Wiki Guy de Rambaud
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                        La famille [de] Villedary


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Filigrane utilisé par un des Jean Villedary[1].

Aavil9

Les négociants flamands sont installés à l'Houmeau, le port fluvial d'Angoulême.

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Les Villedary sont cités au moulin de Vraichamp (Lorraine), en 1668 et Guelderland, aux Pays-Bas, en 1758.

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Belle épreuve à petite marge sur vergé filigrané Jean Villedary de Wenceslaus Hollar d'après van Dyck.

La famille [de] Villedary est originaire de Couze, dans le Périgord, le berceau de la papeterie en Aquitaine[2]. Ils sont maîtres papetiers dès le début du XVIe siècle. C'est justement au XVIe siècle que la France se couvre de papeteries pour répondre à la forte demande de l'imprimerie naissante. La Dordogne et Bordeaux permettent de diffuser la production.

Mais ils s'installent dès 1635 en Angoumois. La qualité des eaux et à la notoriété des chiffons ou peilles de la province sont les raisons principales de cette implantation autour l'Houmeau, le port fluvial d'Angoulême. Abraham Jansen, le grand fabricant de papier, s'installe en Angoumois, en 1635, et travaille avec des maîtres papetiers célèbres français, dont Jean Villedary (ca 1580 - après 1635)[3]. D'ailleurs l'une de ses feuilles à la Bibliothèque du Congrès, à Washington, a comme filigrane I VILLEDARY IV[4]. Les Jean Villedary deviennent sont une dynastie de papetiers active en Angoumois aux moulins de Beauvais et Chez Martin, à La Couronne, en Angoumois, de 1635 à 1758.

Toutefois se sont des papetiers migrateurs. On trouve le nom de Jean II Villedary sur un document de 1668 qui donne le nom d'un autre moulin, Vraichamp (Lorraine). Et en 1672 ce Jean II Villedary (ca 1620 - après 1700) cité en 1672 comme maître papetier à Chauffour, près Bourg du Bost (Périgueux)[5]. Par la suite, Jean VI Villedary (ca 1740 - 1812) est maître papetier à Hattum, province de Guelderland, de 1758 à 1812[6][7].

Dès le milieu du XVIIe siècle, on relève les marques des papetiers angoumoisins (Villedary, Laroche)[8].

Au XVIIe siècle, en 1707, 1722, 1724, on trouve dans leurs papiers outre le filigrane fleur de lys, le cornet et le lion hollandais[9]. Par contre le filigrane IV est adopte par de nombreux fabricants, notamment en Angleterre, comme marque de qualité[10].

Avant de s'installer aux Pays-Bas, ces papetiers travaillent déjà beaucoup pour le marché néerlandais[11].

Des notes de travail de Buffon, aux Vies de Turgot et de Voltaire, de Condorcet, en passant par le Salon de 1767 de Diderot, ainsi que d’innombrables lettres échangées pendant la seconde moitié du siècle, des milliers de feuillets manuscrits rédigés en France relèvent de cette production papetière dite hollandaise – importée, délocalisée ou imitée par la contrefaçon –, sur laquelle des études plus précises restent à mener.

Sur certains actes, la particule de n’est pas portée, sur d’autres elle l’est. Ils s'allient avec les de Villoutreys et les Lannux, mais surtout avec des familles de papetiers, les :

¤ Fargeaud de Mortesagne, papetiers au Moulin de Grand Farebout, au Moulin de Boisvert, au Pontée, à Saint-Léonard-de-Noblat, dans le Limousin, mais aussi dans le Berry au XVIIIe siècle.

¤ Sallée[12].

¤ Bardet

¤ Clergeau sont aussi des papetiers angoumois.

¤ Dexmier

¤ Gambier

¤ Tarnaud

¤ Escallier. Dominique, ingénieur, est certainement le fondateur de la papeterie dite L'escalier. Cette papeterie existe encore : transformée en usine par Chauvin et Cie en 1838, ensuite exploitée en 1852 par Laroche-Joubert, avant d'être achetée par celui-ci en 1873.

...


Article détaillé sur les Lannux


LES FILIGRANES DES VILLEDARY[]

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Villedary

La fleur de lys dans l'écu couronné du papetier Jean (de) Villedary.

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Filigrane: I VILLEDARY, datant de 1753.

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Papetier traditionnel, gravure Jost Amman.

Un des filigranes des Villedary : la fleur de lys dans l'écu couronné[13] se retrouve sur les papiers des généalogies familles van der Bruggien, van der Noot, de Ronquier et de Brassart, et de la maison de Leefdael.

