Wiki Guy de Rambaud
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                                Cugnon ou Cuignon

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Cugnon.

Evrard de Cugnon

Evrard II de Cugnon et sa femme. Evrard est le frère de Valentin, ancêtre des Saulnier de Cugnon. Quartiers des Cugnon et des familles alliées : de Grummelscheidt, du Mesnil, d’Ochain, de Lomprez, de Masbourg, de Rochefort, de Lellich, de Beauclain, de Walde, des Armoises, de Pouilly, de Custine, de Gorcy, de Hautoy.

Acugnon5

Ethe et Virton sont situées dans le Pays Gaumois, où l'on parle lorrain. A Cugnon, au nord-ouest, l'on parle wallon. Dans la région d'Arlon, à l'est, la population est germanophone.

A410

Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin.

Cugnon ou Cuignon est un village qui doit peut-être son nom à un roi breton, Cogidubnos. CatœCongidunum, est d'abord un ermitage fondé, en 648, par saint Remacle (600 - 673/679). Il y a dès cette époque aussi un fort à cet endroit. Vers 970 la châtelaine de Cugnon est citée avec deux comtesses et une autre châtelaine. Le nom de la châtellenie devient celui de la maison de Cugnon, une des Pairies du Luxembourg[1][2].


Une note des Chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny nous dit que :

La maison de Cugnon, qui trouvera place dans notre histoire, était ancienne et illustre; c'était une des Pairies du Luxembourg. On trouvait à l'abbaye d'Orval la pierre tumulaire de Marguerite Cuignon, femme de Henry Cuidieu Pardouit. Françoise de Cuignon, épouse de Jean de Tassigny du Faix, seigneur de Lamouilly, est citée dans une charte du duc Charles de Lorraine du 2 janvier 1558[3].

En 970, selon ces traditions, il existe donc un châtelain ou castellanus à Cugnon. Les premiers seigneurs de Cugnon (XIIe - XIIIe s.) vont parfois aux croisades, sont généraux avec l'abbaye d'Orval et de fidèles vassaux des Comtes de Chiny[4]. Lors du démembrement du comté de Chiny, en 1245, le seigneur de Cugnon fait ériger une forteresse de plaine, en rive droite de la Semois. Le fief de Cugnon est repris par la Seigneurie de Florenville, à cette époque.

Les Cugnon sont écuyers, parfois chevaliers, seigneurs de Cugnon et de bien d'autres fiefs. En 1269 les Cugnon deviennent hommes de fief du château de Bouillon et Henri abolit le servage moyennant redevances minimes. Il garantit la propriété aux bourgeois.

On ne sait presque rien sur certains Cugnon :

Le 23 mars 1334, le mambour (trésorier) de Colete, sœur de Colin de Cugnon, relève la moitié de Cugnon et le même jour Jacques de Cugnon fait le relief des biens sis dans le même pays[5].

Par contre, Pierre de Cugnon de Saint-Benoit (1320 - 1375) est l'ancêtre de la branche des Cugnon de Sevricourt et d’Alincourt, en Champagne, famille subsistante de la noblesse française.

En 1430, les Cugnon quittent leur seigneurie de Cugnon sur la Semois pour Ethe. D'après Aimée Cugnon, une alliance avec les Thierry, premiers seigneurs d'Ethe serait à l'origine de cet établissement. Ils construisent le château Cugnon dans cette bourgade. Néanmoins, malgré des alliances de plus en plus distinguées les Cugnon vendent leurs biens. Ils deviennent officiers de cavalerie ou religieuses, ce qui leur revient cher. Théodore Welter, historien local, dans ses Manuscrits (Archives de l'état à Arlon) démontrent que les Cugnon sont des seigneurs justes, maintes fois parrains ou marraines, mais ruinés en 1738.

Il semble aussi qu'il existe une descendance de cette famille en Belgique, d'après les recherches de Madame Ingeveld, née Cugnon qui a écrit en 1973, une généalogie de cette famille à partir d'actes et de documents (Les Cugnon 1173-1973).

La dernière des Cugnon, surendettée et victime d'abus de faiblesse lègue son château d'Ethe à Jean Gaspard Saulnier de Cugnon, un notable de Morlaix descendant des Cugnon par les femmes. Avant cela, par lettres patentes du duc de Lorraine, les Saulnier de Cugnon sont autorisés à porter le nom et les armes de Cugnon, le 2 août 1720. Cette autorisation est ratifiée par le Parlement de Bretagne du 22 août 1737.

Cette famille Saulnier de Cugnon semble éteinte à la mort des enfants de l'un des fils de Jean Gaspard avec la fille d'un notaire présidial à Quimper. Mais la Descendance de Marie Catherine Saulnier de Cugnon épouse Jean Lannux de Rascoët, riche négociant avec l'outre-mer, Conseiller du Roy, Vice Consul d'Espagne, est belle. Le livre de Rodolphe Gaillard de Saint-Germain, La famille Gaillard de Saint Germain ou le mien : Pour l'amour du Dauphin, et mes articles sur Wikia, en présentent quelques centaines de membres, alliés ou appartenant à des familles connues.

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Acug-2

A la fin de la bataille de Sedan, Adrien de Cugnon d'Alincourt, suivi de 150 cavaliers, tente de rompre l'encerclement.

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L'ORIGINE[]

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Le nom Cugnon[]

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Inscription de la Consécration de Cogidubnus.

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Cogidubnos.

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Le camp romain de Cugnon

Extraits des diplômes concernant les abbayes de Stavelot et de Malmédy, qui sont publiés dans le Tome II de L'amplissima Collectio :

Page 6 (vers 648). "In terra nostra silva Arduennense in loco qui dicitur Casegongindinus quem Sesomires fluvius cingere videtur. — Casegongindinus", pour lequel on trouve aussi "Casecongidunus"' (Hérigère, dans les Mon. Germ., VII, 184,1. 10), et, d'après Wastelain, "Casae-Congidunum", est Gougnon ou Cugnon. La première partie du composé est évidemment le mot "casae"; il paraît probable que la seconde n'est autre que le nom d'homme "Cogidunus", qui appartenait, selon Tacite, Agricola, à un roi breton : l'emploi du nominatif au lieu du génitif, dans cette seconde partie du composé, ou, en autres termes, la formation d'un composé par apposition, était peut-être dans le génie de la langue celtique. La rivière "Sesomires", ailleurs "Sismara", "Sesmarus" (à l'endroit cité, 1. 5 et 10) est la Semoy... [6].

Il existe bien un roi breton du nom de Cogidubnos, mais il est le roi du peuple celte des Regnenses, un peuple de l'île de Bretagne, après la conquête romaine de l'île en 43, comme le note Tacite dans la Vie d'Agricola. On peut donc douter qu'il y ai un lien entre ce Cogidubnos et ce village. Est-il exilé sur les bords de la Semois par les Romains ?

A l'origine, Cugnon est l'un des plus anciens et l'un des principaux centres de défense de la vallée de la Semois, dont le témoin vestige est bien le refuge du Trînchi, situé près du hameau de Thibeauroche.

Le camp du Trînchi démontre qu'à l'époque de Cogidubnos Cugnon est une forteresse romaine bien située sur un promontoire bordé de deux longs flancs raides et abrupts. Ce camp gallo-romain qui peut héberger une légion romaine a t'il détenu Cogidubnos ?

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L'ermitage de Cugnon[]

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Cugnon.

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Statue de saint Remaclus à Malmédy.

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L'ermitage de Saint-Remacle.

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Vue sur Cugnon.

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Sigebert III.

Vers 940, Richer, évêque de Liège, de 920 à 945, abbé de Lobbes et de Prüm, gouverne aussi à Cugnon une petite communauté de six moines. Ces pieux cénobites accomplissent, avec scrupule, le vœu de leur supposé royal fondateur, Sigebert III, roi d’Austrasie.

Dom Calmet nous parle d'un monastère[7], mais d'autres historiens parlent d'un prieuré[8].

En réalité les vestiges d’un ancien monastère subsistent dans les derniers temps à Cugnon, dans un prieuré qui appartient aux Jésuites du Luxembourg[9].

CatœCongidunum, est peut-être un monastère fondé en 648 par saint Remacle (600 - 673/679). Mais le futur saint trouve le lieu trop solitaire et obtient la fondation de l'abbaye de Solignac et de celle de Stavelot-Malmedy. Cougnou devient un simple prieuré[10].

Il ne reste aujourd'hui pratiquement rien de cet édifice, mais on note la présence, en lisière du village, dans la direction d'Auby, un oratoire creusé dans la roche feuilletée : la Grotte Saint-Remacle, où le saint aurait trouvé asile lors de son arrivée dans la région[11].

L'existence du monastère reste discuté et discutable, néanmoins une charte de cette époque existe, qui parle de la donation par Sigebert, de ce lieu, afin d’y fonder un monastère. Voici la traduction de cet écrit, par Jacques Stiennon, professeur à l’université de Liège :

Sigebert, roi des Francs, à l’illustre Grimoald, maire du Palais, salut spécial et bonheur en toutes choses.
Nous croyons que le Dieu Tout Puissant nous récompense à raison des libéralités pieuses que nous faisons généreusement, grâce aux biens dus à sa munificence, on voit le pouvoir royal se consolider lorsqu’il protège spontanément les intérêts des serviteurs de Dieu. C'est pourquoi, sous l’impulsion de notre cœur, et d’après l’avis des éminents prélats Cunibert, Mémorian, Godon, ainsi que des illustres Seigneurs Grimoald, Bobon, Adalgysel, nous voulons, à l’exemple de nos ancêtres, faire acte de largesse par l’érection d’un monastère régulier dans notre forêt d’Ardenne, en l’honneur de notre patron, de Pierre, de Paul, de Jean et des autres martyrs, en un lieu nommé Cugnon, que la Semois entoure comme une ceinture.
Avec l’aide du Christ, nous y établissons Remacle en qualité d’abbé pour qu’il fasse observer la règle et les recommandations des anciens Pères.
Dans ce but et à partir du fort lui-même et de la rivière, nous donnons aujourd’hui en toute propriété un terrain pris dans notre forêt d’Orgéo et le long de trois lieues en ligne droite y compris la vanne domaniale dite de Dognulfe, ainsi que les colons Probard et Babon avec leurs enfants.
En outre, à partir du fort, trois lieues dans l’autre forêt domaniale, plus trois lieues en ligne droite, y compris la petite vanne du ruisseau des Aleines près de la roche carrée.
Tous ces biens, provenant de notre domaine, nous le donnons avec notre immunité, pour l’usage des serviteurs de Dieu, de manière qu’ils les possèdent, en jouissent et les transmettent à leur postérité spirituelle.
Ainsi pourront-ils mettre leur bonheur et toute leur attention à prier incessamment notre miséricordieux seigneur et afin que cette ordonnance demeure ferme et inviolée, nous avons voulu y joindre en bas, de notre main, l’appui de notre souscription.

Les terres si généreusement données par Sigebert ne lui appartiennent pas, du moins, pas toutes. L’histoire dit que les seigneurs de l’endroit cherchent querelle aux moines. Un fort existe déjà. Il s'agit certainement d'une maison-forte habitée par un chastelain qui défend les intérêts des seigneurs laïcs contre les empiétements des prélats.

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Les chastelains de Cugnon[]

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Cugnon X

Dames de la noblesse au Xe siècle.

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Les deux comtesses, amies des châtelaines d'Herbeumont et de Cugnon, sont des parentes de Sigefroid, le premier comte de Luxembourg.

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Le château des Fées à Cugnon, forteresse dont l'origine remonte à la période carolingienne.

Très souvent la petite église reçoit néanmoins la visite d'une pieuse dame, dont l'époux, le comte Rodolphe, administre alors le Pagus Arduennensis. Leva ou Eva est accompagnée, quelquefois, par la jeune Mathilde de Chiny, épouse d'Otton Ier de Chiny (ca 950 - 987). Les châtelaines d'Herbeumont et de Cugnon sont aussi, presque toujours, de la partie. Elles vont prier dans la chapelle des saints apôtres pour le succès des armes de leurs nobles seigneurs, époux ou pères, et des brillants chevaliers de la contrée, qui combattent alors sous la bannière impériale[12].

