A 1789[]

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Carte de Cassini représentant St-Michel-en-Brenne.

Les étangs de la Brenne sont au service de la sidérurgie du XVIIe siècle.

Jacqueline de La Trémoïlle est dame de Château-Guillaume qu'elle apporte par mariage en 1526 à Claude Gouffier, duc de Roannais, marquis de Boissy, grand écuyer, fils d'Arthus Gouffier et d'Hélaine de Hangest, dame de Magny. La même année, ils font couvrir d'un toit le donjon et la tour de La Trémouille et habitent dans un appartement nouvellement aménagé. Ils ont une fille, Claude Gouffier, dame d'honneur de Catherine de Médicis, dame de Château-Guillaume, épouse en 1549 Léonor Chabot, comte de Charny. Château-Guillaume est démantelé sous Richelieu.

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L'abbaye de Fontgombault de 1492 A 1789[]

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Eglise abbatiale Notre-Dame de Fontgombault.

Au XVIe siècle, l’abbaye de Fontgombault subit plusieurs méfaits. Son trésor est tout d’abord pillé par des mercenaires à la solde de la famille de François de Sully, puis, en 1569, l’abbaye est pillée et incendiée par les Calvinistes[100].

Cela n’empêche pas Jean d’Harambure dit « le Borgne », ancien gouverneur de Vendôme et encore gouverneur d’Aigues-Mortes, puissant voisin du château de Romefort à Ciron et commandant des chevau-légers du roi, mais huguenot et fidèle d’Henri IV, d’en recevoir le bénéfice le 6 février 1609[101].

L’abbaye de Fontgombault est restaurée à la fin du siècle suivant par dom Nicolas Andrieu, prieur de 1674 à 1705[102]. Jean-François de Chamillart (1657 -1714), évêque de Senlis, élu à l'Académie française en 1702, est l'Abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault, et de Baume-les-Messieurs.

En 1741, sur décision de l’archevêque de Bourges, Frédéric Jérôme de Roye de la Rochefoucauld, la communauté des Bénédictins, réduite à quatre moines, est remplacée par les Lazaristes. Ceux-ci y fondent un séminaire et lancent des missions dans la région. Ils restent en poste jusqu’en 1786.

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Mézières-en-Brenne de 1627 à 1789[]

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Mariage de Marie de Bourbon et Gaston de France en 1626. Leur fille,la Grande Mademoiselle, vend sa terre de Mézières-en-Brenne.

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Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin.

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Antoine-Philippe de La Trémoille, prince de Talmont (1765, Paris - 1794).

Henri Ier de Bourbon-Montpensier ou de Bourbon-Vendôme (1573 - 1608) naît à Mézières en mai 1573. Duc de Montpensier il épouse, en 1597, Henriette-Catherine de Joyeuse.


1625, 25 juillet : Traité pour des sommes d'argent payées ou à payer fait entre Dieudonné de Bridieu, écuyer, seigneur de Claveau, gouverneur des ville et château de Mézières en Brenne, et Pierre de Bridieu, écuyer, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi et maître d'hôtel du duc de Guise, au sujet de la succession de feu Jean de Bridieu, écuyer, seigneur de la Gléole, leur frère aîné[103].


Marie de Bourbon, marquise de Mézières, etc., épouse, le 6 août 1636, Gaston d'Orléans (1608 - 1660), frère du roi Louis XIII, d'où sort [Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle[104].


Depuis ce moment, le château de Mézières est resté veuf de ses maîtres. [Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle] aime mieux le séjour de Saint-Fargeau et se souciant peu de Mézières. Marquise de Mézières (1627 - 1669), elle vend son marquisat à Isaac Bartet pour 180.000 livres, en 1668. Isaac Bartet est conseiller du roi en ses conseils, ci-devant secrétaire de la chambre et du cabinet de Sa Majesté, résidant pour la couronne de Pologne en la cour de France, et à dame Riollan, son épouse[105].


En 1692, le seigneur Bartet vend, à son tour, la terre et marquisat de Mézières à haut et puissant seigneur Louis de Rochechouart (1681-1746), duc de Mortemart, Général et pair de France, premier gentilhomme de la Chambre, qui participe à la prise de Barcelone en 1714. Le prix est de 200.000 livres[106].


Ensuite, le seigneur, duc de Mortemart, céde le marquisat de Mézières à haut et puissant seigneur Louis-Antoine de Pardaillan de Gondrin (1665 - 1736), duc d'Antin, pair de France, etc.[107].


