Wiki Guy de Rambaud
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                                 Maison de Warren

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Les armes de George Warren, Chevalier de l'Ordre Royal du Bain.

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Le premier château-fort des Warren : Bellencombre.

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Château Fort de Mortemer (pays de Bray).

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Castle Acre, dans le Norfolk, un autre des châteaux-forts des Warren.

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Les armes des Warren après l'union Warren-Vermandois dérivent de celles des Vermandois.

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Le sceau d'un Guillaume de Warren.

La Maison de Warren (de La Varenne, Garenne, Warenne ou Warren) est une famille comtale anglo-normande qui doit son nom au fief et à la rivière de La Varenne, à quelques kilomètres de Dieppe, en Haute-Normandie, et posséda à partir de 1066 de vastes terres en France, en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande. La généalogie de cette maison a été dressée par les collèges et hérauts d'armes d'Angleterre et d'Irlande, les 5 septembre 1705 et 2 avril 1720, puis continuée par le président d'Hozier, dernier juge d'armes de France, le 1er mars 1816.

Suivant ces divers travaux, repris par la plupart des auteurs, la maison de Warren serait issue en ligne féminine de Guillaume Ier (1036 - 1088), comte de Warren et de Surrey, seigneur des châteaux de Garennes, à Bellencombre et Mortemer en Pays de Bray, Lewes dans le Sussex, Acre dans le Norfolk, et Conisbrough au comté d'York, l'un des principaux barons normands qui secondèrent Guillaume le Bâtard à la Conquête de l'Angleterre en 1066. L'ascendance du premier comte de Warren et Surrey fait l'objet de discussions mais il pourrait fort bien être fils de Raoul Ier de Varenne († ap. 1070), qualifié vir illustris ou homme illustre dans les chartes de l’abbaye de la Sainte-Trinité du Mont à Rouen, seigneur de seigneur de Varenne à Saint-Aubin-le-Cauf, de Bellencombre-sur-Varenne, de Motteville et de Flamanville en Haute-Normandie, et de son épouse Béatrix de Saint-Martin, elle-même fille du chevalier d'origine scandinave Waltimus de Sancto-Martino ou Gaultier, seigneur de Saint-Martin, et de son épouse Béatrice de Crépon, fille d’Herfast, chevalier, cité en 980, pré-fondateur des abbayes de Cormeilles et de Lyre, qui prit l’habit en l’abbaye Saint Père de Chartres vers 1027. L'ancien château-fort de Varenne ou Garennes se situait sur les rives de La Varenne en Pays de Bray[1]. Quant à Raoul Ier de Varenne, il serait fils de Nicolas, aussi ancêtre des maisons de Mortemer et de Courcy, et petit-fils de Baldric le Teuton, installé en Normandie au temps du duc Richard II , soit entre 996 et 1027.

Suivant les travaux cités plus haut, la maison de Warren serait issue en ligne masculine d'Hamelin d'Anjou (1129-1202), peut-être vicomte de Touraine et en tous les cas demi-frère naturel du roi Henri II Courtmantel (1133-1189), et fils naturel de Geoffroy Plantagenêt (1113-1151), comte d'Anjou et du Maine en 1129-1151 et duc de Normandie en 1144-1150. Effectivement marié en 1163 à Isabelle de Warren (1137 - 1203), IVe comtesse de Warren et Surrey, fille et héritière du IIIe comte de Warren et Surrey, et veuve en premières noces de Guillaume de Blois (ca 1135-1159)[2], comte de Boulogne en 1153 et de Mortain en 1154, ledit Hamelin Plantagenêt prend le nom, les armes et les terres des Warren, de uxoris jure, c'est-à-dire au droit de sa femme Isabelle, et devient donc Ve comte de Warren et Surrey. Hamelin Plantagenêt et Isabelle de Warren sont considérés comme les ancêtres des Warren, dont certains revinrent sur le continent pour y suivre les Stuart et passèrent ensuite au service des Habsbourg-Lorraine, autant en Lorraine qu'à Vienne et à Florence.

L'alliance entre Isabelle de Warren et Hamelin Plantagenêt, qui en tant que telle implique une rupture dans la ligne masculine, semble par la même occasion faire de la seconde et actuelle maison de Warren une branche illégitime de la maison royale anglaise de Plantagenêt. Toutefois, des recherches génétiques menées depuis 2012 par le Dr Turi King, de l'Université de Leicester, ont mis en évidence au moins une rupture dans la ligne des chromosomes Y des 19 générations séparant théoriquement le roi Richard III (1452-1485) d'Henry Somerset (1744-1803), Ve duc de Beaufort, dont divers descendants en ligne masculine ont fait l'objet d'un test ADN ad hoc, de même que les restes du squelette de Richard III à Leicester. Ces recherches, qui ont donné lieu à une intéressante exposition au Science Museum de Londres en mars 2015, ont démontré d'une part que les descendants d'Henry Somerset ne descendent pas en ligne masculine du roi Richard III et d'autre part que Richard III ne descendait pas non plus en ligne masculine du roi Édouard III (1312-1377), puis que les chromosomes Y de l'ADN du comte Patrice de Warren ne correspondent ni à ceux de Édouard III ni à ceux de Richard III ni à ceux des descendants des Somerset. Des recherches génétiques ultérieures pourraient prouver ou démentir que les descendants actuels de la maison de Warren descendent de Geoffroy Plantagenêt, dont les restes reposent en la cathédrale Saint-Julien du Mans.[3] Quand bien même de nouvelles ruptures de la ligne masculine se seraient glissées dans l'arbre généalogique des Warren, ce ne serait pas la première fois que le père retenu par l'histoire ne correspond pas au père biologique et l'ancienneté de cette maison n'en serait pas pour autant complètement remise en question.

Co-auteur du Grand Armorial de France, le comte Raoul de Warren (1905 - 1992) est le descendant des Jacobites venus se fixer à Nancy en 1692.

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LES VARENNES[]

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1re Génération[]

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Les ruines du château de Bellencombre.

La généalogie des Warren remonte à un chevalier viking, Waltimus de Sancto Martino (ca 925 - ca 980), qui vit au Xe siècle, dans le Pays de Bray, sur les rives de la Varenne au château de Garennes, à Bellencombre[4]. Il se marie avec Sibell, certainement fille de Herbastus (Herfast) de Crépon (c.911 - c.981). La famille de Crépon, doit son nom au village du même nom dans le Bessin. Elle est issue de différents lignages scandinaves qui appartiennent aux noblesses danoise, norvégienne et suédoise. Ils sont les parents de Guillaume et de :

Hugues de Mortemer (960 - 1025), évêque de Coutance, lui-même père de Roger de Mortemer (avant 990 - après 1074). Il se réconcilie plus tard avec le duc, et il retrouve ses possessions à l'exception du château de Mortemer, qui est confié à Guillaume de Warenne.