Le même filigrane la fleur de lys dans l'écu couronné sur une cette feuille est similaire à celui utilisé par [http://data.bnf.fr/15336997/pieter_van_der_ley/ Piet van der Ley qui exploite les moulins De Bonsem et De Wever à Koog aan de Zaan en Hollande à partir de 1674. Comme les Villedary l'utilise à partir de 1668, il ne s'agit d'une copie. Par contre leur filigrane IV est adopté par de nombreux fabricants, notamment en Angleterre, comme marque de qualité [14].

Dans les corpus, les motifs courants tels le Cornet sur écu fleur-de-lisé, ou sur écu couronné, sont accompagnés de noms réputés de fabricants français, ou des initiales correspondantes ainsi que des initiales IV (se référant traditionnellement aux Jean Villedary. On a aussi comme filigrane la fleur de lys avec les initiales V. D. B. L., le nom du papetier : Villedary, ou un Saint Michel terrassant le dragon dans une cartouche, le nom : I. VILLEDARY[15].

L'History of Oxford University Press : Volume II: 1780 to 1896 nous dit que les Villedary fabriquent des papiers de grande qualité dans les moulins de Vraichamp, Beauvais, et La Couronne avec leurs filigranes IV et fleur de lys dans l'écu couronné, qui sert aux documents royaux ou aux éditions d'art. Mais, au XVIIIe siècle des industriels anglais s'approprient leurs filigranes. C'est le cas de James Whatman (1702 – 1759), et de John Swann of Wolvercote Mill[16].

Le VI initial (ou IV) peut être trouvé sur une période de 150 ans. Dans une période ultérieure, 1736-1812, les initiales de I. Villedary et LVG sont souvent trouvées ensemble, ce qui n'est pas le cas avec les filigranes de la collection Clifford[17].

On trouve aussi le filigrane IVHLEDARY, accompagnant les armes d'Amsterdam certainement sur du papier fabriqué à Gelderland (province de Hattem), entre 1758 et 1812, par le dernier des maîtres papetiers Villedary[18].


Article détaillé : Wapen van Amsterdam, met namen I. Villedary (filigrane d'Amsterdam avec le nom I. Villedary).


LES PREMIERS VILLEDARY (XVIe s.)[]

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Couze[]

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Extrait de l'affiche du Moulin de la Rouzique, montre les moulins situés sur un bief en amont : les moulins sont serrés entre le bief et la falaise de Mondonnel, à Couze.

La Couze est un affluent de la Dordogne. Sa position géographique près de la Dordogne, permettant le transport du papier par gabarres jusqu'à Bergerac puis jusqu'au port de Bordeaux et le pH neutre de l'eau adapté à la fabrication de la pâte à papier, favorisent l'installation sur les rives de la Couze de treize moulins à papier.

La vallée de la Couze est devenue dès le début du XVIe siècle le berceau de la papeterie en Aquitaine. Le Moulin des Merles jouxte le Moulin sous le Roc. Sa présence en tant que moulin à papier est attestée depuis 1530[19].

Aux XVIIee et XVIIIe siècles, Couze devient l'une des plus grandes cités papetières avec treize moulins. Mais en 1635, Jean Villedary est cité comme papetier dans l'Angoumois.

Papetiers ou marchands papetiers[]

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La Dordogne permet le transport du papier.

Nicolaï observe la présence de Louis Vildary et de Doulcet Villedary, papetiers à Couze (Bergerac) dès 1530[20].

Pauly Villedary est cité en 1549 comme marchand papetier à Mouleydier-sur-Dordogne, en amont de Bergerac, un port actif sur la Dordogne.

Un Jean Villadary, dit Douillon, est maître-papetier à Couze en 1566[21].

Une famille Villedary, alias de Villedary, existe à Javerlhac (Dordogne) au XVIIe siècle. Ils se prénomment eux-aussi Jean. Jean de Villedary est agent des affaires du Comte de Javerlhac, époux de Marie Albert... On a aussi des Jean Villedary, sur le village d'Allemans (Périgord).

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La navigation sur la Dordogne.

LES VILLEDARY PAPETIERS DE L'ANGOUMOIS (XVIIe s.)[]

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Jean Ier Villedary (ca 1580 - après 1635)[]

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Filigrane avec les initiales des Jean Villedary.

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Jean Ier Villedary (ca 1580 - après 1635) fabrique du papier au moulin du Verger, dans l'Angoumois, pour les Jansen, en 1635.

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Le séchoir du moulin du Verger.

En 1635, beaucoup d'industriels hollandais s'établissent à Angoulême, et travaillent avec les papetiers suivants : Jean Villedary, Claude de George, Jean et François Jardel, P. Salée[22].