Madame la duchesse de Beauvilliers, dame de Buzançais, retire sur le seigneur duc d'Antin le marquisat de Mézières, par droit de retrait lignager.


Ensuite, la même dame l'échange au même duc d'Antin, qui, conjointement avec Madame Julie-Françoise de Crussol d'Uzès, son épouse, le vend, par acte du 31 mal 1732, à haut et puissant seigneur messire Hubert de Courtarvel (1680 - 1734), marquis de Pesé, pour la somme de 340.000 livres[108].


Hubert de Courtarvel (1680 - 1734), marquis de Pesé étant mort d'une blessure reçue à la bataille de Guastalla laisse pour héritières Marie Elisabeth et Louise-Madclaine du Pezé, ses filles. Marie Elisabeth et est morte en 1736, sa soeur Louise-Madelaine reste unique héritière. Elle épouse haut et puissant seigneur le Marquis Armand-Mathurin de Vassé (1708 - 1782), qui devient seigneur du marquisat de Mézières[109].


Armand-Mathurin marquis de Vassé (1708 - 1782), très endetté, doit, en 1762, aliéner la terre de Ballon à Jean Le Vayer, baron de Survilliers pour 192.400 livres. Par acte du 20 décembre 1785, passé devant Sauvalge, notaire à Paris, le marquis de Vassé vend le marquisat de Mézières à Mlle Marie-Suzanne-Françoise d'Argouges, décédée le 9 brumaire an II, laissant pour héritière dame Louise-Henriette-Françoise d'Argouges (1767 - 1831), sa nièce, épouse du prince de La Trémoille-Talmont. Antoine Philippe, prince de Talmont est guillotiné le 27 janvier 1794 à Laval, et sa tête subit différents outrages, mais est portée secrètement à Fleury où elle est déposée dans le caveau de l'église [110].


Le 8 messidor an XII, suivant acte de Louveau, notaire à Paris, Madame de Talmont vend les terres de Mézières et de Notz à M. Nicolas 0lory, qui les revend, le 16 pluviôse an XIII, à Michel jeune, par acte reçu par Pezet, notaire à Paris[111].

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LA RÉVOLUTION[]

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L'assèchement des marais (1793)[]

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Famille de paysans juste après la Révolution. C'est la période noire de l'histoire brennouse.

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Portail et ruines de la nef de l'abbaye de Fontgombault après la Révolution.

L'histoire est faite de hauts et de bas, d'eaux et de secs ! Cette rigueur de la vie en Brenne est encore soulignée par la faible espérance de vie de la population et, dès l'époque des Lumières, pour lutter contre les maladies endémiques, on oscille entre continuité et assèchement des étangs.

L'envasement des étangs commence au XVIIe siècle et se termine au XIXe en même temps que la Révolution. C'est la période noire de l'histoire brennouse[112].

C'est en effet une crise majeure que traverse par la région durant la Révolution. Le [décret du 14 frimaire an II (4 décembre 1793)] porte sur l’assèchement et la mise en culture immédiate de la quasi-totalité des étangs et marais en France. Il est aussi appelé par Danton la conjuration contre les carpes. La présence de nombreuses étendues d’eau stagnante favorise en effet la reproduction des moustiques, et les maladies les accompagnant, comme le paludisme. De plus, ces étangs ont souvent été creusés par des moines pour y faire l’élevage de poissons. Le cas le plus emblématique est l'assèchement de l'étang dit La mer rouge.

La Convention supprime ce qui est assimilé à un privilège, afin de résoudre les crises frumentaires. L'abbaye Notre-Dame de Fontgombault est vendue.

Au sortir de la période révolutionnaire la Brenne est affublé d'une épithète, c'est le mauvais pays. L'idée du mauvais pays vient du Préfet Dalphonse qui qualifie ainsi la Brenne dans un célèbre rapport de 1804. Il parle d'insalubrité et de paysages abjects, des lieux aussi méprisables que ses habitants. La Brenne devient la plaie de l'Indre et du centre de la France[113].


La période révolutionnaire est donc désastreuse pour les étangs[114]. Une partie des paysans du nord de la Brenne, privés en partie de revenus participe à la Vendée de Palluau.

Pendant la Révolution, l’abbaye de Fontgombault est partiellement détruite, vendue comme bien national et utilisée comme carrière de pierres. Il n'en reste que le cloître et quelques assises ayant supporté des arcs. Elles est achetée successivement par trois familles.

