Wiki Guy de Rambaud
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Enluminure représentant Geneviève de Paris.

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Germain, évêque d’Auxerre, traverse, en 429, le village de Nanterre, où elle habite.

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Sainte Geneviève empêche les habitants de Civitas Parisiorum (Paris) de fuir devant Attila et contribue à la conversion au christianisme de Clovis.

Geneviève Severus, dite de Paris, ou sainte Geneviève, est née à Nemetodurum (Nanterre), vers 416, et morte à Civitas Parisiorum (Paris), le troisième jour des nones de janvier de l'an de grâce 502[1]. Geneviève, en latin Genovefa, vient de Geno-veifa née du sein d'une femme, ou du francique Kenowīfa (ken = genre, race + wīf = femme). Ce prénom indique une origine noble[2]. Au VIe siècle Clovis décide de placer sur les lieux du Panthéon le tombeau de sainte Geneviève[3].


Geneviève vient d'une famille caractéristique des évolutions sociales et ethniques de la Gaule du Ve siècle. Son nom souligne son appartenance au monde germanique, par la revendication d'une filiation matrilinéaire. En effet, si sa mère, Geroncia, est une Romaine, son père, Severus, est un Franc romanisé, devenu, à l'issue d'une carrière militaire de haut rang, régisseur des terres d’Empire[4], magistrat municipal de Lutèce et membre de l'assemblée des curiales. A sa mort, Geneviève, enfant unique, lui succède dans sa charge, suivant le code théodosien (438)[5].

Geneviève de Paris est la jeune femme qui se dresse contre les Huns. En 451, la Gaule est menacée. À la tête d’une immense armée, Attila vient tout juste de raser Metz. Paris est sur la route des grandes invasions, ses habitants vivent repliés dans l’île de la Cité qu’ils ont fortifiée. Et c’est une jeune femme hors du commun, Geneviève, qui, par sa force de conviction, son courage et sa détermination, va parvenir à sauver Paris de la destruction. Elle empêche les habitants de Lutèce de risquer leur vie en fuyant. Max Gallo fait dire à l'évêque Germain d'Auxerre à propos de cette vierge consacrée :

Tout dans son attitude évoquait une foi profonde, une grande modestie, un respect pour notre Église; tout ce qu'elle entreprendra vous sera bénéfique, j'en réponds devant Dieu [6].

Sainte Geneviève, qui, face à la menace des Huns, prend part d'une façon active à la résistance et aux affaires publiques. Elle a, par son père, des relations privilégiées avec les dirigeants de l'Empire romain[7].

Ce même Germain d'Auxerre prophétise que grâce à Geneviève, les Barbares apprendront à chanter le Christ et à vivre tranquilles et chastes dans la paix.

En 465 et après 476, Geneviève de Paris parvient à ravitailler plusieurs fois la ville, forçant le siège du roi des Francs Childéric. C'est elle aussi qui contribue à la conversion au christianisme de Clovis, le roi des Francs. C'est elle toujours qui décide la construction de la future basilique Saint-Denis[8].

Geneviève est devenue sainte et patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes.

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Sainte Geneviève ravitaillant Paris, esquisse Puvis de Chavannes Pierre (1824-1898), Paris, musée d'Orsay.

SA FAMILLE ET SA JEUNESSE[]

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Sa famille[]

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Nemetodurum (Nanterre).

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Geneviève en compagnie de son père Severus et de sa mère Gerontia (fresque de l'église de Zepperen).

Geneviève Severus n'est en rien une bergère, comme le racontent certains de ses hagiographes[9]. Elle est la fille unique de Severus, un Franc romanisé[10][11]. Severus, mot latin qui signifie sérieux et austère[12]. Severus après une carrière dans l'armée, exerce une fonction dans l'assemblée des curiales de Lutèce[13].

Geneviève est citoyenne romaine et, grâce au code juridique, elle hérite en tant que fille unique de la charge de membre du conseil municipal (curia) détenue par son père[14][15].

Sa mère porte le nom grec d’origine grecque de Geroncia[16]. Geroncia a un prénom grec, mais est une Romaine[17].

