Wiki Guy de Rambaud
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                                Jean-Baptiste Chaussard

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Jean Baptiste Chaussard, architecte, neveu par alliance de Valade (Musée des Beaux-Arts, Place Sainte Croix. Orléans) hérite de lui.

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Folie Saint-James, Jean-Baptiste Chaussard, élévation de la serre chaude, vers 1785, dessin, musée de l'Île-de-France, Sceaux[1].

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Bonsecours. Château de l'Ermitage.

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Collégiale de Vernon (Eure) : Mausolée Maréchal de Belle Isle.

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Hôtel-Dieu de Tonnerre : plan du chœur de l'hôpital par Chaussard.

Jean-Baptiste Chaussard est né le 4 septembre 1729 à Tonnerre (Yonne), mort à Paris le 26 juin 1818[2]. Il repose au cimetière de Montmartre[3].


Architecte du roi, associé de Pierre Contant d'Ivry et de Jean-Michel Chevotet, il est aussi le gendre de ce dernier, le neveu du peintre du roi Jean Valade, et le père du révolutionnaire Pierre-Jean-Baptiste Chaussard[4]. Il est aussi l'ami de Pierre Contant d'Ivry[5] et son principal dessinateur et inspecteur de chantier.

Pour un temps, comme Claude-Nicolas Ledoux, un de ses autres assistants de d'Ivry il est architecte des Eaux et Forêts[6].

Jean-Baptiste Chaussard obtient à l'Académie quelques succès flatteurs. Deux fois logiste au concours de Rome, en 1754 et 1755, il approche des lauréats, Helin et Louis, et reçoit du marquis de Marigny des médailles d'encouragement[7].

Un peu plus jeune que le Duc de Croy, son ami, Jean-Baptiste Chaussard, né en 1729, appartient à cette immense cohorte d'architectes dont on ne parle guère. Il est vrai que la quasi-totalité de ses réalisations a disparu, qu'il a rarement eu seul la maîtrise d'un chantier, intervenant le plus souvent pour augmenter ou transformer un bâtiment existant auprès de Pierre Contant d'Ivry (1698 - 1777) ou de Jean-Michel Chevotet (1698 - 1772)[8].

Au XVIIIe siècle, il est encore rare que le travail des architectes en agence soit mis en évidence, hors du contexte des Bâtiments du roi. Par exemple, si un rapprochement stimulant est effectué entre Jean-Michel Chevotet, Pierre Contant d’Ivry et Pierre-Jean-Baptiste Chaussard, il n’est pas accompagné d’une analyse sur la nature et les modalités de leurs relations[9].

Chaussard s'associe avec Moreau-Desproux, en 1787[10].

Chaussard achète un hôtel particulier au 33 rue de Grenelle Saint Honoré[11], où va vivre son fils écrivain. Chaussard connaît rapidement un certain succès. Son activité se clôt auprès de Pierre-Louis Moreau-Desproux, de François-Joseph Bélanger et de La Folie Saint-James, à Neuilly-sur-Seine. Le fait est tout simplement remarquable, dans ce siècle qui voue un véritable culte à la nature. Jardin à Sarcelles... il y a beau temps que le jardin paysager est devenu chose commune lorsque Chaussard acquiert, en 1806, une propriété à Sarcelles (rue Taillepied, actuel parc municipal)[12].

Aujourd'hui ses réalisations sont à nouveau étudiées, notamment dans l'étude très complète sur Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières (1987). Jean-Louis Baritou et D. Foussard sont satisfaits :

Après deux siècles de dispersion des archives de l'architecture française d'Ancien Régime, n'est-il pas heureux de réaliser ici un regroupement de l'œuvre de trois architectes jusqu'ici méconnus du grand public mais proches par leurs travaux et leur filiation :
Jean-Michel Chevotet, Contant d'Ivry et Jean-Baptiste Chaussard[13].

¤ Palais-Royal, avec Contant d'Ivry, de 1752 à 1760[14][15].

¤ Abbaye de Panthémont, avec Contant d'Ivry, en 1754[16].

¤ Château de l'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut, de 1755 à 1789[17].

¤ Médaille au concours de l'Académie d'architecture, en 1755[18].

¤ la Ferme des tabacs au Carroussel, œuvre commune de Contant d'Ivry et de Chaussard, en 1759 [19].

¤ Extension de l’Hôtel-Dieu de Tonnerre, de 1763 et 1767.

¤ Chaussard fait en 1766 le mausolée du duc de Belle-Isle dans l'église Notre-Dame de Vernon[20].

¤ Église Saint-Denis d'Arnouville (1782) ;

¤ La Folie Saint-James à Neuilly-sur-Seine, en 1785.

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Château de l’Hermitage, vue de l’avenue d’arrivée et des basses-cours depuis les fenêtres du corps de logis. Architecte : Jean-Baptiste Chaussard, 1757.

SA FAMILLE ET SA JEUNESSE[]

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Sa famille[]

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Son père est arpenteur juré royal.

Son père François Nicolas Chaussard fait profession d'arpenteur juré royal[21][22].

Si l'on reprend le Dictionnaire de Furetière, recopié par le Dictionnaire de Trévoux, on y lit que l'arpenteur est un officier qui a serment en justice et qui est commis pour faire l'arpentage des terres. L'Académie française le retient aussi comme "celui qui est nommé et autorisé par justice pour arpenter les terres, d'où le titre d'arpenteur juré. L'Encyclopédie le voit enfin comme celui dont l'office est de mesurer les terrains. La notion de capacité juridique est donc intimement liée au mot comme à l'exercice de ce métier. Ce sont donc des arpenteurs dits jurés, comme toutes les autres professions qui ont prêté un serment. C'est un nouveau corps unique d'experts-priseurs et arpenteurs-jurés, offices héréditaires. Il ne faut les confondre avec les simples arpenteurs-mesureurs-priseurs[23].