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2e Génération[]

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Blason varennes torta

Blason Warren-Torta.

Guillaume de Varenne (ca 955 - ca 1020) se marie en 995 avec Emma Torta (ca 970 - 4 nov. 1022), nièce de Gauthier ou Vautier (Waltherius, Gallerius) Torta (le 7 juillet 941), évêque de Paris en 936, prélat d'un grand caractère quoique à moitié clerc car il sait lire mais non écrire, chancelier d'Hugues le Grand (898 - 956), comte de Paris, et de Saint-Martin de Tours. Elle est de fait la petite-fille de Raoul Torta, sénéchal et gouverneur de Normandie lors de la minorité du duc Richard Sans-Peur (942 - 946). Le Duc Richard le chasse comme traître à son retour en Normandie en 946. Les Torta ou Tourte, dont Ferdinand Lot indique que le patronyme laisse transparaître une origine normande, portent : Losangé d'or et d'azur[5]. Ils sont les parents de :

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3e Génération[]

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Le premier château-fort des Warren : Bellencombre.

Raoul de Varenne (985 - avant 1058), né au château de Garennes, à Bellencombre, repose ainsi que son épouse en l'église abbatiale de Saint-Pierre de Préaux, avant sa destruction. Le comte Raoul se marie vers 1020 à Emma de Pont-Audemer (1004 - 1053), fille de Turold, seigneur de Pont-Audemer, ancêtre des Beaumont par son mariage avec Wéwie, sœur de la duchesse Gunnor de Normandie (vers 950 - 1031), femme de Richard sans Peur, 3e duc de Normandie. Ils sont les parents de :

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4e Génération[]

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Vues de l'abbaye Sainte-Catherine-du-Mont à Rouen.

Raoul II de Varenne (1020 - 1075) apparaît dans une charte datée entre 1027 et 1035, et dans une autre de 1050 avec sa femme Béatrice de Crépon (1020 - avant 1059). Elle est la fille de Schwester, lui même fils de Herbast(us) de Crépon. Elle est donc sa cousine proche. En 1059, Raoul II de Varenne, sa deuxième femme Emma et son fils Guillaume Ier (1036 - 1088) comte de Warren et de Surrey, sont cités dans une charte. Bienfaiteur de l'abbaye Sainte-Catherine du Mont, primitivement appelée de la Sainte-Trinité du Mont, vers le milieu du XIe siècle, Raoul II de Varenne et Béatrice de Crépon sont les parents de :

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LES COMTES DE WARREN ET DE SURREY[]

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5e Génération[]

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Lewes, dans le Sussex, un des châteaux-forts des Warren.

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William de Warenne et Gundrada.

Guillaume Ier (1036 - 1088) comte de Warren et de Surrey , tige et fondateur de la première maison de Warren, seigneur et châtelain de Mortemer en Pays de Bray, l'un des barons de Guillaume le Conquérant, qu'il suit à la conquête de l'Angleterre en 1066 et dont il reçoit non seulement le titre de comte héréditaire de Surrey mais encore quelques 300 importants fiefs et seigneuries aux comtés de Shrewsbury, Essex, Suffolk, Oxford, Hampton, Cambridge, Buckingham, Huntingdon, Bedford, Norfolk, Lincoln, York et Sussex, en récompense de son courage et de ses services à la bataille d'Hastings. Ces terres font évidemment de lui l'un des plus importants propriétaires normands en Angleterre.

Guillaume Ier (1036 - 1088) comte de Warren et de Surrey est juge co-régent de l'Angleterre quand le Roi est à l'étranger. Ses principales demeures sont le château de Lewes, dans le Sussex, le château d'Acre, dans le Norfolk, le château de Conisbrough, dans le Yorkshire, le château de Garennes, à Bellencombre, et le château de Mortemer, en Haute-Normandie. Il se marie à Gundreda, qu'une tradition dit fille du roi Guillaume le Conquérant mais qui paraît plutôt avoir été fille de Gherbod de Oosterzele-Scheldewindeke, avocat héréditaire auprès de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, et parente éloignée de la reine Mathilde. Guillaume meurt d'une blessure lors du siège du château de Pevensey tenu par des rebelles. Ils sont les parents entre autres de Guillaume II et :

Édith, épouse Gérard de Gournay († 1099), seigneur de Gournay-en-Bray. Ils participent à la première croisade, et son mari meurt avant la prise de Jérusalem. Elle se remarie ensuite à Dreux III, seigneur de Mouchy en Beauvaisis[6].

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6e Génération[]

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Warren Guillaume II

Guillaume de Warren, IIe comte de Warren et Surrey.

Guillaume de Warren (1078 – 1138), IIe comte de Warren et Surrey épouse après le 5 juin 1118 Isabelle de Vermandois (1078 – 1138), dame d'Elbeuf, fille du comte Hugues Ier et de son épouse Adélaïde de Vermandois, et enfin nièce du roi Philippe de France. Mariée depuis 1096 à Robert de Meulan (ca 1046 - 1118), Ier comte de Leicester, son aîné de 33 à 39 ans, Isabelle de Vermandois vit tout de même à partir de 1115 avec Guillaume de Warren, auquel elle donne une bâtarde. Warren finit par enlever sa maîtresse, enlèvement dont le scandale et l'humiliation publique auraient causé la mort du comte de Meulan en juin 1118. Les armes des Warren dérivent depuis cette alliance de celles des Vermandois. Ils sont les parents entre autres de Guillaume III et :

La fille du IIe comte, Ada de Warren (1120 - 1178), épouse en 1139 Henry, comte de Huntingdon (ca 1115 - 1152), fils aîné de David, roi d'Ecosse (ca 1084 - 1143), et devient ainsi la mère de Malcolm (1141 - 1165) et de William (1143 - 1214), tous deux rois d'Écosse.

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7e Génération[]

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Château de Conisbrough.

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Les Turcs Seldjoukides pourchasse le roi croisé Louis VII dans des rochers, lors de la bataille du mont Qadmus, le 8 janvier 1148.

Guillaume de Warren, (1119 – 19 janvier 1148), IIIe comte de Warren et de Surrey, combat pour la cause du roi Étienne de Blois avant de changer de camp et de soutenir Geoffrey, duc de Normandie, et sa femme Maud, l'impératrice de l'Empire romain germanique dans sa prétention au trône anglais. Le château de Conisbrough construit par son grand-père Guillaume Ier (1036 - 1088) comte de Warren et de Surrey, demeure de son père Guillaume de Warren (1078 – 1138), IIe comte de Warren et Surrey de 1088 à 1138, lui revient. Il y habite très souvent jusqu'à son départ pour la croisade.