Ses noms appartiennent à l'aristocratie gallo-romaine. Ses parents sont de riches habitants de Nemetodurum (Nanterre)[18]. L’importance de Nanterre à cette époque est attestée par un récit de Grégoire de Tours, évêque de cet endroit, en 584, historien de l’Église et des Francs[19].

La Vita Sanctæ Genovefæ' (520), la dit fille de magistrat, ayant hérité et gérant de vastes domaines autour de Paris, de Troyes et de Meaux [20]. Son père est régisseur des terres d’Empire[21].

Sa famille est catholique[22], mais sa mère l'empêche d'aller aux offices[23].

Geneviève Severus a quinze ans quand elle s'installe à Paris chez une marraine influente [24][25].

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Sa jeunesse (416 - 451)[]

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Son enfance (416 - 429)[]

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Geneviève Severus vit dans une villa gallo-romaine, selon toutes les sources sérieuses, et pas dans une chaumière avec des moutons.

C'est une enfant douce, timide, taciturne et maladive. Ses journées se passe habituellement en prières et en rêveries dans sa chambre. Quand elle en sort, ce n'est point pour se mêler aux jeux des autres enfants, mais pour aller continuer ses dévotions à l'église.

À partir du XVee siècle, dans l'imagerie catholique elle est représentée comme une jeune bergère entourée de moutons, peut-être par confusion avec Jeanne d'Arc et les représentations de vierges pastourelles. Les origines de Jeanne d'Arc démontrent qu'elle n'est en rien fille de bergers.

A sept ans, Geneviève Severus décide de se consacrer à Dieu, d'abord sans le voile. Ses parents s'y opposent d'abord, ne voyant là qu'on caprice d'enfant.

Sa première rencontre avec Germain d'Auxerre (429)[]

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Geneviève enfant en prière, Pierre Puvis de Chavannes. On retrouve les moutons qu'elle est supposée garder.

En 429, Germain d'Auxerre en route pour la Grande Bretagne passe par Nanterre[26] pour lutter contre le pélagianisme. Il est accompagné par saint Loup, évêque de Troyes. Le peuple les reçoit en grande pompe et les conduit à l'église de Nanterre. Là, au premier rang des plus empressés, Germain distingue la pieuse et charmante figure de Geneviève. Il la fait approcher et l'interroge devant tout le monde. Elle lui avoue sa résolution de prendre le voile.

Comme ses parents y sont opposés[27] Geneviève les amène dans la résidence familiale de Nanterre[28]. L'apôtre la bénit et lui impose les mains, puis recommande à son père de la lui ramener le jour suivant. Severus et sa fille sont exacts au rendez-vous. Germain demande à l'enfant si elle persiste dans son vœu :

- J'y persiste !

répond—elle avec une fermeté qui convainc l'homme de Dieu. Alors il interdit à Geneviève les bijoux, colliers d'or, pierreries... - car elle n'est en rien fille de bergers - et, lui passant au cou une petite médaille de cuivre, sur laquelle est gravée la croix, il lui dit :

— Voilà le seul ornement qui convienne à une fiancée du Sauveur... Gardez-vous de la contrarier, car, ou je me trompe fort, ou cette enfant sera grande devant Dieu

Enfin, il la soulève de terre, la baise paternellement au front, et se remet en marche pour l'Angleterre. Il lui propose donc avant son départ de vouer sa vie à Dieu[29]]. Elle a 13 ans.

Le puits de Geneviève[]

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Geneviève se tient avec sa mère près du puits de Nanterre et lui demande de puiser de l'eau (fresque de l'église de Zepperen).

Elle se voue très jeune à Dieu et mène une vie consacrée et ascétique. Cet engagement n'est pas sans problème : un jour Gérontia qui se prépare à aller à l’église demande à sa fille de rester à la maison. Geneviève se met à crier et à pleurer :

Je veux garder la promesse du vénérable Germain. Je veux aller à l’église. Je veux mériter d’être une bonne épouse du Christ[30].

Agacée, sa mère la gifle et aussitôt perd la vue.

Vingt-et-un mois plus tard, Gérontia se souvenant des paroles de Geneviève, lui demande de lui porter de l’eau du puits, elle s’en humecte les yeux et recouvre la vue. Elle est miraculeusement sortie de son aveuglement[31].