Le fait n'est pas négligeable : c'est sans doute dans l'agence paternelle, au contact des compas, des règles et des relevés, que le jeune Jean-Baptiste prend conscience de sa vocation : il sera architecte. On ignore tout, malheureusement, de sa formation initiale et de ses humanités. Il faut attendre 1752 pour retrouver sa trace à Paris, dans l'agence de Pierre Contant d'Ivry, au Palais-Royal[24].

mais il est aussi élève à l’Académie royale d'architecture. Nul n'ignore l'importance de cette officielle et docte institution, qui règle et mène le goût en France depuis près d'un siècle, et des prix qu'elle décerne à l'occasion de ses concours annuels : c'est là que se font les carrières.

Sa jeunesse (1751 - 1765)[]

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Son maître et futur associé, Pierre Contant d’Ivry, architecte de Louis XV.

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Abbaye de Panthémont, avec Contant d'Ivry. 1754.

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Plan du rez-de-chaussée du Louvre de 1754 montrant les salles de l'Académie (jaune), situé dans l'aile nord.

Jean-Baptiste Chaussard travaille sur différents projets, notamment l’église Saint-Wasnon à Condé-sur-l'Escaut (entre 1751 et 1756), pour le Maréchal Emmanuel de Croÿ-Solre, qui parlera de lui dans ses Mémoires. C'est une commande à l’architecte parisien Pierre Contant d'Ivry. Car, les débuts de sa carrière, dans les années 1750, s'inscrivent dans le sillage du grand Pierre Contant d'Ivry (1698 - 1777) et de Jean-Michel Chevotet (1698 - 1772), dont il devient le gendre.

Chaussard surveille plusieurs des chantiers de Contant, la Ferme des tabacs au Carrousel, le Palais-Royal, l'église de Panthemont, la maison de M. de Gagny à Garges[25].

Pour ses travaux au Palais Royal, de 1752 à 1760, Contant paraît avoir été aidé par son élève et ami, Jean-Baptiste Chaussard (1729 - 1818). Les appartements de la Duchesse d'Orléans sont refaits[26].

Abbaye de Panthémont, avec Contant d'Ivry. 1754[27]. L'Abbaye de Panthémont, au cœur du faubourg Saint-Germain, est le couvent le plus aristocratique de Paris au XVIIIe siècle. Il se voit de loin avec sa coupole bien ronde, couverte d'ardoises et seule une porte cochère a disparu[28].

Chaussard est candidat à plusieurs des concours de l'Académie royale d'architecture : le 20 mai 1754 et un an plus tard, le 12 mai 1755. Le premier prix lui échappe, mais il se voit gratifié, pour chacune de ses tentatives, d'une médaille décernée par le marquis de Marigny, directeur de l'Académie.

la Ferme des tabacs au Carroussel, œuvre commune de Contant d'Ivry et de Chaussard, en 1759 [29].

Près de quinze ans plus tard, cette célèbre et sévère Maison continue d'exercer une réelle attraction sur bien des architectes de talent : en 1767, puis en 1770, Chaussard y brigue un poste de professeur vacant. Il rédige à cette occasion un curriculum vitæ qui est, avec la série z1j des Archives nationales, l'une des sources essentielles pour la connaissance de son œuvre, et a le mérite de nous entraîner sur son itinéraire.

Jean-Baptiste Chaussard assiste Pierre Contant d'Ivry à la Ferme des Tabacs, en 1759 : trois édifices majeurs dans l'œuvre de son maître, et qui ont sans doute beaucoup compté dans sa formation. Mais quelle a été sa participation ? Probablement, comme c'est alors l'usage, a-t-il fait office de maître d'œuvre, veillant à la bonne exécution des plans qu'il a peut-être dessinés lui-même sous la conduite de leur auteur ? On imagine difficilement meilleure école.

Chaussard semble se dégager ensuite de la tutelle de Contant, mais sans que les liens soient rompus entre eux, pour connaître dès le début des années 1760 une intense activité personnelle, tant à Paris et en Île-de-France que dans les provinces parfois les plus reculées du royaume, et tout en travaillant aux côtés de l'architecte Jean-Michel Chevotet, son beau-père. À cette époque il faut obligatoirement avoir des relations et de riches commanditaires pour être architecte. Il travaille pour certains personnages très en vue dans les milieux de la finance, de la magistrature et même de l'Église : les Boullongne3, les Parseval et les Caze, qui sont au nombre des meilleurs contrôleurs ou fermiers généraux, les Ogier6, les Lévis-Léran.

Jean Baptiste Chaussard, architecte, fait construire plusieurs maisons, rue des Pépinières, sur une partie de terrain qu'il a achetée le 5 août 1772 à l'illustrissime et révérendissime Seigneur Monseigneur Antoine de Mal vin de Montazet, archevêque et comte de Lyon, Primat des Gaules, Abbé de l'Abbaye de Saint Victor à Paris'. La description de l'immeuble est alors la suivante : Il appartient à la Manse abbatiale de lad. abbaye de saint Victor dans l'étendue de sa directe et Censive un ... terrain[30].

