Wiki Guy de Rambaud
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                                                     Jean Krautheimer

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Jean Krautheimer est gouverneur de l'Indochine française de 1928 à 1934.

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Palais du Gouverneur de la Cochinchine à Saïgon.

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La volonté de fer, villa du gouverneur de la Cochinchine, Jean-Félix Krautheimer, à Da Lat, de nos jours.

Jean Krautheimer (1874 - 1943) est né à Paris, 14 rue de l'Observatoire, dans le XIVe arrondissement, le 3 décembre 1874, et décédé le 7 janvier 1943 à Nice (Alpes Maritimes).


Jean est né à Paris dans un environnement parental modeste, mais sa famille d'origines alsaciennes et picardes compte plusieurs membres connus. Dès sa sortie de l'École Coloniale, en 1898, il est affecté en qualité d'élève administrateur aux Affaires indigènes en Cochinchine[1]. Krautheimer accomplit une brillante carrière administrative au Tonkin et surtout en Cochinchine.

En janvier 1901, il est mis à la disposition de la municipalité de Cholon pour remplir les fonctions de secrétaire de la mairie. Finalement il est nommé aux fonctions de maire de la ville par arrêté du 15 décembre 1905.

Krautheimer est l’Administrateur de la province de Bac-Lieu (1907 - 1911)[2], puis de celle de Biên-hoa (1911 - 1914)[3]. Il organise le service des travailleurs coloniaux sous la direction du ministre de la Guerre, en France, de 1914 à 1918.[4].

Après la guerre il est nommé Administrateur français de Kouang-Tcheou-Wan de 1919 à 1923, résident supérieur intérimaire du Tonkin... il a su faire apprécier ses brillantes ...[5]. Nommé en 1920 résident-maire de Haïphong, il déploie des qualités remarquables d'administrateur et contribue, par des travaux d'urbanisme et d'assainissement, à l'essor de cette cité. Il est également résident supérieur du Tonkin, par intérim...

En Cochinchine, étant encore jeune administrateur, il seconde activement le maire de Cholon, Drouet. Il dirige notamment son activité vers le développement d'établissements hospitaliers, créant une Association d'Assistance Mutuelle et contribuant puissamment à la création de l'hôpital mis sous le patronyme du résident- maire qu'il seconde.

Directeur de l'Agence économique de l'Indochine en 1928, Jean Krautheimer est nommé gouverneur de la Cochinchine le 4 novembre 1928. Surnommé à juste titre «le Père de l'Assistance sociale », il organise, sur la demande du gouverneur général Pierre Pasquier, les Associations d'aide mutuelle et d'assistance sociale de Cochinchine (A.M.A.S.), qui portent la marque de son esprit organisateur et de son cœur généreux. Il n'est pas de misères sur lesquelles il ne se soit penché, ni de problèmes sociaux qu'il n'eqt réglés pour le plus grand bien des malheureux. Gouverneur de de la Cochinchine de 1929 à 1934, il est subordonné au gouverneur général, Pierre Antoine Marie Pasquier.

En 1930, il défend les intérêts français et indochinois face au terroristes dits Red Phú Rieng[6]. En 1930, il participe à la répression des grèves dans la plantation de caoutchouc de Red Phú Riềng. Il est mis à la retraite le 7 avril 1934, avec le grade de Gouverneur Général Honoraire des Colonies[7].

La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international écrit à propos du Gouverneur Jean Krautheimer :

Partout où il a passé, il a laissé le souvenir d'un administrateur de grande valeur, d'une grande activité, et aussi d'une grande conscience professionnelle[8].

Jean Krautheimer est promu Officier de la Légion d'Honneur, au moment de l'Exposition coloniale, selon le Figaro du 22 octobre 1932.

Krautheimer Jean-Félix. — Gouverneur des colonies. Chevalier du 19 juillet 1925. —

Majoration de 1 an 4 mois pour services civils hors d’Europe. — Gouverneur de la Cochinchine[9].

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Saïgon du voyage de Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine en 1931. Krautheimer est au 2e rang, juste derrière à la fois le Gouverneur Général et le Ministre Paul Reynaud (Source Docteur Daniel Zimmer).

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SA FAMILLE, SA JEUNESSE[]

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Zoude frotin

Le Capitaine-adjudant-major Pierre Frotin, arrière-grand-père de l'auteur de l'article, et qui est le cousin proche de Krautheimer à la fois du côté de son père et de sa mère.

Mast de gaulle

Le général Charles Mast et le général de Gaulle en Tunisie, en 1943, année du décès de Krautheimer.

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L'École Coloniale.

Les Krautheimer sont une famille originaire de Brumath et bien implantée à Paris, où ils sont propriétaires d'une brasserie réputée au boulevard Rochechouart, dans le XVIIIe arrondissement, mais Charles, le père de Jean Krautheimer, est un enfant naturel non reconnu, qui exerce le métier de serrurier dans l'entreprise de son beau-père Philippe Mast, également natif de Brumath en Alsace. Il va épouser Julie Salomé Mast, la fille que ce dernier a eue avec Euphrasie Frotin, sa première épouse.

Jean Krautheimer est donc de la famille proche du Général d'armée Charles Mast et l'arrière-petit-neveu d'un Frotin, maire d'Origny-en-Thiérache du temps de la Terreur. Jean Krautheimer est aussi le cousin proche du capitaine-adjudant-major Pierre Frotin, issu du mariage de la sœur de son grand-père Mast avec le frère de la grand-mère Frotin de Jean Krautheimer... un double cousinage par conséquent. Pierre Frotin est marié à une membre de la Famille Zoude, à l'origine maîtres verriers namurois et descendants des Hubert de Saint Hubert. Côté paternel ses origines sont alsaciennes et côté maternel picardes.

Jean Krautheimer devient orphelin de sa mère à l'âge de 5 ans, mais malgré ceci et la modestie de la situation professionnelle de son père, il devient, grâce à l'égalité des chances sous la IIIe République, élève breveté de l'École Coloniale.

Krautheimer ayant été dispensé par le conseil de révision de la Seine, au titre de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1889, comme élève en cours d'études de l'École Coloniale ; mais, malgré cette décision, le ministre de la guerre, le général Jean-Baptiste Billot a, à la date du 11 novembre 1897, décidé qu'il n'y a pas lieu de lui accorder le bénéfice de la dispense de deux années de service[10].