Son installation à Civitas Parisiorum (431)[]

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Civitas Parisiorum (Paris) au Ve siècle.

Lutèce est une ville marchande grâce au passage qu'elle offre pour traverser la Seine en s'aidant des lits multiples et réduits qu'emprunte le fleuve. C'est devenu une ville administrative qui, fortifiée dans l’Île de la Cité, a servi de villégiatures à plusieurs empereurs. La Lutèce romaine, 5.000 habitants, a changé de nom au milieu du IVe siècle? devenant Civitas Parisiorum, et marquant ainsi son indépendance du pouvoir romain, tout en conservant ses institutions.

A quinze ans, Geneviève reçoit le voile des mains de Julianus, évêque de Chartres.

Vers 431, son père, magistrat municipal de Civitas Parisiorum (Paris) et membre de l'assemblée des curiales, décède. A sa mort, Geneviève, enfant unique, lui succède dans sa charge, suivant le code théodosien[32].

Elle s'installe à Paris chez une sorte de marraine, femme influente[33][34].

Sa deuxième rencontre avec Germain d'Auxerre (448)[]

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Geneviève et saint Germain d'Auxerre.

En 448, Germain d'Auxerre repart combattre l'hérésie de Pélage en Grande—Bretagne et la revoit à Lutèce.

Jean-Pierre Soisson, dans Saint Germain d'Auxerre - Évêque, gouverneur et général, écrit :

Comme Germain, elle choisit l’Église et l’empire. Ce calcul politique la conduisit à soutenir les Francs païens, à favoriser leur expansion, et à les inciter à se convertir au catholicisme... Ce fut le triomphe posthume de Germain : Geneviève, sa fille spirituelle, permit la construction d’un royaume à la fois chrétien et romain, qui donna naissance à la France[35].

Ordonnée diaconnesse par Germain lui-même, puis vierge consacrée, elle développe des qualités mystiques remarquables (notamment le don de prophétie) qui la font admirer jusqu'en Syrie. Siméon le Stylite demande avant sa mort, en 459, qu'elle fasse mémoire de lui dans ses prières. Sa foi rigoureuse devient un instrument de combat dans la lutte contre l'arianisme[36].

La sainteté de sa vie ne la garantit pas des persécutions. Son zèle est taxé d'orgueil et son austérité d'hypocrisie. Elle ne répond aux calomniateurs que par la persévérance dans le bien, jusqu'au jour où elle les confond en les sauvant par son courage. Comme elle est très riche elle fait des envieux, même si elle donne beaucoup aux pauvres[37].

ATTILA (451)[]

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Invasion de la Gaule (avril 451)[]

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Empire d'Attila.

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Invasions hunniques (Sting GNU Free Documentation License).

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Saint-Loup défend la ville de Troyes contre Attila (406 - 453).

Au milieu du Ve siècle, une vague de terreur se répand dans toute l'Europe : les Huns, menés par Attila, surnommé le fléau de Dieu, détruisent tout sur leur passage, ne laissant que ruines, incendies et dévastations. Avant cette invasion, les peuples qui se disputent la Gaule agissent sans esprit d'ensemble. Ils vivent étrangers les uns aux autres, et ne se rencontrent que pour se combattre.

Attila franchit le Rhin à la tête d'une armée de 700.000 hommes, formée d'une quinzaine de peuples[38].

L'armée d'Attila est en effet très hétéroclite. Outre les Huns, peu nombreux, y figure une coalition germanique de Gépides, de Suèves, d'Alamans, d'Hérules, de Thuringiens, de Francs ripuaires, de Burgondes, d'Alains et même de Sarmates[39]. Cette invasion est sans doute motivée par la décision, l'année précédente, de l'empereur d'Orient, Marcien, de refuser de continuer à lui payer le tribut. Le roi des Huns préfère se jeter sur l'empire d'Occident, proie en pleine déliquescence, plutôt que sur l'empire d'Orient. Selon Jordanés, il veut exiger des Wisigoths, ancien peuple fédéré aux Huns le paiement de l'ancien tribut.

En avril 451, Attila remonte le Danube, puis entre dans l’Empire romain à hauteur de Mayence[40].