En 970, selon ces traditions, il existe donc un châtelain ou castellanus à Cugnon. Une note des Chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny nous dit que :

La maison de Cugnon, qui trouvera place dans notre histoire, était ancienne et illustre; c'était une des Pairies du Luxembourg. On trouvait à l'abbaye d'Orval la pierre tumulaire de Marguerite Cuignon, femme de Henry Cuidieu Pardouit. Françoise de Cuignon, épouse de Jean de Tassigny du Faix, seigneur de Lamouilly, est citée dans une charte du duc Charles de Lorraine du 2 janvier 1558[13].

Le nom de la famille de l'épouse du comte de Chiny est inconnue. Il est possible que celle-ci soit issue des comtes de Verdun de la maison d'Ardenne, soit une descendante de Wigéric de Bidgau et de Cunégonde de France, petite-fille de Louis II le Bègue, roi de France[14].

Au Xe siècle, un comte Rodolphe gouverne le comté d'Ivois[15]. Ce Rodolphe des Woepvres est aussi gouverneur bénéficiaire de Vosninge ou Oestling, en d'autres termes de l'Ardenne[16]. Il est probablement issu de la famille des Régnier. Son épouse Leva doit être parente de Wigéric de Bidgau. Leva, veuve du comte Rodolphe, est bénéficiaire du comté de Zoos, en Ardenne[17].

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LES CUGNON SEIGNEURS DE CUGNON[]

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Blason cugnon-0

Blason Cugnon.

L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny nous dit :

Nobles Vassaux des Comtes de Chiny... je remarque entre les plus anciens ceux de Cugnon... Maison ancienne et illustre avoit d’argent à la fasce de sinople, accompagnée en chef de trois merlettes de sable, et en pointe d'une rofe de gueules, feuillées de finople[18].

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Les premiers seigneurs de Cugnon (XIIe - XIIIe s.)[]

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Cugnon est située vers l'an 1000 entre la seigneurie de Buillon (= Bouillon) et le comté de Chiny.

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Frédéric Barberousse lors de la troisième croisade.

Acug

L'ancêtre forteresse des Cugnon à Cugnon (XIIIe s..

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Aspect possible de la forteresse.

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Herbert de Cugnon, écuyer, part pour la Palestine.

Cugnon lady

Ydes de Cugnon (ca 1250 - avant 1319) se marie avec Nicolas Miton de Seberchamps.

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Parchemin de la loi de Beaumont.

1. Gilles de Cugnon (ca 1140 - après 1187) Algidus Cunengis est un fidèle chevalier et vassal du Comte de Chiny. Il est souscripteur de sa charte charte de Bellonchampagne confirmative du don à l'abbaye d'Orval. En 1173, le comte donne au prieuré de Conques, dépendance de l'abbaye d'Orval des domaines. Algidus ou Gilles s’engagent clairement à respecter le contenu de la charte. Les ruines et chroniques de l'abbaye d'Orval: esquisse morale, religieuse et chevaleresque de l'histoire de l'ancien comté de Chiny nous dit que :
Le vendredi, troisième jour de Carême de l'an 1187, c'était donc fête dans le Luxembourg et dans tous les Pays-Bas ; c'était fête aussi dans le comté de Chiny; la basilique d'Orval était parée de ses plus somptueux ornements...
... Sur les degrés de l'autel, et depuis la porte du temple, s'allongeait une double haie de chevaliers; ils étaient silencieux et immobiles comme des statues ; la main appuyée sur leur longue épée, et l'écu suspendu au col, ils formaient autour du Comte un imposant cortège de gloire et d'illustration.
C'étaient notamment Gautier de Jamoigne... Gilles de Cugnon, Hugues de Mussy...
Entre tous ces guerriers apparaissait le comte, Louis III de Chiny (1141 – 1191)...[19][20].

Quand son comte, Louis III de Chiny (1141 – 1191) s'engage dans la Troisième croisade aux côtés de l'empereur Frédéric Ier Barberousse, il est possible que Gilles l'accompagne à la croisade. Car à cette fête en la basilique d'Orval les chevaliers crient Deus vult (Dieu le veut) est un appel à la croisade. Le comte de Chiny l'empereur vont mourir en chemin. Il est le père de :


2. Gilles II de Cugnon, né vers 1180 dans le comté de Chiny. Lors du démembrement du comté de Chiny, en 1245, le seigneur de Cugnon fait ériger une forteresse de plaine, en rive droite de la Semois. Celle-ci alimente naturellement les douves. Le château fort est entre Cugnon et Auby, en aval de Cugnon, près d'un gué de la Semois. C'est une tour carré, dont les murs ont 2 mètres d'épaisseur, doublée d'une basse-cour et d'une ferme. Le fief de Cugnon est détaché du comté de Chiny, pour être repris par la Seigneurie de Florenville. Louis, comte de Chiny crée la seigneurie de Florenville pour doter sa fille, Isabeau, qui épouse Othon III de Trazegnies au début du XIIIe siècle. Cette seigneurie inclue Cugnon et Auby. Gilles II a au moins deux enfants :


3. Herbert de Cugnon (ca 1210 - après 1240) Herbertus Cunonis. Lors de la 6e croisade, Herbert de Cugnon, écuyer, part pour la Palestine. On le trouve en 1240 à Ascalon, à la suite du comte de Champagne, du sire Robert de Courtenay. Il fait un emprunt[21].
3. Renier de Cugnon (ca 1210 - après 1262), né à la forteresse de Cugnon, est chevalier. Il paraît en 1243. Thierry de Rochefort cherche un accord avec Lambert de Chevetogne au sujet de leurs droits respectifs sur Eprave, et le 7 mai 1262, il y a signature d’une charte ratifiant cet accord. Le témoin est Renier de Cugnon[22]. En 1269, Cugnon, avec Auby village voisin, se retrouvent dépendant du Duché de Bouillon. Il semble être le père de :


4. Jacques, Jakemin, ou Jaquemin de Cugnon (ca 1240 - après 1313), écuyer, est homme de fief du château de Bouillon. Il relève la moitié de Revogehart et de Frahan et des appendices et les dîmes d'Orchamps, le court et masuriers des Viviers et des appendices [23][24].
L’évêque de Liège convient en 1269 qu'il ferait hommage à l'Église de Reims par trois hommes seulement, savoir : par Lambert de Chevetogue et Gilles de Faimes, chevaliers, et par Jacques de Cugnon, écuyer[25].
En 1289, Lettres par lesquelles Sauvaris de Pies, Chevalier et prévôt de Bouillon, déclare qu’y ayant difficulté entre noble dame madame Henrietœ de Hans, veuve de Monseigneur Thierry, Chevalier de Mirewart, d‘une part ; et les hoirs dudit Thierri...
Présens à ce jugement : Messire Jean de Hans, Chevalier... Jakemin Cuignon ; Poulens de Balahans, et les échevins et jurés de Bouillon[26].
D'autre part, en mai 1306, Jacquemin dit de Cugnon, sgr. de la ville et du ban

de Cugnon, affranchit Auby[27].

En 1315, Jacobus de Quignon relevavit medielatem ville de Quignon et medielalem ville d'Anbi (Auby), cum banno, justicia et ...[28][29].

4. Ydes de Cugnon (ca 1250 - avant 1319), demoiselle, se marie avec Nicolas Miton de Seberchamps (ca 1250 - avant 1319). Le 21 août 1319, Jean, fils de Nicolas Miton de Seberchamps, relève à Bouillon le quart de Cugnon, qui lui est obvenu ex parte domicelle Yde, mutris sue.
4. Henri de Cugnon (ca 1230 - 1310) est né à la forteresse de Cugnon. Il est cité en 1269, comme seigneur de Cugnon. Il est aussi seigneur de Mortehan[30]. Cugnon dépend du duché de Bouillon en 1269. Cugnon est affranchie par la loi de Beaumont en 1269. Cette loi proclame la liberté des personnes, abolit le servage moyennant redevances minimes et garantit la propriété aux bourgeois. Il semble qu'il faut y voir l'affranchissement, fait en 1269, des terres de Cugnon.
La sixième, un autre procès-verbal de la mise en possession de ladite dame, le 16 février audit an, des terres de Cugnon, Orges et Morleaux, et par les titres énoncez audit procès-verbal il est justifié qu'ils sont régis à la loy de Beaumont, relevant de Bouillon, Henry, seigneur de Cugnon, en 1269[31]. Henri de Cugnon semble être le père de :

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Seigneurs de Cugnon (XIVe s.)[]

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Blason thierry 2

Blason des Thierry.

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Jehennin de Cugnon (ca 1270 - après 1330) est homme de fief du château de Bouillon.

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La Semois à Cugnon.

Wenceslas

Wenceslas de Bohème, duc de Luxembourg et de Brabant.

5. Colin Ploiars de Cugnon est cité le 20 juin 1330. Il relève à Bouillon la moitié du ban et de le justice de Cugnon et des appendices et l'aisence des fores, par la succession de se père et de Ydes de Cugnon (ca 1270 - après 1330), demoiselle, sa tante. Presens li abbes de Saint Hubert, li sires de Harduemont, li voeiz de Huy, Colinez li chastelains, peirs et homes, J. de Noirefontainncs, Aubers de Han, Henri de Tassingni, Colinez filz Coîet, Jehans Blondins, G. Coles, Adan de Dangnies, Jacomins de Douzi, etc. [32]. le 20 juin 1330. Colin Ploiars de Cugnon relève de même la moitié de Cugnon, par succession de son père et de son mile[33].
5. Jehennin de Cugnon (ca 1270 - avant 1306), né à la forteresse de Cugnon, est homme de fief du château de Bouillon[34]. Le sire de Cugnon en 1306 affranchit un village suivant la coutume de Beaumont. Il le place dans le sauvement de Thiébaut de Bar (mort en 1312), prince-évêque de Liège[35]. Les évêques de la principauté épiscopale de Liège commencent alors à s'appeler eux-mêmes ducs de Bouillon. Jehennin de Cugnon se marie avec une Thierry, certainement de la famille des Thierry, premiers seigneurs d'Ethe. Ils portent : D'or, à un chevron de gueules accompagné en pointe d'un lion du même ; chef d'azur à 3 étoiles à 5 rais d'argent posées en fasce. Le colonel Arnaud nous dit que l’Annuaire de la noblesse de Belgique de 1859 et Émile Tandel dans son ouvrage Les communes luxembourgeoises parlent d’eux de cette famille de petite noblesse. Jehennin de Cugnon et N de Thierry sont-ils les parents de :


6. Egide de Cugnon et Nicolas dit de Cugnon sont témoins à un relief fait à Bouillon le 31 décembre 1325[36].
6. Nicolas dit de Cugnon. Le 13 décembre 1325 sont cités, Nicolas et Cilles de Cugnon comme seigneurs de Morthehan[37].
6. Giles de Cugnon est aussi cité avec VVautier, son frère, en 1359, le onzième jour du mois de juing parmi les hommes de fief du château de Bouillon. Ces seigneurs déclarent que :
Wenceslas de Bohème, duc de Luxembourg et de Brabant, releva et prit en fief de pairie de l’évêque de Liège et du château de Bouillon, la terre de Mirwart avec toutes ses appartenances, sauf l'avouerie de Saint-Hubert, qu'il tient de l'abbé dudit lieu, lequel le tient en fief de pairie de l'évêque ; Wenceslas, la main droite sur l'autel de la chapelle du château, prête serment de fidélité à sainte Marie et à saint Lambert, à l'évêque, au château et aux pairs[38].
Le 23 mars 1334, le mambour (trésorier) de Colete, sœur de Colin de Cugnon, relève la moitié de Cugnon et le même jour Jacques de Cugnon fait le relief des biens sis dans le même pays[39].
6. VVautier de Cugnon (ca 1295 - après 1359), né à la forteresse de Cugnon, figure en qualité d'hommes de fief du château de Bouillon dans un acte du 11 juin 1359[40]. Les Cugnon achètent la seigneurie d’Ansay (Ansart) en 1345[41]. Il est le père des derniers Cugnon à Cugnon.

