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Après la mort de son mari, selon Byways in ''Berkshire and the Cotswolds'', Clotilde devient très amie avec [http://www.browningscorrespondence.com/correspondence/3703/?rsId=11400&nav=next Mary Russell Mitford]. Pendant les quatre années où elle séjourne à Swallowfield, l'intimité avec les Russells devient encore plus proche, et il y avait
 
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=== Mary Russell Mitford (1851 - 1855) ===
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En 1851, Mary Russell Mitford déménage de Three Mile Cross à un cottage à Swallowfield, à trois miles de là, où elle finit ses jours. Elle y meurt le 10 janvier 1855, après avoir été blessée dans un accident de voiture hippomobile au mois de décembre précédent. Elle est enterrée dans le cimetière.
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Après la mort de son mari, selon Byways in ''Berkshire and the Cotswolds'', Clotilde devient très amie avec [http://www.browningscorrespondence.com/correspondence/3703/?rsId=11400&nav=next Mary Russell Mitford]. Pendant les quatre années où elle séjourne à Swallowfield, l'intimité avec les Russells devient encore plus proche, et il y a rarement un jour où Lady Russell ne lui rend pas visite<ref>''Swallowfield and Its Owners'', Lady Constance Charlotte Elisa Lennox Russell, Lady Russell, Longmans, Green, and Company, 1901.</ref>.
   
   

Version du 3 août 2020 à 12:51

brouillon

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                           Clotilde Mottet de La Fontaine

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Sir Thomas Lawrence (1769 - 1830) est un portraitiste bien connu à son époque. Il est également président de la Royal Academy. Clotilde Mottet de La Fontaine est déjà Lady Russell, donc ce portrait date d'après 1816.

Aaruss5

Sir Henry Russell engage William Atkinson pour rénover en profondeur sa demeure seigneuriale (1824-1826). Swallowfield Park en 1850.

Clotilde Mottet de La Fontaine est née le 3 juin 1794 à Pondichéry, dans un des palais de son père, et décédée au château à Swallowfield Park (Comté royal du Berkshire)[1].


Clotilde Mottet de La Fontaine (1794 - 1872) est une membre de la famille Mottet, qui est très connue depuis le XIe siècle. Son enfance au milieu d'une nombreuse fratrie et de dizaines d'employés, serviteurs ou esclaves. Son père est le baron Benoît Mottet de La Fontaine, gouverneur de Pondichéry[2]. Sa mère est la fille d'un marquis, et la nièce de Camille-Charles Le Clerc de Fresne (1741 - 1797), gouverneur général de l'Inde française de 1789 à 1792. La famille Mottet de La Fontaine vit dans deux palais à Pondichéry.

En 1816, durant un congé de ses fonctions de British Resident de l'État princer autonome d'Hyderabad, Henry II Russell de Swallowfield en profite pour se marier en Picardie, à Compiègne, avec Marie Clotilde Mottet de La Fontaine , le 13 novembre 1816. Il devient le gendre du

Considéré comme trop dépensier, Henry II Russell de Swallowfield doit donner sa démission et repart en Angleterre. Lui, et sa femme qui est enceinte et son fils, font escale à Sainte-Hélène pour essayer en vain de rencontrer l'empereur. Il est vrai que le jeune couple annonce partout qu'ils désirent s'adresser à lui sans lui donner ce titre.

Au Royaume-Uni, du fait du caractère de son père et du sien, Russell déménage souvent et vit dans les châteaux de ses proches. Finalement, en 1828, Henry II Russell de Swallowfield s'installe à Swallowfield Park. En 1836, à la mort de son père, il devient le 2e baronnet de Swallowfield. Il écrit de nombreuses lettres, gère ses biens, soulage la misère des pauvres, fréquente de nombreux intellectuels et son voisin Wellington...

Ses descendants sont souvent des gens célèbres ou mariés à des gens célèbres. Actuellement certains d'entre eux sont cousins avec la famille royale britannique.

Aaruss2

Portrait d'Henry II Russell de Swallowfield par Rai Venkatchellam, artiste de la Cour, sous le règne de Nizam Ali Khan d'Hyderabad (1761 - 1804).

SA FAMILLE ET SA JEUNESSE

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Mottet benoit

Benoît Mottet de La Fontaine.

La carrière de Russell doit beaucoup au gouverneur Wellesley, mais celui-ci est accusé d’avoir dilapidé l’argent anglais et celui de l’East India Company (Honorable Compagnie de l'Inde Orientale ou H.E.I.C.). Il doit rentrer en Grande-Bretagne, comme lui par la suite. Le marquis est marié à une très belle française, Hyacinthe-Gabrielle Roland. C’est peut-être elle qui va donner envie à John d’épouser une française, mais pas une comédienne.