Par sa mère, il est demi-frère des jumeaux Robert de Beaumont et Galéran IV de Meulan, et cousin de Louis VII (1120 - 1180), roi de France. Guillaume fait partie de ceux qui, avec le roi Louis VII et Galéran IV de Meulan, font vœu de ses croiser, le 24 mars 1146 à Vézelay. Il confie ses terres à son frère Réginald et part en juin 1147 pour la deuxième croisade en Terre-Sainte. Il rejoint Louis VII à Worms et sert dans sa garde personnelle. Alors que l'armée des croisés traverse l'Anatolie en direction de la Terre-Sainte, il est dans l'arrière-garde de Louis VII et meurt massacré par les Maures le 19 janvier 1148 dans les défilés de Laodicée. ‎Son cœur est ramené en Angleterre, et déposé au prieuré de Lewes. Le plafond et la frise de la Première salle des Croisades sont décorés des armoiries des rois, princes, seigneurs et chevaliers qui prirent part aux trois premières croisades, de 1096 a 1191, dont en 1147 Guillaume III, comte de Varennes[7]. Il avait épousé Ela de Ponthieu († 14 octobre 1174), fille du comte Guillaume Ier de Ponthieu. Ils sont les parents de :

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8e Génération[]

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Geoffroi V Plantagenêt dit le bel (1113 - 1151), comte d'Anjou et du Maine, père d'Hamelin Ve comte de Warren et Surrey.

Isabelle de Warren (1137 - 1199), IVe comtesse de Warren et Surrey, se marie en premières noces au prince Guillaume de Boulogne (1135 - 1169), fils du roi Étienne, connu sous le nom de comte de Mortain, Boulogne, Warren et Surrey. Son père entend bien lui faire jouer un rôle important dans la politique du royaume[8]. Ce mariage permet au roi d'accroître son contrôle sur l'Est-Anglie et le sud-est de l'Angleterre, là où les possessions des Warenne sont très nombreuses[9].

Après la mort de ce prince, sa veuve se remarie, le 30 janvier 1164, avec Hamelin Plantagenêt (ca 1129 - 1202) dit d'Anjou, vicomte de Touraine, demi-frère naturel du roi Henri II d'Angleterre (1133-1189) et fils illégitime de Geoffroy V d'Anjou dit Plantagenêt (1113-1151), comte d'Anjou et du Maine et duc de Normandie. Le Vicomte relève alors le nom, les armes et les terres des Warren de uxoris jure (au droit de sa femme), devenant ainsi Hamelin (1129 - 1202), Ve comte de Warren et Surrey. Par cette alliance, l'héritage des Warren, précédemment connecté par le sang à la maison royale anglaise qui régna sur la Nornandie, passe à une branche cadette de la maison royale anglaise de Plantagenet. Le Ve comte de Warren et Surrey accompagne son frère, le roi Henri II à la conquête - papalement sanctionnée - de l'Irlande en 1169, où sa signature apparaît sur un certain nombre de chartes. Il a l'honneur de porter l'épée lors des couronnements de ses neveux les rois Richard Cœur-de-Lion (1157-1199) et le Jehan Sans-Terre (ca 1166-1216). Le comte de Warren et Surrey est membre du Conseil privé, où il est qualifié "Hamelin, comte de Warren, le frère du roi Henry". Il est l'un des juges de la cour du Roi, baron de l'Échiquier, et shérif ou bailli de Sussex et de Surrey en 1206. Il est l'un de ceux qui conseille à son cousin le roi Jehan d'apposer son sceau à la Magna Charta, à Runneymede, et est appelé cognatus regis à cause de sa parenté avec la famille royale. Ils sont les parents de :

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9e Génération[]

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De warren guillaume

Guillaume VIe comte de Warren et de Surrey.

Le Ve comte de Warren et Surrey est remplacé par Guillaume (1166 - 1240), VIe comte de Warren et de Surrey qui épouse en 1225 Maud Marshall (1192 - 1248), comtesse de Norfolk, fille de William Le Maréchal (ca 1146-1219), Ier comte de Pembroke, et veuve de Hugh Bigod, IIIe comte de Norfolk (... - 1225). La comtesse de Norfolk et Warren est enterrée en l'abbatiale de Tintern, au Pays de Galles, mais son cœur est déposé devant le grand autel du prieuré de Lewes. Par cette seconde épouse, Guillaume de Warren est père de :

Jean (1231 - 1304), qui suit,
et Isabelle de Warenne (c. 1228 – 1282), mariée à Hugh d'Aubigny, Ve comte de Arundel.

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10e Génération[]

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Warren jean

Jean (1231 - 1304), VIIe comte de Warren et de Surrey explique au Roi Édouard Ier (1239 – 1307) qu'elle est l'origine de ses droits sur ses terres.

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William fils du cinquième comte Warren est tué au tournoi de Croydon dans le Surrey, le 15 décembre 1286.

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Jean de Warren.

DE VERE JOAN

Joan de Vere.

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Un des châteaux des Warren : Conisbrough.

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Blason de William de Mowbray (1173-1222), Lord of Axholme Castle, ancêtre des Warren nobles.

Jean (1231 - 1304), VIIe comte de Warren et de Surrey est encore enfant lorsque son père meurt et devient pupille du roi Henri III d'Angleterre (1207-1272). En 1247, peu de temps après son arrivée de France en Angleterre, Alice de Lusignan (1224 -1256), la demi-sœur du roi, voit son mariage arrangé avec le comte de Warren, d'où un certain ressentiment dans la noblesse anglaise[10]. La comtesse est, par son esprit, ses goûts artistiques et littéraires, un des ornements de la cour d'Angleterre, et l'une des dames dont le galant roi Jehan, prisonnier à Londres, cultive l'amitié. Ils sont en commerce de présents et de bons services, comme on le voit par le recueil intitulé Notes et documents relatifs à la captivité du roi Jean, publié à Londres, en 1853, par Mgr le duc d'Aumale. Durant la Seconde Guerre des barons, Jean (1231 - 1304), VIIe comte de Warren et de Surrey reste d'abord fidèle au Roi, puis rallie Simon de Montfort avant de retourner dans le camp royal. Après la capture du Roi et du Prince Édouard, il se réfugie sur le continent, où il reste pendant environ un an. Il retourne combattre dans la campagne qui aboutit à la bataille d'Evesham, la bataille de Chesterfield et le siège du château de Kenilworth. Il sert aux campagnes écossaises d'Édouard Ier et commande notamment les forces anglaises à Dunbar, en 1296, où les Écossais sont battus, puis à Stirling Bridge l'année suivante, où il est mis en déroute par William Wallace. Warenne est nommé Gardien de l'Ecosse. Il est enterré dans le prieuré de Lewes, après un service dirigé par l'archevêque de Canterbury. Son petit-fils, aussi prénommé John, lui succède. Jean (1231 - 1304), VIIe comte de Warren et de Surrey et, sa première femme, Alice de Lusignan, sont les parents de :