Le 7 avril Attila fait le siège de Metz, qu'il ruine complètement et dont il fait massacrer la population entière. Il prend ensuite la route de Reims et de Troyes[41].

L'enceinte de Troyes se montre totalement inopérante au point de faire écrire à l'hagiographe anonyme de la Vita Lupi :

Tricassinam urbem patentihus campis expositam nec armis nuinitam nec mûris[42].

Ne se sentant pas protégés par les armes et les murs de sa cité, l'évêque de Troyes, Loup, envoie à Attila quelques membres de son clergé en ambassade, dont Mémorius et Camélien. C'est un complet échec, Attila les fait massacrer, sauf un seul, Camélien, qui survit à ses blessures et qui va devenir le successeur de saint Loup comme évêque de Troyes. L'évêque décide alors d'aller lui même vers Attila et il réussit à le convaincre d'épargner la ville et de se retirer. Mais en Champagne le pays est ravagé après le passage des Huns et il se dépeuple.

Geneviève sauve Paris[]

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Les Parisii ne veulent pas se battre et l'insultent car elle prêche la résistance.

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Geneviève de Paris sauve Civitas Parisiorum Paris des hordes d'Attila.

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Geneviève de Paris.

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Huns à la bataille des champs Catalauniques (451).

Geneviève intervient également dans la vie politique de son temps. A Civitas Parisiorum (Paris), sainte Geneviève de Paris prédit déjà, au début de l'an 451, l'invasion des Huns conduite par Attila[43]. Elle devient en quelque sorte un véritable maire de Paris[44].

A Civitas Parisiorum (Paris), ville importante depuis Constance Chlore, entrepôt de tout le commerce entre la basse et la haute Seine, centre d'une population de mariniers, pourtant fortifiés dans leur île d'une muraille armée de tours, se font les apprêts d'une émigration générale. Toutes les barques sont à flot.

Geneviève réconforte la population de Civitas Parisiorum (Paris), anciennement Lutèce, inquiète de l'avancée des Huns menés par Attila[45].

Depuis la première nouvelle des approches d’Attila, elle prie jour et nuit ; et, afin d'obtenir à son pays le pardon de Dieu, elle vit de pain d'orge et d'eau, et se couche sur de la terre glaise, disposée dans la ruelle de son lit.

Un ange lui annonce que Civitas Parisiorum ne devra son salut qu'à son repentir. Elle se jète donc au devant des fuyards, et leur dit :

Arrêtez ! vous n'échapperez point en courant à vos barques, mais en volant à l'église. Faites pénitence, assurez-vous des secours de Dieu, et c'est lui qui écartera son fléau !

Pour toute réponse, les hommes se moquent d'elle, l'accablent d'injures, et poursuivent leur déroute vers la campagne. Alors Geneviève rassemble les femmes, et leur dit, en montrant leurs maisons vides et leurs rues désertes :

Filles, épouses et mères sans cœur, vous abandonnez donc les foyers où vous avez été conçues, où sont nés vos enfants, où sont morts vos frères? comme si vous n'aviez pas, pour garantir du glaive vous et vos maris, des moyens plus sûrs que la fuite. Adressez—vous à Dieu! armez-vous du jeûne et de la prière, comme Esther et Judith... Si vous agissez ainsi, je vous jure, au nom du Très—Haut, que votre ville sera épargnée; tandis qu'il ne restera pas un vivant ni une pierre debout aux lieux où vous chercheriez un refuge.

Elle dit aussi :

Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’il entendra nos supplications[46].

Un prêtre d‘Auxerre, ancien messager entre Geneviève et Germain, mort depuis trois ans, rend les hommes confus de leur lâcheté. Ils décident de défendre la cité.

Apprenant que Paris est défendu, les Huns - parait-il - optent pour attaquer Orléans directement, passer la Loire et prendre les terres Wisigothes d’Aquitaine. C’est à Orléans, le 24 juin 451 qu’Attila est vaincu par Aetius, arrivé d’Italie[47], à la bataille des champs Catalauniques.

Une autre hypothèse prétend qu'elle avertit l'envahisseur d'une épidémie de choléra sévissant dans la région.