Krautheimer s'adresse alors au Conseil d'Etat, qui, après la plaidoirie de M° Rigot, rend l'arrêt suivant :

Considérant qu'aux termes de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1889, les décisions des conseils de révision, hors les cas prévus par les articles 6 et 31 de la même loi, sont définitives, sauf recours au Conseil d'Etat pour incompétence, excès de pouvoir ou violation de la loi[11].
Considérant que le sieur Krautheimer a été le 6 avril 1895, dispensé par le conseil de révision de la Seine, au titre de l'article 23 de la loi sus-visé, comme élève en cours d'études de l'École Coloniale ; que, si le ministre de la guerre estimait que le conseil de révision avait considéré à tort les élèves de l'École coloniale comme en droit d'invoquer le bénéfice de l'article 23, il lui appartenait de déférer au conseil d'Etat la décision sus-énoncée : Mais que cette décision étant, par suite de l'expiration des délais, devenue définitive, le ministre ne saurait, sans violation de la loi, refuser aujourd'hui au sieur Krautheimer le bénéfice de la dispense qu'elle lui a accordée, sous réserve de l'application ultérieure, s'il y a lieu, des dispositions de l'article 24 de la loi récitée ; Décide... :[12].
La décision du ministre de la guerre, en date du 11 novembre 1897, est annulée[13].

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ARRIVÉE EN INDOCHINE (1898)[]

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Un fonctionnaire compétent (1898 - 1901)[]

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L'accueil d'un navire venant de France, à Saïgon, en 1900.

Dès sa sortie de l'École Coloniale, en 1898, il est affecté en qualité d'élève administrateur aux Affaires indigènes en Cochinchine[14].

Jean Krautheimer commence à travaille en Indochine le 1er novembre 1908 [15]. Il s'impose rapidement comme un fonctionnaire d'autorité hors de pair. Sa compétence administrative, notamment en matière financière, sa puissance de travail, son esprit réaliste et son solide bon sens marquent son passage dans tous les postes qui lui sont confiés[16].

Peu après, il est Secrétaire particulier du Lieutenant gouverneur la Cochinchine, Édouard Picanon, et promu, dans ces fonctions, administrateur de 5e classe, le 5 juin 1900.

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Cholon (1901 - 1907)[]

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Krautheimer organise la maternité de Cholon.

En janvier 1901, il est mis à la disposition de la municipalité de Cholon pour remplir les fonctions de secrétaire de la mairie[17]. Son passage dans celle ville est marqué par l'organisation de la maternité, initiative dont l'exemple va être particulièrement fécond[18]. Krautheimer constitue l'Association hospitalière à l'initiative de laquelle doit revenir aussi la fondation de l'Hôpital Drouhet.

Après une brève interruption de deux années pendant laquelle il est promu à la 4e classe de son grade, Jean Krautheimer reprend son poste à la mairie de Cholon, en 1904. Il est Secrétaire général de la Mairie de Cholon[19], puis Administrateur des Services civils de Cholon. Il se consacre tout entier à la réalisation du vaste programme d’assistance qu'il a conçu[20].

Finalement il est nommé aux fonctions de maire de la ville par arrêté du 15 décembre 1905 [21].

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Administrateur de la province de Bac-Lieu (1907 - 1911)[]

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En janvier 1907, il part pour la France en congé. Il se marie le 19 novembre 1907, à Paris, avec Marie Jeanne Flavie Truret, née le 19 mars 1875 - Montluçon, chirurgien dentiste.

A son retour il est appelé à la direction de la province de Bac-Lieu avec le titre, qui lui est conféré peu après, d'administrateur de 3e classe[22][23].

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Administrateur de la province de Bienhoa (1911 - 1914)[]

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Krautheimer propose Bien Hoa pour la mise en place d'un asile psychiatrique.

Par arrêté du 4 mai 1911 :

M. Krautheimer (Jean-Félix), administrateur de 3e classe des Services civils, a été désigné pour prendre la direction de la province de Biên-hoa[24].

Son activité qu'il applique au Développement de l'hygiène, des œuvres d'assistance, à la construction de routes et de canaux d'irrigation, ce qui lui vaut les félicitations du Gouverneur Général[25].

Suite à une réunion importante, le gouvernement de l'Indochine décide la construction d'un asile en 1912 et des fonds dédiés à sa construction en 1914. Le financement nécessaire pour le projet est fixé à 90.000.000 $... L'administrateur de la province de Bien Hoa, Krautheimer, propose son district comme site pour la mise en place de l'asile. L'administration coloniale retient cette offre car le site est situé le long d'un itinéraire directement accessible à Saïgon.

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Organisation du service des travailleurs coloniaux (1914 - 1918)[]

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Promu de 2e classe à la veille de la guerre à sa rentrée en France, Krautheimer est mobilisé et presque aussitôt affecté aux services militaires du ministère des Colonies. Il organise le service des travailleurs coloniaux avec lequel il passe sous la direction du ministre de la Guerre[26].

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ADMINISTRATEUR DE KOUANG-TCHEOU-WAN (1919 - 1923)[]

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Résidence de l'Administrateur à Kouang-Tchéou-Wan.

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Miliciens chinois de Kouang-Tchéou-Wan.

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Krautheimer fait construire un hôpital, des routes, des quais dans le port, etc.

Cette concession française en Chine, le comptoir du Kouang-Tchéou-Wan, est rattachée administrativement à l'Union indochinoise jusqu'en 1946.

Le 11 novembre 1918, Jean Krautheimer repart pour l'Indochine où le gouvernement le charge des fonctions d'administrateur du territoire de Kouang-Tchéou-Wan. Son passage dans la colonie est marqué par la répression de la piraterie, la construction d'un hôpital, de routes, de quais dans le port, etc.[27].

Jean Krautheimer est administrateur de lre classe de Kouang-Tcheou de janvier 1919 à mars 1922[28].

Paul-Marie-Alexis-Joseph Blanchard de la Brosse le remplace en 1922 le temps d'un séjour de mars à décembre 1922 en métropole, avec sa famille. La Chronique des Missions et des Établissements communs, de 1922, nous dit :

Un autre retour, qui intéresse notre petite colonie de Kouang-tcheou-wan et la réjouit, est celui de son Administrateur en chef, Mr. Krautheimer, lui aussi parti en congé avec sa famille et qui nous est revenu le jour même de Noël. La Mission, qui maintes fois a éprouvé sa bienveillance et ressenti son efficace appui, le voit avec grand plaisir reprendre ses fonctions[29].

Krautheimer, sa femme et sa fille embarquent, en 1re classe, à Marseille pour Haïphong, sur un navire des Messageries Maritime, selon le Compte administratif du budget local du territoire de Kouang-Tchéou. Krautheimer, Administrateur des services civils de l'Indochine habite pendant son séjour en France : 38, rue de la Forêt, Clamart (Seine)[30]. Il redevient Administrateur de 1re classe, de décembre 1922 à avril 1923.

En 1923, Kouang-Tcheou-Wan, où Mgr Gauthier est rentré après une absence de plus d'un mois, jouit de son habituelle tranquillité. La Chronique des Missions et des Etablissements communs nous dit que : M. Krautheimer, notre Administrateur en chef, vient de nous quitter pour aller remplir à Haïphong les fonctions de Résident-maire. Il est remplacé par Paul-Michel-Achille Quesnel.

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AU TONKIN (1920 - 1927)[]

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Maire d'Haïphong et résident supérieur du Tonkin, par intérim[]

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Haïphong en 1927 est encore une ville sans eau potable, mais Krautheimer, son maire, amène l'eau potable à la population.