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Les derniers Cugnon à Cugnon[]

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Blason cugnon (france)

Sceau Cugnon de Saint-Benoit : De sable, à trois étriers d'argent.

Cugnon pierre

Une charte concernant Pierre de Cugnon, conservée aux Archives de Bruxelles.

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Épitaphes sur la pierre tombale de Henri Cuidieu Pardouit (1320 - 1408), seigneur de Bellefontaine, mari de Marguerite de Cugnon (1330 - 1408)[42].

Prouvy

Le château de Prouvy (Chiny)est reconstruit au XIXe siècle. Il est la propriété de de famille du même nom depuis onze siècles.

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Jemeppe, le château de la famille d'Ochain.

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Cugnon passe aux La Marck-Arenberg, vers 1430

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Par alliance le château de la Mothe de Dombasle devient celui des Lury.

7. Pierre de Cugnon (ca 1320 - après 1373) est Seigneur de Saint-Benoît en Champagne. Officier, il participe à la bataille de Baesweiller, en 1371, pendant laquelle Wenceslas Ier de Luxembourg subit un cuisant revers. Il se constitue prisonnier en lieu et place du seigneur de Mirwart le temps que ce dernier rassemble sa rançon. Il est cité en 1373.

Pierre de Cugnon de Saint-Benoit est l'ancêtre de la branche des Cugnon de Sevricourt et d’Alincourt, en Champagne, famille subsistante de la noblesse française.


7. Marguerite de Cugnon (1330 - 1408) mariée à Henri Cuidieu Pardouit (1320 - 1408), seigneur de Bellefontaine[43], et de Tintigny. En 1392, l'abbé et les religieux d'Orval vendent une maison, sise à Marville, à Henri de Bellefontaine [44]. Ils sont classés comme des morts, moins illustres, mais de familles très anciennes inhumés dans l'abbaye, et dont les épitaphes sont déjà presque illisibles vers le milieu du XIXe siècle[45].
7. Jehenne de Cugnon épouse Georges du Trux, féodal d'Etalle, en 1371. Le Trux, dit Welter, est une maison forte qui fait la contrepartie du village de Villers-sur-Semois. Selon un vieux manuscrit c’est de cette maison que la famille du Trux tire son nom. Le tableau de répartition des dîmes la présente comme héritière de la famille de Malberg, les descendants de Gerhard von Malberg (1200 - 1246), sixième grand maître de l'ordre Teutonique (1240 - 1244). La grosse tour d'Étalle. Georges du Trux est le fils d'Isabelle de Malberg. La maison près du pont sur la Semois, nommée de nos jours la Maison des Dames, se nomme à cette époque jadis la grosse tour d'Étalle; c'est la résidence de la famille du Trux.
7. Don Nicole de Cugnon (1339 - après 1419), né à la forteresse de Cugnon, est seigneur de Cugnon, puis entre dans les ordres à Orval, à 80 ans en 1419. Nicolas d'Arlon, abbé d'Orval, Jean de Longwy, prieur, Nicole de Cugnon et Jean de Prouvy, religieux, font serment dans l'église de Marville qu'un échange n'a pas eu lieu le 2 mars 1419[46]. On insère, parfois, dans les registres de la Cour féodale de Liège, certains actes relatifs aux fiefs de Bouillon, notamment ceux de la forteresse de Cugnon en 1406[47]. Ils sont les parents de :


8. Jehan de Cougnon/Cugnon (1370 - 1424), né à la forteresse de Cugnon, est maire de la Haute Cour de Falize, selon un acte de 1371. Il décède en 1424. Son sceau est inscrit sur une dalle funéraire. Il se marie avec Alix d'Ochain de Jemeppe (attestée, mais non filiative), peut-être fille de Thierry d’Ochain vivant encore en 1414. La famille d'Ochain est originaire du Luxembourg, noble d'extraction. Elle qui tire son nom d'un village au même Duché, dont ils sont Seigneurs de tems immémorial. Elle est reconnue pour telle tant par des Lettres-Patentes du Roi de Bohême, avec son sceau pendant en queue, en date de l'an 1314. Ses alliances sont considérables. Il est le père de :


9. Baudouin de Cugnon (1395 - après 1430) est né à la forteresse de Cugnon, décédé à Ethe. Cugnon et Bertrix, les terres franches de Cugnon sont acquises par Évrard II de La Marck-Arenberg (1365 - 1440), en 1422, par donation de Jeanne, veuve de Henri de Thone La Longue [48]. La seigneurie de Cugnon-Auby, appartenant à la branche aînée des premiers seigneurs de Cugnon, passe aux comtes de la Marck, faute de descendants, vers 1430. Les La Marck vivent quand ils viennent à Cugnon - certainement très rarement - dans la vieille forteresse des Cugnon, car le nouveau château, détruit en 1793, n'est construit que vers 1650. Les comtes de la Marck qui succèdent aux Cugnon font frapper monnaie, alors que les Cugnon n’ont pas utilisé cette prérogative, mais cette monnaie est considérée comme fausse. En 1430, les Cugnon quittent leur seigneurie de Cugnon sur la Semois pour Ethe. Le premier coseigneur d'Ethe a t'il hérité de sa mère Alix d'Ochain de Jemeppe ? L'alliance avec les Thierry, premiers seigneurs d'Ethe est certainement à l'origine de cet établissement. Le 9 novembre 1358, Wenceslas de Bohême, duc de Luxembourg reconnaissait à un de Thierry, seigneur d’Ethe le même droit dans les bois du souverain et de la prévôté de Virton que le souverain même, étant seigneur foncier ou autrement mayeur et bas justicier avec le prince représentant les comtes de Chiny. Du temps de Charles Quint, par jugement de la Chambre des Comptes, le même droit est accordé aux successeurs et ayant cause et tous autres représentants pour toujours avec défense à tous les officiers de S.M. Charles Quint qui sont et seront en temps à venir de les troubler et les molester. Des Thierry ce droit est passé à la famille de Cugnon. Baudouin de Cugnon (1395 - après 1430) se marie vers 1440 avec Jeanne de Lucy ou de Lucey, née après 1420[49]. Elle est fille Marguerite de Dombasle, mariée en 1420 à Jean de Lucy, auquel elle apporte le château et les autres biens des Dombasle. Cette famille de Lucy ou de Lucey porte : D'argent à trois lions de sable, armés, lampassés de gueules, couronnés d'or. Elle est d'ancienne chevalerie, originaire de Lorraine[50]. Ils sont les ancêtres des Cugnon, seigneurs d'Ethe et des Saulnier de Cugnon :

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LES CUGNON SEIGNEURS D'ETHE[]

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Il existe quatre documents sur les Cugnon, seigneurs d'Ethe, 1587 - 1641, aux Archives de l'Etat belge à Arlon.

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Les premiers Cugnon seigneurs d'Ethe (XVe s.)[]

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Acugnon1

La résidence des Cugnon à Ethe est rasée en 1787 par la douairière de Briey, née Lépine. Il ne reste que le nom d'une rue : rue du château Cugnon .

Acug1

Le château des Wal.

10. Jehan II de Cugnon (1440 - 1???) est né à Ethe. Sa famille a quitté les bords de la Semois et est venu se fixer à Ethe, près de Virton. Pour ne pas perdre le souvenir de son origine, elle donne le nom de Cugnon à sa nouvelle résidence. Il se marie avec Anne du Mesnil, fille de Jean du Mesnil, seigneur dudit lieu, et Françoise de Boullezy, fille d'Henri de Boullezy, prévôt de Marville. Sa mère était veuve de Wauthier de Failly, écuyer. Les Mesnils, tombés en Cugnon, portent : écartelé, aux 1er et 4e d'argent, à trois burelles de gueules, une étoile de six rais, en chef; aux 2e et 3°, de gueules, à l'aigle d'hermine, aux ailes éployées, becquée et membrée d'or[51]. Cette famille du Mesnil est l'un des quatre quartiers nobles de leur descendante Françoise de Cugnon, épouse de Jean du Faing dit de Tassignies, présent sur leur tombe[52]. Ils sont les parents de :


11. Jehan III de Cugnon (1460 - 15??), seigneur d'Ethe et seigneur de Steinbach[53], épouse Blanche de Wal[54]. Cette famille de Wal est l'un des quatre quartiers nobles de leur descendante Françoise de Cugnon, épouse de Jean du Faing dit de Tassignies, présent sur leur tombe[55]. Blanche de Wal est la fille de Didier de Wal, Capitaine et prévôt d'Etalle, Chevalier, seigneur de Wahl, Villers-le-Rond, Frenoy, Woest, Rossignol; seigneur de Neumesnil du chef de son épouse, Marguerite d'Ivory, dame de Noëlva. Didier de Wal est le fils d'un gouverneur du Poitou. A la mort de Marie d'Antine, le 8 juin 1671, dernière descendante de la lignée, l'Avouerie d'Anthisnes passe à la famille des de Wal. Les Wal sont une Famille militaire, reçue dans tous les Chapitres nobles des Pays-Bas[56].

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Les Cugnon seigneurs d'Ethe au XVIe s.[]

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Acugnon3

Pierre tombale de 1635 de Hans Karl de Grümelscheid

Acugnon5

Un roman sur la vie d'Evrard de Cugnon.

Acug4

Les Grumelscheidt sont les gardiens du château de Wiltz

LORY

Dalle mortuaire Pierre du Lory (1520 - 1587) - Agnès de Cugnon (1526 - 1579).

Acugnon4

Evrard de Cugnon est Lieutenant prévôt de Virton. Son fils en est seigneur en 1576.

Acugnon6

Jean III de Cugnon (1529 - 1601) est Seigneur seigneur de la terre de Montquintin (1574), par héritage et par achat.

Blason monflin

Blason des Monflin.

Acugnon7

On retrouve Nostradamus à Orval, mais aussi à Sainte-Marie dans la demeure de Claudine de Cugnon-Montflin et au château du Faing.

Acug12

L'abbaye d'Orval continue d'avoir un grand rayonnement dans cette région

Françoise cugnon

Françoise Cugnon.

Blason du faing

Blason des du Faing.

Acugnon8

Inscription sur la pierre tombale de Françoise de Cugnon et Jean du Faing dans l'église de Jamoigne.

Faing

Château familial des du Faing, reconstruit par Gilles du Faing au XVIIe s.

Du faing 1633

Dalle mortuaire du Comte Gilles du Faing, dont la mère est Françoise Cugnon de Saint-Erpigny.

Acugnon68

L'entrée de la ferme du château Jemeppe.