Abraham Jansen, le grand fabricant de papier s'installe en Angoumois en 1635. Il achète quelques usines de papier, comme moulin du Verger (à Puymoyen) et Nersac, qui lui appartiennent jusqu'en 1710. Nous avons donc des papetiers célèbres français - Jean Ier Villedary (ca 1580 - après 1635), Claude George, Jean et François Jardel - qui sont gérants de ses moulins de 1635 à 1710[23]. D'ailleurs une de ses feuilles à la Bibliothèque du Congrès, à Washington, a comme filigrane I VILLEDARY IV[24].

On trouve au niveau de certains papiers la présence combinée dans le filigrane des initiales de Jean Villedary, maître papetier et Abraham Janssen, négociant néerlandais [25], dont un datant 1679.

Abraham Janssen est protestant. Son fils, Théodore, né à Angoulême doit d'ailleurs se réfugier en Angleterre avant 1680. Il est possible que les Villedary soient d'origines protestantes. Cela expliquerait qu'ils quittent le Périgord et sont si proches de Hollandais protestants.

Puymoyen et Nersac sont d'importantes papeteries de l'Angoumois. L'expansion de la papeterie est liée au rôle des négociants dits flamands, qui font même fabriquer du papier aux armes d'Amsterdam, appelé papier de Hollande, qui est vendu dans le Saint-Empire et jusqu'en Russie. Ces marchands, installés à l'Houmeau, le port fluvial d'Angoulême, louent des moulins et y installent des gérants, et fournissent les capitaux. Jean Ier Villedary est l'un de ses gérants. Il a déjà son filigrane, que l'on retrouve au niveau de ses descendants, les Jean Villary, une dynastie de papetiers.

Le moulin du Verger, à Puymoyen, est créée en 1539 sur les Eaux Claires. Il est entièrement reconstruit en 1635 par le marchand papetier hollandais Deric Jansen[26]. La matière première, les chiffons ou peilles, sont d'excellente qualité en Angoumois.

A Nersac, il y a plusieurs moulins à papiers.

Jean II Villedary (ca 1620 - après 1700)[]

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Filigrane du papier du moulin de Vraichamp (Lorraine).

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Blason des Marchandon de La Faye, vers 1640, un arbre de sinople.

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Filigrane des Fargeaud, en Limousin : Moulin de Grand Farebout, de Boisvert et du Pontée, à Saint Leonard.

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Les Fargeaud de Mortesagne possèdent - entre autres - le Moulin papeterie du Grand Farebout à Saint-Léonard-de-Noblat.

Jean II Villedary est certainement né vers 1620 dans le Périgord et décédé après 1700, au moulin de Beauvais, à La Couronne, dans l'Angoumois. Il est lui-aussi Maître papetier.

On retrouve le nom de Jean Villedary sur un document de 1668 qui donne le nom d'un autre moulin, Vraichamp (Lorraine)[27]. Cette papeterie est une des plus anciennes de Docelles et au début du XVIIe siècle la plus importante de la région ! 6 roues actionnent 108 maillets, battant dans 36 piles et fabriquant 14 sortes de papier. La papeterie est victime des ravages de la guerre de Trente Ans. En 1656, que Claude Gérard la remet en état de marche et fait appel à Jean II Villedary (ca 1620 - après 1700). Ils expédient son papier, réalisé avec des chiffons de la région de Bruyères, principalement en Allemagne et en Suisse.

Jean II est cité en 1672 comme maître papetier à Chauffour, près Bourg du Bost (Périgueux)[28].

Le 6 décembre 1700 une plainte pour arbres coupés, est déposée contre Jean Villedary, le jeune, et son père, demeurant au moulin de Beauvais[29].

Jean II Villedary (ca 1620 - après 1700) épouse vers 1645 Catherine Fargeaud, native de Saint-Léonard-de-Noblat (Limousin), fille de ? Fargeaud et ? Marchandon de La Faye, née à Bénévent-l'Abbaye (Marche).

Sa belle-mère est certainement la fille de Léonard Marchandon de La Faye, soeur de François Marchandon de La Faye et tante de Léonard II, Seigneur d'Azat (1633 - 1693). Les Marchandon sont une famille qui va connaître une rapide ascension sociale et si l’on en croit Ambroise Tardieu, l’un d’eux, Antoine Marchandon, est anobli sous Louis XV[30][31]. Tous les Marchandon, vers 1640, portent : un arbre de sinople.

Son beau-père est la tige des Fargeaud de Mortesagne, papetiers au Moulin de Grand Farebout, au Moulin de Boisvert, au Pontée, à Saint-Léonard-de-Noblat, dans le Limousin, mais aussi dans le Berry au XVIIIe siècle. Catherine est la soeur d'Antoine Fargeaud de Mortesagne (1625 - 1698), fabricant de papier à Saint-Léonard, marié en 1663 à Marie du Mazaureix (1640 - 1694). Elle est donc la tante de Léonard, mariée à une Daniel de Lagannerie, fille d'un avocat au Parlement et Juge sénéchal du Dognon et du duché de la Feuillade. Ses nièces sont mariées l'une à un Mabaret, Sr du Mabaret du Basty, et l'autre à un certain Jean Sauvage de Salvert.