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DE 1815 A 1989[]

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XIXe siècle[]

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Même si on a de la peine à le croire la mairie de Mézières est l'ancienne demeure de puissants seigneurs.

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Brennous devant les anciennes tours du château féodal.

Marie-Louis Mézières, né pendant la Révolution, est le créateur de l'Encyclopédie morale, et père de l'académicien Alfred Mézières.

Le domaine du marquisat de Mézières est démembré. La partie principale des bâtiments (jardins et fossés du château), est acquise en 1839 par la commune de Mézières, qui y établit la mairie, la justice de paix, l'école primaire, la gendarmerie, un champ de foire, etc.[115].

Cette contrée est très déshéritée avant les travaux entrepris par le second Empire changent toutes les conditions de son existence. La Brenne est, au sortir de la Révolution, un pays marécageux, rempli d'étangs, couvert de bois et de petits arbrisseaux appelés dans la contrée brumales, bremasles, et ailleurs brandes (bruyères communes, bruyères à balais). Il y a très peu de terres labourables en comparaison de l'étendue. L'air y est t fort épais et rempli de vapeurs malsaines provenant des étangs et des marais qui les entourent, surtout pendant l'hiver et les saisons pluvieuses. Les chemins sont tous presque impraticables, de sorte que dans les pays voisins, quand on veut désigner un mauvais chemin on dit : c'est un chemin de Brenne[116].

La raison de cet état de choses, c'est que la contrée a très peu de pente, que les cours d'eau sont remplis de roseaux et de plantes aquatiques et que le sous-sol, composé de grès compact, est absolument imperméable. Le poisson des petites rivières est assez estimé et bien meilleur que celui des étangs. Le peu de grains qu'on récolte est de bonne qualité. Autrefois la Brenne possédait une certaine étendue de vignes et le nom de vigneaux donné à des pièces de terre en est la preuve. Mais cette culture fut abandonnée, dit-on, parce que le vin ne se conservait pas. Les pâturages et les bestiaux constituent la principale richesse du pays[117].

Grâce aux résistances locales, la majorité des étangs traverse le XIXe siècle malgré une réputation exagérée d’insalubrité[118]. Le rôle des propriétaires est là encore à souligner, de même que la prise en compte économique des étangs : l'étang est réservoir de vie et d'argent et la pisciculture scientifique se développe[119].

Il faut respecter l'équilibre traditionnel entre les étangs et le bétail (car les queues d'étangs sont mises à profit pour le pâturage et l'abreuvage des bovins)[120].

L'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault est finalement acquise en 1849 par des Trappistes qui s’efforcent de la réhabiliter en entretenant le domaine agricole et en y fondant en 1899 une distillerie de kirsch.

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XXe siècle[]

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Les cigognes blanches dans la Brenne Atlas du patrimoine naturel du PNR Brenne - 2007. En voie d'extinction au XXe siècle la Cigogne blanche niche à nouveau dans plusieurs régions.

L'introduction du faucardage, à partir de 1920, va faire croître de plus de 50% le rendement piscicole des étangs[121].

Enfin, depuis les années 1970, la mode est à nouveau à la création d'étangs (dont la superficie passe de 11 à 20% du territoire de la commune de Saint-Michel-en-Brenne) avec tout ce que cela apporte de perturbations dans le système traditionnel de gestion de l'eau[122].

Ainsi, si les étangs apportent la richesse, les propriétaires se doivent d'être attentifs à l'organisation de leurs propriétés autour des réseaux d'étangs, en chaînes, dans lesquelles chaque pièce d'eau a son rôle dans la croissance du poisson ; mais également où chaque terroir a sa spécialité : aux étangs à fond sableux correspondent les élevages de poisson blanc, aux étangs tourbeux l'élevage de la carpe. Tout cela est contraignant et nécessite une discipline traduite dans la coutume : un étang lessivé par une vidange trop rapide devient stérile pour plusieurs années, ainsi il est plus que nécessaire de s'entendre entre propriétaires au sein d'une même chaîne d'étangs[123].

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L’abbaye de Fongombault[]

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Fabrique de boutons dans l'abbaye vendue à Louis Bonjean.

Forcés à l'exil dès 1904 par les lois anti-congrégations, les Trappistes de l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault quittent la France, et l’abbaye mise en vente est achetée par Louis Bonjean qui y installe une fabrique de boutons. À la mort de celui-ci en 1914, l’abbaye est transformée en hôpital militaire pour les blessés de l’armée belge jusqu’en 1918.