Isabelle de Warenne (1253 - avant 1292) se marie avant février 1279 avec Jean Balliol (1249 - 1315), roi des Écossais de 1292 à 1296.
Guillaume de Warenne (1256 - 1286), VIIIe comte de Surrey, épouse Jeanne de Vere (1256-1293), fille de Robert de Vere (1240-1296), Ve comte d'Oxford depuis 1263, et de son épouse Alice de Sanford (ca 1230-ca 1312), fille et héritière de Gilbert de Sanford ou Saunford. Le Ve comte d'Oxford est au nombre des disciples de Simon de Montfort lors de la seconde guerre des barons. Après l'attaque du château de Kenilworth par Édouard Ier d'Angleterre, le titre et la propriété des de Vere sont confisqués en 1265, mais restaurés peu de temps après par le Dictum de Kenilworth.
Guillaume de Warenne (1256 - 1286) est tué lors d'un tournoi à Croydon, en 1286. Il décède avant son père. Des rumeurs d'assassinats circulent[11].
Après sa mort, le titre de comte passe à Jehan ou John, son fils unique. John se marie à Jehanne de Bar (1294 - 1361), fille d' Henri III, comte de Bar (1259-1302), et de la princesse Aliénor d'Angleterre (1269-1297), et nièce du roi Édouard II d'Angleterre. Elle a onze ans et lui, l'un des principaux nobles anglais, est un jeune homme brutal et méchant, chez qui l'on discernerait avec peine une qualité rédemptrice [12]. Abandonnée par Jehan, Jehanne vit dans les domaines de la famille de Warren, Conisbrough et Sandal Castles. Après la mort du comte de Warren, en 1361, sa veuve fait savoir au Roi qu'elle est prête à assumer la régence. Le parlement de Paris ayant mis le Barrois entre les mains du Roi par arrêt du 5 juin 1352, ce dernier en confie en effet la régence à Jehanne de Bar le 27 juillet 1352. Mais Yolande de Flandre (ca 1326-1395) [13], épouse en premières noces du comte Henri IV de Bar (ca 1317-1344) et en secondes noces en octobre 1353 de l'infant Philippe de Navarre, comte de Longueville (1336-1363), s'érige en rivale de Jehanne de Bar ; après avoir renoncé à la régence, elle revient sur sa décision et lève des troupes pour combattre Jehanne. Quant à Philippe de Navarre, non seulement il conteste la royauté à Jehan II le Bon mais encore il prend part à la défense du comté de Bar envahi par les Lorrains, et est arrêté par Henri de Bar, seigneur de Pierrefort, puis emprisonné. Après l'intervention de Jean le Bon et l'arrestation de Philippe de Navarre, Yolande de Flandre renonce à la régence. Le comte de Warren meurt sans enfants légitimes et le titre passe alors à Richard Fitz-Alan (ca 1306-1376), Xe comte d'Arundel, fils aîné d'Edmund Fitz-Alan (1285-1326) et de la sœur de John, Alice de Warren (1287-1338). Un enfant naturel, né de Maud de Nerford (1292 - 1345), est l'ancêtre de la branche des non moins fastueux Warren de Poynton[14].


Jehan (1231 - 1304), VIIe comte de Warren et de Surrey, se remarie en 1258 à Jehanne de Mowbray (ca 1243-ca 1309), fille de Roger III de Mowbray (1218 - 1263), chevalier, seigneur de Thirsk au comté d'York, de la maison anglo-normande des seigneurs de Montbray et des ducs de Norfolk, et de son épouse Maud ou Mathilde de Beauchamp (1229-1273) [15]. Ils sont les parents de :

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LES FITZ-WARREN[]

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Les généalogies dressées, comme nous l'avons dit, par les rois d'armes d'Irlande et d'Angleterre, constatent la filiation complète et directe jusqu'à la quatorzième génération. Le titre de comte de Warren n'est pas contesté à la branche irlandaise, qui suit[16] :

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11e Génération[]

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Blason Warren-Mowbray.

Édouard de Warren (1260/1265 ou 1285 - 1329), IIe du nom, est l'auteur de la branche des seigneurs de Corduff, en Irlande et l'ancêtre des actuels Warren nobles. Il s'établit en Irlande en 1302[17]. Il augmente l'écu des Warren d'un franc quartier aux armes de sa mère née Mowbray. Chargé en 1306 par le roi Édouard Ier de la garde des biens de l'archevêché de Dublin, il est cité comme témoin d'un procès en 1306. Il accompagne Roger Mortimer (Ier comte de March), nommé par le roi Lord lieutenant d'Irlande avec la triple mission d'expulser Bruce d'Écosse ; d'écraser les rébellions irlandaises, et enfin de résoudre les querelles dans le baronnage anglais d'Irlande. Édouard de Warren arrive avec les chevaliers et négocie au Parlement de Kilmainham en 1317 la libération du comte d'Ulster[18]. Il est tué à la bataille d'Ardnorcher (10 août 1329). Édouard de Warren se marie en 1315 avec Anne de Bermingham, fille de Jehan de Bermingham, Ier comte de Lowth, général-en-chef des armées anglaises en Irlande, et de son épouse Anne Nettreville, elle-même fille de sir John Netterville et de son épouse Philadolphia de Lacy, pour sa part présumée fille illégitime de Hugh de Lacy (ca 1176-1242), Ier comte d'Ulster en 1205 et vice-roi d'Irlande. Ils sont les parents de :

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12e Génération[]

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Les armes des d'Arcy de Platten.

Nicolas de Warren (1317 - après 1373) est cité dans des chroniques religieuses datant de 1347, puis comme témoin d'une charte en 1366. Il est également mentionné en 1373 parmi les seigneurs révoltés contre le roi d'Angleterre.

Il épouse Dorothée d'Arcy, fille de William d'Arcy, seigneur de Platten, et petite-fille de Jean d'Arcy, IVe seigneur de Platten, vice-roi perpétuel d'Irlande, ancêtre des barons d'Arcy, comtes de Holderness, et de son épouse Élisabeth de Plunkett de Killeen. Ils sont les parents de :

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LES WARREN DE CORDUFF[]

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13e Génération[]

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Blason Plunkett-Hussey.