En avril 1920, il est résident maire d'Haïphong. Krautheimer sait se faire apprécier ses brillantes qualités administratives[31].

Du 13 novembre 1924 au 18 novembre 1925, il assure l'intérim de la résidence supérieure du Tonkin[32]. Au Tonkin, le résident supérieur durant le protectorat français occupe la charge auparavant dévolue au vice-roi.

En 1925 il est administrateur de 1re classe des services civils de l'Indochine ; 30 ans 8 mois 14 jours de services, dont 19 ans 6 mois 10 jours au colonies. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur[33].

Revenu à Haïphong, Krautheimer réalise un vaste emprunt pour l'adduction d'eau potable et autres travaux d'adduction pour les besoins de la population, du port et de l'industrie [34].

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Discours à la Chambre consultative indigène du Tonkin (1925)[]

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Discours prononcé par M. J. Krautheimer,... / Chambre consultative indigène du Tonkin. Session d'octobre 1925.

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Krautheimer (à gauche), le Gouverneur général Alexandre Varenne (au milieu) et de l'ambassade Pierre Pasquier (à droite) lors de l'enterrement du roi Khai Dinh, Hué, en 1926.

Krautheimer conclut son discours en octobre 1925 aux notables tonkinois et administrateurs français par ces mots :

... J'ai surtout essayé, dans cet exposé, de dégager de la situation actuelle du Tonkin, des progrès réalisés au cours de son évolution rapide, les points essentiels qui nous apparaissent susceptibles, par leur portée générale, de servir d'enseignement pour l'avenir. J'ai voulu vous montrer combien toutes les réformes entreprises se commandent entr'elles, s'articulent et s'enchaînent. La tâche est une et aucun effort n'est négligeable[35].
Attelons-nous résolument à l'oeuvre commune. Travaillons d'un même cœur selon nos moyens et dans la limite de notre action. D'un ensemble d'améliorations pratiquement conçues et réalisées sortira peu à peu un tout qui influencera directement d'une façon profonde et heureuse la vie du pays.
Je vous demande aussi, Messieurs, lorsque vous aurez rejoint vos foyers, de ne pas croire votre tâche terminée. Là plus que jamais, votre rôle peut être utile et votre collaboration féconde. Ce que vous aurez appris, il vous appartiendra de le faire connaître autour de vous, vous ferez pour nos réformes une bonne et saine propagande. Vous ferez comprendre les buts d'ordre pratique, la pensée généreuse qui les ont inspirées[36].
Quant à nous, nos vieux les plus chers seront comblés si nous avons la satisfaction de grouper toutes les bonnes volontés autour de nous, sous le stimulant bienfaisant de cette aspiration unique, celle de la France : le bien des habitants, le bien du pays[37].
Messieurs, je déclare ouverte la session de la Chambre Consultative[38].

L'ascendant sur ses administrés lui vient de son sens averti de leurs besoins, de son souci constant de leurs intérêts véritables, de l'esprit d'équité qui se traduit dans tous ses actes, de la sollicitude qu'il montre à l'égard de la population.

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Agence économique de l'Indochine[]

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Visite de Sa Majesté Monivong Roi du Cambodge, au Centre radio-électrique de Saïgon. Krautheimer est à gauche.

Enfin, le 15 décembre 1927, Krautheimer est nommé directeur-adjoint de l'Agence économique de l'Indochine dont il devient directeur le 1er septembre 1928. C'est dans ces fonctions que la confiance du gouvernement est venue le chercher pour le ramener comme gouverneur dans le pays qui vit ses brillants débuts dans l'administration[39].

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GOUVERNEUR DE LA COCHINCHINE (1928 - 1934)[]

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Dès 1929, le nouveau Gouverneur de Cochinchine, Krautheimer, est le premier à répondre aux propositions du Gouverneur Général (courrier du 28 novembre 1929) Pasquier qui veut copier les méthodes employées dans les Indes néerlandaises à l'Indochine. Le dossier communiqué à Hanoï par Krautheimer, sa contre-proposition laisse voir tout le soin porté par les autorités de Cochinchine au propositions du Gouverneur Général[40].

En mai 1940, sur les instances de la police, le gouverneur Krautheimer interdit aux caodaïstes une exposition de croix gammées (erreur de date ou de personne)[41].

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Une sage gestion des collectivités publiques[]

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Jean-Félix Krautheimer en 1928.

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Cochinchine.

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L'arrivée d'un gouverneur est un événement important en Cochinchine.

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La volonté de fer, villa du gouverneur de la Cochinchine, Jean-Félix Krautheimer, à Da Lat en 1930.

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Une autre villa du gouverneur de la Cochinchine.

La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international se félicite de la nomination de Krautheimer comme nouveau Gouverneur de la Cochinchine :

Le gouvernement paraît décidément résolu à réserver les grands postes coloniaux aux plus qualifiés ; nous entendons par là aux candidats les mieux désignés par leur compétence et leurs services pour les occuper. Après M. Pasquier, M. Krautheimer, nouveau triomphe de la formule « l'Indochine aux Indochinois ». Comme le nouveau gouverneur général, le nouveau gouverneur de la Cochinchine a fait, toute sa carrière dans le pays qu'il va diriger[42].

Le touriste qui va de Saïgon an Cap Saint-Jacques en prenant la route de Bien Hoa à Baria, par Huan Loc, route à la construction de laquelle le nouveau Gouverneur de la Cochinchine a consacre deux aimées de labeur, peut, se rendre compte de l'extraordinaire transformation de l'Indochine[43].

Après 30 ans de service, ces qualités trouvent à s'exercer sur un champ plus vaste. Nommé Gouverneur de 3e classe, le 4 novembre 1928[44], il prend la direction de la Cochinchine, à l'époque où apparaissaient déjà les premiers signes annonciateurs de la crise que va, durant quatre ans, traverser la Colonie.

Eugène Henri Eutrope, Administrateur de 1re classe, assure l'intérim à partir du 12 janvier 1929 jusqu'à l'arrivée de Krautheimer le 6 mars 1929[45].

Eugène Henri Eutrope assure l'intérim à partir du 21 novembre 1931 pendant une absence de Krautheimer qui dure jusqu'au 11 novembre 1932[46].

L'Administration du Gouverneur Krautheimer est marquée :

  • dans le domaine financier et fiscal, par l'apurement et le rajustement des Budgets ainsi que par l’allègement et le réaménagement des charges fiscales ;
  • dans le domaine administratif, par la mise au poins et l'application de nouveau texte régissant la commune annamite et la régime foncier et par la création des công-din provinciaux ;
  • dans le domaine économique, par le soutien à l'hévéaculture, les prêts de campagne aux riziculteurs, l'aménagement des dettes agraires ;
  • dans le domaine politique, par le rétablissement de l'ordre, de la confiance et de la paix dans les esprits, un moment gravement troublés par des menées subversives[47].