De 1919 à 1948, un séminaire diocésain s’installe dans les murs de l’abbaye, mais il finit par fermer faute de vocations.

Depuis 1948, l’abbaye restaurée par dom Germain Cozien, abbé de Solesmes, est redevenue bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. Elle en compte près de soixante-dix et a déjà fondé quatre autres abbayes, Notre-Dame de Randol en 1971, Notre-Dame de Triors en 1984, Notre-Dame de Gaussan en 1994, et Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek aux États-Unis en 1999.

L’abbaye de Fongombault est la fille la plus prolifique de Solesmes, avec plus de 200 moines rassemblés dans l'abbaye mère ou l'une des abbayes filles.

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Centre de transmissions de la Marine nationale de Rosnay (1960)[]

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Centre de transmissions de la Marine nationale de Rosnay.

Le centre de transmissions de la Marine nationale de Rosnay est une station d'émission radio, en très basse fréquence (VLF) utilisée par les forces sous-marines de la Marine nationale française pour transmettre des informations et ordres aux sous-marins.

Rosnay est choisie à la fin des années 1960, tout d'abord pour des raisons techniques, le terrain étant bon conducteur des ondes électromagnétiques très basses fréquences. D'autre part, la protection du site est considérée comme aisée. Sa première émission est réalisée en 1972.

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La pisciculture au XIXe siècle.

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LE PNR DE LA BRENNE (1989)[]

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Carte du Parc naturel régional de la Brenne.

Seuls les Brennous de sang peuvent y vivre, comme le confirme l'échec cuisant de l'implantation de migrants (venus de Belgique et du nord de la France principalement) après 1945, lorsque la mutation du métayage au fermage a vidé les campagnes... l'échec de nouvelles méthodes agricoles pourtant bien adaptées ailleurs a condamné ces derniers à s'adapter aux traditions locales...[124].

De nos jours on atteint les 2.000 étangs, dont 750 étangs historiques. Ce terroir est un conservatoire des traditions, labellisé par la création d’un Parc naturel régional de la Brenne, en 1989[125].