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Jean-Baptiste Chaussard assiste Pierre Contant d'Ivry au Palais Royal en 1752.

SON MARIAGE (1765)[]

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CHEVOTET CHAUSSARD 2

Son épouse (Musée des beaux-arts d'Orléans), hérite de sa tante Valade.

Selon le Répertoire alphabétique de noms d'artistes et artisans, des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, relevés dans les anciens registres de l'État civil parisien, par le marquis Léon de Laborde il se marie le 18 février 1765 avec Anne Michelle Chevotet à Paris, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois :

Du lundy dix-huitième fevrier 1765, Jean Baptiste Chaussard, architecte de trente-cinq ans et demi passés, fils de François Chaussard et de deffunte Anne Descaves, paroisse S[ain] Roch, d'une part ; et Anne Michelle Chevotet, âgée de vingt un ans et demi, fille de Jean Michel Chevotet, architecte du Roy, et de Anne Catherine Remond, de droit et de fait, rue Betizi, de cette paroisse, d'autre part ; ont été mariés[31].

C'est auprès de la clientèle richissime et assidue de son beau-père que Chaussard commence sa propre carrière. Dans les années 1760, c’est un jeune architecte rempli de talent, mais ce mariage, le 18 février 1765, avec Anne-Michelle, la fille de Chevotet, en fait aussi le neveu d'un pastelliste réputé, Jean Valade (1710 - 1787) à qui l'on doit son portrait. Son agence est associée avec celle de son beau-père, Jean-Michel Chevotet, et de son ancien maître et ami Pierre Contant d'Ivry.

contrat de mariage de Jean-Baptiste Chaussard et d'Anne-Michelle Chevotet, 6 janvier 1765[32].


Les invités à son mariage[]

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Acte de mariage de Chaussard.

En présence de

Claude Benjamin Mocquot de Montval, conseiller du Roy, commissaire général, grand voyer de Paris ;
Pierre Riffaut-Ollivier, peintre doreur, rue Sainte Anne, paroisse Saint Roch, tous deux amis du marié ;
Jean-Baptiste Clairaut (1680 - 1766) qui enseigne les mathématiques, de l'Académie royale de Prusse, rue de Tournon paroisse Saint-Sulpice, père d'Alexis Claude Clairaut, mathématicien célèbre.

et de Louis Robert, intendant de Madame la marquise de la Perrriere, tous deux amis de la mariée.

Généalogie de la famille de son épouse[]

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La généalogie des Mottet remonte au moins au XIe siècle :


Article détaillé : Famille Mottet


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Portraits de famille[33].


 Louis Mottet de La Motte (1651-1733)
 x (1683) Marguerite Herlaut (1667 - 1735), sœur de Nicolas-Jérôme Herlaut
 ¦ +-> Anne Mottet (1685 - 1765)
 ¦     x (1711) Nicolas Rémond (1678 - 1727)
 ¦     ¦ +-> Anne Catherine Rémond (1712 - 1786)
 ¦     ¦      x  (1741) Jean-Michel Chevotet
 ¦     ¦      +-> Anne Michelle Chevotet (1743 - 1807)
 ¦     ¦           x (1765) Jean-Baptiste Chaussard
 ¦     ¦           +-> Pierre-Jean-Baptiste Chaussard
 ¦     ¦+-> Louise Gabrielle Rémond (1720 - 1804)             
 ¦         x  (1752) Jean Valade (1710 - 1787)
 ¦
 ¦+-> Antoinette Mottet (1686 - 1754)
 ¦      x Pierre II Moreau de Champlieu
 ¦
 ¦ +-> Nicolas Mottet de La Motte (1693 - 1768), baron        
       x (1723) Madeleine Coustant, fille de Charles Coustant de Belle-Assise.    
       ¦+-> Madeleine Mottet (1724 - 1808).        
       ¦      x (1757) Louis Segoing, 
       ¦+-> François Mottet (1728 - 1808)        
       ¦+-> [[Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet|Louis Melchior Mottet] 
       ¦       x (1763) Jeanne Agathe Le Proux de La Rivière (1735-1811)              
       ¦       ¦ +-> Agathe Mottet-de Rambaud
       ¦       ¦      x  (1785) Benoît de Rambaud (1750-1787)  
       ¦       ¦      ¦ +-> Auguste de Rambaud
       ¦
       ¦ +-> Benoît Mottet de La Fontaine
              x (1787)  Marie Marguerite Villon de Fécamp 
              ¦+-> Victorine Mottet de La Fontaine                
              ¦    x (1808) John Doveton]
              ¦
              ¦+-> Édouard Mottet de la Fontaine (1793 - 1875) 
              ¦    x 1828 Georgiana Fallowfield (1811-1881)   
              ¦
              ¦+-> Clotilde Mottet de La Fontaine                
              ¦      x (1816)  Henry II Russell de Swallowfield
              ¦       +->  Charles Russell de Swallowfield
              ¦      ¦
              ¦      ¦+-> George Russell de Swallowfield
              ¦      ¦      x (1867) Contance Lennox
              ¦      ¦      +-> Marie Clothilde Russell
              ¦      ¦         x (1903) Arthur Ernest Guinness of Iveagh
              ¦      ¦         +-> Aileen Sibell Mary Guinness 
              ¦      ¦            x (1927) Brindsley Sheridan Bushe Plunket
              ¦      ¦            +-> Doon Aileen Plunket 
              ¦      ¦               x James Leveson-Gower, cousin de la Reine
              ¦ 
              ¦ +-> Adolphe Mottet de La Fontaine (1795 - 1884)                      
                      x (1829) Élisabeth de Warren                        
                      ¦ +-> Claire Mottet de La Fontaine
                      ¦      x (1869) Prosper d’Épinay
                             +-> Marie Mauricia d’Épinay                       
                             +-> Georges d’Épinay.
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Résidence du baronet-resident à Hyderabad, Henry II Russell de Swallowfield, marié à une arrière-petite-fille de sa belle mère, une Mottet.