A une période où se poursuit et se compte, dans de multiples domaines, l'organisation de base du pays, il sait donner sa mesure par une exacte et sage gestion des collectivités publiques, en particulier à la tête de l'importance province de Baclieu, en plein développement.

La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international et Le Midi Colonial écrivent à propos de sa gouvernance :

Gouverneur de la Cochinchine depuis 1928, il a dans cette délicate fonction, fait valoir sa parfaite connaissance de la belle colonie et a su, par son esprit, de conciliation et de décision, s'imposer à tous, Français et indigènes. Il est, à noter que M. Krautheimer a non seulement l'entière confiance de ses compatriotes, mais également de tous ses administrés indigènes qui ont su apprécier son grand n esprit de justice, sa très grande bienveillance qui n'a jamais exclu chez lui la fermeté du chef. Le « Midi Colonial » lui adresse ses ses vives félicitations. Nous sommes heureux de joindre celles de la « Revue Diplomatique » aux félicitations si méritées de notre excellent confrère[48].

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Manufacture cochinchinoise de cigarettes (1929)[]

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Cigarettes venant de la manufacture de Cholon.

Par arrêtés du gouverneur de la Cochinchine, en date du 22 octobre 1929, Léon Karcher, représentant des Manufactures indochinoises de cigarettes, est autorisé à installer une manufacture de cigarettes dans la Ville de Cholon. Le 18 septembre 1930, cette manufacture de cigarettes est inaugurée, dans la banlieue de Saïgon et de Cholon, entre les deux villes, à Choquan exactement, non loin du lycée Pétrus-Ky, sur le prolongement de la rue Chasseloup-Laubat, à son intersection avec la route stratégique.

Cette usine, dotée des derniers perfectionnements de l'industrie à laquelle elle est destinée, est inaugurée, solennellement, sous la présidence de Pierre Pasquier, gouverneur général de l'Indochine, et en présence de Krautheimer, gouverneur de la Cochinchine, ainsi que d'une grande affluence de notabilités françaises et indigènes, des mondes administratif, commercial, agricole, sans oublier les membres de la presse, également invités à cette cérémonie[49].

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Lutte contre la corruption (1929)[]

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Certains agents du service forestier sont très corrompus.

Le Merle mandarin du 19 juillet 1929 nous apprend que :

Certains agents du service forestier n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Ils estiment que, malgré qu'ils aient une solde administrative, leurs dérangements doivent leur être payés par les... contribuables[50].
Une visite d'un radeau à quelques mètres de leur bureau est tarifée 20 piastres ; un déplacement en forêt 100 piastres et ils s'étonnent vraiment qu'on trouve le procédé extravagant[51].
À la suite d'une plainte portée contre le service forestier de Biênhoà par le directeur d'une grosse société avec toutes preuves à l'appui et noms des coupables, deux personnalités du commerce saïgonnais, MM. D... et P… , ont tenté auprès de M. le gouverneur général Pasquier d'étouffer l'histoire. Sans la fermeté, la loyauté de M. Krautheimer qui a opposé un refus catégorique, l'affaire était enterrée (ici tout au moins; car, en France, c'était une autre paire de manches)[52].

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Lutte contre les carences alimentaires des coolies (1929)[]

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Coolies du nord du Vietnam victimes des jauniers, l'équivalent des négriers.

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Tonkinois arrivant en Cochinchine pour travailler dans les plantations.

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Coolies prenant un repas dans une plantation.

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Coolies prenant un repas dans un restaurant chinois.

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Le repas des enfants dans les plantations Michelin.

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Ouvriers chinois au travail dans le Mayombe (carte postale vers 1930). Ils semblent bien nourris et habillés.

C'est en 1925 que débute l'exode du Nord vers les plantations de la Cochinchine, du Cambodge, de l'Annam méridional. Au cours du premier semestre de 1928, il est recruté au Tonkin 9.370 travailleurs à destination du Sud. Krautheimer, à peine en fonction, se bat pour leur obtenir des conditions de vie décentes.


Le gouverneur de la Cochinchine, à Monsieur le Président de la Chambre syndicale des planteurs de caoutchouc, Saïgon.
Saigon, le 14 juin 1929.
Monsieur le Président,
Le Résident supérieur au Tonkin, vient de me faire parvenir, à titre d'information, la copie d'un rapport n° 418 du 2 avril dernier, adressé par le Tri-phu de My-hoa au Tong-Doc de la province de Hung-yen, sur le recrutement des travailleurs tonkinois pour les exploitations agricoles en Cochinchine et plus particulièrement les plantations de caoutchouc[53].
Je vous adresse, sous ce pli, une copie de ce rapport, qui exprime d'une façon sommaire, mais cependant exacte, les sentiments de la population du Tonkin à l'égard de l'émigration ouvrière vers le Sud indochinois[54].
En dehors de certains faits, dont il me paraît utile que vous soyez informés, j'ai l'honneur d'attirer votre attention sur le paragraphe relatif aux heures de travail et à la préparation des repas. Je sais fort bien qu'aux termes des contrats actuels les travailleurs doivent 10 heures de travail par 24 heures et préparer eux-mêmes leurs aliments. L'intérêt des engagés, comme des engagistes, devrait, cependant, inviter ces derniers à prévoir et organiser un service de cuisine qui aurait l'énorme avantage, d'une part, d'éviter aux ouvriers fatigués une préparation plus que sommaire de leur repas et, d'autre part, de les obliger à se nourrir convenablement. Un homme bien nourri se défend mieux contre les maladies. Or, il est de notoriété publique que, d'une façon générale, les coolies se nourrissent mal et qu'ils sont, en fait, des sous-alimentés[55].
L'état de dénuement physiologique dans lequel ils arrivent au Tonkin démontre, d'une façon évidente, l'erreur psychologique dans laquelle la majeure partie des engagistes se complaisent, malgré de nombreux avertissements. Or, une campagne très sérieuse est actuellement menée, dans tous les milieux indigènes, contre l'exode, vers le sud, des ouvriers agricoles, dans les conditions actuelles. Le Tonkin, considéré comme un réservoir inépuisable de main-d'œuvre à bon marché, ne tardera pas à se fermer, si les errements actuels ne sont pas modifiés[56].
Ces renseignements me sont d'ailleurs confirmés par l'inspecteur local du travail, qui a séjourné au Tonkin et qui vient d'effectuer, pour le compte du gouvernement général de l'Afrique-Equatoriale française, un recrutement de 800 Chinois, destinés à la construction du chemin de fer Congo-Océan[57].
Dans les contrats qui sont intervenus avec ces travailleurs, il a été expressément spécifié que la nourriture serait servie toute préparée, pour éviter les maladies de carence alimentaire, constatées si souvent sur les exploitations caoutchoutières de Cochinchine[58].
Agréez, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération très distinguée,

(Signé) KRAUTHEIMER[59].

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Début de l'action terroriste communiste (1930)[]

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Dénonciation de la menace communiste par Krautheimer (1930)[]

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Face au communisme international qui massacre les élites, Krautheimer se présente comme un protecteur des traditions.