Dans l’état civil de Nersac, nous avons retrouvé la descendance de Jean de Villedary, maître papetier, de son vivant demeurant au moulin de Beauvais, paroisse de Nersac.


¤ Marie Villedary x Hélie François. Ils sont les parents de Madeleine mariée à Michel Sallée, fils du maître papetier François Sallée, décédé au Moulin de La Courade. Michel Sallée (1654 - après 1715), est maître papetier du bourg de La Pallurie, paroisse de Salles, au prix de 160 livres de ferme par an. Il est encore fermier en 1715.


¤ Charles de Villedary x Jeanne Bardet, fille de Jean Bardet, me papetier, demeurant au bourg de St-Seurin.


¤ Jean III Villedary (ca 1650 - 1704), qui suit.


Jean III Villedary (ca 1650 - 1704)[]

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Le moulin de Beauvais est devenu une usine.

Jean III Villedary (ca 1650 - 1704) est maître papetier. Il est cité en 1670 à La Couronne, alors que son père est dans le Périgord. Il exploite les moulins de Beauvais et Chez Martin, toujours à La Couronne, de 1673 à 1701. Il décède en 1704[32].

Dès le milieu du XVIIe siècle, on relève les marques des papetiers angoumoisins aux Pays-Bas et à Bordeaux[33]. A Bordeaux il s'agit en 1675 de Jean II et en 1674 aux Pays-Bas de Jean III. Les filigranes sont semblables, mais c'est Jean II qui écoule sa production par la Dordogne et Bordeaux.

Enschedé et Bom, filigrane blason d'Amsterdam, couleur d'impression : rouge, fabricant Jean Villedary, papeterie de Saint-Martin[34].

Les Archives municipales d'Amsterdam possèdent une enveloppe de rame de papier aux Armes d'Amsterdam, avec texte au-dessous : Papier fin très excellent que le sieur François Van Tongeren (1666 - 1710) a fait faire dans son grand moulin de Beauvais par Jean Villedaris à La Couronne.

On trouve dans l'Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 / Vente de 300 charges de papier petit compte de pareille bonté que les papiers de Villedary et de Nersac....

Premier mariage de Jean III Villedary (ca 1650 - 1704)[]

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Blason lannux

Blason des Lannux.

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Eglise de St-Jean de la Palue (La Couronne).

Jean III Villedary (ca 1650 - 1704) épouse, en premières noces, le 21 février 1672 Marie Clergeau (ca 1650 - avant 1694), fille de David Clergeau, marchand de papier (1659 à 1672), papetier le 1er janvier 1669, au moulin de Chamoulard[35], mais aussi cité le 2 juillet 1661 et le 9 décembre 1671 au moulin de Beauvais[36]. On a aussi Pierre Clergeau, papetier au moulin de Giraud, das l'Angoumois, peut-être un grand-père de sa femme ?[37]. Sa belle-mère se nomme Perrine Nalbert. Le 29 août 1700, Jean de Villedary et sa seconde épouse Marie Desombres passent contrat reçu de F. Allard[38]. Marie Clergeau a donc du décéder début 1700, si son mari est déjà remarié en août 1700. Le 29 novembre 1701, l’inventaire des meubles de Marie Clergeau est fait à la requête de Jean de Villedary fils, ces meubles venant de la succession de sa mère[39]. Le 4 décembre 1701, la vente des meubles est faite[40].


Jean III Villedary et Marie Clergeau ont de nombreux enfants dont quatre seulement survivent à leurs parents, Jean l’aîné, Jean le second, Magdeleine et Jeanne. Ils sont tous nés et baptisés à La Couronne :


¤ 20 février 1676 : Françoise qui épouse Etienne Gambier, marchand papetier, dont elle est veuve en novembre 1701. Elle demeure en 1704 à La Fuye[41].


¤ 4 avril 1677 : Jean, l’aîné, qui épouse Marie Richard, décédée en janvier 1709, dont il a un enfant Jeanne vivant au moulin de Tudebœuf, paroisse de La Couronne. Ils ont une fille, Jeanne Villedary. Le 8 décembre 1709, un inventaire des biens de Marie Richard, décédée donc fin janvier 1709, est fait chez Maitres Pechillon et Ordonneau, par-devant les témoins Jacques Moullain demeurant à Nersac et Pierre Arnaud demeurant au moulin de Beauvais paroisse de La Couronne. Cet inventaire est fait à la requête de Jean IV (1678 - 1716), maître papetier à Nersac, lequel déclare que :

La mort de Marie Richard étant annoncée sur la fin du mois de ? elle a laissé son mari chargé de Jeanne Villedary leur fille et qu’il y a quelques meubles lui appartenant dont il désire faire inventaire. Ces meubles sont communs entre feue sa femme et sa sœur Antoinette Richard, mineure, provenant de leur mère Jeanne Bourdage[42].