CHAUSSARD DE 1765 A 1789[]

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Mareuil-sur-Ay : succède à Chevotet sur le chantier du château. 1773. - Affilié à la loge maçonnique de l'Etoile polaire. 1774. - Naissance de son fils Marie-Jean-François (*Chaussard-Maisonneuve'). 1775. - Affilié à la loge maçonnique Les Cœurs purs de l'Etoile polaire. 1780. - La Folie Saint-James : dépendances. 1781. - L'Hermitage : le rocher. 1782. - Arnouville : église Saint-Denis. 1785-1789. - L'Hermitage : reconstruction du château. 1802. - Sarcelles : acquiert une maison, rue [34].

En 1770, Chaussard et son épouse sont déjà propriétaires, outre la maison de la rue de Grenelle, d'immeubles et de terrains dans Paris et aux alentours : une maison à l'angle des rues Saint-Fiacre et du Rempart, un terrain sis à la Petite Pologne, près de Saint-Philippe-du-Roule (1772), un autre à Clichy-la-Garenne (1773). En 1777, il construit sa maison rue Etienne, en 1788 il envisage la construction d'une autre rue de la Monnaie à côté de celle de Moreau-Desproux, et de leur cabinet d'architecte[35].

Après la mort de son beau-père (1772)[]

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Chevotet

Son beau-père et associé, Jean-Michel Chevotet. Musée des Beaux-Arts, Place Sainte Croix. Orléans.

À la mort de Jean-Michel Chevotet en 1772, il reprend son chantier de Mareuil-sur-Ay, près d'Epernay, où il termine peu après le château des Domangeville. Il ressort donc de tout ceci une étroite collusion des principaux acteurs, qui permet de supposer qu'il existe entre eux, au-delà de l'estime et de l'amitié, sinon une identité de vue du moins une parenté d'esprit sans laquelle toute réalisation commune eût été impossible.

Jean-Baptiste Chaussard recueille simultanément sa clientèle et celle de Contant. Le cabinet parisien de ces trois architectes couvre ainsi la durée du XVIIIe siècle.

Jean-Baptiste Chaussard et la franc-maçonnerie (1773)[]

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L'abbé Pingré (1711 - 1796), bibliothécaire de l'abbaye de Sainte-Geneviève est V∴ de cette L∴.

Les architectes sont nombreux dans la franc-maçonnerie à cette époque, notamment Jean-Baptiste Chaussard[36]. Il n’est franc-maçon que déjà relativement âgé. Ce n’est qu'après la mort de Chevotet en 1772, avant celle de Contant en 1777, que Chaussard, dont la carrière est pourtant bien assise, se retrouve affilié, en 1773, à la puissante loge maçonnique de l'Étoile polaire.

Trois ans plus tard, on les retrouve, de 1776 à 1778, parmi les Cœurs simples de l'Etoile polaire à l'Orient de Paris (dont nous ignorons s'il s'agit d'un changement de nom ou d'une dissidence de la précédente). Il est entouré cette fois-ci de Nicolas Le Camus de Mézières (1721 - 1789), Charles De Wailly (1730 - 1798), Mangin (1752 - ?) et Chalgrin (1739 - 1811), Augustin Pajou, son associé Pierre-Louis Moreau-Desproux et Henry de Mars[37].

Cette L∴ est à son heure une des plus importantes de France. Pendant deux ans (1775-1776) de nombreux officiers. du G∴ O∴ sont parmi ses membres. Le personnage important de cette L∴ est l'abbé Pingré (1711 - 1796), bibliothécaire de l'abbaye de Sainte-Geneviève[38].

Rien n'indique, bien sûr, que cette affiliation ne réponde à une aspiration profonde, et au désir de la partager au sein d'une société de pensée. Quelle influence cela va-t-il avoir sur son œuvre et sur le parcours politique de son fils et ses idées politiques ?[39].

Quelles sont ses idées ? Il semble avoir approuvé les idées révolutionnaires de son fils. En tous les cas cela lui évite la guillotine[40].

Ses papiers disparaissent pendant la Révolution, comme il l’explique à la duchesse douairière de Croÿ, dans un de ses rares courriers non détruits.

Chaussard hérite de son oncle, Jean Valade (1787)[]

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Jean Valade meurt le 12 décembre 1787 dans son appartement du cloître Saint Honoré[41].

Depuis des années Valade souffre de problèmes de rétention d’urine. Il est enterré le lendemain dans le caveau de la chapelle de la vierge de l’église Saint-Honoré, en présence de Jean-Baptiste Chaussard et Jean-Baptiste Adam, les maris de ses nièces. Le couple n’a pas eu d’enfants.

Actes D’État-Civil D'Artistes Français nous dit que :

L'an 1787, le 13 décembre, le corps de Mr Jean Valade, peintre du Roi et de son Académie royale de peinture et sculpture, décédé d'hier, âgé d'environ 78 ans, a été inhumé dans le caveau de la chapelle la Vierge par Maître Jean-Baptiste Lambert, docteur en théologie de la faculté de Paris et chanoine de cette paroisse, en présence de Jean-Baptiste Adam, sculpteur marbrier, et Jean-Baptiste Chaussard, architecte[42], ses neveux.