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Parc naturel régional de la Brenne.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Les limites de l'ancienne province de Touraine, Faye, Henry (1852-1909), Impr. de E. Arrault (Tours), 1887.
  2. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  3. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  4. Histoire du Berry, Volume 1, Louis Raynal, Vermeil, 1845.
  5. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  6. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  7. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  8. Usages et coutumes en Brenne, Jacqueline Tardivon, Royer (Paris), 1991.
  9. [file:///C:/Users/Acer/Downloads/guide%20brenne%202016_web_bd.pdf Guide pratique 2016 du PNR]
  10. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  11. Histoire de Touraine: depuis la conquête des Gaules par les Romains, jusqu'à l’année 1790, Volume 3, Jean L. Chalmel, Fournier, 1828.
  12. Les liens de l'eau : En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  13. La Brenne (Indre) a-t-elle été habitée au Paléolithique ?, Olivier Charbonnier, Bulletin de la Société préhistorique de France, Année 1945, Volume 42 Numéro 4, pp. 93-96.
  14. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  15. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  16. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  17. La Brenne (Indre) a-t-elle été habitée au Paléolithique ?, Olivier Charbonnier, Bulletin de la Société préhistorique de France, Année 1945, Volume 42 Numéro 4, pp. 93-96.
  18. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  19. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  20. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  21. Marianne Beraud, Gérard Coulon - Quand la Brenne était romaine, Revue archéologique du Centre de la France, Tome 53|2014.
  22. Marianne Beraud, Gérard Coulon - Quand la Brenne était romaine, Revue archéologique du Centre de la France, Tome 53 | 2014.
  23. Marianne Beraud, Gérard Coulon - Quand la Brenne était romaine, Revue archéologique du Centre de la France, Tome 53|2014.
  24. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, chapitre 3, pp. 61-76.
  25. Agglomérations secondaires antiques en région Centre / Bellet (M.-E.) éd., Cribellier (C.) éd., Ferdière (A.) éd. et al. - Tours : Fédération pour l'édition de la revue archéologique du Centre de la France, ARCHEA, 1999. ISBN2-913272-03-7.
  26. Marianne Beraud, Gérard Coulon - Quand la Brenne était romaine, Revue archéologique du Centre de la France, Tome 53 | 2014.
  27. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  28. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  29. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  30. Vendoeuvres-en-Brenne (Indre), Vicus et sanctuaire du territoire des Bituriges Cubes, Monique Dondin.
  31. Vendoeuvres-en-Brenne (Indre), Vicus et sanctuaire du territoire des Bituriges Cubes, Monique Dondin.
  32. Vendoeuvres-en-Brenne (Indre), Vicus et sanctuaire du territoire des Bituriges Cubes, Monique Dondin.
  33. Gérard Coulon, La Brenne antique, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1974, Volume 13, Numéro 1, pp. 145-146.
  34. Alésia et ses dieux : du culte d’Apollon Moritasgos à l’appartenance civique des Mandubiens à l’époque gallo-romaine
  35. Alésia et ses dieux : du culte d’Apollon Moritasgos à l’appartenance civique des Mandubiens à l’époque gallo-romaine
  36. Encyclopédie de l'Arbre Celtique
  37. Mémoires, Volumes 1 à 7, Union des Sociétés Savantes de Bourges 1948.
  38. Le Blanc, Gérard Coulon, Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, Année 1999, Volume 17, Numéro 1, pp. 93-95.
  39. [file:///C:/Users/Acer/Downloads/guide%20brenne%202016_web_bd.pdf Guide pratique 2016 du PNR]
  40. Les bains et l'environnement de la villa gallo-romaine de la Pétonnière à Paulnay (Indre) / The baths and environment of the gallo-roman villa of La Pétonnière at Paulnay (Indre), G. Coulon, J.L. Girault, J.Y. Bourin, Ph. Marinval, P. Denis [Traducteur], P. Charon, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1985, Volume 24, Numéro 2, pp. 191-214.
  41. Les bains et l'environnement de la villa gallo-romaine de la Pétonnière à Paulnay (Indre) / The baths and environment of the gallo-roman villa of La Pétonnière at Paulnay (Indre), G. Coulon, J.L. Girault, J.Y. Bourin, Ph. Marinval, P. Denis [Traducteur], P. Charon, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1985, Volume 24, Numéro 2, pp. 191-214.
  42. Les bains et l'environnement de la villa gallo-romaine de la Pétonnière à Paulnay (Indre) / The baths and environment of the gallo-roman villa of La Pétonnière at Paulnay (Indre), G. Coulon, J.L. Girault, J.Y. Bourin, Ph. Marinval, P. Denis [Traducteur], P. Charon, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1985, Volume 24, Numéro 2, pp. 191-214.
  43. Les bains et l'environnement de la villa gallo-romaine de la Pétonnière à Paulnay (Indre) / The baths and environment of the gallo-roman villa of La Pétonnière at Paulnay (Indre), G. Coulon, J.L. Girault, J.Y. Bourin, Ph. Marinval, P. Denis [Traducteur], P. Charon, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1985, Volume 24, Numéro 2, pp. 191-214.
  44. Oulches (Indre), l'atelier métallurgique gallo-romain du "Latté", N. Dieudonné-Glad, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1991, Volume 30, Numéro 1, p. 229.
  45. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  46. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  47. Petite histoire du territoire
  48. Gérard Coulon, l’Eau et le grès, histoire de Brenne et Daniel Bernard, légende du Berry au cœur de l’imaginaire populaire (Alain Sutton 2005).
  49. On vous emmène en Brenne ?
  50. Chantal de La Véronne,La Brenne, histoire et traditions, Royer (Editions) 1 juin 1993, Collection : Terroirs, p. 21.
  51. On vous emmène en Brenne ?
  52. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  53. Gérard Coulon, l’Eau et le grès, histoire de Brenne et Daniel Bernard, légende du Berry au cœur de l’imaginaire populaire (Alain Sutton 2005).