Guillaume de Warren (1335 - ap. 1401), écuyer, hérite de biens de sa maison à la mort de Jehan, dernier comte de Warren et de Surrey, en 1347[19]. Il est Senéchal d'Ulster en 1372 et 1375[20]. Il succède le 12 février 1401 à son frère Laurent comme seigneur de Duboigne[21].

En échange de l'une de ses terres héritées en Angleterre, il achète le manoir de Corduff[22], au nord-ouest de Dublin. Selon un recensement, ce fief couvre une superficie de 143 acres ou 58 hectares. La maison est en pierre, possède une écurie et une étable, un petit verger et un jardin avec un bosquet de frênes. Les dîmes appartiennent à Trinity College de Dublin. Le terrain est délimité par Davistowne, au sud, Toulchy, à l'ouest, Buzardstown, au nord, Ballicolan.

Guillaume de Warren épouse Marie Hussey, fille de Jehan Hussey (1325 - 1378), conseiller du Roi, Ier baron de Galtrim au comté de Meath en 1374, et de son épouse Marian Geneville of Culmullen, elle-même fille de Simon Geneville of Culmullen . Ils sont les parents de :

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14e Génération[]

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Edouard de Warren (1370 - 14??), IIIe du nom, écuyer, seigneur de Corduff, est marié à Julienne Cadell, fille de Jean Cadell, chevalier, seigneur de Naul, et de son épouse Catherine Fleming de la maison des barons de Slane. Ses beaux-parents habitent le Château Blanc de Naul, construit au XIIIe siècle par Richard Caddell. Leurs descendants sont expulsés par les armées de Cromwell. Ils sont les parents de Richard de Warren (1400 - 14??), qui suit.

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15e Génération[]

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Le Manoir de Swords.

Richard de Warren (1400 - 14??), écuyer, seigneur de Swords, mort sans doute du vivant de son père, acquiert le manoir de Swords[23], en plus de Corduff (ou Courtduff).

Il épouse Catherine Barnewall, fille de Jean, chevalier, de la Maison des Barons de Trimleston, et de Marie Fitz-Gerald, elle-même fille du comte de Kildare. Du fait de cette alliance, il fait partie du Clan Fitz-Gerald pendant la Guerre des Deux-Roses (1455 - 1485). Ils sont les parents de :

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16e Génération[]

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Edouard de Warren (1430 - après 1537), IVe du nom, est écuyer, seigneur de Corduff et de Swords, épouse Catherine de Plunkett, fille de Christophe, de la maison de Plunkett, seigneurs de Bewly, barons de Killeen, Dunsany et Lowth, comtes de Fingall. Ils sont les parents de Jean de Warren (1470 - après 1537), qui suit.

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17e Génération[]

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Jean de Warren (1470 - après 1537), écuyer, seigneur de Corduff, Swords et Seatown, voit ses biens confisqués par le roi Henri VIII suite aux révoltes provoquées par les persécutions religieuses en 1537. Fille du baron de Russell, de la maison des barons de Killough, son épouse Catherine Russel lui apporte les fief et seigneurie de Seatown, près de Swords. Ils sont les parents de Nicolas de Warren (1500 - après 1564), qui suit.

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18e Génération[]

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Nicolas de Warren (1500 - après 1564), écuyer, seigneur de Corduff, Swords et Seatown, voit ses biens confisqués temporairement en 1564 lors de la confiscation de la baronnie de Castleknock. Il se marie avec Anne d'Arcy. Ils sont les parents de Thomas de Warren (1530 - après 1600), qui suit.

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19e Génération[]

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Hugh O'Neill, Prince de Tyrone.

Thomas de Warren (1530 - après 1600), écuyer, est seigneur de Swords au comté de Dublin, Corduff, Swords, Seatown et Clonestorke. Il vit pendant la Reconquête de l'Irlande par les Tudors. Il participe à la révolte catholique de 1580 et assiste aux rébellions des Géraldines du Desmond.

Thomas de Warren (1530 - après 1600) voit ses biens confisqués par le Parlement en 1583. Des milliers de soldats anglais, qui ont été importés pour combattre la rébellion, reçoivent les terres des propriétaires terriens irlandais.

La spoliation de ses biens pousse Thomas de Warren à prendre part à la révolte de Hugh O'Neill, Prince de Tyrone, en 1593. C'est la Guerre de Neuf Ans qui afflige l'Irlande entre 1594 et 1603. Mais il fait sa soumission avant en 1600.

Thomas de Warren (1530 - après 1600) se marie avec Marie Barnewall. Ils sont les parents de Nicolas de Warren (ca 1570 - 1635), qui suit.

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20e Génération[]

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Nicolas de Warren (ca 1570 - 1635) est l'auteur de la branche des seigneurs de Sillock. Écuyer, seigneur de Sillock, Harristown, Swords et Seatown. Cité en 1581 dans un procès à l'occasion de son mariage, en 1631 comme acquéreur de la terre de Wespailestown, il teste le 25 janvier 1632. Nicolas de Warren (1570 - 1635) se marie avec Thomassine Mee, fille de Thomas, seigneur de Cloghran. Ils sont les parents d'Edouard de Warren de Swords (1600 - 1670), qui suit.

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21e Génération[]

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Château de Swords.

Edouard de Warren de Swords (1600 - 1670), Ve du nom, écuyer, seigneur de Swords, Seatown, Sillok... , qui reste fidèle à la foi catholique et est un des plus zélés partisans de Charles Ier. Il voit son château de Seatown, situé au nord de Swords, livré aux flammes en 1618, par un des capitaines d'Olivier Cromwell. Ses biens sont spoliés. Il est contraint de se réfugier lui-même dans le comté de Connaught, dont il est à nouveau chassé. Il récupère Ballaghmoon, au comté de Kildare, où il termine ses jours en 1670. Il est enterré au monastère de Castledermot.

Il épouse en secondes noces vers 1665 Anne Kennedy, qui lui survit. Elle est la fille de Christophe Kennedy, petit-fils de Robert Kennedy de Mount Kennedy. Ils ont six enfants, dont le cinquième, Edouard VI, héritera du titre et continuera la famille, ses aînés étant morts sans postérité masculine.

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Personnages célèbres portant le nom de Warren[]

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Amiral Sir Peter Warren.

L'amiral Peter Warren (1703 - 1752), issu des Warren de Warrenstown du Comté de Meath, enterré à Westminster dans les caveaux des rois, où on lui érige un superbe mausolée. La famille des Warren de Warrenstown-Louth était très probablement issue de Sir Foulque Fitz-Warine, venu en Irlande vers 1158, d'une famille entièrement différente des Warren, qui porte comme armes : Quarterly per fess indeted (ou doucetee) argent and gueules avec quelque fois dans le 1er et le 4e quartier a cinquefoil de geules.