Dans tous les cas, le plus important a été d'empêcher les Parisiens de risquer leur vie en fuyant. La clairvoyance de Geneviève lui attire la bienveillance du peuple de Paris. Elle jouit, dès cette époque, d’un grand prestige et d’une grande autorité[48].

Geneviève et la basilique Saint-Denis (451 - 475)[]

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Restitution hypothétique de la première église édifiée sur la tombe de Denis (Ministère de la culture, M. Wyss, A.-B. Pimpaud, M.-O. Agnes).

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La navigation sur la Loire existe depuis des millénaires. Geneviève endure patiemment les difficultés de la navigation.

D'après la Vita Sanctæ Genovefæ' (520), la future sainte patronne de Paris visite le tombeau de Denis et le trouve indigne d'un personnage aussi glorieux. Geneviève obtient du clergé parisien d'acheter des terres sur le vicus Catulliacus, un cimetière gallo-romain. Elle y fait édifier une chapelle gallo-romaine entre 451 et 475[49]. Elle fait bâtir, à ses frais encore, une église à l'endroit du martyre de saint Denis. On voit que la prétendue bergère de la tradition est tout au moins une propriétaire considérable.

Ces traditions incertaines sont reprises dans La Légende dorée, de Jacques de Voragine, qui popularise le mythe de saint Denis céphalophore. Geneviève fait donc élever une abbatiale, future basilique. Levant un impôt destiné à cette construction (malgré le contexte de guerres civiles), elle en surveille personnellement les travaux en raison de ses importantes responsabilités administratives[50].

Par la suite, le roi Chilpéric et sa reine Frédégonde y font inhumer leur fils Dagobert mort en bas âge (583). Malgré la distance, Geneviève fréquente assidûment la basilique de Saint-Denis. Elle y veille volontiers la nuit du samedi au dimanche[51]. Face à douze hommes et femmes tourmentés par les démons, Geneviève se met à prier, et les énergumènes se trouvent immédiatement suspendus en l'air. Elle leur ordonne ensuite de se rendre dans la basilique Saint-Denis, où elle les rejoint et se prosterne à nouveau en prière. Une odeur infecte se propage signe que les possédés sont purifiés[52].

Elle entend ainsi défendre le culte des saints condamné par les ariens. De même, elle part en pèlerinage à Tours (alors aux mains des Wisigoths ariens), auprès de Martin, témoin de l'orthodoxie antiarienne[53]. Geneviève voyage en bateau et endure patiemment les difficultés de la navigation sur la Loire. Elle est mal accueillie par une bande d'énergumènes qui rackettent les pèlerins. Elles s'occupent aussi de pauvres ou de femmes de notables tourmentées par les démons[54].

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Sainte Geneviève cherche à apaiser la population . Elle leur prédit qu'Attila n'entrera pas dans Paris.

GENEVIÈVE ET CHILDÉRIC (457 - 481)[]

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Le siège de Paris (465)[]

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La Gaule juste avant la mort de Childéric Ier.

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Geneviève ravitaille Paris (465).

Geneviève devient l'interlocutrice des partis en présence, romains ou germaniques, et défend auprès d'eux les populations sur lesquelles ses fonctions municipales et religieuses lui donnent autorité[55].

Néanmoins en 465, Childéric Ier entreprend le siège de Paris.

Cet épisode de la vie du roi franc est particulièrement difficile à comprendre si nous n'abordons pas la personnalité de Geneviève. Cette dernière, magistrate municipale de Paris, profondément catholique, vient de créer le culte de saint Denis, et prône une politique antiarienne. Or Syagrius, qui domine une partie de la Gaule du Nord, commence à se rapprocher des Wisigoths ariens. À Paris menace la guerre civile entre partisans de Syagrius, authentiques représentants de Rome et partisans des Francs.

Geneviève parvient par ruse, grâce à des bateaux sur la Seine, à gagner Troyes (où elle possède des terres à blé), d’où elle revient sans se faire remarquer afin de nourrir de pain les habitants de la ville[56].