Association avec Moreau-Desproux (1787)[]

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Chaussard s'associe avec Moreau-Desproux, en 1787[43].

En mai 1771, le roi accorde à l'architecte Moreau-Desproux (1727 - 1794) des lettres de noblesse. Il est mêlé à toutes sortes d'affaires, il avait des intérêts dans l'industrie. En 1778, associé au notaire Richard et au chirurgien Pierre Brasdor, il dirige une manufacture où est laminé du plomb importé d'Angleterre[44][45].

Après avoir quitté la direction des bâtiments de la Ville en 1787, il s'associe à Jean-Baptiste Chaussard, qui est son confrère en franc-maçonnerie dans la loge des Cœurs simples de l'Étoile polaire[46]. Ils installent leur agence rue de la Monnaie. Comme quelque suspicion pesait sur ses agissements, il fait imprimer chez P.H. Nyon, en 1790, un Mémoire pour le sieur Moreau, architecte du Roi et chevalier de son ordre, dont nous ne connaissons qu'un exemplaire, à la British Library[47].

Ses lectures et ses idées[]

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L’inventaire de ses biens permet à peine d'entrouvrir la porte de sa réserve. Tout au plus les titres de sa bibliothèque permettent-ils de mieux cerner ses goûts, très diversifiés, en matière d'architecture : Oppenort, Dumont, Jacques François Blondel voisinent avec Vitruve, Andrea Palladio et Neufforge, Pierre Patte et Daviler, mais aussi Bullet de Chamblain, Desgodetz, Jean-François Félibien, Jean-Baptiste Courtonne, et encore Chambers. Élève des uns, Chaussard ne reste pas sourd aux appels des autres. Il apparaît finalement comme un éclectique, au talent très souple (juste avant la Révolution, il collabore avec Pierre-Louis Moreau-Desproux) Autant d'atouts qui lui permettent de se plier aux exigences d'une riche clientèle aristocratique, fidèle à la tradition du grand goût, et au service de laquelle il met sa connaissance très approfondie de l'architecture française. Ceci ne l'empêche pas, à l'occasion, de remplir scrupuleusement toute commande d'un type nouveau, réclamant sinon une adaptation, du moins une réelle compréhension des tendances contemporaines.

Il est regrettable que Publicola, son fils aîné, ne croira pas nécessaire de nous livrer un portrait de Chaussard. La chose aurait dû lui être facile, rapprochés qu'ils étaient par un goût commun de l'architecture.

Jean-Baptiste Chaussard sait quel parti on peut en tirer et la concevoir grandiose. À telle enseigne, ses fameux Monuments de l'héroïsme français, vaste projet révolutionnaire qui propose de faire une sorte de voie sacrée depuis le Muséum national d'histoire naturelle jusqu’au pont de Neuilly.

SES ŒUVRES[]

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Le château de Mareuil-sur-Ay (1765, puis 1770 à 1774)[]

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Ce château est construit entre 1770 et 1774 sur les plans de l'architecte Chevotet, et terminé par son gendre Chaussard[48].

L’origine du château de Mareuil-sur-Aÿ remonte au XVIIIe siècle lorsque Jean-Baptiste-Nicolas Thomas de Pange, seigneur de Domangeville, troisième fils du Jean-Baptiste Thomas, marquis de Pange, reçoit en cadeau de mariage la seigneurie de Mareuil-sur-Aÿ.

Désirant offrir à sa jeune épouse une belle demeure, il fait construire un premier château achevé en 1765 par les architectes Chevotet et Chaussard dans le plus pur style Louis XV. De 1771 à 1774, il fait ajouter des parements de brique rouge en souvenir du château de Pange, le château de son enfance en Moselle.

Ce château est construit entre 1770 et 1774 sur les plans de l'architecte Jean-Michel Chevotet, et terminé par Chaussard[49].

Mareuil-sur-Ay, situé près d'Epernay, en Champagne, est vraisemblablement la dernière œuvre de Chevotet. Elle est terminée parChaussard après le décès de son beau-père. Traditionnellement, la fin des travaux de construction du château est fixée en 1774. Nous savons que la veuve de Chevotet touche en 1773 2.800 livres de M. de DomangevilleDomencheville et que Chaussard règle en 1776 les quittances du peintre Genui pour ouvrages par luy fait au château[50].

La Folie Saint-James[]

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L’aménagement du parc de la Folie Saint-James commence dès 1777. Bélanger, avec Jean-Baptiste Chaussard, le conçoit sur le modèle des jardins pittoresques et anglo-chinois du XVIIIe siècle en France, typiques des parcs à fabriques à la mode à l’époque. D’une superficie de douze hectares (65 arpents)[51]. Il s’étend alors des deux côtés de la route de Bagatelle à Neuilly (l'actuelle rue de Longchamp). Les parties communiquant par deux souterrains. Une rivière sinueuse, ou canal, accompagnée de multiples ponts, cascades, îles, lacs et grottes, traverse le jardin. Le domaine longe une partie de la Seine dont l’eau alimente la rivière grâce à une pompe à feu. Les fabriques sont notamment des ponts, kiosques, pavillons, grottes et cascades. L’ensemble coûte t'il dix millions de livres ou quatorze millions ?