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Mnong Moïs, une compagnie du génie de Cochinchine venu moderniser un village dans les années 30.

A l'occasion de l'ouverture de la session du Conseil Colonial de la Cochinchine, le Gouverneur, Jean Krautheimer, fait un remarquable exposé de la situation politique de la Colonie. Il dénonce l'impérialisme soviétique et les méfaits inhérents au communisme :

La grande vague de désordre qui, depuis de trop longues années, déferle sur les pays d'Asie polir saper les fondements de la vie familiale et sociale de leurs populations, roule maintenant ses ondes encore atténuées vers là Cochinchine que son évolution prodigieuse semblait devoir protéger contre pareil danger[60].
Les maîtres d'un grand peuple maintenant asservi et réduit à là plus extrême misère, sont parvenus à insinuer jusqu'à nous leurs doctrines de dévastation et de mort. Prenant le masque trompeur des libérateurs, ils ont attiré vers eux des aigris et des mécontents, les ont nourris de leurs formules, leur ont insufflé leurs méthodes, les ont préparés à l'action désorganisatrice; puis, poursuivant leur rêve d'hégémonie mondiale, ils les ont lancés à l'assaut des idées les plus généreuses, des principes les plus nobles, des traditions les plus respectables pour préparer le triomphe de ce nouvel impérialisme rouge qui doit tout détruire pour rendre plus facile l'oppression des conquérants moscovites[61].

La paysannerie manifeste son mécontentement de façon bruyante, voire violente, à plusieurs reprises en 1930-1931 en Cochinchine. Le mécontentement paysan est instrumentalisé par des intellectuels agents du Komintern et trouve un écho chez les ouvriers.

En 1930, face à cette menace Krautheimer appuie une autre secte caodaïstes, la Religion de la Vraie Vérité et Nguyên Van Ca, délégué administratif hors classe, qui se fait appeler Cardinal Législatif, après avoir exercé au Saint-Siège de Tây-ninh, de 1927 à 1930, les fonctions de Chef des Dignitaires et d’Administrateur de la Religion en Cochinchine. Grâce à son frère plus jeune (bien en cour chez Krautheimer), adversaire acharné de Lê Van Trung, il recrute de nombreux fidèles.

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Mouvement insurrectionnel dans la plantation Michelin (1930)[]

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R. Bergougnan, le rival de Michelin.

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Société des Caoutchoucs de l'Indochine (LocNinh) : maisons de coolies.

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Plantation F. Canque à Chanh-Lim - Intérieur d'un logement d'ouvrier agricole.

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De nos jours ce mouvement ouvrier violent sert la propagande du gouvernement communiste vietnamien.

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Article du 12 février 1931, de l'Express du Midi, sur un officier de police assassiné par les communistes.

Le bruit d'une sédition grave sur une plantation courre en ville ce matin annonce l'Opinion du 6 février 1930. L'assassinat de Monteil, surveillant de la plantation Michelin.[62],deux ans plus tôt, est encore dans toutes les mémoires. La rumeur dit vrai, Thuan Loi est en grève. Combien de morts cette fois ci ? Les 1300 coolies de Thuan loi ont cessé le travail depuis le 5. Ce soir, ils ont lancé un ultimatum :

tous les européens doivent avoir quitté la plantation avant que la lune soit couchée [63].

Quand les nouvelles de Phu Rieng Do arrive à Jean-Félix Krautheimer, il craint la propagation du mouvement aux zones voisines. Le 6 février 1930, le gouverneur colonial français envoie les gendarmes de Bien Hoa et de Saïgon à la plantation pour restaurer la paix. Des camions transportant 300 légionnaires et 500 soldats de la région, ""à ceinture rouge montent vers la plantation.

Jean-Félix Krautheimer, habitant à Bien Hoa, est à leur tête. Il est accompagné de Marty, son assistant, de Vilmont, le chef de la Sûreté, d'Arnoux, le chef de la sûreté jusqu'à Phú Rieng. Le siège de Thuan Loi se prépare. On n'a aucune nouvelle des Européens restés sur place. Krautheimer s'attend à une résistance acharnée.

Les forces armées françaises ceinturent toutefois rapidement les insurgés dirigés par des communistes. Ils mettent fin à la grève et les dirigeants sont arrêtés. Seules, les arrestations des meneurs provoquent de graves affrontements.

Pierre Pasquier, gouverneur général de l'Indochine, défend la décision de Krautheimer, car il est convaincu que les travailleurs des plantations sont très crédules et fin prêts, à leur insu, à devenir des recrues communistes. Ce qu'illustre d'ailleurs Phú Rieng Djo. La plantation Michelin offre à ses employés de bonnes conditions de vie, comparativement aux autres plantations. Cela ne plaît pas aux autres propriétaires et ce paternalisme des frères Michelin peut être un frein à l'agitation communiste, donc c'est là que les terroristes frappent en premier. Le mouvement 'Phú Rieng Djo est le premier mouvement insurrectionnel de travailleurs vietnamiens par les communistes.

Cette révolte est rapidement réprimée. L'inspection du travail, crée en 1927, dans le but de surveiller les salaires et pour sauvegarder le bien-être des travailleurs, fait des rapports. Ces informations permettent aux fonctionnaires et policiers régionaux de connaître les conditions de travail dans les plantations et l'ambiance qui y règne. En fait, l'inspection du travail permet à la police de surveiller les lieux de travail.

Les intérêts politiques et économiques de la France dans ses colonies sont heureusement protégées par les activités de la police, comme les intérêts des entreprises qui s'y installent et ceux des colons.

Dans cette affaire face aux entreprises de subversion du communisme international il faut sévir. Les autorités veulent des coupables. L'affaire est trop grave. Des arrestations sont effectués par dizaines, l'unité des grévistes se fissure, des langues se délient.

Les principaux suspects sont déférés à Saïgon et sont condamnés au bagne, Phu, leur chef écopant de la plus lourde peine, 5 ans de travaux forcés, sur ​​l'île de Côn Đảo. Les autres meneurs sont déférés à Saïgon et condamnés à des peines moindres[64].

A Thuan Loi, le travail finit par reprendre au bout de quelques jours, des centaines de coolies s'étant d'abord enfuis dans la forêt.

Michelin décide de créer une milice bien armée pour écraser une autre tentative insurrectionnel dans sa plantation. Dès le 28 mars 1930, Krautheimer lui interdit de le faire. Il estime que seule 'intervention de la force armée est justifiée par de mauvais traitement des ouvriers, malgré la belle façade de la plantation[65]. Néanmoins, le 10 Avril 1930, le gouverneur Jean-Félix Krautheimer signale juste dans un message à son supérieur, à Hanoï, qu'une douzaine de travailleurs ont été emprisonnés pour entrave à la liberté du travail et des actions compromettant la sécurité publique[66].