12. Robert de Cugnon, écuyer, seigneur de My, est témoin le 29 décembre 1556 au mariage de Guillaume de Lardenois de Ville, capitaine à Herbeumont et de Nicole de Lierneux, dame de Sclassin et Hébroval[57].
12. Evrard de Cugnon (1495 - avant 1565), Seigneur en partie d'Ethe et Belmont. Il est Lieutenant prévôt de Virton avant 1565. Il a bâti le château Cugnon, à Ethe, de style Renaissance. Il n'en reste que des ruines intégrées dans les maisons de particuliers[58]. En 1521, Robert de la Marck, allié du roi de France, est contraint de lever le siège de la bourgade, devant la belle résistance de sa garnison et de ses habitants. Evrard de Cugnon épouse, vers 1523, Barbe de Grumelscheidt[59]. Cette famille Grumelscheidt est l'un des quatre quartiers nobles de leur descendante, Françoise de Cugnon, épouse de Jean du Faing dit de Tassignies, présent sur leur tombe[60]. Barbe de Grumelscheidt est la fille de Bernard et Blanche de Fresnois. Les seigneurs de Grümelscheid ne font pas partie de la haute noblesse, mais de la moyenne noblesse. Au XIVe siècle, un certain Wiric d'Arsdorf est mort sans laisser d'enfants. La famille de Grümelscheid recueille cet héritage. Elle possède alors tous les droits de souveraineté et la haute justice, à Grümelscheid. A trois kilomètres à l'Est de Schimpach, sur la rive gauche de la Wiltz, au sommet d'un coteau qui domine un vallon spacieux et riant, s'élève le château de Grummelscheid, dont les anciens seigneurs, qui portent "l'aigle d'or sur champ de gueules", n'ont laissé aucun souvenir à l'histoire[61]. Les Grumelscheidt sont à cette époque les gardiens du château de Wiltz. En 1500 et 1501 : Nicolas (Clays) y est désigné comme Mannriter de Wiltz. Nicolas de Grumelscheid apparaît encore en 1522 comme juge des nobles. La mère de Barbe de Grumelscheidt, Blanche de Fresnois, est veuve et héritière de Michel de Saint Moritz. Cela explique que Jean III de Cugnon (1529 - 1601), un de ses fils, va être co-héritier de Agarant de St Morizes. Evrard de Cugnon (1495 - avant 1565) et Barbe de Grumelscheidt ont huit enfants :


13. Agnès de Cugnon (1526 - 1579), dite Honorée Dame, née au château Cugnon, à Ethe, épouse Pierre du Lory (1520 - 1587) Écuyer, Seigneur de la Berlière, Aigremont et Mathon en partie. On a une procuration de Gérard de Rodemach, seigneur de Montquintin, gouverneur à Longwy, pour Pierre du Lory, seigneur d'Aigremont, chargé de recevoir en son nom les fois, hommages, serments et dénombrements de ses vassaux, 1575. Il est le fils de Guillaume et Jeanne de Cesse. Les quartiers de leur pierre tombale sont : du Lory, de Cesse, Anchelin, de Récicourt et de Cugnon, de Grummelscheidt, de Wal, du Mesnil.
  • Henri d'Orsinfaing, seigneur d'Aigremont, épouse Jeanne de Lory, dame de Berlière et de Champagne, fille de Pierre de Lory, écuyer, seigneur d'Aigremont et d'Agnès de Cugnon,


13. Jean III de Cugnon (1529 - 1601), fils aîné, né au château Cugnon, à Ethe, écuyer, est le Seigneur foncier d'Ethe (1574 - 1601)[62], seigneur de la terre de Montquintin (1574), de Belmont, de Virton (1576). Il est Receveur de sa Majesté è Chiny, Estalle et Florenville le 27 mai 1569[63]. Le comte de Failly écrit au sujet de ce Cugnon :
Selon des chroniqueurs de l'époque, Agarant de St-Maurice aurait vendu son bien à Gilles de Sapoigne en 1545. Celui-ci n'en ayant pas fait le transfert en perd le droit et nous voyons alors Jean de Cugnon en faire le retrait en 1565. Or, on a admis et reconnu que le chapelain de Laclaireau, Jean-Baptiste Demanet, avait falsifié des actes, il avait d'ailleurs été condamné pour cela. Il aurait donc ce faisant fait profiter Jean de Cugnon, d'un bien qui ne lui revenait pas en propre. Si ce Jean de Cugnon s'est effectivement enrichi, et selon certains ce serait lui qui aurait construit le château Cugnon et non Evrard, il semble, d'après ce que l'on peut tirer du récit ci-dessus, qu'il aurait hérité de sa mère, héritière elle-même pour 1/2 de la Seigneurie de St-Maurice[64].

Il existe un volume contenant quatorze comptes, dont huit rendus par le même, du premier octobre 1557 au dernier septembre 1565 ; un par Henri de Barbanson, du premier octobre 1565 au dernier septembre 1566, et cinq par Jean de Cugnon, du premier octobre 1566 au dernier septembre 1571[65]. En octobre 1565, Jean de Cugnon est retrayant des droits sur Ethe et Belmont, et il acquiert pas mal de biens et diverses rentes de Gérard de Reinach, seigneur de Montquintin, écuyer de Mr le duc de Lorraine, gouverneur..., le 15 octobre 1574[66]. Il est dit car il est en plus déclaré co-héritier d'Agarant de St Moritz, seigneur de Montquintin en 1574. Jean de Cugnon est dit aussi seigneur d'Ethe de 1574 à 1601. Le contrat d'acquisition est dûment réalisé en 1576, le prevost et les féodaux de Virton reconnaissent Jean de Cugnon seigneur foncier d'Ethe et Virton. Il existe un autre volume contenant neuf comptes, rendus par Jean de Cugnon, du premier octobre 1571 au dernier septembre 1580[67]. Le 1er février 1584, Jan de la Court, Sieur de La Grange en partie, dîne chez Jehan de Cugnon, Seigneur d'Ethe et de Belmont dans la prévôté de Virton, avec son beau-frère Jan de Bar, hommes d'armes de la compagnie du Comte de Manderscheid, et plusieurs autres gentilshommes[68]. Jean III de Cugnon (1529 - 1601) est dit sans hoirs. Il fait son testament le 7 février 1601 au profit de tous ses neveux et nièces et décède à cette époque. L'Institut archéologique du Luxembourg nous dit que :

... Le 5 avril 1630, Claude de Laittre, prévôt de Virton et Saint Mard, Jean d’Orchinfaing, seigneur d’Aigremont, Jean de Foulon, Evrard de Zasse, clerc, Gilles du Faing baron de Jamoigne, Baudouin du Faing, prévôt de Chauvency, Claude de Landchette, Jean de Bellefontaine au nom de M. de Landchette, sa femme, J et M de Landchette, sœurs, J. de Landchette, veuve de Alexandre d’Orchinfaing, vendent leur quote part du bois de lisière, près de Neuveforge, bien provenant de la succession de feu Jean de Cugnon, de son vivant co-seigneur d’Ethe et Belmont en partie, à Claude François et Marguerite de Monflin, frères et sœurs, celle-ci femme de Breberbach, écuyer...[69].


13. Barbe de Cugnon (1531 - 1566), née au château Cugnon, à Ethe, épouse Gilles de Landchette (1520 - 1589), écuyer, maréchal des logis de la compagnie d'ordonnance du comte de Mansfeld. Quartiers : Lanchette, Hessen, Secrem, Grummelscheidt. Ils ont quatre enfants.
13. F de Cugnon, née au château Cugnon, à Ethe, épouse H de Moranville. Un Pierre de Moranville fait relief des biens possédés par lui à Ethe en 1682.
13. Anne de Cugnon (1533 - 1567), née au château Cugnon, à Ethe, épouse, le 15 octobre 1566, Jacques d’Orsinfaing, seigneur d'Orsinfaing de Léglise, Capitaine sous les ordres du Comte de van Mansfeld, Haut forestier des bois d’Anlier, fils de Jehan d’Orsinfaing, dit le Malhomme, lieutenant-prévôt de Neufchâteau, marié en 1535 à Béatrice de Reumont. Elle décède en 1567. Jacques d’Orsinfaing se remarie avec Catherine de Dave[70]. Ils sont les parents de :
  • Jean d’Orsinfaing, prevost de Virton et de Saint Mard, seigneur d'Aigremont à Dampicourt. Il vend la part de l'héritage de Jean de Circourt, de son vivant co-seigneur d'Ethe et de Belmont, du bois de lisière, près de la Neuveforge, le 5 avril 1630[71].
13. Claudine de Cugnon (1535 - 1602), née au château Cugnon, à Ethe, épouse, le 26 juillet 1556, Louis de Monflin (1530 - 1602)[72]. Il est seigneur d’Aigremont et Mathon en partie, seigneurie située à Dampicourt, seigneur de Sainte-Marie. Il est le fils de Jean et Marie du Lory, elle-même sœur de Pierre du Lory, mari de Agnès de Cugnon (1526 - 1579). Les Monflin sont les descendants de Jean de Monflin, Écuyer, qui vivoit l’an 1100, & mourut l’an 1126, ayant épousé Sara van der Messe. En mai 1599, le receveur Monflin s'étonne d'avoir reçu des lettres de commission pour la prévôté de Chiny. On a aussi la légende du passage de Nostradamus à la seigneurie de Sainte-Marie Marie où demeure Claudine de Cugnon, épouse de Louis de Monflin.
13. Noble et honorée demoiselle Françoise de Cugnon (1536 - 1605), née au château Cugnon, à Ethe, est dame de Saint-Erpigny, dame foncière de partie d'Ethe-Belmont[73][74]. Elle est décédée le 25 décembre 1605. Cette dame est enterrée à côté de son mari, comme le montre la deuxième photo de mon introduction. Françoise de Cugnon épouse, vers 1558, à Ethe, Jean du Faing (1524 - 1605), né au château familial du Faing, seigneur de Jamoigne, Linay, Griffemont, la Crouée... gouverneur, capitaine et prévôt du comté de Chiny.
Cette famille est sortie de celle des Comtes Looz-Duras & s'est divisée en deux branches, l'aînée eut en partage les Seigneuries de Walcourt, Rochefort & du Faing, est éteinte envers la fin du siècle de 1300, en Jean Sr. du Faing, de Preste & de Villemont mort fans laisser postérité de Michiele de Malberg, Dame de Sainte Marie... et l'autre la continué[75].
Jean est le petit-fils d'Hugues du Faing. Charles le Téméraire nomme l’un de ses vassaux préférés, Hugues, Seigneur du Faing, du nom du château de Chiny, général de son armée, en 1452, la joie sera encore plus grande à Jamoigne, quelques années plus tard, lorsque son fils, Charles Le Téméraire, nommera un de ses vassaux préférés, Hugues, Seigneur du Faing et de Breu, général de son armée[76]. Hugues participe à la bataille de Montbéliard en 1473. Il sert en 1478, l'Archiduc Maximilien Ier en qualité de général des troupes devant Yvoix (Carignan). L'Archiduc s'oppose avec hargne à Guillaume de la Marck, le Sanglier des Ardennes, chef d'aventuriers vêtus de vestes rouges brodées d'une hure de sanglier. Hugues est nommé gouverneur du Luxembourg, il meurt en 1480[77].
Le jour du décès de son père Henri, Jean du Faing, a 20 ans jour pour jour. Au tempérament rebelle et belliqueux, il est fidèle à la réputation des du Faing. Ceux-ci ont toujours en effet eu la prétention de s'affranchir de toute autorité extérieure. Le coteau qui surplombe leur château s'avère être un excellent poste d'observation pour se prémunir des invasions extérieures. A la première alerte, ils hurlent de toutes leurs forces : "Faël, Faël, tue, tue, ...". Ce véritable cri de guerre orne leurs bannières et leurs murs aux côtés de leur devise non moins explicite : "Ki vierra jel tuera".
Guillaume de Sappongne, tant en son nom qu'en celui de sa Guillaume de sœur Jehanne, épouse du prévôt Jehan de Cuminel, par acte du 5 juin 1578, vendit donc la censé de la Crollée et ses dépendances à Jehan de Tassigny, prévôt de Chiny, et à Françoise de Cugnon sa femme, pour la somme de 9,500 fr. barrois. Les acquéreurs en fournirent leur dénombrement à la Cour des comptes de Bar, le 5 juin 1579[78].

L'année de sa mort, Jean du Faing fait avec Dom Lambert III de Hausimbourg, 40e abbé d'Orval, un échange de la dîme grosse et menue du Faing. Françoise de Cugnon (1536 - 1605) et Jean du Faing (1524 - 1605) sont les parents de :

  • Gilles du Faing est chargé tant sous l'autorité de Philippe II d'Espagne que sous celle de l'Archiduc Albert de 26 ambassades. Il se voit confier 68 missions souveraines. On le voi parmi les grands seigneurs d'Europe assister aux funérailles de l'Archiduc en 1621. La seigneurie de Jamoigne est érigée en baronnie en 1623. Gilles décède à Gand le 2 décembre 1633. Il est inhumé dans la chapelle Sainte-Marguerite annexée à la cathédrale Saint-Bavon à Gand.
  • Baudouin du Faing est Prévôt de Chiny et de Chauvency, seigneur de Breux, la Grouée et Thonne-les-Prés. Il devient gouverneur et capitaine-prevost de Chauvency. Il succède à son père, dans la seigneurie de Breux et vend la part de l'héritage de Jean de Circourt, de son vivant co-seigneur d'Ethe et de Belmont, du bois de lisière, près de la Neuveforge, le 5 avril 1630. Il se marie dame de Villelerond avec Salomé de Monteville.
  • Anne du Faing est Religieuse à l'Abbaye noble de Hosingen.