  54. Charles Cawley, A prosopography of medieval European noble and royal families, sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy,‎ 2006-2016.
  55. Charles Cawley, A prosopography of medieval European noble and royal families, sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy,‎ 2006-2016.
  56. Histoire du Berry, Volume 1, Louis Raynal, Vermeil, 1845.
  57. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  58. Gérard Coulon, l’Eau et le grès, histoire de Brenne et Daniel Bernard, légende du Berry au cœur de l’imaginaire populaire (Alain Sutton 2005).
  59. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  60. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  61. Le travail du textile en Région Centre de l'Age du Fer au Haut Moyen-Age. / Textile working in the « Région Centre » from the Iron Age to the early Middle Ages, A. Ferdière, Revue archéologique du Centre de la France, Année 1984, Volume 23, Numéro 2, pp. 209-275.
  62. Bulletin de la Société académique du Centre, 1902/04 (A8,T8,N2)-1902/06
  63. Civilisations et sociétés, Volume 19, École pratique des hautes études (France). Section des sciences économiques et sociales, Centre de recherches historiques, Mouton & Company, 1973.
  64. La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre)
  65. La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre)
  66. Histoire du Berry depuis les temps les plus anciens jusqu'en 1789, Volume 4, Louis-Hector Chaudru de Raynal, Vermeil, 1845.
  67. Civilisations et sociétés, Volume 19, École pratique des hautes études (France). Section des sciences économiques et sociales, Centre de recherches historiques, Mouton & Company, 1973.
  68. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  69. Discordances momentanées. Analyse comparative, Geneviève Bédoucha
  70. La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre)
  71. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  72. Château-Guillaume
  73. Château-Guillaume
  74. André Châtelain, Châteaux forts - Images de pierre des guerres médiévales, Paris, Rempart, 2003, (ISBN 2-904-365-001), p. 50.
  75. château fort dit château Naillac à Le blanc
  76. A.N.-P 16, n° 316.
  77. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  78. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  79. Histoire de Berry contenant tout ce qui regarde cette province et le diocèse de Bourges, la vie et les éloges des hommes illustres, et les généalogies des maisons nobles tant de celles qui sont éteintes que de celles qui subsistent à présent, par Gaspard Thaumas de La Thaumassière, Billaine chez Jacques Morel, 1689.
  80. Bulletin de la Société académique du Centre : archéologie, littérature, science, histoire et beaux-arts. Champion (Paris), P. Langlois (Châteauroux) 1902-01.
  81. Association Touristique de Néons sur Creuse, Chroniques historiques de Saint-Vincent de Néons, 1994 - réédition 2006, p. 25.
  82. Hubert Collin, Les Églises anciennes des Ardennes, Office départemental du Tourisme des Ardennes, p. 45.
  83. La collégiale d'Alix
  84. Revue du Centre MÉZIÈRES-EN-BRENNE, SON ÉGLISE. 1883.
  85. Revue du Centre MÉZIÈRES-EN-BRENNE, SON ÉGLISE. 1883.
  86. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  87. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  88. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  89. Histoire
  90. d'ANJOU-MÉZIÈRES
  91. Histoire
  92. A.D. 36-A 1, fol. 329.
  93. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  94. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  95. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  96. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  97. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  98. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  99. Histoire du Blanc et de ses environs, Constantin Gaudon en 1868.
  100. Jacques Henriet, A l’aube de l’architecture gothique, 2005.
  101. BN Carre d’Hozier 330, pièce 34, et Don Jacques de Bascher, Abbaye royale Notre Dame de Fongombault, 1991, p. 198 et 199.
  102. Jacques Henriet, A l’aube de l’architecture gothique, 2005.
  103. Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, Fradet et Oudin Libraires, 1839.
  104. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  105. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  106. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  107. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  108. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  109. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  110. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  111. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  112. Usages et coutumes en Brenne, Jacqueline Tardivon, Royer (Paris), 1991.
  113. [La Grande Brenne aux périodes préindustrielles (Indre). Contribution à l'histoire des paysages, des étangs et des relations sociétés/milieux dans une zone humide continentale. Approches historique, archéologique et paléo-environnementale, Renaud Benarrous, 8 décembre 2009.]
  114. [file:///C:/Users/Acer/Downloads/guide%20brenne%202016_web_bd.pdf Guide pratique 2016 du PNR]
  115. Fauconneau-Dufresne, Victor-Albans (1798-....). Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du Bas-Berry / par le Dr Fauconneau-Dufresne. 1876.
  116. Bulletin de la Société académique du Centre, 1902/04 (A8,T8,N2)-1902/06
  117. Bulletin de la Société académique du Centre, 1902/04 (A8,T8,N2)-1902/06
  118. [file:///C:/Users/Acer/Downloads/guide%20brenne%202016_web_bd.pdf Guide pratique 2016 du PNR]
  119. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  120. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  121. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  122. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  123. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  124. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
  125. Les liens de l'eau: En Brenne, une société autour de ses étangs, Natures sociales, Geneviève Bédoucha, Quae, 2011.
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