¤ 12 janvier 1680 : Marie, décédée jeune.


¤ 23 novembre 1680 : Jean est décédé le 24, à 1 jour.


¤ Claude, décédée le 30 novembre 1684.


¤ 22 mars 1682 : Marie décédée le 15 octobre 1685.


¤ 2 juillet 1683 : Jacquette décédée le 5 février 1687.


¤ 13 octobre 1687 : Magdeleine baptisée le 16, épouse Dominique de Lannux de La Chaume, dont 9 enfants (CM 24 septembre 1709). La signature de Magdeleine étant de Villedary, nous conserverons donc cette orthographe.


¤ Jeanne décédée sans enfants, mais après 1704.


¤ 8 juin 1678 : Jean IV (1678 - 1716), maître Papetier, qui suit.


Le 12 mars 1704, Magdeleine et Jeanne de Villedary sont émancipées par leur frères chez le Notaire Pechillon :

Furent présents Jean Villedary fils aîné, Jean Villedary fils second, Jeanne Villedary, Magdeleine Villedary filles mineures, enfants du premier lit de Jean Villeary papetier au Moulin de beauvais paroisse de La Couronne, et Léonard Vivien, curateur, A la demande de jean Villedary l’aîné pour faire procéder à l’émancipation des deux filles mineures. Acte signé Villedary, Jolly et Tiffon[43].

Second mariage de Jean III de Villedary (ca 1650 - 1704)[]

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Un des châteaux des Villoutreys. La branche de Blanzac est beaucoup moins fortunée.

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Morlaix, rue du Pavé, où vie Anne Marie de Villedary en 1720.

Jean III de Villedary (ca 1650 - 1704) épouse en secondes noces, le 15 juin 1694, Marie Dessoubre (ca 1650 - après 1704), soeur d'un Maître chirurgien. Elle est la fille de François, Garde des eaux et forêts de l'Abbé de La Couronne, fils de Jean Dessoubre (1568 - 1648), praticien et de Françoise Mariau (1587 - 1647). Ses parents se sont mariés à La Couronne, le 27 janvier 1648. Sa mère est Françoise Dexmier (1628 - 1687), fille de Jacques, Notaire royal et de Françoise de Faye. Elle se remarie avec Pierre Péchillon, Notaire de La Couronne.

Ils ont 6 enfants :

¤ Françoise de Villedary mariée le 4 septembre 1714 à François Savarit, praticien, demeurant au village des Savarit, paroisse de Bécheresse[44]. Le village "Chez-Savarit" existe encore. François Savary du village des Savaris est cité en 1713[45]. Leur fille Françoise Savary (1725 - 1794) se marie le 27 janvier 1755, à Blanzac, avec Hélie-Charles de Villoutreys l'aîné (1728 - 1794), écuyer, demeurant au logis de Puygrellier, paroisse Saint-André de Blanzac[46]. Les premiers auteurs de cette famille subsistante de la noblesse française, au XVe siècle, sont de riches marchands.


¤ Anne Villedary (ca 1695 - 1737/1744). Pierre Ordonneau, époux de Anne Villedary, agriculteur, demeurant au Chastelard, paroisse du Roullet, reconnait avoir reçu de Dominique de Lannux de La Chaume, maître chirurgien, et Magdeleine de Villedary, sa femme, demeurant à La Chaume, la somme de 200 livres de principal restant sur les 1.200 livres dues au dit Ordonneau porté en l’acte passé devant Portet, notaire, le 29 mai 1736 et insinué le 10 juin 1736 par Tiffon.


¤ Anne Marie de Villedary (ca 1700 - après 1783), riche veuve, en 1720, de François Lannux (ca 1680 - avant 1720) habitant Le Pavé, à Morlaix. Son mari est certainement le frère de Dominique de Lannux de La Chaume.

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Françoise de Villedary. Chez Savarit.

Succession de Jean III Villedary (ca 1650 - 1704)[]

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Le 17 octobre 1702 un testament est fait par Jean III Villedary (ca 1650 - 1704) chez Fillez, notaire.

Le 9 mai 1704, un inventaire des meubles de Jean Villedary est fait. Nous n’avons pas fait de photocopie de cet inventaire car il comprend une très grosse quantité de pages[47].