13. Noble Baudouin de Cugnon (1530 - 1589), né au château Cugnon, à Ethe, écuyer, co-héritier de son frère aîné, seigneur en partie d’Ethe et Belmont, officier de la compagnie du comte de Mansfeld. Il est échevin à Marche-en-Famenne, cité en 1566 et 1568, dans l'Inventaire des archives du château de Sainte-Ode, de Pierre Hannick. Baudouin se marie, vers 1566, à Catherine de Jemeppe (1545 - 1605), fille de Thiry de Jemeppe et Noble demoiselle Anne-Marguerite de Masbourg du Mont[79]. Les fils cadets ne portent pas le nom d‘Ochain, mais seulement le titre de Jemeppe. Les d'Ochain sont une famille de noble d'extraction. Elle est reconnue par les lettres patentes du roi de Bohême en 1324 et par les alliances considérables qu'elle a contractées (La Chesnaye-Desbois). La mère de Catherine est une Masbourg[80]. Baudouin de Cugnon (1530 - 1589) et Catherine de Jemeppe (1545 - 1605) sont les parents de :

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Les derniers Cugnon seigneurs d'Ethe (XVIIe s.)[]

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Acugnon11

Plusieurs membres de la famille des Cugnon servent dans la Compagnie du Comte Mansfeld.

Acugnon20

Acte signé Foulon-Cugnon.

Acugnon-0

Environs de Virton - La Chératte à Dampicourt.

Acugnon64

La ville de Marche-en-Famene au moyen-âge.

Acugnon60

Huit cent ans d’Histoire pour la Famille de Cugnon, Aimée Ingeveld-Cugnon, Bourdeaux Capelle à Dinant.

Acugnon-1

Apremont, Le Château des comtes d'Aspremont.

Acugnon10

Le château de Gomery où meurent Valentin de Cugnon et Anne de Circourt, parents de Barbe de Cugnon.

Acugnon40

Médart II de Circourt (1500 - ap. 1573) est Gouverneur du château de Sedan, comme par la suite le Maréchal Abraham de Fabert.

Acugnon67

Ethe : les bords du Ton.

Acugnon28

Valentin de Cugnon (1634).

Acugnon65

Marche-en-Famenne.

Acugnon69

Ethe est un village martyr en 1914.

Acugnon31

Le château et le blason d'un des ancêtres de Madeleine de Barthon de Montbas

Aasc-1

Les Saulnier (du Mesnil et Villehaye) habitent rue des Vignes à Morlaix.

Saulnier

Mon ancêtre, François Saulnier du Mesnil, est capitaine dans le Régiment de La Ferté.

14. Damoiselle Anne de Cugnon, Dame de Ethe[81], est née au château Cugnon, à Ethe, en 1567. Elle épouse Jehan de Prouvy (1560 - 1632), le 15 septembre 1580. Il est Escuyer, hommes d'armes de la compagnie d'ordonnance de Monseigneur le Comte de Mansfeld, fils d'Arnoud de Prouvy. Baudouin de Cugnon donne pour l'assistance et avancement du mariage de sa fille quatre muids en grains mesure de Virton par moitié blé et avoines à prendre et percevoir par an la prévosté de Virton où il plaira au Sr Baudouin de Cugnon l'assigner et outre a donné encore à sa fille pour aider à meubler deux cents francs monnaie coursable en ce pays le tout jusques au grand parçon. Prouvy possède encore une ancienne ferme-château le château de Prouvy, occupé pendant douze siècles par cette famille noble. A Marche en 1611, il relève des biens dévolus pour le trépas de Baudouin de Cugnon et de demoiselle Catherine d'Ochain de Jemeppe. Les biens ont été partagés le 18 août 1606 ...Jean de Prouvy, écuyer et Fery de Sivery relèvent à titre des demoiselles Anne et Marguerite, leurs femmes, des biens dévolus par le décès de Baudouin de Cugnon et Demoiselle Catherine d’Ochain de Jemeppe et vendent au seigneur de Cassal avec consentement de Valentin, Jacques et Evrard de Cugnon....
14. Catherine de Cugnon (1570 - après 1620) est née au château Cugnon, à Ethe. Elle épouse en 1599 Evrard de Foulon (1560 - après 1630), fils d’Evrard et de Agnès de Prouvy. Il est Sr d'Harnoncourt, Ethe et de Belmont, et Receveur du Roy à Virton. En 1613, le 8 novembre, Jean de Circourt vend à Evrard de Foulon, et à Catherine de Cugnon, son épouse, son 1/8e de la seigneurie d'Harnoncourt. Il vend la part de l'héritage de Jean de Circourt, de son vivant co-seigneur d'Ethe et de Belmont, du bois de lisière, près de la Neuveforge, le 5 avril 1630. Ils ont au moins une fille :
  • Ethe passe dans la maison de Lafontagne-Harnoncourt, par le mariage contracté, le 16 novembre 1620, entre Louis de Lafontagne et Elisabeth Foulon, laquelle est fille d’Evrard Foulon-de Prouvy, et de Catherine de Cugnon, celle-ci sœur d'Anne de Foulon, épouse de Jean de Circourt, seigneur de Villers-la-Chèvre[82].
14. Marguerite de Cugnon (1571 - après 1621) est née au château Cugnon, à Ethe. Elle épouse Jacquot dit Fery de Sivery (1560 - 1643), fils de Clément Jacquot, dit de Sivery, et de Nicole de Circourt. Il est seigneur de Villers la Chèvre. A Marche en 1611, il relève des biens dévolus pour le trépas de Baudouin de Cugnon et de demoiselle Catherine d'Ochain de Jemeppe. Les biens ont été partagés le 18 août 1606. Il achète des biens en 1621 avec sa femme à Antoine de Trux et Catherine de Sivry, sa femme.
14. Jacques de Cugnon (1576 - après 1611) est né au château Cugnon, à Ethe. Il cité après la mort de ses parents pour le partage à Marche-en-Famenne, en 1611. Il est l'auteur des branches de Cugnon/Cougnon, de Forrières, rapidement tombées en roture car trop nombreuses.


14. Valentin de Cugnon (1570 - 1636) est né au château Cugnon, à Ethe. Il épouse, en 1623, Anne de Circourt, fille de Nicolas de Circourt, seigneur de Villers-la-Chèvre, et Françoise de Sterpigny. Ils sont décédés tous deux en 1636 au château de Gomery[83][84].

La maison de Circourt a, en Lorraine, en pays de Luxembourg, les alliances les plus distinguées[85]. Les Circourt descendent d'Etienne de Circourt et de Louise de Chaufour.

Leur fils, Alexandre de Circourt, sire de Linay et de Lamouilly, chambellan du duc René de Lorraine, épouse en 1417 Marguerite de Pouilly, fille de Jacques, seigneur d’Inor. Il est d’origines chevaleresques[86]. Cette Famille de Pouilly, a pour ancêtre commun Aubertin V, dit le Vieux, mort en 1441, lui-même descendant de la famille d’Ardenne, dont il conserve les armes.
De cette union est issu Médart de Circourt, qui, en 1457, épouse Isabeau d’Autel, baronne d’Esne, fille de Huart, de la maison des comtes d’Aspremont et Agnès de Hohenstein, fille de Wolfgang comte de Hohenstein[87]. Le château d'Apremont est reconstruit au XIIe siècle par les sires d'Aspremont-Briey sur une montagne isolée non loin de Commercy, il est le chef-lieu d'une baronnie qui relevait de l'évêché de Metz, au faîte de sa gloire cette baronnie comprenait environ 280 villes et villages.
Ils ont Etienne II de Circourt, époux de N. de Hézècques.
Leur fils, Médart II de Circourt (1500 - ap. 1573), seigneur de Linay, de Thonne le Thil, et de Laneuville, en partie, Gouverneur du château de Sedan, épouse Alix du Hautoy, en 1534[88].. De ce mariage proviennent :
Henry de Circourt, lequel épouse Hélène de la Court de Ville sur Iron, fille de Jehan et de Claude de Hézècques.
Nicolas de Circourt est marié en 1570 à Françoise de Sterpigny...


Sur les Sterpigny L'Histoire de l'ancienne Abbaye de Clairefontaine près d'Arlon nous dit que :

Quoiqu'on ne puisse pas suivre au delà du XIe siècle la généalogie des seigneurs de Sterpigny qui devinrent si influents dans la suite, on ne peut guère douter qu'ils ne descendent de la famille royale[89].

Les Archives des missions scientifiques et littéraires : choix de... ont une charte de Raoul, seigneur de Sterpigny (1281, mai 19) :

Raoul, seigneur de Sterpigny, reconnaît que le duc de Lorraine l'a indemnisé des dépenses par lui supportées du fait des chevaliers du comte Henri de Luxembourg.
Je Raous, sires de Sterpigni, fais savoir a tous : que ai rechu des gens noble home Ferri duc de Loh[erainne]. xxvi. Jib. de Trêves, pov les mangailles que li chevalev mon signor H[enri] conte de Lussenbfore] ont fait a Saint Vit, por la plegerie dont mes sires devant dis esloit pièges a mon signor Will["ame], signor de Fauconmont. Et por ce que ce soit chose fevme, sunt ces letves saelées de mon sael ; qui furent faites l'an de grâce mil .CC. LXXXL, le diemenge devant Fascenlion.
Au dos est écrit : de Raoul de Sterpignei, qu'il receul don duc .xxv. lb. de reverciens por les mangailles que li chevalier orenl fait sus lou duc.

Avec fragment de sceau pendant à une queue de parchemin. — Quelques lettres sont effacées (Paris, Bibliothèque Nationale : Collection de Lorraine, volume 2, pièce n° 38.)


Par un acte datant de 1609, nous trouvons Fery de Favaigne, greffier de Laroche, qui vend au nom de Valentin de Cugnon à Nicolas d'Ochain, écuyer, deux sachées d'épautre de rente foncière et héritable qu'il avait habottées sur la seigneurie de Jemeppe[90]. En 1634, Valentin vend à nouveau des biens qu'il a hérité sur la terre de Jemeppe. Valentin du Cugnon vend en accord avec sa fille Barbe de Cugnon sa part dans le dixième de Halanzy[91]. Il possède du bien à Marche, dont une maison, pour laquelle Barbe Trainet, veuve de Jean Parent, fait retrait lignager en son nom le 14 avril 1616.


Marenne Verdenne[92]
Transport de 9 3/4 ? Item 6 ? 2 gles ? et de 15 ? aécoiene sur les biens battis. Le 21 mars 1634 par devant la haute-cour de Marche[93] comparu sieur Valentin de Cugnon, lequel a esté si délibéré que de raporter la vente par huissier par forme de vendaige perpétuel et héritable de tous les biens et héritages qu'il a monnans en cette Cour, consistans prairies, jardins et estangs, ceux situés premier les prairies qui sont sur le chemin qui va à Namur d'un costé et de l'autre au ruisseau sortant des estangs de Boénérie; Item la mesme un petit jardin à arbre joindant vers le chemin aux representants Jan Dary et vers la ville..... Item un grand estang réduit présentement en prairie situé en lieux Sr de Soques; Item les deux estangs qui sont en dessous l'un de l'autre, pardessous la prairie; Item vingt florins[94] de cens que lui doit M. le lieutenant colonel de Maysier à titre de Madame sa Compagne Guérin abattés sur sa maison située en la grande rue et , annuellement au jour des pâques lui provenant par legat[95] de feu la demoiselle ? sa tante. Item deux sachees et huit itiers et demi ? quatre ? de rente et aussy quinze florins de rente qu'il a abatté au ? de Verdenne et Marenne, tant sur les biens possédés par les héritiers feu ? ? que par Etienne de Vendemme et Jehandon de Marenne et ce a t'il fait en ? proffit de sieur Jean d'Ochain de Jemeppe parmy une somme de deux mille deux cent trente cinq florins et ? monnaye du roi argent franc qu'il a reçu a son consentement et ce outre et pardessus trois florins et ? de cens que les dits biens doivent annuellement a l'église et a l'hôpital ? Jean d'Ochain et au moyen de ce a esté les d'Ochain des ? biens bannis et ? Le dit jour et an les ont transporté à elle, opéré et a validé par la haute cour de champion pour les pieces et rentes qui proviennent et dépendances sous mise en garde.