Une fois le danger écarté, elle va devenir l’administratrice de la cité de Paris, dès lors que les corps constitués civils ont disparu au moment des grandes invasions germaniques. Ce sont les évêques ou les âmes pieuses et charitables, comme elle, qui prennent la relève pour gérer les cités et pour veiller au bon fonctionnement de leurs divers services. Toute sa fortune y passe, mais elle n’a que faire de l’argent qu’elle méprise, vivant modestement et saintement, souvent comme une recluse[57].

Rencontre avec le roi à Laon (475)[]

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Laon : tours et ruines d'un palais mérovingien.

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Childéric Ier.

Geneviève entre en relation avec le roi Childéric, puis avec son fils Clovis qui admire beaucoup la future sainte. Elle s’engage pour l’unité de tous les Gallo-Romains et s’oppose aux guerres civiles[58].

Geneviève, elle-même d'origine franque, rencontre probablement Childéric à Laon pour lui demander d'intervenir pour préserver la vie publique[59].

Effectivement, en 475, elle se rend à Laon. Childéric, roi des Francs, a fait arrêter des prisonniers et ordonne qu’on les tue en dehors des murs. Pour s’assurer de la neutralité de la population, il fait fermer les portes de la ville. Geneviève avertie, tente de sortir et arrivant devant les fortifications, voit la porte s’ouvrir toute seule. Elle part rejoindre Childéric à qui elle arrache la libération des prisonniers[60].

Le roi franc Childéric Ier la reçoit solennellement. Resté païen, le roi n'en accorde pas moins des immunités aux églises de la région qui lui ont été confiées. Il agit ainsi en fidèle serviteur du monde romain qui l'a investi de son titre. Sa manière d’exercer le pouvoir pousse Geneviève à choisir les Francs pour défenseurs de la romanité chrétienne et de l'unité de la Gaule.

Quand Geneviève part de Laon, en descendant le chemin qui de la colline, où est bâtie la ville, conduit dans la plaine. Elle est accompagnée d'une foule joyeuse, qui chante des psaumes[61]. Geneviève a fait des miracles à Laon, comme dans d'autres lieux, principalement à Paris, à Meaux,à Troyes, à Orléans et à Tours.

Blocus de Paris (476 - 481)[]

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Geneviève ravitaille Paris, grâce aux Nautae, par le fleuve.

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Syagrius livré à Clovis par Alaric.

Au Ve siècle, le général Ægidius, puis son fils Syagrius, essaient de maintenir le pouvoir gallo-romain[62]. Geneviève, d'origine franque, demande à Childéric d'intervenir pour préserver la vie publique[63]. Ce dernier décide alors d'asphyxier Syagrius sans se lancer dans une guerre ouverte contre Paris[64].

Geneviève retrouve chez son peuple, les Francs,les traits de son caractère. Ils sont comme elle, inébranlables et téméraires. Elle reconnaît que l'Empire romain d'Occident est sur le point de disparaître. Elle sait que les Francs de Childéric, par leur discipline, leur nombre, leur connaissance de la Gaule vont avoir bientôt un destin national. Son rôle est tracé, elle sert d'intermédiaire de négociatrice entre Lutèce et Childéric, tout en demeurant l'alliée d'Aégidius. Les Francs ne provoquent pas dans la population parisienne de peur, ni même d'angoisse. Lutèce reçoit depuis longtemps leur visite. Geneviève préfère donc ces Francs païens aux hérétiques ariens, car elle sait qu'ils seront plus faciles à convertir à la vraie foi[65].

Childéric décide alors d'asphyxier Syagrius sans se lancer dans une guerre ouverte contre Paris[66]. Le blocus du Pagus de Paris par les Francs débute probablement dans les années 476-477. A cette époque, Geneviève assure l'un des services publics les plus importants, la cura annonae (soin de l'approvisionnement en grain), confirmé par l'utilisation des Yevectio publica (transports) et a recours à la corporation des Nautae (armateurs mariniers gaulois, de Lutèce).

Pendant un long blocus, elle remonte la Seine jusqu'à Troyes, d'où elle ramène, à ses frais, onze bateaux chargés de vivres. Elle parvient à ravitailler plusieurs fois les assiégés, en forçant le blocus[67].