Le 7 octobre 1704, les enfants du premier lit et l’épouse du second lit ne pouvant s’entendre, il y a une sentence concernant la succession de Jean Villedary père[48]. Notaires Ordonneau et Pechillon :

Marie Desombre et ses enfants ainsi que les enfants du premier lit Jean, Jean et Madeleine demeuraient au moulin de Beauvais paroisse de La Couronne, Françoise Villedary veuve d’Etienne Gambier demeurait à La Fuye. Jeanne et Magdeleine Villedary, enfants du premier lit, filles mineures émancipées, sont sous l’autorité de Léonard Vivien leur curateur. Il est dit que le feu Jean Villedary aurait fait inventaire dissolutif de communauté entre lui et ses enfants du second mariage avec Marie Desombres. Jean fils aîné ayant demandé partage à son père de ses biens et droits maternels échus et collatéraux de Jeanne Villedary sa sœur décédée, cette demande a été réglée à la somme de 3.515 livres 35 sols qui a été payée par Jean Villedary père à son fils aîné par transaction du 29 juin 1702 par-devant Pechillon et Ordonneau[49].

Du second mariage de Jean Villedary et Marie Desombres seraient nés six enfants qui sont héritiers de leur père avec les enfants du premier lit, sauf Françoise épouse Gambier qui aurait été dotée et aurait renoncé à sa succession.

Marie Desombres qui n’est pas d’accord, présente un testament de Jean Villedary passé devant Fillez notaire royal le 27 octobre 1702 par lequel il règle la légitime de ses enfants du premier lit dans sa succession future à la somme de 100 livres pour chacun avec clause par laquelle «  au cas où ses dits enfants du premier lit ne voulussent s’en contenter il donne par preciput et avantage à ceux du second mariage tous les meubles et acquets » en vertu de ce testament, Marie Desombres demande l’exécution du présent et si les enfants ne le veulent, le préciput des dits meubles et acquets et elle offre de faire partager Jean le jeune et Magdeleine leurs biens et droits maternels en conformité de la transaction du 29 juin 1702 attendu que ces droits sont les mêmes que ceux réglés à leur frère Jean l’aîné.

En ce qui concerne la succession de leur père, les enfants du premier lit déclarent «  que leur père n’avait pu réduire leur légitime à si peu de chose ni même les pièces de ses meubles et acquets pour en faire avantager ses enfants du second lit ….. ;etc…. d’autant que les meubles de la première communauté représentent une grande valeur marchande.

Après discussion la succession est arrêtée à 4.271 livres 14 sols revenant à chacun des deux enfants Jean le jeune et Magdeleine. Marie Desombres jouira jusqu’à la majorité de ses enfants des biens sujets à partage et versera tous les ans 200 livres d’intérêt aux enfants du premier lit.

Cet acte a été passé à Angoulême à la maison de monsieur Hélie Bertrand avocat le 7 septembre 1704 en présence de Jacques Desombres, maître chirurgien à La Couronne, oncle maternel des enfants du second lit, Charles Vergnaud cousin germain par alliance des enfants du premier lit, Jean Villedary, papetier, aussi cousin germain, demeurant à Nersac, Pierre Bertrand sieur de Pegnat praticien, M. Bertrand de Lapommeray avocat en la cour et siège présidial d’Angoulême.

Jean IV Villedary (1678 - 1716)[]

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Canal d'amené et bâtiment d'eau. 5© Inventaire général / Phot. W. van Riesen).

Né le 8 juin 1678, à Nersac, Jean IV de Villedary, le jeune, le second (1678 - 1716) est maître Papetier.

En 1701 il est au moulin de Beauvais, à La Couronne. Il gère les moulins de Lussaud, Tudebœuf, Nersac, Bourisson et Poullet (Angoulême) de 1701 à 1715[50].

Le 27 juillet 1701, un des deux Jean habite au moulin de Lussaud. il passe contrat par-devant Pechillon notaire[51] pour du papier avec Paul Pegoizard le contrat est signé au moulin de Beauvais chez son père.


Dans un acte du 24 décembre 1700, nous retrouvons Jean Villedary le jeune demeurant à Nersac, toujours au moulin de Lussaud. Cette papeterie porte aussi le nom de Lussault. Elle est située sur la rivière de Boême, et appelé le moulin de Lussault, paroisse de La Couronne[52].

Le 16 mai 1701 Jean de Villedary, le second, né le 8 juin 1678 à Nersac, épouse le 16 mai 1701, au moulin de Beauvais (La Couronne), Marie Sallée (après 1676 - 1716), fille de Pierre marchand papetier et de Jacquette Bernard, demeurant au moulin de Tudebœuf[53].

On retrouve Jean et Marie témoins au mariage de Magdeleine et Dominique de Lannux de La Chaume, le 24 septembre 1709.

qui épouse au moulin de Beauvais (La Couronne), le 16 mai 1701, Marie Sallée (après 1676 - 1716), fille de Pierre, maître papetier, au moulin du Verger, à Puymoyen, qui est à quatre roues à aubes et deux cuves.

