Wiki Guy de Rambaud
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[[Utilisateur:De Diderot|De Diderot]] ([[Discussion utilisateur:De Diderot|discussion]]) avril 10, 2019 à 11:10 (UTC)
 
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Merci de votre réponse, car vous me donnez des précisions très intéressantes. Jean-Laurent avait un fils né en 1775, prénommé Jean-François, et qui a manifestement échappé au massacre, mais s'est retrouvé prisonnier sur les pontons anglais. Il a fini par regagner Nantes où il a donné naissance à un fils en 1806, et il a terminé sa vie comme employé au ministère de l'instruction publique. Son fils Edouard a eu la même carrière que son père, mais se piquant de littérature, il a écrit quelques oeuvres qui n'ont jamais connu le succès. Grand admirateur de Victor Hugo, il a cherché la reconnaissance du grand homme, et dans des circonstances que je peine à élucider, sa fille Elise, née en 1835, s'est trouvée à Jersey en novembre 1852, en présence d'Hugo et des proscrits du coup d'Etat. En août 1853, elle donne naissance à un enfant né de père inconnu, qui sera élevé par son grand-père et connaîtra une petite gloire littéraire et une belle carrière de haut fonctionnaire de l'instruction publique.
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[[Spécial:Contributions/194.57.113.217|194.57.113.217]] avril 10, 2019 à 12:33 (UTC)

Version du 10 avril 2019 à 12:33

Bonjour,

Je m'intéresse à l'histoire de la famille Générès, aussi ai-je été particulièrement attentive à l'information concernant le rôle joué par Laurent de Générès en faveur de la mère de Toussaint Louverture. Pourriez-vous m'indiquer précisément les sources que vous avez consultées à ce sujet, et plus généralement avez-vous des informations concernant cette famille originaire des Cayes ? 

En vous remerciant par avance de votre aide.

Bien cordialement

Ldssvr (discussion) avril 10, 2019 à 10:48 (UTC)

Louise Dessaivre



  Bonjour, Mes recherches remontent à bien des années et j'en fais en permanence sur des centaines de sujets.  J'ai écrit cela car mon arrière-arrière-grand-oncle était capitaine de grenadiers et il aussi fait de la politique aux Cayes en faveur des noirs et des métis.  A Saint-Domingue, Jean-Laurent Générès, capitaine de dragons-milices avec Jean Michel Rambaud, aux Cayes, est le grand-père du mari de la baronne de Générès. Il sera massacré le quatrième jour complémentaire de l'an XI (21 septembre 1803), par les insurgés noirs. La plupart des autres membres de la famille connaissent le même sort dès le début de la Révolution. Certains parviennent toutefois à gagner la France ou la Louisiane.

Désolé !

De Diderot (discussion) avril 10, 2019 à 11:10 (UTC)

Merci de votre réponse, car vous me donnez des précisions très intéressantes. Jean-Laurent avait un fils né en 1775, prénommé Jean-François, et qui a manifestement échappé au massacre, mais s'est retrouvé prisonnier sur les pontons anglais. Il a fini par regagner Nantes où il a donné naissance à un fils en 1806, et il a terminé sa vie comme employé au ministère de l'instruction publique. Son fils Edouard a eu la même carrière que son père, mais se piquant de littérature, il a écrit quelques oeuvres qui n'ont jamais connu le succès. Grand admirateur de Victor Hugo, il a cherché la reconnaissance du grand homme, et dans des circonstances que je peine à élucider, sa fille Elise, née en 1835, s'est trouvée à Jersey en novembre 1852, en présence d'Hugo et des proscrits du coup d'Etat. En août 1853, elle donne naissance à un enfant né de père inconnu, qui sera élevé par son grand-père et connaîtra une petite gloire littéraire et une belle carrière de haut fonctionnaire de l'instruction publique.

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