C'est un blocus. Le territoire de Paris n'est pas véritablement assiégé, mais il est coupé de toutes relations avec le reste de la Gaule jusqu'à la victoire de Clovis sur Syagrius en 486. Malgré le blocus instauré par Childéric, puis par son fils Clovis, contre sa cité (476 - 486), sa confiance envers la cour franque n'est pas entamée[68].

Pendant dix ans, Geneviève réussit à créer une zone de paix sans favoriser aucun des deux partis en présence. Syagrius essaie de maintenir le pouvoir gallo-romain, mais après sa défaite à Soissons en 486, la ville tombe sous la domination de Clovis qui en fait sa capitale en 508[69][70].

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Clovis assiège Soissons défendue pas Syagrius.

CLOVIS ET GENEVIÈVE (481 - 502)[]

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Geneviève de Paris.

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Sainte Geneviève avec sainte Clotilde exhortant Clovis à faire bâtir l'église des Saint-Apôtres, David D'Angers Robert (1833-1912).

Suite à sa victoire sur Syagrius à Soissons en 486, Clovis n'entreprends pas de conquête systématique des territoires entre Oise et Loire. Il se contente de les affaiblir, de les démoraliser en les harcelants et en les pillant. Cette tactique dure une dizaine d'années. Elle permet à Clovis et aux Francs de s'introduire lentement au sein de l'ancien royaume romain, de vivre sur lui et profiter de ses richesses.

La cité Parisienne et convoitée par Clovis qui en saisit l'importance stratégique et commerciale. Soissons apparaît de plus en plus au chef des Francs comme une ville excentrique par rapport à la position plus centrale de Lutèce. Il ne peut la négliger dans ces plans de conquête, mais il sent bien que la ville lui résistera même si son père y a résidé, même si lui-même y a séjourné plusieurs fois, même si Geneviève peut jouer un rôle d'intercesseur. Étrangement Lutèce et Geneviève, l'une et l'autre, se ferme à toute compromission avec Clovis, dés lors que ce dernier n'a pas respecté, comme l'avait fait Childéric 1er, l'indépendance de la vaste enclave romaine en Gaule. Geneviève, première autorité de la ville, à décidée d'interdire aux Francs de Clovis de pénétrer dans la ville[71].
C'est donc une cité en armes, fortifiée, aux ponts incendiés et coupés qui fait face aux Francs. Clovis pendant 10 ans l'investit en vain. Certes le siège n'est point serré, les Francs campent sur les rives droite et gauche, mais ne tentent jamais l'assaut de la cité, pas plus qu'ils ne s'opposent au ravitaillement rationné de la cité. Lutèce et considérée par Clovis comme le futur plus beau fleuron de son royaume et il n'entend pas la dévaster et la piller. Il n'ignore pas l'exigence principale de Geneviève en échange de la reddition de la ville, sa conversion et celle de tous ses guerriers au christianisme[72].

La conversion de Clovis[]

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Esquisse : la mort de sainte Geneviève en 502, Laurens Jean-Paul (1838-1921).

Geneviève se sent probablement soutenue par Dieu lorsque Clovis choisit pour épouse la princesse catholique burgonde Clotilde. Dès lors, s'entame le processus qu'elle attend: les Francs, dont elle est issue, doivent être le peuple qui, en adoptant la foi catholique, permettra la préservation du legs institutionnel, politique et spirituel romain.

Clovis a plus que tout besoin du soutien du clergé gallo-romain, car ce dernier représente la population gauloise. Les évêques, à qui échoit le premier rôle dans les cités depuis que se sont effacées les autorités civiles, demeurent les réels maîtres des cadres du pouvoir antique en Gaule. C'est-à-dire également des zones où se concentre encore la richesse. Cependant, même l'Église a du mal à maintenir sa cohérence : évêques exilés ou non remplacés en territoires wisigoths, successions pontificales difficiles à Rome, mésentente entre pro-wisigoths ariens et pro-francs (Remi de Reims, Geneviève de Paris…)[73].

Néanmoins, en 494, alors qu'il rentre à Soissons (de retour de Burgondie ou il a aidé Godegisèle à combattre son frère Gondebaud ) Clovis apprend la mort de son nouveau né Ingomer que Clotilde a fait baptiser. Cet événement tragique rend Clovis plus coléreux, plus impatient. Il ne supporte plus la résistance de Lutèce et celle de Geneviève qui veille sur les remparts de la cité. Il ordonne un renforcement du siège[74].