Théodore Welter, historien local, dans ses Manuscrits (Archives de l'état à Arlon) démontrent que les Cugnon sont des seigneurs justes, maintes fois parrains ou marraines, mais ruinés en 1738.

Valentin de Cugnon et Anne de Circourt, mariés en 1623, ont trois enfants :


15. Béatrice de Cugnon mariée avec Léonard Dorcy de Sainte Marie, seigneur.
15. Louis de Cugnon d'Alancy, chevalier, comte d'Havoy, vicomte d'Alancy, Capitaine des gardes du duc de Lorraine, marié en 1658, avec Madeleine de Barthon de Montbas (1637 - 1683), fille du Vicomte Antoine de Montbas, seigneur du Buis, capitaine de cent hommes d'armes, entretenus pour le service du roi, marié le 24 août 1636 avec Anne de Fabert. Elle est morte sans postérité en 1683, époque où son cousin François de Fabert plaide en revendication d'une partie de son héritage. Elle est la nièce du Maréchal Abraham de Fabert[96][97]. Nous allons retrouver ce nom de Cugnon d'Alancy au niveau de certains Saulnier de Cugnon.
15. Barbe de Cugnon (1624 - 1703) est née au château Cugnon, à Ethe et décédée à Metz (paroisse Sainte-Ségolène). Barbe, épouse de François Saulnier du Mesnil, en Bretagne[98][99]. François Saulnier du Mesnil est capitaine au Régiment de la Ferté. Ils sont les ancêtres des Saulnier de Cugnon.

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Les descendants d'Evrard II de Cugnon et Hélène de Lellich =[]

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Evrard II

Evrard de Cugnon (1574 - 1618) et Hélène de Lellich de Villette.

Acugnon24

la moitié de la seigneurie de la Villette

Acugnon30

Frédéric de Lellich paraît aux noces d’Ermessinde de Luxembourg, en mai 1214, avec Waleran III de Limbourg.

Acugnon21

Jean-Bernard de Lellich et sa femme Anne de Metternich.

Acugnon23

Ruines de l'abbaye de Clairefontaine.

Acugnon26

Relief de 1681 de Pierre de Cugnon, seigneur d’Ethe et Belmont. Les Saulnier de Cugnon font un procès aux Lespine de Laclaireau qui accaparent ces biens.

Acugnon10

Au premier plan des dragons, au second Catinat et les officiers de son régiment. Les Cugnon vont se ruiner pour acheter des charges d'officiers dans l'Armée française.

Acugnon29

Le nouveau château de Laclaireau remplace l'ancier détruit par les révolutionnaires.

14. Evrard II de Cugnon (1574 - 1618) est né et décédé au château Cugnon, à Ethe. Il est Seigneur d'Ethe (1610) et de Belmont en partie, du fait de son oncle Jean de Cugnon, qui décède sans hoirs, mais il doit verser une rente constituée en faveur des pauvres. Evrard II de Cugnon se marie à Hélène de Lellich de Villette, en 1611, fille de Jean de Lellich, seigneur de Villette et Ermengarde de Custine. Les Custine sont l'une des plus anciennes maisons de Lorraine et appartiennent à ce qu'on appelle l'ancienne chevalerie. Hélène de Lellich est la dernière représentante, avec son frère, d'une famille connue en Luxembourg, les de Lellich qui portent : d’azur à la croix ancrée d’argent. Les seigneurs de Lellich figurent dès 1214 à la cour de Luxembourg. Frédéric de Lellich paraît aux noces d’Ermessinde de Luxembourg, en mai 1214, avec Waleran III de Limbourg. Plus tard on les voit occuper la charge de prévôt de Bitbourg et d'Echternach, en 1448 et 1546. A cette dernière époque la maison de Lellich est alliée à celles de Gondersdorlf, de Kœrich et d’Autel. Nous avons à Bettembourg la pierre tumulaire d'Hildegarde de Lellich, épouse de Philippe de Heinsberg de Kirsbaum, décédé le 5 octobre 1622. Bernard de Lellich, son frère, époux d'Anne de Metternich, meurt vers l'année 1647; l'un et l'autre sont issus de Georges de Lellich et de Catherine Mohr de Wald ; et leur aïeul, Claude-Jean, est fils de Nicolas de Lellich et de Catherine de Wellenstein, qui vit en l'an 1500; voilà pour les ascendants; quant aux descendants, Ungeschick nous apprend que, de son vivant, en 1760, cette famille de Lellich n'est pas entièrement éteinte; l'épouse de Bauduin du Faing, seigneur de Villette, et Marie de Lellich, abbesse du St. Esprit, sont les derniers rejetons de cette race qui n'a pas vécu sans éclat parmi la noblesse Luxembourgeoise[100]. Du fait de sa femme Evrard II de Cugnon est coseigneur de Villette (Prévôté de Sancy) et La Folie (prévôté de Longuyon). Evrard II de Cugnon et Hélène de Lellich de Villette ont un fils :


15. Nicolas de Cugnon (1612 - 1689) est né au château Cugnon, à Ethe. Il est capitaine, seigneur foncier d’Ethe et Belmont, coseigneur de Villette (Prévôté de Sancy) et La Folie (prévôté de Longuyon). Il vend ses biens à Ethe pour racheter une compagnie. Il épouse Yolande d’Orsinfaing (1615 - avant 1643), veuve d’Alexandre du Faing, seigneur de Breux, Crouée... Elle est dame d'Aigremont, Mattoa, Vance, Mesnil, Chantenelle et Dampicourt. Ils ont une fille. Puis il se remarie, en 1643, à Marie Hoschet (1620 - 1694). Sa veuve entre à sa mort comme religieuse à l'abbaye de Clairefontaine, le 28 juin 1689, pour y décéder en 1694[101]. Sa pension annuelle est de 60 écus que doivent payer pour moitié son fils Pierre de Cugnon et un de Lespine, de Laclaireau[102]. Ils ont trois enfants :


16. Françoise de Cugnon (du premier lit) est née au château Cugnon, à Ethe, avant 1643. Elle se marie à Jean de Roberty de Gérimont (1630 - 1696), en 1685. Il est écuyer. La vouerie de Mellier arrive aux mains de Jean Robert ou Roberty, de Thibessart avant 1668. Le 2 janvier 1696, les héritiers de Jean la vendent. La chapelle de Thibessart est fondée à la demande de Nicolas et Jean Roberty.
16. Marguerite Claire de Cugnon (1643 - 1723), du second lit, est née au château Cugnon, à Ethe, en 1643. Elle est une riche novice, en 1661, à l'abbaye de Clairefontaine[103], religieuse, puis ancienne. Elle vit encore en 1723.
16. Nicolas II de Cugnon (1645 - avant 1694), capitaine, vend ses biens pour l'achat d'une compagnie des dragons du régiment de Catinat[104]. Le 8 février 1689 Jean Baptiste de Cugnon, lieutenant des dragons de Catinat vend à Philippe Charles de Lespine, capitaine des dragons du régiment de Catinat... la moitié de la seigneurie d’Ethe et Belmont, la moitié de la seigneurie de la Villette, la moitié de la Folie ... (Grand Conseil de Malines liasse 284). Il achète une charge de capitaine dans le régiment de dragons de Catinat (source documents dans les archives du Grand Conseil de Malines - liasse 284) à un certain de Lespine, qui devient ainsi seigneur d'une partie de la région. Il a aussi vendu le 8 février 1689 à Hiérosme de Cromo la moitié des terres de la seigneurie d'Ethe et de Belmont, ainsi que la moitié de celles de Virton et toutes appartenances et dépendances.
16. Pierre de Cugnon (1644 - après 1700), du second lit, est née au château Cugnon, à Ethe. Il est seigneur d’Ethe et Belmont en partie, paraît en 1676 et 1700. Il est tuteur pour les enfants de Lespine en procès avec leur famille. Il fait relief de ses biens en 1681. Un an après la mort de sa mère, donc en 1695, Pierre de Cugnon n'a pas encore payé sa quote-part de la pension annuelle de sa mère à l'abbaye de Clairefontaine, ni même la totalité de la dot de sa sœur. Pour se libérer, il vend la moitié de la terre dite La Folie à Jacques-François le Camus, seigneur de Rebulle, pour la somme de 720 francs ; mais il n'en touche pas le montant, du moins en totalité. C'est à l'acheteur à payer les religieuses. Déjà celui-ci leur doit 375 francs, non payés par les demoiselles de l'Espine, auxquelles il a acheté le quart de la même terre. Pour solder sa dette totale de 1.095 francs, le nouveau débiteur ne débourse que 75 francs, mais il s'engage à payer, pour le surplus, une rente annuelle de 21 écus 12 sous de Brabant[105]. Pierre est capitaine. Il épouse le 18 février 1681, Nicole du Faing d'Aigremont à Dampicourt[106]. Ils n'ont pas d'enfants. Veuf il se remarie à Marguerite Brasseur, en 1689, veuve de Jean de Prix, de Dampicourt, qui a déjà trois enfants[107]. Ils ont une fille :


17. Marie Elisabeth de Cugnon (1689 - 1738) est célibataire. Comme biens il ne lui reste plus que le château, le jardin et treize jours de rentes en Roy. Elle institue comme légataire universel Jean François de Saulnier à Morlaix, en Bretagne, qui fait un procès à la famille de Lespines concernant les biens déclarés par Pierre de Cugnon en 1681 et que l’on ne retrouve plus dans l’escarcelle de sa fille Elisabeth de Cugnon, dépossédée... Elle doit l’équivalent de 5.500 francs au nouveau seigneur local et la famille de Saulnier de Cugnon doit plaider contre lui, car il réclame la totalité de l’héritage. Avant cela, par lettres patentes du duc de Lorraine, les Saulnier de Cugnon sont autorisés à porter le nom et les armes de Cugnon, le 2 août 1720. Elle est morte en 1738, en son château de Cugnon.


Suite à la mort d'Élisabeth de Cugnon, les propriétaires de Laclaireau deviennent les seigneurs fonciers d'Èthe, prenant parfois abusivement le titre de seigneur haut justice[108].

En 1778, le château de la famille Cugnon, à Ethe, est rasé par ordre de Louis Giraud Nicolas, comte de Briey, mari Charlotte de Lépine de Laclaireau .

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Des Cugnon aux Saulnier de Cugnon[]

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Aasc-0

Coutumes du bailliage de Saint Mihiel.

Acugnon6

Les Saulnier de Cugnon, extrait n°1.

Aasc2-0

Baronnie Cons-Granville.

Acugnon

Les Saulnier de Cugnon, extrait n°2.

Fabert

Le frère de Barbe de Cugnon, ancêtre des Saulnier de Cugnon est le mari de la nièce d'Abraham, marquis de Fabert, maréchal de France en 1650.

Fabert, abraham de

Le rattachement définitif de Stenay à la France a lieu en 1654 grâce à ce Maréchal Abraham de Fabert.

Acugnon9

Les Saulnier de Cugnon, extrait n°3.

Aasc1-0

Coutumes de Bretagne.