Le premier connu de cette branche est James Warren de Warrenstown-Louth, mort en 1553, qui a vraisemblablement un fils Georges Warren lequel épouse Margaret Brabazon, fille de William Barbazon[24]

Richard de Warren de Corduff, maréchal de camp sous Louis XV, commandant de la place de Belle-Isle et au régiment de Vivarais. Il demande à être naturalisé Français en 1764. Créé Baron de Warren par le Roi Jacques III Stuart en 1746. Il aide les jacobites à devenir français et à conserver leur noblesse. Richard de Warren possède une très belle cave[25].
L'amiral John Borlase de Warren (1753 - 1822), qui fait de courageux et généreux efforts pour sauver les émigrés à Quiberon[26]. C'est un membre de la branche cadette des Warren de Poynton en Angleterre.

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LES WARREN ÉTABLIS EN LORRAINE ET EN TOSCANE[]

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22e Génération[]

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John Churchill, 1er duc de Marlborough, jacobite, son compagnon de captivité, en 1692, à la Tour de Londres.

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Son Duc, Léopold de Lorraine sur le champ de bataille.

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Le palais ducal, avec, à gauche, l'église des Cordeliers avec sa chapelle ducale où reposent les ducs de Lorraine.

Édouard de Warren (1666 - 1733), VIe du nom, seigneur de Seatown et de Bellagmoon, né le 12 mai 1666, lève une compagnie d'infanterie, dont il est nommé capitaine le 1er décembre 1688, pour soutenir le roi Jacques II[27]. Cet officier, distingué par ses connaissances dans le génie et l'artillerie, reçoit de Jacques II, lorsque ce souverain se réfugie en Irlande, la mission de défendre les places de Belfast et de Carlingford, situées au bord de la mer, du côté où l'on s'attend à voir débarquer le prince d'Orange. Il combat vaillamment à Cavan, est pris et condamné à mort; mais on lui fait grâce et bientôt on lui rend la liberté. Il a pour compagnon de captivité, en 1692, à la Tour de Londres, John Churchill (1er duc de Marlborough), tuteur de Miss Anna Speight de Newark, dont il obtient plus tard la main[28]. La Comtesse de Aylesbury, parente et protectrice de la jolie Anne Speight de Newark, et son mari, le célèbre John Churchill (1er duc de Marlborough), apprécient le jeune officier irlandais, et s'intéressent à son avenir[29].

Édouard de Warren est compris en 1690 dans un échange de prisonniers après la bataille de Fleurus. Son régiment, prend le nom de Dublin en passant au service de la France, tient garnison à la Hague, où il le rejoint, et d'où il est témoin du combat naval livré dans la rade le 29 mai 1692. Il se distingue dans la campagne du Palatinat en 1696 et profite de la trêve qui suit pour passer en Angleterre, où il se marie en 1728 avec Miss Anna Speight, qui abjure le protestantisme à Nancy. [30]

Le traité de Rysswick ayant amené le licenciement des régiments irlandais, Édouard de Warren passe au service du duc de Lorraine, qui a pour tuteur Francis Taaffe, comte de Carlingford, pair d'Irlande (1639 - 1704), maréchal de camp de l'empire. Ce lord, se rappelant leurs anciennes relations d'amitié et quelques services qu'il a reçus de lui, se hâte de lui faire obtenir, le 1er août 1698, un brevet de lieutenant de la maîtrise d'artillerie sous le grand-maître, le comte d'Haussonville. Grâce à son puissant protecteur, il est en grande faveur à la cour du duc de Lorraine, et il s'établit à Nancy avec sa famille[31].

Il obtient, le 1er février 1703, la concession, pour trente ans, de l'entreprise générale des poudres et salpêtres de Lorraine; il crée la salpêtrière de Nancy, les poudrières d'Inville et de Cousance, et rétablit le moulin à poudre de Saint-François [32].

Édouard VI de Warren reçoit du roi Louis XIV, à la suite d'un voyage à la cour de France, l'autorisation d'établir une poudrerie à Bar-!e-Duc; mais ce n'est pas sans de grandes difficultés qu'il parvient à réaliser ce projet. Il se fait naturaliser Lorrain et fait reconnaître sa noblesse par arrêt du 31 juillet 1726[33].

Lui et son épouse achêtent le domaine de La Sablonnière, proche de Nancy, ainsi qu'un terrain situé à proximité de la porte Saint-Nicolas en cette ville, ou ils font édifier en 1727 l'hôtel de Warren. Édouard VI ne laisse pas un beau mobilier mais de belles tapisseries, beaucoup d'argenterie et des estampes, lors de l'inventaire de ses biens après décès[34]. Il meurt le 26 octobre 1733 et sa veuve le 20 avril 1747. Ils sont inhumés en l'église conventuelle des Dames Annonciades de Nancy. De leur mariage sont issus :

1° Édouard VII, qui suit ;
2° Marie-Gabrielle, née en 1708, mariée le 9 juin 1750 à François-Timothée Thibault de Monboy, procureur et lieutenant général du bailliage de Nancy, et décédé en 1790 ;
3° Marie-Anne, femme de Claude de Bruslé, capitaine au régiment d'Enghien[35].

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23e Génération[]

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La porte Saint-Nicolas et à droite le côté de la maison d'Edouard VII de Warren (triangle bleu).

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Plan de Nancy et la maison d'Edouard VII de Warren (triangle bleu), à côté de la porte Saint-Nicolas et l'hôtel de Boufflers.

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Son Duc entouré de savants.

Édouard de Warren (1707 - 1760), VIIe du nom, né à Londres le 29 novembre 1707, succède à son père dans la charge de lieutenant de la maîtrise de l'artillerie, et dans celle de directeur général des poudres et salpêtres. Il épouse le 17 février 1727 Marie-Thérèse de Mageron (1698 - 1773), née à Rombach le 12 septembre 1698, fille de Nicolas de Mageron, écuyer, seigneur de Rombach, Mansieulle, etc., capitaine de fusiliers au service de France, ancien commandant du château de Bassompierre, et de Barbe Pinguet de Suzemont. La famille de Mageron a été anoblie par lettres patentes du duc de Lorraine, le 29 juin 1609.[36]. Son mari dit l'avoir épousé car elle est jolie et d'une bonne famille et non pas pour sa richesse [37].