Jean-Pierre de Villedary et Marie Sallée sont les parents de :

¤ Françoise de Villedary mariée avec le maître papetier Pierre Tarnaud, fils de Pierre Tarnaud et Madeleine Tiffon, sa femme, qui exploitent encore en 1710 le moulin de Chez Martin[54]. En avril 1718, Madeleine Tiffon exploite le moulin de Chantoiseau (Paroisse de Saint Michel d'Entraigues). Le 30 août 1720 Madeleine Tiffon est chargée de fabriquer des papiers pour la banque Van Tongeren, étant directeur de la fabrication des papiers de banque. Le 15/6/1722, Madeleine Tiffon étant décédée, ses héritiers abandonnent le moulin[55].


¤ Jean Pierre Villedary, Jean V Villedary (1705 - 1758), qui suit.


¤ Jacquette de Villedary (1714 - avant 1745) mariée à La Couronne, en 1735, avec François de Lescalier (1712 - 1760), procureur et époux de défunte Jacquette Villedary, demeurant au bourg de La Couronne. Leur fils Dominique, ingénieur, est certainement le fondateur de la papeterie dite L'escalier. Cette papeterie existe encore : transformée en usine par Chauvin et Cie en 1838, ensuite exploitée en 1852 par Laroche-Joubert, avant d'être achetée par celui-ci en 1873.


Aavil12

Moulin de Bourisson. Logement patronal.

Jean V Villedary (1705 - 1758)[]

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Aavil14

Comparaison du filigrane du fabricant de papier hollandais Lubertus van Gerrevink (à gauche) et de la version trouvée dans l'UVic Flora.

Aavil13

Cliffortia ilicifolia L. Hortus Siccus Cliffortianus. . L'urne est gravée seulement pour l'herbier de CliHord. Vrai filigrane IV (Jean Villedary). British Museum (Histoire naturelle).

Aavil1

John Swann of Wolvercote Mill et Whatman au XVIIIe siècle, des industriels anglais, s'approprient les filigranes des Villedary.

Jean V Villedary (1705 - 1758). Procureur en la jurisdiction de la Couronne, Jean Pierre Villedary, est aussi juge assesseur de Claix, demeurant à Angoulême, paroisse St André.

Le papier de l'herbier Clifford date probablement de la période française. Dans une période ultérieure, 1736 - 1812, les initiales de I. Villedary et LVG sont souvent trouvées ensemble, ce qui n'est pas le cas avec les filigranes de la collection Clifford[56].

Le papier du Clifford's herbarium est produit par des Néerlandais et des papeteries françaises qui travaillent pour le marché néerlandais, notamment celles de Lubertus van Gerrevink et Jean Villedary (Churchill, 1935). Dans certaines feuilles, une cloche est annexé au lis de Strasbourg. Ces feuilles proviennent de Philip Miller en Angleterre. Les filigranes comprennent IV, I VILLEDARY, KIK, LVG, DWB[57].

Mr Emm. de Bom, à Amsterdam, possède une enveloppe de rame de papier aux Armes d'Amsterdam avec le texte : Papier fin fait par Me Pierre Riflaud, au moulin de chez Martin à La Couronne, et une autre semblable avec le texte : Papier fin fait par Me Jean Villedary aux moulins de chez Martin à La Couronne. En 1754, les moulins de Beauvais et Chez Martin sont la propriété du sieur Pierre Vantongeren, écuyer, Sr de Cougoussac et Siec, président, trésorier de France au bureau des finances de la Généralité de Limoges, et demeurant à Angoulême, et du sieur Lescalier, qui reconnaissent devoir à l'Abbaye la rente de 24 boisseaux de froment et de 35 sols en argent.

Gravell suggère que les initiales LVG et IV correspondent à Lubertus van Gerrevink et Jean Villedary, les papetiers, mais au XVIIIe siècle, ces marques sont devenues des symboles de papier de qualité et sont copiées partout dans l'Ouest de l'Europe. Le nom de Jean Villedary et les initiales couvrent une période de 150 ans. Les initiales des Jean Villedary, apparaissent sur de nombreux documents, des livres, des manuscrits dans les archives et les bibliothèques publiques d'Angleterre et de Hollande. Ils apparaissent également conjointement avec les noms et filigranes de Lubertus van Gerrevink, C.L. Honig, Adnanne Rogge, et van der Ley. Les initiales ont été trouvés ensemble avec LVG. C'est un document daté de 1735[58].

Le filigrane IV des Jean Villedary est en usage de 1668 et 1778[59].

Jean VI Villedary (ca 1740 - 1812)[]

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Aavil16

Hattem en 1786.