Peu de temps après le docteur Isnard, médecin-chef de l'assistance à Hâtien, est assassiné. Le 8 février 1931, un certain Huy, membre d'une organisation communiste, au cours d'une manifestation, à la sortie d'un match de football, abat l'inspecteur de police Legrand[67]. Mais de 1928 à 1934, du temps de Krautheimer, la paix civile en Cochinchine est reconstruite et maintenue.

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L'hôpital de la plantation vers 1930. Les frères Michelin décident de créer 2 plantations en Indochine, en 1925. Les autres planteurs ne voient pas d'un très bon œil l'arrivée de Michelin, aux moyens financiers considérables et qui offre à ses employés de bonnes conditions de vie.

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Inspection du travail renforcée (1930)[]

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Krautheimer, en 1930, à l'inauguration du Canal Rachgia-Hatien et des zones de colonisation agricole.

Pour calmer les esprits, le gouverneur de Cochinchine, Krautheimer, prend des mesures temporisatrices : l'impôt personnel est baissé pour les indigènes[68]

Depuis le 22 juillet 1930, des Inspecteurs adjoints peuvent être nommés dans les pays où est organisée l'Inspection du travail et Krautheimer use de cette faculté en Cochinchine dès le 22 juillet 1930, de façon à rendre le contrôle plus efficace[69].

Gouverneur de la Cochinchine, il donne leur charte aux Associations d'Aide Mutuelle et d'Assistance Sociale, qui, réunissant côte à côte Français et Indochinois dans l'exercice de charité, multiplient les œuvres de bienfaisance et les œuvres sociales et apportent à celles-ci un soutien constant.

Krautheimer est sincèrement aimé des habitants du pays pour la bonté que témoignent ses actes et qui ne laisse pas de transparaître sous une écorce que certains trouvent parfois rugueuse. Il aime à répéter qu'il gouverne avec son cœur et que la formule J. K. réussit[70].

La droiture et la fermeté d'un caractère qui se manifeste par une humeur franche et une bonhomie parfois rude, contribuent pour beaucoup à asseoir son autorité de Chef unanimement écouté et suivi[71].

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Ville de Saïgon : Instructions du gouverneur de la Cochinchine (1931)[]

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Ville de Saïgon. Instructions du gouverneur de la Cochinchine 1931.

En février 1931, Marguerite Duras nous dit qu'un arrêté, signé du gouverneur de la Cochinchine Krautheimer, autorise un congé administratif de douze mois à solde entière à Madame Veuve Donnadieu, professeur. Le trajet pour Bordeaux en 1re classe sur un paquebot pour elle et deux enfants est pris en charge par le budget local de la Cochinchine[72].

En 1931, Krautheimer donne des Instructions du gouverneur de la Cochinchine, relatives à la réorganisation de la comptabilité des sociétés indigènes de crédit agricole mutuel[73].

Krautheimer parle longuement de la situation financière de la Cochinchine :

Permettez-moi pour terminer, de vous exposer sommairement la situation financière de la Colonie qui, dans son ensemble, se présente sous un jour plutôt favorable malgré les charges importantes auxquelles il a fallu et il faut encore faire face[74].

Au moment où, pour le pays, de graves problèmes sont posés, à la fois par son évolution propre et les répercussions de la crise économique mondiale, la Cochinchine a l'heure de trouver à sa tête un guide à la main ferme, aux vues nettes et singulièrement avisées[75].

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Exposition coloniale de Vincennes (mai/novembre 1931)[]

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Pavillon de la Cochinchine à l'Exposition Coloniale de Paris en 1931.

L’Exposition coloniale internationale se tient à Paris du 6 mai au 15 novembre 1931, à la porte Dorée et sur le site du bois de Vincennes. L'un des monuments les plus importants de cette exposition est la reproduction du temple principal d'Angkor Vat, dans la section de l'Indochine qui représente plus de 10 % de la superficie de l'Exposition...

L’Union indochinoise (Indochine française) est le regroupement d'une colonie, la Cochinchine (formant, avec l'Annam et le Tonkin, actuel Viêt Nam) et de 4 protectorats : le Tonkin, l'Annam, le Laos et le Cambodge. La section de l’Indochine est répartie sur 9 hectares et divisée en sous-sections, notamment celle de la Cochinchine qui présente un palais de style néo-annamite, inspiré du musée Blanchard de La Brosse à Saïgon, il présente un diorama et les richesses de la colonie

Jean-Félix Krautheimer, Gouverneur de la Cochinchine, est cité lors de La promotion de l'Exposition coloniale de Vincennes (Les Annales coloniales, 22 octobre 1932), comme Chevalier de la Légion d'Honneur, au titre civil, depuis le 19 juillet 1925 (Majoration de 1 an 4 mois pour services civils hors d’Europe).

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Voyage en Indochine du Ministre des Colonies (novembre 1931)[]

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Voyage de Paul Reynaud en Indochine[76].

Paul Reynaud est Ministre des Colonies, 27 janvier 1931 - 16 février 1932

Le Voyage en Indochine de M. le Ministre des Colonies, Paul Reynaud (novembre 1931). Album photographique fabriqué à quelques exemplaires et offert par le service de propagande du Gouvernement Général de l'Indochine à Pierre Pagès, le futur gouverneur de Cochinchine de 1934 à 1939. Une reliure en plein chagrin marron avec titre estampé doré contenant 100 tirages photographiques originaux entièrement situés et légendés à la gouache[77].

L'album illustre le parcours de Paul Reynaud en Indochine (novembre 1931), souvent accompagné de Pierre Pasquier, gouverneur de l'Indochine, de Jean-Félix Krautheimer, gouverneur de Cochinchine et de Pierre Pagès, alors membre du gouvernement d'Indochine. En dehors de leur qualité artistique incontestable, ces images sont de précieuses informations sur les coulisses et le fonctionnement d'une société coloniale marquée par la solennité et la vanité pompeuse des apparences du pouvoir[78].

Discours, visites, inaugurations, cérémonies, banquets lors des visites à Saïgon, Cholon, Can Tho, Pnom Penh, Angkor Vat, Siem Riap, Dalat, Hué, Hanoï, Bac Ninh, Bac Gianh, Hai Duong, Quang Yen, Hongay, Baie d'Along, Hadong, Haïphong, Son [79].

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L'inspection de Krautheimer (1931)[]

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Damier de rizières à Ha Tien, résultat de la politique de colonisation des terres.

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Le dispensaire Jean-Krautheimer, installé en 1933 dans un pavillon de l'ancien Institut de puériculture de Saigon.

Au cours de sa tournée d'inspection dans les régions de l'Ouest cochinchinois, M. Krautheimer a visité deux villages de colonisation créés récemment en bordure du canal de Rachgia, à Ha Tien. Ces villages de colonisation sont formés pour l'octroi maximum de dix hectares à des cultivateurs dépossédés de terrains domaniaux occupés par eux, à d'anciens combattants non pourvus d'emploi, à des familles nombreuses. Le gouvernement a reçu 700 demandes[80].