Rue de la Salpêtrière, à proximité de la porte Saint-Nicolas se trouve au début du XVIIe siècle une salpêtrière. Sous le règne du duc de Lorraine Léopold, le premier lieutenant d'artillerie Edouard Warren devient Directeur des Poudres et Salpêtres de S.A.R. Léopold, et se fait construire une maison au n° 2 de cette rue. La maison voisine avec porte cochère, est celle de Mme la marquise de Boufflers. C'est là que se passe la jeunesse de son fils le marquis et poète Stanislas de Boufflers (1738 -1815). Cette rue n’existait pas, lors de la création de la Ville Neuve de Charles III. II n’y avait à son emplacement qu’une vaste esplanade, entre la porte Saint Nicolas et le bastion Saint Nicolas, et jusqu’au couvent des Annonciades. Les remparts furent détruits en 1697 (traité de Ryswick) et remplacés par un mur d’enceinte. C’est sur le nouvel espace laissé libre par les démolitions qu'est créée, en 1698, une manufacture de poudres et de salpêtres. La rue est véritablement tracée en 1715 et dénommée rue de Dublin par son créateur Édouard Warren, en souvenir de ses origines irlandaises. Cette rue de Dublin devient ensuite, par déformation populaire rue de Belin, puis rue de la Salpêtrière[38].

L'union à la couronne de France des duchés de Lorraine et de Bar, cédés viagèrement à Stanislas, roi de Pologne, en 1737, porte un coup fatal à la fortune d'Edouard de Warren, qui, ne voulant pas se détacher du service du prince lorrain, devenu grand-duc de Florence, préfère la perte des deux tiers de ses biens, et accepte une indemnité insuffisante pour tous les traités qu'il a passés au sujet des poudres et salpêtres.

A son arrivée en Toscane, en 1739, il est nommé colonel des bataillons d'artillerie et du génie, commandant des places de Florence et de Livourne, gouverneur militaire de la Toscane, et directeur général des fortifications, arsenaux, etc., fonctions qu'il exerce jusqu'au 12 juin 1760, époque de sa mort. Ses funérailles sont célébrées en grande pompe à Florence, et on lui élève un superbe mausolée dans l'église des Barnabites. L'empereur donne une pension à sa veuve[39]. Leurs enfants sont :

1° Edouard de Warren, né le 8 décembre 1727, capitaine au régiment des gardes de Toscane, décédé sans alliance en 1781 ;
2° François-Louis, né le 23 janvier 1731, décédé en bas âge;
3° Henri-Hyacinthe, qui a continue la descendance, rapportée ci-après;
4° François-Joseph-Patrice, dit le chevalier de Warren, né le 7 février 1726, colonel au service d'Autriche, et mort sans postérité le 26 janvier 1808[40].

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24e Génération[]

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Les armes des Barons Meurers.

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Les Warren sont officiers dans le Régiment irlandais de Dillon.

Henri-Hyacinthe de Warren (1732 - 1781), né à Nancy le 30 novembre 1732, fait ses preuves de noblesse pour entrer dans la compagnie des cadets gentilshommes, à Lunéville. Il sort sous-lieutenant et se distingue dans l'armée d'Autriche. Nommé lieutenant en 1757, il est blessé à la bataille de Lewthen, près Lissa, en Silésie, fait prisonnier à Breslau, échangé et nommé capitaine en 1758. Il prend sa retraite comme major, en 1770, et s'établit à Nancy, où il meurt en 1781[41]. Il obtient du roi Louis XV la reconnaissance officielle de sa noblesse, pour tenir en France le rang qui lui est dû. Lui et ses frères obtiennent l'enregisrement de ces lettres à la Chambre des comptes de Lorraine le 4 janvier 1771, sans avoir recours auparavant à des lettres de naturalité[42].

Il épouse le 21 octobre 1763 Christine-Walburge-Violente de Meurers (1737 - 1819), née le 24 décembre 1737, fille d'Hermann-Joseph de Meurers, auditeur général des troupes du grand duc de Toscane, et d'Anne-Béatrix de Brillé, qui, par son courage et son dévouement, sauve la vie du major baron de Salis lors de l'insurrection militaire de la garnison de Nancy, en août 1790. Henri-Hyacinthe de Warren a un domaine Faubourg Saint-Pierre à Nancy[43]. Il a de cette union :

1° Patrice-Léopold-Édouard de Warren, né le 27 septembre 1767, qui, sous-lieutenant au régiment de Dillon en 1782, lieutenant en 1786, émigre avec une partie de son régiment et fait, en qualité de capitaine, la campagne des Princes de 1792, passe au service d'Angleterre, et meurt à la Jamaïque le 9 Septembre 1796 ;
2° Jean-Baptiste-François-Joseph, qui continue la filiation ;
3° Marie-Thérèse-Béatrix de Warren, née en 1766, décédée à Nancy en 1840, qui a partagé les périls et l'énergie de sa mère dans l'affaire du major baron de Salis;
4° Marie-Gabrielle de Warren, née en 1775, décédée à Nancy le 27 septembre 1856 [44].

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LES WARREN ÉTABLIS AUX INDES[]

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25e Génération[]

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Warren jeune

Jean-Baptiste de Warren jeune

Warren

Jean-Baptiste de Warren.

Jean-Baptiste, Comte, est né le 21 septembre 1769, à Livourne. Son père est marié à une Meurers (des barons du Saint Empire). Il est d’abord Conseiller à la Cour royale, puis veuf et malade. Connu en France et dans l'Inde, et célèbre dans le monde savant, sous le nom de chevalier de Warren,il fut sous-lieutenant au régiment de Dillon en 1784. Refusant le serment exigé en 1791 par l'Assemblée nationale, il émigre et fait, comme capitaine, la campagne des Princes en 1792. Mais le sang français versé par des Français au combat d'Assesse, près Namur, lui fait horreur. Il passe en Angleterre, d'où, protégé par la marquise, depuis duchesse de Buckingham, il s'embarque pour aller fonder un établissement au Bengale. Il achète, en 1798, le grade d’enseigne, et en 1799 celui de lieutenant au 33e régiment de Sa Majesté Britannique. Il se distingue comme ingénieur au siège de Seringapatam et devient le collaborateur du major Lambton, avec lequel il mesure plusieurs degrés du méridien de l'Inde, et est nommé en 1805 astronome, directeur de l'observatoire de Madras et membre correspondant du bureau des longitudes de France. Successivement capitaine au 33e régiment en 1806, chef d'état major général de l'armée anglaise dans l'expédition de Java en 1813, adjudant général dans la campagne contre les Mahrattes, en 1814, il renonce à sa haute position pour revenir en Europe, à la nouvelle de la restauration des Bourbons. Il obtient en France la reconnaissance de sa noblesse, de son titre de comte, avec le grade de lieutenant-colonel. Il revient en 1820 à Pondichéry et redevient Français en 1824. Il entre dans la magistrature, malgré son âge, et il est nommé le 8 septembre 1825 conseiller à la Cour royale de la colonie. Il se distingue dans ses nouvelles fonctions par sa fermeté et son esprit de justice. Il meurt le 9 février 1830. Il avait épousé le 6 mars 1809 Anne-Laurence-Alexandrine Marcilly, décédée le 26 décembre 1820, dont il eut quatre enfants, qui suivent.