La famille Villedary a de nombreux liens avec la Hollande. Un Jean VI Villedary (ca 1740 - 1812) est originaire de l'un des moulins des Jean Villadary, en Angoumois, Beauvais et Chez Martin, à La Couronne. Jusqu'en 1758, il travaille en France, après quoi il possède une usine de papier à Hattem, province de Guelderland. Le Français Jean Villedary qui possède une papeterie au milieu du XVIIIe siècle siècle au Veluwe est une exception[60].

Une version du filigrane remonte à après le déménagement de la famille en Hollande. (Informations de Peter Bower)[61].

Le VI initial (ou IV) peut être trouvé sur une période de 150 ans.

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  2. COUZE et SAINT-FRONT
  3. [file:///C:/Users/Acer/Downloads/French%20paper%20in%20Siberian%20manuscripts%20from%20the%20XVIIth%20and%20XVIIIth%20centuries%20%2528from%20the%20Tomsk%20State%20University%20Research%20Library%20collection%2529%20(1).pdf Communications du XXXе CONGRES INTERNATIONAL DES HISTORIENS DU PAPIER, Angoulême, Payzac, Puymoyen, La Courade, 7-11 octobre 2010.]
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  5. Filigranes et autres caractéristiques des papiers fabriqués en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Raymond Gaudriault, Thérèse Gaudriault, CNRS, 1995.
  6. Drawings from the Age of Bruegel, Rubens, and Rembrandt: Highlights from the Collection of the Harvard Art Museums, William W. Robinson, Susan Anderson. Yale University Press, 2016.
  7. Biographical and bibliographical information on the book trades
  8. Filigranes et autres caractéristiques des papiers fabriqués en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Raymond Gaudriault, Thérèse Gaudriault, CNRS, 1995.
  9. Filigranes et autres caractéristiques des papiers fabriqués en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Raymond Gaudriault, Thérèse Gaudriault, CNRS, 1995.
  10. Biographical and bibliographical information on the book trades
  11. D'eersuchtige wraak, 1647, Pieter van Zeerijp, G. Slangen, G. van Eemeren, H. de Smedt, Éditeur Acco, 1988.
  12. Moulins à papier d'Angoumois, Périgord et Limousin de Gabriel Delâge, Librairie Bruno Sepulchre.
  13. CATALOGUE DES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE DE BELGIQUE, TOME TREIZIÈME, Héraldique — Généalogie
  14. Biographical and bibliographical information on the book trades
  15. CATALOGUE DES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE DE BELGIQUE, TOME TREIZIÈME, Héraldique — Généalogie
  16. History of Oxford University Press: Volume II: 1780 to 1896, Volume 2, ISBN 0198702795, 9780198702795, Ian Anders Gadd, Simon Eliot, William Roger Louis, OUP Oxford, 2013.
  17. Watermarks
  18. Inventaire général des dessins du Musée du Louvre et du Musée de Versailles : Bouchardon-Callot, Archives des Musées nationaux et de l'École du Louvre, Volume 2, Jean Guiffrey, Pierre Marcel, Gabriel Rouchès, Musée national de Versailles, Musée du Louvre. Cabinet des dessins, Librairie Centrale d'art et d'architecture, 1908.
  19. COUZE et SAINT-FRONT
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  23. [file:///C:/Users/Acer/Downloads/French%20paper%20in%20Siberian%20manuscripts%20from%20the%20XVIIth%20and%20XVIIIth%20centuries%20%2528from%20the%20Tomsk%20State%20University%20Research%20Library%20collection%2529%20(1).pdf Communications du XXXе CONGRES INTERNATIONAL DES HISTORIENS DU PAPIER, Angouleme, Payzac, Puymoyen, La Courade, 7-11 octobre 2010.]
  24. A Bibliography of Sir William Petty F.R.S. and of Observations on the Bills of Mortality by John Graunt F.R.S., Geoffrey Keynes, Clarendon Press, 1971.
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  30. Ambroise TARDIEU, Grand dictionnaire… de la Haute-Marche, p. 102.
  31. J. MOREAU DE PRAVIEUX, Armorial général de France, généralité de Limoges, p. 6.
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  57. The origins of Clifford's herbarium, D. ONNO WIJNANDS, F.L.S.
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  59. La Geste des abbés de Gembloux, Regards sur la ville, Straus, Jean-Paul, Presses Agronomiques de Gembloux, 2012.
  60. De Nederlandse papiernijverheid in de negentiende eeuw, Volume 1 de Economisch- en sociaal-historische onderzoekingen. Nieuwe reeks, Benjamin Willem de Vries, Éditeur M. Nijhoff, 1957.
  61. Biographical and bibliographical information on the book trades


Nous adressons nos plus vifs remerciements à Madame Evelyne Couteau, pour sa contribution importante aux recherches.

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