L’Animalerie, la basse-cour et la salle de spectacle de la Folie Saint-James sont conçus par Chaussard et se trouvent au nord du parc. Il s’agit d’une longue cour entourée de bâtiments sur trois côtés, le dernier côté donnant sur la route du bois de Boulogne à Neuilly[52]. Ces bâtiments abritent principalement des remises et écuries ouvrant sur la cour, mais aussi une salle de spectacle ou théâtre du côté de la rue[53]. Une deuxième cour, circulaire, se trouve derrière le bâtiment du fond de la première cour. Sur deux côtés de la cour ronde se trouvent deux salles fraîches dans deux petits bâtiments. Une double rangée de loges et cages servant de volière entourent la cour[54].

Les architectes prennent soin de donner aux serres un aspect palladien, alors en vogue. Les serres jusqu'alors composées de simples châssis de chêne deviennent des bâtiments importants. La plus célèbre est probablement celle réalisée par Jean-Baptiste Chaussard à la Folie Saint-James, vers 1785[55].

À l’extrémité nord du parc d’origine de la Folie Saint-James se trouve le Cabinet d’Histoire Naturelle ou Pavillon de Musique. Il s’agit d’un petit bâtiment carré de brique et de pierre édifié vers 1784 par Jean-Baptiste Chaussard pour exposer la collection de minéraux et coquillages du baron de Sainte-James.

Château de l'Ermitage (1764-1773, puis 1786 à 1789)[]

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Deuxième campagne de travaux. 1764-1773. Le duc s'adresse immédiatement à Contant pour refaire le bâtiment central, les intérieurs du palais, la cour de la Bouche. Tenant à maintenir le nouvel opéra dans ses murs, il faut six mois pour obtenir que la ville prenne à sa charge la nouvelle salle, mais avec son architecte Moreau Desproux. Les travaux sont exécutés de 1764 à 1773 par l'entrepreneur habituel du duc, Chaussard[56].

Le château de l'Hermitage est situé sur la commune française de Condé-sur-l'Escaut, à proximité de la frontière belge. Il est construit entre 1786 et 1789 par l'architecte Jean-Baptiste Chaussard pour le prince Anne-Emmanuel de Croÿ.

Cette résidence, classée monument historique, vient de retrouver sa splendeur d’origine grâce à une restauration exemplaire. Bien que les travaux ne soient pas terminés, ce lieu exceptionnel permet de revivre le faste de cette époque[57].

Ce joyau architectural et son parc sont entourés par la forêt domaniale de Bonsecours (1200 ha).

Le Duc de Croy termine le plan des environs et du tour de la maison de l'Hermitage, avec le jeune Chaussard garçon rempli de talent, et, par surabondance, il travaille avec le fameux Chevotet, de sorte qu'il pense avoir des idées de tous les grands maîtres de Paris[58].

Isolé dans le déploiement végétal de la forêt, concrétisation des rêves de faste d'une aristocratie menacée, et non germination issue d'un sol spécifique, le château de l'Hermitage, chef-d'œuvre de Chaussard, dépasse les clivages nationaux. Pourtant, si l'ondulation presque désincarnée à force de nudité de la façade est accompagnée du mouvement sinueux de la corniche sommitale, signifie plus qu'un simple jeu entre convexité et concavité de la paroi ? Permanence, alors, loin de convergences structurelles et ornementales absentes et sous le revêtement des signes de la culture européenne, du songe baroque du nord[59].

Et si l'architecte promet d'étudier le plan d'une maison carrée, pour le futur château, c'est pour mieux s'en décharger, à son retour de Paris, sur Chaussard. On peut d'ailleurs imaginer que Contant, sollicité par d'autres chantiers, a voulu signifier à son élève l'estime dans laquelle il le tient, lui laissant ainsi l'occasion de faire ses premières armes. En tout état de cause, Chaussard devient, dès lors, l'ami et le conseiller fidèle des Croÿ.

Est-ce à sa demande que Jean-Michel Chevotet est consulté à son tour pour le même château de L'Hermitage, en 1754, ou est ce le fruit du hasard, en l'occurrence les liens étroits qui unissent Emmanuel de Croÿ-Solre et Claude Lamoral II de Ligne ? Toujours est-il qu’à cette date Chevotet, qui ordonne les jardins de Belœil, à quinze kilomètres de là, donne aussi un projet général pour la maison de campagne de Condé.

La participation des trois architectes au château de L'Hermitage est donc bien réelle, quoique à des degrés divers. Elle l'est autant à Arnouville-lès-Gonesse, où l'intendant du Hainaut devenu ministre des Finances, le célèbre Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, lui fait construire un important château de la Muette et l'église Saint-Denis d'Arnouville-lès-Gonesse. Contant et Chevotet y œuvrent de concert entre 1750 et 1760, et en 1782 c'est à Chaussard que l'on doit l'église paroissiale, à l'entrée de la perspective.

L’église Saint-Denis d'Arnouville-lès-Gonesse (1782)[]

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La construction est achevée en 1782 par l'architecte Jean-Baptiste Chaussard.

L’église Saint-Denis d'Arnouville-lès-Gonesse existe dès le XIe siècle. Cette église médiévale se situe dans le parc du château d'Arnouville. Elle dépend de l’abbaye de Saint-Martin-des-Champs.

À la fin du XVIIIe siècle, l’architecte Chaussard la reconstruit en brique, fabrication locale. La construction est achevée en 1782 par Chaussard[60]. C'est une œuvre méconnue de cet architecte néo-classique Jean-Baptiste Chaussard. La reconstruction s'inscrit dans un projet urbanistique de grande ampleur voulu par le comte Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, qui porte à la fois sur le château et son domaine, et sur le village.