Le Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758) nous dit que :

Saulnier (Jean-François & Théodore frères), sieurs Duménil 8 de Vilhay, obtinrent permission de reprendre 8 suivre la noblesse, & porter es armes de Barbe de Cugnon leur mère, avec relief du défaut d'avoir renoncé à la succession de François Saulnier leur père, dans le tems prescrit par la coutume de Saint Mihiel, & de pouvoir ajouter à leur nom celui de Cugnon, & s'appeller Saulnier de Cugnon, par lettres expédiées à Lunéville le 2 août 1720, contenant : "Que feu François Saulnier, sieur Duménil, leur père, capitaine au Régiment de la Ferté, étant en garnison à Longwy, y auroit épousé Barbe Cugnon leur mère", lesquels ayant fixé leur résidence au village de Villers-la-chèvre, qui étoit un arrière-fief appartenant à la famille des Cugnon, relevant de sa baronnie de Cons, aujourd'hui le marquisat de Lambertye, sous la coutume de Saint Mihiel, les supplians seroient nés, l'aîné audit Villers, & l'autre à Grandville, même coutume, suivant qu'il est prouvé par leurs extraits-baptistaires ; que leur père ayant consommé son bien & partie de celui de sa femme, pour faire honneur aux emplois qu'il a eu dans les armées, auroit laisser les supplians en bas-âge, sans aucun secours que de la part de N. Saulnier, leur oncle paternel, demeurant pour lors à Morley en Bretagne, lequel les prit aupres de luy, où ils ont été élevés et tenus pour nobles ; que cependant étant arrivés à un âge plus avancé, ils auroient fait leurs efforts pour retrouver les titres de noblesse de leur père fans avoir pu y reuffir, ce qui les a poussé à demander le nom et les armes de leur mère fuivant et conformément à la coutume de Saint Mihiel où ils font, à l'effet qu'ils ont démontrés que Barbe Cugnon, leur mère etoit fille de Valentin de Cugnon et d'Anne de Circourt ses père & mère, morts au château de Gommery, en l'année 1636, que Valentin, frère d'Évrard, de Jacques de Cugnon, & beau-frère de Jacques de Foullon, donna, le 26 juin 1629, son dénombrement de la terre de Villers-la-chèvre, en conséquence des reprises qu'il en auroit faites à Jean de Custine, baron de Cons; ladite terre de Villers-la-chèvre lui appartenant du chef de N Custine, son ayeul, à qui cette terre auroit été donnée en arrière-fief pour apportionnement que d'ailleurs, par sentence du bailliage d'Étain, du 17 févr. 1663, le père desdits Jean-Franc. & Théodore Saulnier, a, du chef de Barbe Cugnon sa femme, partagé noblement, conjointement avec les autres enfans & héritiers de Valentin Cugnon, les successions de leurs père & mère & ayeul, ainsi que Nicolas Cugnon, fils d'Évrard Cugnon, neveu de Valentin de Cugnon, avoit précédemment partagé avec ses co-héritiers le 25 mars 1659; lequel fit, le 4 novem. 1664, ses reprises au duc Charles IV, des Fiefs qu'il possédoit ès prévôtés de Sancy & de Longwy; duquel Évrard de Cugnon se voit encore l'épitaphe en l'église parochiale d'Esche, village dépendant de la prévôté de Verton, ci-devant bailliage de Saint-Mihiel, abandonné par les ducs, par échange fait avec les ducs de Luxembourg en 1602, sur lequel sont gravées les armes dudit Evrard de Cugnon, avec celles de seize quartiers de sa noblesse, qui sont Cugnon, Wal, Cromelfcher, Dumesnil, Dochieu, de Lomprey, de Masbourg, de Rochefort, de Lellich, de Valdz, de Beauclin, des Armoifes, de Custine, de Pouilly, de Gorcey & du Hautoy que la famille desdits Cugnon, originaire du duché de Luxembourg, où elle a rang & séance parmi les gentilshommes dudit duché, est alliée à celles d'Armancourt, de Haflel, de Gemon que le frère de ladite Barbe de Cugnon avoit épousé la nièce du maréchal de Fabert, & que le père desdits Jean François & Théodore Saulnier a rempli avec distinction les emplois honorables dont il a été pourvu, que d'ailleurs lesdits supplians n'ont point dérogé à la noblesse de Barbe Cugnon leur mère, ayant été dans les premières charges de Morlay, où ils ont toujours vécu noblement[109].
Il n'est pas fait mention d'armoiries, mais ils portent d'argent, à la fasce de sable, accompagnée en chef de trois merlettes de gueules, & en pointe d'une rose de même[110].
Jean-François Saulnier de Cugnon, sieur du Mesnil, & Théodore Saulnier de Cugnon, sieur de Vilhay, tous deux demeurans en la ville de Morlay en Bretagne, obtinrent relief de défaut d'entérinement en la cour souveraine, des lettres de reprise de noblesse maternelle, par eux obtenues le 2 août 1720, avec confirmation desdites lettres, par patentes expédiées à Lunéville le 3 nov. 1735, contenant : Que le 2 août 1720, ils auroient obtenu des graces de Léopold I, des lettres-patentes, par lesquelles, & en conformité d'un prescrit de la coutume de Saint Mihiel permet de reprendre la noblesse de Barbe Cugnon leur mère, d'en porter le nom & les armes; lesdites lettres entérinées en la chambre du conseil & des comptes du duché de Bar, le 29 dudit mois 1720; que cependant on pourroit leur former quelques difficultés sur l'exécution & jouissance desdites lettres-patentes, en ce que: 1°. ils ont négligé d'en obtenir la confirmation nécessaire en exécution de l'édit du 19 décembre 1730, qui ordonne que tous ceux qui ont obtenu des lettres de noblesse, reprise de noblesse maternelle, de réhabilitation ou de confirmation, depuis l'année 1697 jusqu'alors, seront tenus d'en produire les titres au greffe du conseil d'état, pour en obtenir la confirmation, à peine contre ceux qui auroient négligé de satisfaire à cette obligation dans le terme du délai porté audit édit, d'être privés & déchus du bénéfice desdites lettres ; que les supplians étant alors domiciliés dans une province éloignée des états, ils n'auroient pu a avoir connoissance de cet édit & y fatisfaire. 2°. Que lesdites lettres de reprise de noblesse maternelle par eux obtenus le 2 août 1720, ne faisant aucune mention qu'ils ont exercé le commerce en gros depuis 1691 jusqu'en 1706, on pourroit leur objecter que ne l'ayant pas exposé, & que conséquemment n'ayant pas été relevés de cet acte de dérogeance à noblesse, lesdites lettres ont été subreptivement impétrées & obtenues, & ne doivent point avoit d'exécution, quoique dans les requêtes & mémoires qu'ils présentèrent pour les obtenir, ils ayent exposé qu'ils avoient été juges consuls en ladite ville de Morlay, qualité que l'on sçait n'être jamais possédée que par des gens de commerce; que d'ailleurs il est établi, tant par un édit du R. T. C , donné au mois de décembre 1701, que par la coutume de la province de Bretagne, résidence des supplians, que le commerce en gros ne déroge point. 3°. Enfin que lesdites lettres de reprise de noblesse maternelle ayant été adressées pour les enregistrement & entérinement, tant en la cour souveraine & Barrois, qu'en ladite chambre des comptes de Bar. Les supplians après en avoir obtenu l'entérinement en ladite chambre des comptes, ont négligé d'en poursuivre l'enregistrement en ladite cour souveraine de Lorraine, en sorte qu'il leur importe d'être relevés de tous lesdits défauts de formalité, & d'obtenir de nouvelles lettres, consitmatives des premières. Les armes n'y sont pas rapportées[111].

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LES SAULNIER DE CUGNON[]

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Avant cela, par lettres patentes du duc de Lorraine, les Saulnier de Cugnon sont autorisés à porter le nom et les armes de Cugnon, le 2 août 1720. Cette autorisation est été ratifiée par le parlement de Bretagne du 22 août 1737. La famille Saulnier de Cugnon semble éteinte à la mort des enfants de l’un des fils de Jean Gaspard avec la fille d’un notaire présidial à Quimper.


Article détaillé : Saulnier de Cugnon


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LA DESCENDANCE DE MARIE CATHERINE SAULNIER DE CUGNON[]

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Marie Catherine Saulnier de Cugnon