Les exploitants deviennent propriétaires au bout de six ans, et les terrains sont inaliénables pendant dix ans, pour empêcher la spéculation. Le syndicat agricole met à leur disposition les premières ressources indispensables. On a inauguré également la route de Long-Xuyen à Rachgia qui raccourcit de 50 kilomètres le trajet de Saïgon à Rachgia[81].

La désaffectation des planteurs pour le Gouvernement Colonial n'a d'égale qu'une haine implacable pour les Marchands de crédit qu'apostrophe si fermement, le Gouverneur de la Cochinchine, Jean Krautheimer, dans son discours inaugural de la session du Conseil Colonial le 19 septembre 1932[82].


Krautheimer Jean-Félix. Gouverneur des colonies. Chevalier de la Légion d'honneur du 19 juillet 1925. — Majoration de 1 an 4 mois pour services civils hors d’Europe. — Gouverneur de la Cochinchine est fait officier de la Légion d'honneur . Il fait partie de la promotion de l'Exposition coloniale (Journal officiel de la République française, 22 octobre 1932). M. Krautheimer remet à M. Tran-dinh-Bao, doc phu su, honoraire à Vinhlong, la rosette d'officier de la Légion d'honneur.

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Décret d'annexion des îles de Spratly (1933)[]

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Décret d'annexion des îles de Spratly.

Du 13 avril 1930 au 12 avril 1933, le gouvernement de la France déploie des unités navales en garnison dans les grandes îles Spratly, à savoir Truong Sa Lon, Amboine Cay (An Bang), Itu Aba (Ba Bình), Groupe des Deux Iles (Song Tu), Loaita (Loai Ta), et Thit (Thi Tu).

Le 21 décembre 1933, alors gouverneur de la Cochinchine (Nam Ky Thống Đốc) Jean Krautheimer signe le décret n° 4702 de Krautheimer, portant sur la fusion de l'île et des îlots dépendant à la province de Ba Ria et la Fédération indochinoise.

Cette annexion concerne les îles de Spratly, Amboine Cay, Itu Aba, TU Group Song, Loaita et Thit à la province de Ba Ria[83].

La France fait valoir ses revendications sur les îles Paracel Spratly et occupe plusieurs des îles Spratly, y compris l'île de Taiping, les stations météorologiques construites sur deux des îles, et les administrent dans le cadre de l'Indochine française.

Cette occupation est contestée par le gouvernement de la République de Chine, parce que la France admet avoir trouvé des pêcheurs chinois installés là quand sont arrivés les navires de guerre français.

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DES RÉSULTATS DURABLES[]

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L'Hôpital Drouhet.

Mais, entre tous les domaines, il en est un où sa personnalité et son action ont marqué plus particulièrement : c'est celui de l'action charitable. Pour avoir eu, l'un des premiers, l'idée d'organiser l’entraide, en associant la générosité des particuliers à l'action des Pouvoirs Publics, Jean Krautheimer est à juste titre, surnommé le Père de l'Assistance sociale en Cochinchine.

Le nom du Gouverneur Krautheimer s'inscrit dans la lignée des Chefs dont l'action a laissé des résultats durables et déterminé des orientations fécondes. C'est à son inspiration personnelle que nous devons des Œuvres telles que :

  • le Centre de dépistage de la tuberculose qui, porte aujourd'hui son nom ;
  • l'Hôpital Drouhet et la maternité de Cholon ;
  • la Maison de la Jeune Fille indochinoise, de Thuduc ;
  • l'Œuvre du bol de riz, de Thudâumot[84].

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Le gouverneur de la Cochinchine chez les Stiengs.

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LA FIN DE SA VIE[]

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Dédicace de Duong Tan Tai, La part de l'encens et du feu (Source Docteur Daniel Zimmer).

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Troupes japonaises défilant en Indochine.

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Jean Decoux, Gouverneur général de l'Indochine.

Mis à la retraite le 7 avril 1934, le Gouverneur Krautheimer quitte le 30 avril la colonie qu'il dirige depuis 1929, où il doit quitter beaucoup d'amis, dont Duong Tan Tai, Prix de l'Académie françaises, en 1934.

L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites , écrit en 1643 :

Le Gouverneur Krautheimer laisse à son successeur un pays raffermi sur ses bases, intact dans ses ressources profondes, revigoré dans sa vitalité et prêt, en fin de crise, à reprendre son essor vers l'avenir[85].
Les émouvantes manifestations et les regrets unanimes qui marquent son départ de la Colonie attestent l'attachement et la reconnaissance que porte la Cochinchine à son Gouverneur, qui vit dans son souvenir comme une des plus belles figures indochinoises[86].
Krautheimer se faisait une fête de pouvoir cultiver ses rosiers, sans avoir à gérer un pays où les problèmes restent nombreux et même l'avenir incertain. Malgré la foule de ses amis présents à une grande fête au Palais de la rue Lagrandière il est néanmoins très triste à ce pays où il a tant œuvré à son développement et aimé. Il va même jusqu'à éclater en sanglots.
Dans un premier temps lui et sa femme veulent finir leurs jours en Touraine, où ils ont une belle propriété.
Jean Krautheimer (1874-1943) est décédé le 7 janvier 1943 à Nice (Alpes Maritimes)[87].

L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites écrit donc que :

Le Gouverneur de la Cochinchine a le regret de porter à la connaissance de la population le Décès survenu à Nice (Alpes Maritimes), le 7 janvier 1943, du Gouverneur, Gouverneur général honoraire des Colonies.

Le journal parle aussi des condoléances du vice-Amiral d'Escadre Jean Decoux, Gouverneur général de l'Indochine, pour la disparition de ce chef qui laisse en Cochinchine un profond souvenir.

Un service religieux à la mémoire du défunt a lieu, au Temple Protestant de Saïgon, le 26 octobre 1943, à 7 heures du matin. Ce qui montre que Jean Krautheimer est resté luthérien, comme sa famille alsacienne.

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NOTES[]