Tout le territoire de la cité est menacé de famine, alors on revoit Geneviève réquisitionner onze bateaux, remonter le fleuve et faire acheminer le blé nécessaire à la population parisienne. De retour dans sa ville, elle surveilla la fabrication du pain, le fait vendre à ceux qui en avaient les moyens, et distribuer gratuitement aux pauvres. Véritable maîtresse politique et religieuse de Paris, elle s'est montrée capable de briser l'embargo de Clovis, roi des Francs, sans se mettre en désaccord avec lui[75].

Avec Remi, évêque de Reims, Geneviève de Paris est l’un des artisans actifs de la conversion de Clovis et de son fameux baptême en 496.

Elle est honorée et reçue à sa table par le roi des Francs. Elle le détermine à élever cette basilique de Saint—Pierre et Saint-Paul, dont Clovis marque l'étendue en jetant au loin devant lui sa hache d‘armes, et qui occupe la colline où sainte Geneviève a aujourd'hui son temple.

Elle meurt vers 502, le 3 janvier, jour de sa fête, et est inhumée avec sainte Alde, sa compagne, dans cette même basilique où Clovis et Clotilde les rejoignent en 511 et en 545.

Elle meurt en 502

APRES SA MORT[]

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La très grande proximité de Geneviève avec la royauté franque explique que Clovis et Clotilde aient choisi d'élever à l'emplacement de son tombeau, déjà lieu de miracles, une basilique dédiée aux Saints Apôtres, puis d'y reposer, afin que la race royale franque puisse continuer de bénéficier de la virtus de la sainte.

Sa Vita est rédigée en 520, du vivant de la reine, par un clerc de son entourage. Héroïne contemporaine de la fondation du royaume franc, pièce maîtresse de l’adhésion de ses monarques à la religion chrétienne.

Geneviève est restée tout au long des siècles révérée comme patronne de Paris, comme sainte fondatrice et comme modèle des qualités civilisatrices des femmes. Sous l’Ancien Régime, le culte de ses reliques estranimé à chaque grande crise traversée par la capitale. Geneviève continue, par la suite, à jouer un rôle central dans la construction de l’identité nationale. A ce titre, elle est l’une des trois ou quatre femmes qui n’ont jamais disparu des manuels d’histoire. Pour l'historiographie récente, elle est davantage considérée pour le témoignage que livre sa Vita sur la situation de la Gaule à cette époque, pour les choix institutionnels et diplomatiques faits par les Francs et pour le rôle politique majeur joué par les femmes de l’aristocratie franque[76].

Ce n'est qu'au commencement du neuvième siècle, trois cents ans après sa fondation, que l'église de Saint-Pierre et Saint—Paul joint à ces noms celui de Sainte-Geneviève. Devenue le chef-lieu de l'ordre célèbre des Génovésains, elle subsiste jusqu'en 1807. Il ne reste plus aujourd'hui, des anciennes constructions, qu'une tour carrée et fort élevée, qui se trouve engagée dans les édifices de l'abbaye, présentement collège Henri IV. La rue de Clovis passe sur l'emplacement même de l'ancienne basilique.

La châsse qui se trouve en l’église Saint-Étienne-du-Mont est assez récente et ne contient pas les restes de la sainte, qui sont dispersés au moment de la révolution française.

RÉFÉRENCES[]

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  3. Dictionnaire du Panthéon (de Paris), Edouard Leduc, Publibook, 2013.
  4. Sainte Geneviève
  5. Geneviève, Notice de Joëlle Quaghebeur 2009.
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  12. Sainte Geneviève de Paris, Volume 1 de Saints de tous les temps, ISSN 0297-4304, Jacques Dubois, Laure Beaumont-Maillet, Editions Beauchesne, 1982.
  13. Mémoires d'elles: fragments de vies et spiritualités de femmes, Marie-Andrée Roy, Agathe Lafortune, Médiaspaul, 1999.
  14. Kate Cooper The Fall of the Roman Household, Cambridge University Press, 2007 (ISBN 978-0521884600), chap. 1.
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