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  2. Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1857.
  3. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, le Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  4. Les ruines et chroniques de l'abbaye d'Orval: esquisse morale, religieuse et chevaleresque de l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François Louis Jeantin, Edition: 2, Publié par J. Tardieu, 1857, p.192 et 193.
  5. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 25, Institut archéologique du Luxembourg (Arlon, Belgium) 1891.
  6. Mémoires couronnés par l'Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles, Volume 26 ; Volumes 1854 à 1855, Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles : 1855.
  7. Notice de la Lorraine: qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, l'électorat de Trèves, les trois évêchés (Metz, Toul, et Verdun); l'histoire par ordre alphabétique des villes, etc., Par Augustin Calmet, Edition: 2, Publié par Mme. George, 1840, p.253.
  8. Mémoire sur l'état de la servitude au royaume des Pays-Bas, Par Hoverlant de Beauwelaere, Publié par Gambart de Courval, 1819, p.125.
  9. Dictionnaire géographique du royaume de Pays-Bas: ou, description physique, historique et politique des provinces, villes et endroits remarquables de ce royaume, sous le rapport de leur état tant ancien que moderne, Par Louis Dieudonne Joseph Dewez, Publié par Adolphe Stapleaux, 1819, p.111.
  10. Dictionnaire géographique du Luxembourg, Par Philippe Vandermaelen, Meisser Dr, Meisser (François Joseph), Publié par À l'Établissement géographique, 1838, p.38.
  11. Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, 1973, p.72.
  12. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, le Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  13. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, le Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  14. Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck,‎ 1993.
  15. Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. II, Bruxelles, H. Lamertin,‎ 1902 (réimpr. 1981), p. 338.
  16. Hontneim, diplomatique tome I p. 60 cité par Histoire d'Arlon
  17. Manuel de la Meuse. Histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny. Répertoire général des communes, villages, hameaux et autres écarts, anciennes censes-fieffes, principaux lieux dits et familles historiques de chaque localité. Première partie: A-F
  18. L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny, Volume 6, Jean Bertholet, 1743.
  19. Les ruines et chroniques de l'abbaye d'Orval: esquisse morale, religieuse et chevaleresque de l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François Louis Jeantin, Edition: 2, Publié par J. Tardieu, 1857, p.192 et 193.
  20. L'Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté de Chiny, Volume 6, Jean Bertholet, 1743.
  21. Liste des seigneurs Croisés et anonymes de France
  22. Inventaire des chartes & cartulaires du Luxembourg (Comté puis duché), Belgium Archives générales du royaume (Belgium), Alphonse Verkooren, Publié par E. Guyot, 1914, p.97.
  23. Revue historique ardennaise, Par Paul Laurent, Publié par Librairie Alphonse Picard et fils, 1899, v. 6, p.167.
  24. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  25. [https://archive.org/stream/lelivredesfiefsd00lieguoft/lelivredesfiefsd00lieguoft_djvu.txt Le livre des fiefs de l'église de Liège sous Adolphe de La Marck]
  26. Monumens anciens: essentiellement utiles à la France, aux provinces de Hainaut, Flandre, Brabant, Namur, Artois, Liége, Hollande, Zélande, Frise, Cologne, et autres Pays limitrophes de l'Empire, Joseph de Saint-Genois, Éditeur de l'imprimerie de Saillant, Léonard Danel.
  27. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  28. Mémoires: Collection in 40, Volume 5, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Classe des lettres et des sciences morales et politiques : 1910.
  29. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  30. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  31. Compte-rendu des séances de la Commission royale d'histoire, ou, Recueil de ses bulletins, Par Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Commission royale d'histoire, Publié par La Commission, 1867, ser.3, t.9-10, p.126.
  32. [https://archive.org/stream/lelivredesfiefsd00lieguoft/lelivredesfiefsd00lieguoft_djvu.txt Le livre des fiefs de l'église de Liège sous Adolphe de La Marck]
  33. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  34. Inventaire des chartes & cartulaires du Luxembourg (Comté puis duché), Par Belgium Archives générales du royaume, Archives générales du Royaume (Belgium, Alphonse Verkooren, Publié par E. Guyot, 1914, p.369.
  35. Bulletin philologique et historique: (jusqu'à 1715), Par France. Comité des travaux historiques et scientifiques, Impr. nationale, 1961, p.427.
  36. Mémoires de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques et de la Classe des beaux-arts. Collection in 40, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. 1910.
  37. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  38. Cette charte se trouve aussi dans le premier recueil de van den Berch, dont M. Cachet a donné l'analyse, p. 66, de même que dans le cartulaire de Saint-Lambert, livre II, p. 256.
  39. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 25, Institut archéologique du Luxembourg (Arlon, Belgium) 1891.
  40. Les chroniques de l'Ardenne et des Woëpvres ou Revue et examen des traditions locales antérieures au onzième siècle, pour servir à l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François L. Jeantin, le Jeantin, Publié par L. Maison, 1851, p.9 et suivantes.
  41. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 25, Institut archéologique du Luxembourg (Arlon, Belgium) 1891.
  42. Esquisse archéologique et historique de l'église Notre-Dame d'Avioth, A. Ottmann... avec des notes historiques, par M. Jeantin...
  43. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, 1908, Notes sur l'article: v.43, p.22.
  44. Histoire d'une famille de Lorraine..., Geoffroy de Failly, Publié par A. et J. Picard, 1967, p.10.
  45. Les ruines et chroniques de l'abbaye d'Orval: esquisse morale, religieuse et chevaleresque de l'histoire de l'ancien comté de Chiny, Jean François Louis Jeantin, Edition: 2, Publié par J. Tardieu, 1857, p.334.
  46. Histoire d'une famille de Lorraine ... Volume 1, Geoffroy de Failly, A. et J. Picard, 1967.
  47. [https://archive.org/stream/lelivredesfiefsd00lieguoft/lelivredesfiefsd00lieguoft_djvu.txt Le livre des fiefs de l'église de Liège sous Adolphe de La Marck]
  48. Wittelsbach, Michel Huberty, Publié par Giraud, 1985, p. 51.
  49. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, Publié par La Société, 1862, Notes sur l'article: (unit) 2e ser.; v.4, p.214.
  50. Ancienne chevalerie de Lorraine, ou, Armorial historique et généalogique des maisons qui ont formé ce corps souverain, eu droit de siéger aux assises, Par Jean Cayon, Publié par Cayon-Liébault, 1850.
  51. Manuel de la Meuse histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny, Jean François Louis Jeantin, Veuve Raybois, 1863.
  52. Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 10. 1855.
  53. Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 10. 1855.
  54. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, Volumes 25 à 26, Belgium. Ministère de l'intérieur et de l'instruction publique, Commission royale des monuments, Brussels. Musées royaux de peinture et de sculpture de Belgique, Brussels. Musées royaux des arts décoratifs et industriels 1886.
  55. Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 10. 1855.
  56. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes et l'état des grandes terres du royaume ...: On a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique et historique des maisons souveraines de l'Europe et une notice des familles étrangères, les plus anciennes, les plus nobles et les plus illustrés, Volume 12, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Édition 3, Schlesinger frères, 1778.
  57. Miroir des notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du nord de la France, Volume 1, Félix-Victor Goethals, p.462. Éditeur Polack-Duvivier, 1857, p.462.
  58. LES JOURNÉES DU PATRIMOINE
  59. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, Volumes 25 à 26, Belgium. Ministère de l'intérieur et de l'instruction publique, Commission royale des monuments, Brussels. Musées royaux de peinture et de sculpture de Belgique, Brussels. Musées royaux des arts décoratifs et industriels 1886.
  60. Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 10. 1855.
  61. Itinéraire du Luxembourg germanique ou Voyage historique et pittoresque dans le Grand-Duché, L’évêque de La Basse Moûturie, Hoffman : 1844, p.477.
  62. Bulletin de l'Institut archéologique du Luxembourg, L'Institut, 1963.
  63. Le Conseil des troubles: liste des condamnés (1567-1573), Volume 59 de Publications de la Commission royale d'histoire, Volume 62 de Collection de chroniques belges inédites et de documents inédits relatifs à l'histoire de la Belgique, A. L. E. Verheyden, Palais des académies, 1961.
  64. Bulletin de la Sté des Naturalistes et Archéologues du Nord de la Meuse par le comte de Failly.
  65. Inventaire des archives des Chambres des comptes, №6121, Louis Prosper Gachard, Alexandre Joseph Pinchart, 1845, p.118.
  66. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 23, Partie 1, 1890.
  67. Inventaire des archives des Chambres des comptes, № 6122, Louis Prosper Gachard, Alexandre Joseph Pinchart, 1845, p.118.
  68. Annales de l'Est, Volume 16, Université de Nancy. Faculté des lettres, Fédération historique lorraine, Université de Lille. Faculté des lettres, Berger-Levrault et cie, 1902.
  69. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 23, Partie 1, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium 1890.
  70. Mensen van adel: beelden, manifestaties, representaties : opstellen aangeboden ter gelegenheid van het afscheid van Albert Mensema als archivaris bij het Historisch Centrum Overijssel te Zwolle 14 september 2007, Volume 15 de Koninklijk Nederlandsch Genootschap voor Geslacht- en Wapenkunde, Werken, Collaborateurs Arnoldus Johannes Gevers, Albertus Jans Mensema, Éditeur Uitgeverij Verloren, 2007.
  71. La noblesse luxembourgeoise au XVIIIe siècle, Volume 100 de Publications de la Section historique de l'Institut grand-ducal de Luxembourg, Volume 18 de Publications de la Sorbonne (Université de Paris IV): Histoire Moderne, Calixte Hudemann-Simon, 1985.
  72. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, Volumes 25 à 26, Belgium. Ministère de l'intérieur et de l'instruction publique, Commission royale des monuments, Brussels. Musées royaux de peinture et de sculpture de Belgique, Brussels. Musées royaux des arts décoratifs et industriels 1886.
  73. Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de 1724-94 Bourgogne: et neuf de ses suppléments, rédigés et classés par familles et d'après un système alphabétique et méthodique, Jean Charles Joseph de Vegiano, 1865, v.2, p.737.
  74. Recueil de la noblesse de Bourgogne, Limbourg, Luxembourg, Gueldres, Flandres, Artois, Haynau, Hollande, Zeelande, Namur, Malines et autres provinces, Jean Le Roux, 1784.
  75. Recueil de la noblesse de Bourgogne, Limbourg, Luxembourg, Gueldres, Flandres, Artois, Haynau, Hollande, Zeelande, Namur, Malines et autres provinces, Jean Le Roux, 1784.
  76. Histoire de la France du Saint Empire/ Francie Médiane ou Lotharingie 34 CH.2 Royaume de Francie Orientale F. Thionville (duché de Luxembourg)
  77. Recueil de la noblesse de Bourgogne, Limbourg, Luxembourg, Gueldres, Flandres, Artois, Haynau, Hollande, Zeelande, Namur, Malines et autres provinces, Jean Le Roux, 1784.
  78. Manuel de la Meuse histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny, Jean François Jean François Louis Jeantin Impr. Vve Raybois, 1862.
  79. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, Volumes 25 à 26, Belgium. Ministère de l'intérieur et de l'instruction publique, Commission royale des monuments, Brussels. Musées royaux de peinture et de sculpture de Belgique, Brussels. Musées royaux des arts décoratifs et industriels 1886.
  80. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes, & l'état des grandes terres du royaume ... On a joint ... le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice des..., François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Badier, Publié par Chez la veuve Duchesne ... et l'auteur, 1776.
  81. Histoire de Montmédy et des localités Meusiennes de l'ancien comté de Chiny, Volume 3, Jean François Louis Jeantin, Manuel de la Meuse 1863.
  82. Histoire de Montmédy et des localités Meusiennes de l'ancien comté de Chiny, Volume 3, Jean François Louis Jeantin, Manuel de la Meuse 1863.
  83. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  84. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, Volumes 25 à 26, Belgium. Ministère de l'intérieur et de l'instruction publique, Commission royale des monuments, Brussels. Musées royaux de peinture et de sculpture de Belgique, Brussels. Musées royaux des arts décoratifs et industriels 1886.
  85. Manuel de la Meuse: histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny. Répertoire général des communes, villages, hameaux et autres écarts, anciennes censes-fiefes, principaux lieux dits et familles historiques de chaque localité, Volume 3, Jean François Louis Jeantin, Éditeur Veuve Raybois, 1863.
  86. Manuel de la Meuse: histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny. Répertoire général des communes, villages, hameaux et autres écarts, anciennes censes-fiefes, principaux lieux dits et familles historiques de chaque localité, Volume 3, Jean François Louis Jeantin, Éditeur Veuve Raybois, 1863.
  87. Manuel de la Meuse: histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny. Répertoire général des communes, villages, hameaux et autres écarts, anciennes censes-fiefes, principaux lieux dits et familles historiques de chaque localité, Volume 3, Jean François Louis Jeantin, Éditeur Veuve Raybois, 1863.
  88. Manuel de la Meuse: histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny. Répertoire général des communes, villages, hameaux et autres écarts, anciennes censes-fiefes, principaux lieux dits et familles historiques de chaque localité, Volume 3, Jean François Louis Jeantin, Éditeur Veuve Raybois, 1863.
  89. Histoire de l'ancienne Abbaye de Clairefontaine près d'Arlon, précédée d'une notice biographique sur l'auteur Jean Baptiste REICHLING, Antoine NAMUR, N. SCHROEDER, 1866.
  90. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volumes 40 à 41, 1905.
  91. Das Archidiakonat Longuyon am Anfange des 17. Jahrhunderts: Visitationsbericht von 1628-1629, ar Johann Baptist Kaiser, Elsaß-Lothringische Wissenschaftliche Gesellschaft, Publié par Carl Winter's Universitaetsbuchnandlung, 1928, p.126.
  92. Villages proches de Marche-en-Famenne.
  93. La Haute Cour de Justice de Marche-en-Famenne se réunit au-dessus de la halle de la cité au XVIIe s..
  94. 20 florins environ 10 francs
  95. = héritage
  96. Nobiliaire du diocèse et de la généralité de limoges: Tome 1, Abbé Joseph Nadaud, Éditeur Wolf Loner de Gaillimh, 1882.
  97. Le Maréchal Fabert : d'après ses mémoires et sa correspondance, by Bouteiller, Ernest de, 1826-1883, Published 1880.
  98. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, Par Belgium. Commission royale des monuments et des sites, Musée royaux des beaux-arts de Belgique, Belgium. Ministère de l'intérieur et de l'instruction publique, Imp. de Bols-Wittouck, 1942, Notes sur l'article: 25. ann., p.370.
  99. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, Volumes 25 à 26, Belgium. Ministère de l'intérieur et de l'instruction publique, Commission royale des monuments, Brussels. Musées royaux de peinture et de sculpture de Belgique, Brussels. Musées royaux des arts décoratifs et industriels 1886.
  100. Itinéraire du Luxembourg germanique ou Voyage historique et pittoresque dans le Grand-Duché, L’évêque de La Basse Moûturie, Hoffman : 1844, p.477.
  101. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  102. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  103. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  104. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 23, Partie 1, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium 1890.
  105. Annales, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium (1906)
  106. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 23, Partie 1, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium 1890.
  107. Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Volume 23, Partie 1, Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, Belgium 1886.
  108. Le duché de Luxembourg à la fin de l'ancien régime: atlas de géographie historique. Le quartier de Virton, Partie 9, Volume 1 de Sources et documents - Université catholique de Louvain, Volume 1 de Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres. Sources et Documents, Volume 26 de Travaux de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université Catholique de Louvain. Section d'histoire, Isabelle Parmentier, Claude de Moreau de Gerbehaye, Joseph Ruwet, Université Catholique de Louvain, 2000.
  109. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  110. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
  111. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier (1758).
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