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  1. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  2. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  3. Annuaire général de l'Indo-Chine française puis de l'Indochine
  4. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  5. Historical Dictionary of Ho Chi Minh City, Justin Corfield, Anthem Press, 2014.
  6. John Tully The Devil's Milk: A Social History of Rubber 2011 - Page 266 : On April 10, 1930, Governor Jean-Félix Krautheimer wired his superior at Hanoi to report that over a dozen workers had been imprisoned for their part in the ...
  7. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
  8. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  9. PLUIE ROUGE : TITULAIRES CIVILS DE LA LÉGION D’HONNEUR EN INDOCHINE
  10. La Presse (Paris), 1898-07-16, Girardin, Émile de (1806-1881). Laguerre, Georges (Jean-Henri-Georges). Directeur de publication.
  11. La Presse (Paris), 1898-07-16, Girardin, Émile de (1806-1881). Laguerre, Georges (Jean-Henri-Georges). Directeur de publication.
  12. La Presse (Paris), 1898-07-16, Girardin, Émile de (1806-1881). Laguerre, Georges (Jean-Henri-Georges). Directeur de publication.
  13. La Presse (Paris), 1898-07-16, Girardin, Émile de (1806-1881). Laguerre, Georges (Jean-Henri-Georges). Directeur de publication.
  14. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  15. Historical Dictionary of Ho Chi Minh City, Justin Corfield, Anthem Press, 2014.
  16. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
  17. Bulletin trimestriel de la Société des élèves et des anciens élèves "puis" des anciens élèves et élèves ; des anciens élèves de l'École coloniale..., 1901-07.
  18. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  19. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  20. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  21. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  22. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  23. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  24. Annuaire général de l'Indo-Chine française, "puis" de l'Indochine
  25. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  26. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  27. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  28. Historical Dictionary of Ho Chi Minh City, Justin Corfield, Anthem Press, 2014.
  29. Chronique des Missions et des Etablissements communs
  30. Bulletin trimestriel de la Société des élèves et des anciens élèves "puis" des anciens élèves et élèves ; des anciens élèves de l'École coloniale...
  31. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  32. Sources de l'Histoire de l'Asie et de l'Océanie dans les Archives et Bibliothèques françaises': 1. Archives, Volume 2 de International Council on Archives : Guides to the Sources for the History of the Nations. 3rd Series, Commission française du Guide des Sources de l'Histoire des Nations, Walter de Gruyter, 1981.
  33. Bulletin trimestriel de la Société des élèves et des anciens élèves "puis" des anciens élèves et élèves ; des anciens élèves de l'École coloniale...
  34. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  35. Discours prononcé par M. J. Krautheimer,... / Chambre consultative indigène du Tonkin. Session d'octobre 1925, Krautheimer, Jean, Impr. d'Extrême-Orient (Hanoï) 1925.
  36. Discours prononcé par M. J. Krautheimer,... / Chambre consultative indigène du Tonkin. Session d'octobre 1925, Krautheimer, Jean, Impr. d'Extrême-Orient (Hanoï) 1925.
  37. Discours prononcé par M. J. Krautheimer... / Chambre consultative indigène du Tonkin. Session d'octobre 1925, Krautheimer, Jean, Impr. d'Extrême-Orient (Hanoï) 1925.
  38. Discours prononcé par M. J. Krautheimer,... / Chambre consultative indigène du Tonkin. Session d'octobre 1925, Krautheimer, Jean, Impr. d'Extrême-Orient (Hanoï) 1925.
  39. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  40. Pasquel Rageau Christiane, Lombard-Salmon Claudine. Un projet colonial en Indochine inspiré de Balai Pustaka (1928-1930). In: Archipel, volume 44, 1992. pp. 57-74.
  41. Quand les missionnaires rencontraient les Vietnamiens (1920-1960). GARCIA Luc. KARTHALA Editions, 2008.
  42. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  43. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, directeur-fondateur : Auguste Meulemans, 1928-12.
  44. Sources de l'Histoire de l'Asie et de l'Océanie dans les Archives et Bibliothèques françaises': 1. Archives, Volume 2 de International Council on Archives : Guides to the Sources for the History of the Nations. 3rd Series, Commission française du Guide des Sources de l'Histoire des Nations, Walter de Gruyter, 1981.
  45. Sources de l'Histoire de l'Asie et de l'Océanie dans les Archives et Bibliothèques françaises': 1. Archives, Volume 2 de International Council on Archives : Guides to the Sources for the History of the Nations. 3rd Series, Commission française du Guide des Sources de l'Histoire des Nations, Walter de Gruyter, 1981.
  46. Sources de l'Histoire de l'Asie et de l'Océanie dans les Archives et Bibliothèques françaises': 1. Archives, Volume 2 de International Council on Archives : Guides to the Sources for the History of the Nations. 3rd Series, Commission française du Guide des Sources de l'Histoire des Nations, Walter de Gruyter, 1981.
  47. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  48. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  49. MANUFACTURES INDOCHINOISES DE CIGARETTES, L’Écho annamite, 24 octobre 1929
  50. COMPAGNIE FORESTIÈRE INDOCHINOISE
  51. COMPAGNIE FORESTIÈRE INDOCHINOISE
  52. COMPAGNIE FORESTIÈRE INDOCHINOISE
  53. PROBLEMES DE TRAVAIL EN INDOCHINE (1937)
  54. PROBLEMES DE TRAVAIL EN INDOCHINE (1937)
  55. PROBLEMES DE TRAVAIL EN INDOCHINE (1937)
  56. PROBLÈMES DE TRAVAIL EN INDOCHINE (1937)
  57. PROBLÈMES DE TRAVAIL EN INDOCHINE (1937)
  58. PROBLÈMES DE TRAVAIL EN INDOCHINE (1937)
  59. PROBLEMES DE TRAVAIL EN INDOCHINE (1937)
  60. La Revue du Pacifique, Léon Archimbaud, député, 1930-07-15.
  61. La Revue du Pacifique, Léon Archimbaud, député, 1930-07-15.
  62. Palmarès d'Asie : Indochine, Cochinchine, Tonkin, Annam, Laos, Cambodge, Inde
  63. La vie sur les plantations Michelin
  64. La vie sur les plantations Michelin
  65. Violence and Colonial Order: Police, Workers and Protest in the European Colonial Empires, 1918-1940, Critical Perspectives on Empire, Martin Thomas, Cambridge University Press, 2012.
  66. Coolie Revolts
  67. Palmarès d'Asie : Indochine, Cochinchine, Tonkin, Annam, Laos, Cambodge, Inde
  68. 'Viêt-nam, 1920-1945: révolution et contre-révolution sous la domination coloniale, Van Ngo, Nautilus 2000.
  69. La Revue du Pacifique, Léon Archimbaud, député, 1933-01-15.
  70. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
  71. La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international, Auguste Meulemans, Paris 1931-04.
  72. C'était Marguerite Duras: Tome 1 1914-1945. Jean Vallier. Fayard, 2006. ISBN 2213682968, 9782213682969.
  73. Ville de Saïgon. Instructions du gouverneur de la Cochinchine, relatives à la réorganisation de la comptabilité des sociétés indigènes de crédit agricole mutuel. Signé : Krautheimer, Krautheimer, Jean, 1931, Ville de Saïgon.
  74. La Revue du Pacifique, Léon Archimbaud, député, 1930-07-15.
  75. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
  76. Gouvernement Général de l'Indochine 1931
  77. Gouvernement Général de l'Indochine 1931
  78. Gouvernement Général de l'Indochine 1931
  79. Gouvernement Général de l'Indochine 1931
  80. Le Temps. 02/05/1931.
  81. Le Temps. 02/05/1931.
  82. L'endettement agraire et la liquidation des dettes agricoles en Cochinchine. Pierre Melin. Librairie Sociale et Économique, 1939.
  83. La souveraineté incontestable du Viêt-Nam sur les îles Paracel
  84. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
  85. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
  86. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
  87. L'Écho annamite : organe de défense des intérêts franco-annamites, 1943/11/02 (A24,N594,SER3).
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