Chaussard mène un discours architectural qui se passe de tout décor sculpté. À l'extérieur, seule la façade a bénéficié de soins décoratifs. À l'intérieur, deux colonnades d'ordre dorique apportent une subdivision en trois vaisseaux. Avec l'entablement aux multiples strates de modénature et le fronton en arc de cercle qui domine la niche du retable du maître-autel, ce sont les seuls éléments qui structurent l'espace. Les deux retables latéraux au chevet des collatéraux, qui se basent sur l'ordonnancement du portail, sont toutefois indissociables du développement architectural de l'édifice, et rompent avec la nudité des murs qui règne ailleurs. L'église Saint-Denis est inscrite aux monuments historiques depuis le 12 juin 1986[61].

LA FIN DE SA VIE[]

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Dans les années 1780, ce sont les réalisations essentielles de l’âge mûr. Il acquiert une jolie fortune, mais sans ostentation.

Il semble ne plus avoir travaillé dès 1789. À cette époque tous ses clients sont morts guillotinés ou assassinés.


La Commission nationale de l'instruction publique renvoie à la Commission temporaire des arts la réclamation du citoyen Chaussard, architecte, tendant à l'enlèvement d'une bibliothèque de huit pieds d'étendue, mise en réquisition, et qui occupe sa maison, rue de la Pépinière, ci-devant Saint-Charles, près la caserne. Renvoyé à la Bibliographie[62].


En 1802, il achète une maison de campagne à Sarcelles, rue Taillepied, où il finit ses jours[63]. Il est mort à Paris le 26 juin 1818 et passe à l’Orient éternel.

L'entrefilet du Journal de Paris annonçant le décès de Jean-Baptiste Chaussard, le 16 juin 1818, précisera :

l’un des plus anciens et des plus laborieux architectes de Paris....


Il y a tout lieu de croire que pareilles oraisons n'ont guère retenu l'attention des lecteurs, et que la disparition de Chaussard passe inaperçue, dans une indifférence quasi générale. Cet homme de son temps, a pourtant connu une certaine notoriété.

Selon le Plan du cimetière de Montmartre, on peut lire sur sa pierre tombale :

D. O. M. Ici repose Jean-Baptiste Chaussard, architecte, né à Tonnerre le 4 septembre 1729, mort à Paris le 26 juin 1818. Homme de mœurs antiques, d'un talent distingué et d'un caractère ferme. Cette pierre consacrée à sa mémoire par la reconnaissance et les regrets de ses enfants[64].

inventaire après décès de Jean-Baptiste Chaussard, 6 et 9 juillet 1818[65].

déclaration de succession de Jean-Baptiste Chaussard, 3 décembre 1818[66].

Sa descendance[]

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Chaussard jeune

Pierre-Jean-Baptiste Chaussard du temps de sa jeunesse.

¤ Pierre-Jean-Baptiste Chaussard (1766 - 1823) marié avec Antoinette Bréant.

¤ Louise Françoise Michelle Chaussard (1770 - 1832), mariée, le 25 avril 1808, avec Michel Alexandre Charier (1774 - 1843), dont plusieurs descendants seront architectes ou mariés à des architectes.

¤ Jean François Chaussard (1774 - 1819), dit Chaussard-Maisonneuve[67], marié le 7 décembre 1809 avec Madeleine Jeanne Adélaïde Ansiaume (1790 - 1862)