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26e Génération[]

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Elisabeth de Warren

Les enfants du comte Jean-Baptiste de Warren. De gauche à droite : Elisabeth de Warren, ses deux frères Edouard et Henri, et sa soeur Emilie.

¤ Édouard-François-Patrice, comte de Warren, qui suit ;

¤ Henri-Hyacinthe, chevalier de Warren, né en 1818, capitaine trésorier au régiment anglais des carabiniers de Ceylan, qui se distingue dans la première expédition anglaise de Chine, en 1843, et meurt le 25 décembre 1852 ;

¤ Marie-Thérèse-Émilie, née le 27 décembre 1842, mariée le 11 avril 1831 à Joseph-Pierre Pognon, inspecteur de la marine au service de France, à Pondichéry ;

¤ Élisabeth de Warren est née le 27 novembre 1844, à Pon­dichéry, mariée le 26 novembre 1829 à Adolphe Mottet de La Fontaine, capitaine trésorier au service de S. A. R. le Nizam d'Hyderabadad.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. The Irish And Anglo-Irish Landed Gentry, When Cromwell Came to Ireland: Or, a Supplement to Irish Pedigrees, John O'Hart, Heritage Books, 2007.
  2. Lui-même fils du roi Étienne (...-1154) et de son épouse Mathilde de Boulogne.
  3. Cf. https://www2.le.ac.uk/offices/press/press-releases/2015/march/research-by-dr-turi-king-university-of-leicester-geneticist-into-the-ancestry-of-king-richard-iii
  4. The Irish And Anglo-Irish Landed Gentry, When Cromwell Came to Ireland: Or, a Supplement to Irish Pedigrees, John O'Hart, Heritage Books, 2007.
  5. Memoirs of the Ancient Earls of Warren and Surrey, and Their Descendants to the Present Time, Volume 1, John Watson, W. Eyres, 1782.
  6. Daniel Power, The Norman Frontier in the Twelfth and Early Thirteenth Centuries, Cambridge University Press, 2004, pp. 233, 345, 355.
  7. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  8. Thomas K. Keefe, William, earl of Surrey (c.1135–1159), Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
  9. Thomas K. Keefe, William, earl of Surrey (c.1135–1159), Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
  10. Costain, Thomas B. (1959). The Magnificent Century. Garden City, New York: Doubleday and Company, Inc. p.151
  11. Juliet R. V. Barker, The Tournament in England, 1100-1400 (Boydell Press, 1986), p. 47.
  12. Alison Weir. Queen Isabella: Treachery, Adultery, and Murder in Medieval England. Balantine Books, 2005.
  13. Quand les femmes gouvernent: droit et politique au XIVe siècle : Yolande de Flandre, Volume 64 de Mémoires et documents de l'Ecole des chartes, Michelle Bubenicekn, École nationale des chartes, 2002.
  14. Alison Weir. Queen Isabella: Treachery, Adultery, and Murder in Medieval England. Balantine Books, 2005.
  15. Magna Charta Barons, 1915. Baronial Order of Runnemede Charles Henry Browning, Genealogical Publishing Com, 2002.
  16. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  17. Magna Charta Barons, 1915. Baronial Order of Runnemede Charles Henry Browning, Genealogical Publishing Com, 2002.
  18. The Irish and Anglo-Irish Landed Gentry when Cromwell Came to Ireland: Or, A Supplement to Irish Pedigrees, John O'Hart, Éditeur J. Duffey ; M. H. Gill & son, 1892
  19. A History and Genealogy of the Warren Family in Normandy, Great Britain and Ireland, France, Holland, Tuscany, United States of America, Etc. (A.D. 912-1902) : With Numerous Pedigrees, Thomas Warren.
  20. The Irish and Anglo-Irish Landed Gentry when Cromwell Came to Ireland: Or, A Supplement to Irish Pedigrees, John O'Hart, Éditeur J. Duffey ; M. H. Gill & son, 1892.
  21. Comte Raoul de Warren. La Maison de Warren : 1138-1990 – Raoul de Warren 1990.
  22. A History and Genealogy of the Warren Family in Normandy, Great Britain and Ireland, France, Holland, Tuscany, United States of America, Etc. (A.D. 912-1902) : With Numerous Pedigrees, Thomas Warren.
  23. A History and Genealogy of the Warren Family in Normandy, Great Britain and Ireland, France, Holland, Tuscany, United States of America, Etc. (A.D. 912-1902) : With Numerous Pedigrees, Thomas Warren.
  24. Raoul de Warren La Maison de Warren volume 2, 2015. Archives de la famille Warren de Warrenstown.
  25. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle: l'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Collection "Voyages, migrations et transferts culturels", ISSN 1776-4092, Patrick Clarke de Dromantin, Presses Univ de Bordeaux, 2005.
  26. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  27. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle: l'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Collection "Voyages, migrations et transferts culturels", ISSN 1776-4092, Patrick Clarke de Dromantin, Presses Univ de Bordeaux, 2005.
  28. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  29. A History and Genealogy of the Warren Family in Normandy, Great Britain and Ireland, France, Holland, Tuscany, United States of America, Etc. (A.D. 912-1902): With Numerous Pedigrees, Thomas Warren, 1902.
  30. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  31. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle: l'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Collection "Voyages, migrations et transferts culturels", ISSN 1776-4092, Patrick Clarke de Dromantin, Presses Univ de Bordeaux, 2005.
  32. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  33. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  34. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle: l'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Collection "Voyages, migrations et transferts culturels", ISSN 1776-4092, Patrick Clarke de Dromantin, Presses Univ de Bordeaux, 2005.
  35. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  36. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  37. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle: l'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Collection "Voyages, migrations et transferts culturels", ISSN 1776-4092, Patrick Clarke de Dromantin, Presses Univ de Bordeaux, 2005.
  38. Du Baroque / Rococo à l'Art Nouveau !
  39. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  40. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
  41. The Irish And Anglo-Irish Landed Gentry, When Cromwell Came to Ireland: Or, a Supplement to Irish Pedigrees, John O'Hart, Heritage Books, 2007.
  42. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle: l'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Collection "Voyages, migrations et transferts culturels", ISSN 1776-4092, Patrick Clarke de Dromantin, Presses Univ de Bordeaux, 2005.
  43. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle: l'exode de toute une noblesse pour cause de religion, Collection "Voyages, migrations et transferts culturels", ISSN 1776-4092, Patrick Clarke de Dromantin, Presses Univ de Bordeaux, 2005.
  44. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 21, André F. Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Éditeur Champion, 1864.
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