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Au service du château: L'architecture des communs en Île-de-France au XVIIIe siècle, Histoire de l’art, Christophe Morin, Publications de la Sorbonne, 2014.
  2. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  3. Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français, 1876. p. 11.
  4. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  5. Le Conseil d'État au Palais-Royal: architecture, décors intérieurs, Monographies d'édifices, Marc Sanson, Renaud Denoix de Saint Marc, Monum-Editions du patrimoine, 2006.
  6. Claude-Nicolas Ledoux, unpublished projects, Claude Nicolas Ledoux, Michel Gallet, Ernst & Sohn, 1992.
  7. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  8. L'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut: architecture, décor et jardins, 1748-1789, Collection Histoire: Artois, Laurence Baudoux-Rousseau, Artois Presses Université, 2001.
  9. Du maître d’œuvre isolé à l’agence : l’architecte et ses collaborateurs en France au XVIIe siècle.
  10. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  11. L'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut: architecture, décor et jardins, 1748-1789, Laurence Baudoux-Rousseau, Artois Presses Université, 2001.
  12. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  13. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  14. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  15. Le Conseil d'État au Palais-Royal: architecture, décors intérieurs, Monographies d'édifices, Marc Sanson, Renaud Denoix de Saint Marc, Monum-Editions du patrimoine, 2006.
  16. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  17. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  18. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  19. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  20. Procès-verbaux de la Commission temporaire des arts. I. 1er septembre 1793-30 frimaire an III. - Convention nationale. Commission des arts. Tuetey, Louis (1869-19..), Imprimerie nationale (Paris) 1912-1917.
  21. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  22. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  23. De modestes agents de l'Etat dans les campagnes : les arpenteurs du roi. 1555-1789. Géomètres, numéro spécial an 2000, Publitopex, Paris, p. 3-46.
  24. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  25. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  26. Le Conseil d'État au Palais-Royal: architecture, décors intérieurs, Monographies d'édifices, Marc Sanson, Renaud Denoix de Saint Marc, Monum-Editions du patrimoine, 2006.
  27. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  28. Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l’Île-de-France, Volumes 111 à 112, H. Champion, 1986.
  29. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  30. La porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire: fabrication, commerce, étude topographique des immeubles ayant abrité des manufactures de porcelaine, Volume 18 de Bibliothèque de la Société française d'archéologie, ISSN 0768-0961, Régine de Plinval de Guillebon, Librairie Droz, 1985.
  31. Répertoire alphabétique de noms d'artistes et artisans, des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, relevés dans les anciens registres de l'État civil parisien par le marquis Léon de Laborde, dit Fichier Laborde, Chaussard Jean-Baptiste.
  32. Archives de la Seine DQ7, ancien Bureau des successions. 3e et 4e arrondissements: DQ7 3011, P61v°, n°624.
  33. Isabelle Klinka-Ballesteros, Les Pastels, Amis des musées d'Orléans, 2005.
  34. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  35. L'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut: architecture, décor et jardins, 1748-1789, Collection Histoire: Artois, Laurence Baudoux-Rousseau, Artois Presses Université, 2001.
  36. Vivre des arts du dessin: France, XVIe-XVIIIe siècle, Histoire des arts, Martine Vasselin, Publications de l'Université de Provence, 2007.
  37. L'Etoile Polaire.
  38. La Franc-Maçonnerie en France - Les ouvriers de l'idée révolutionnaire (1688-1771), Gustave Bord, Collection XIX, 2016.
  39. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  40. LA MISSION DE LA FRANC-MAÇONNERIE EN FRANCE AU XXI° SIÈCLE.(DIX-SEPTIÈME PARTIE)
  41. Procès-verbaux de l'Académie royale de peinture et de sculpture, 1648-1793, par Société de l'histoire de l'art français, p. 345.
  42. Actes D’État-Civil D'Artistes Français, Slatkine, 1972. p 437.
  43. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  44. Arch. nat., E 1546 3
  45. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  46. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  47. Architectes parisiens du dix-huitième siècle, Michel Gallet, Mengès, 1995.
  48. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  49. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  50. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  51. Jean-Charles Krafft, Recueil d'architecture civile, contenant les plans, coupes et élévations des châteaux, maisons de campagne et habitations rurales, jardins anglais, temples, chaumières, kiosques, ponts... situés aux environs de Paris et dans les départemens voisins (Nouvelle édition.), Paris, Bance aîné, 1829, « Maison Sainte-James », p. 20-22 ; XCVII-CXIV.
  52. Jean-Charles Krafft, Recueil d'architecture civile, contenant les plans, coupes et élévations des châteaux, maisons de campagne et habitations rurales, jardins anglais, temples, chaumières, kiosques, ponts... situés aux environs de Paris et dans les départemens voisins (Nouvelle édition.), Paris, Bance aîné, 1829, « Maison Sainte-James », p. 20-22 ; XCVII-CXIV.
  53. Jean-Charles Krafft, Recueil d'architecture civile, contenant les plans, coupes et élévations des châteaux, maisons de campagne et habitations rurales, jardins anglais, temples, chaumières, kiosques, ponts... situés aux environs de Paris et dans les départemens voisins (Nouvelle édition.), Paris, Bance aîné, 1829, « Maison Sainte-James », p. 20-22 ; XCVII-CXIV.
  54. Jean-Charles Krafft, Recueil d'architecture civile, contenant les plans, coupes et élévations des châteaux, maisons de campagne et habitations rurales, jardins anglais, temples, chaumières, kiosques, ponts... situés aux environs de Paris et dans les départemens voisins (Nouvelle édition.), Paris, Bance aîné, 1829, « Maison Sainte-James », p. 20-22 ; XCVII-CXIV.
  55. Au service du château: L'architecture des communs en Île-de-France au XVIIIe siècle, Histoire de l’art, Christophe Morin, Publications de la Sorbonne, 2014.
  56. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  57. Le château de l'Hermitage
  58. Journal inédit du duc de Croÿ (1718-1784). T. 1, avec introd., notes et index par le Vte de Grouchy et Paul Cottin. Croÿ-Solre, Emmanuel de (1718 - 1784). E. Flammarion (Paris) 1906-1921.
  59. Foussard Dominique. De Vauban à Chaussard : heurts, circuits et compétition de modèles architecturaux allogènes et autochtones en terre flamande. In: Revue du Nord, tome 68, n°271, Octobre-décembre 1986. Architecture 1750-1800. pp. 769-790.
  60. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
  61. Eglise Saint-Denis
  62. Procès-verbaux de la Commission temporaire des arts. I. 1er septembre 1793-30 frimaire an III. - Convention nationale. Commission des arts. Tuetey, Louis (1869-19..), Imprimerie nationale (Paris) 1912-1917.
  63. L'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut: architecture, décor et jardins, 1748-1789, Laurence Baudoux-Rousseau, Artois Presses Université, 2001.
  64. Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français, 1876. p. 11.
  65. Étude CXV (Vanin) 765.
  66. L'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut: architecture, décor et jardins, 1748-1789, Laurence Baudoux-Rousseau, Artois Presses Université, 2001.
  67. Chevotet, Contant, Chaussard: un cabinet d'architectes au Siècle des lumières, Collection "Patrimoine", Œil & la main, ISSN 0766-1436, Jean-Louis Baritou, D. Foussard, La Manufacture, 1987.
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