Henry II Russell est riche. Il va revenir encore jeune en Angleterre avec £ 85.000, soit plus de 2.000.000 de francs-or de l'époque. Avec toutes ses dépenses ou presque de payées et £ 20.000 de revenus annuels, il n'a pas besoin de se faire verser des commissions comme le racontent des calomniateurs. D'ailleurs, les débats au sein de l'East India House. en 1825 et les archives d'Hyderabad démontrent que cette rumeur est totalement infondée [3].

Son successeur Charles Metcalfe affirme que Russell a été trompé par la banque Palmer et Cie., et il est le plus à même de connaître les faits. Metcalfe le 17 mars 1821, parle des emprunts fait à cette banque comme d'une nécessité et dit qu'ils peuvent aider à assurer la prospérité d'un pays et que les intérêts de la compagnie n'ont pas été concernés par les prêts destinés à moderniser l'état princier[4].

Outre sa solde énorme, Russell a une famille riche et il se marie avec des femmes qui ont des dots importantes.

En 1816, durant un congé de ses fonctions de British Resident de l'État princier autonome d'Hyderabad, Russell en profite pour se marier en Picardie, à Compiègne, avec Marie Clotilde Mottet de La Fontaine (1793 - 1872), membre de la très ancienne famille Mottet, le 13 novembre 1816. Il devient le gendre du Baron Benoît Mottet de La Fontaine, gouverneur de Pondichéry[5].

Une partie des membres de cette famille Mottet vont se retrouver officiers au service du Nizam ou des Britanniques. Pondichéry n'est qu'une poussière d'empire.

Clotilde Mottet de La Fontaine est la belle-sœur du général John Doveton et de George Chaplin Holroyd[6][7][8][9].

Selon William Dalrymple, elle détrône une autre bibi, Luft-un-Nissa, peut-être cousine de Khair[10].

Dès son arrivée à la Résidence, malgré son âge, la fille du gouverneur-baron Mottet de La Fontaine montre qu'elle est habituée à commander une nombreuse domesticité et tenir une maison. Elle décide de même surveiller la traite des bufflonnes. Mais les bufflons peu habituées à voir des blancs la chargent et l'obligent à se réfugier dans les cuisines.

SAINTE-HÉLÈNE (1821)

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Aru

Fanny Dillon, femme du Général Bertrand, est une amie de Clotilde Mottet de La Fontaine.

Ahr16

Timbre de Saint-Hélène en l'honneur de Sir William Webber Doveton (1753 - 1843).

En rentrant à la maison de l'Inde, le navire de Russell et sa femme fait escale à Sainte-Hélène le 1er mars 1821. Le Gouverneur Lowe s’inquiète de leur présence, car Clotilde Mottet de La Fontaine est née Française et est amie avec Fanny Dillon, la femme du Général Bertrand. Il les fait surveiller par le chef de la police[11]. Clotilde Mottet de La Fontaine constate que c'est ce Thomas Reade qui est le vrai gouverneur de l'île.

Bien sûr, l'objet principal de leur visite est de voir Napoléon; ce désir, commun à tous les visiteurs de l'île, étant accentué par le fait que Clotilde Mottet de La Fontaine est Française. Pendant deux ou trois ans après son arrivée, Bonaparte a reçu presque tout le monde, mais il refuse désormais de voir de nouvelles personnes[12].

Toutefois, le général Bertrand et sa femme disent à Sir Henry et à Lady Russell que Napoléon va leur accorder un entretien. Mais Clotilde Mottet de La Fontaine est royaliste et son mari un proche de Wellington et ses frères. Ils ont le tort d'informer le colonel Thomas Read, qu'ils ne veulent pas lui donner le titre d'empereur. Le général Bertrand leur dit que c'est obligatoire.

Clotilde Mottet de La Fontaine écrit :

Notre première visite aux Bertrand a duré plus de trois heures et a été des plus intéressantes. Bertrand est un assez vulgaire, de taille moyenne grandeur, mat de peau. Ses manières sont peu élégantes. Mme Bertrand a quelque chose de très remarquable dans son apparence. Sa silhouette est grande, gracieuse, et digne... Elle a été élevé en Angleterre chez sa mère dès l'âge de 7 à 10, et parle anglais presque aussi bien qu'une Anglaise.

Les Russells mangent chez les notables de l'île qui leur racontent ce qu'est la vie de l'Empereur.

Henry dit au revoir à la famille de Sir Doveton, père de John Doveton, beau-frère de sa femme, et quitte l'île fier de ne pas s'être abaissé à faire des courbettes devant celui qu'il considère comme un usurpateur.

Mais dans les écrits de sa femme et de sa bru, on devine néanmoins une réelle fascination pour le grand homme. Son frère, Charles Russell (1786 - 1856) peut le rencontrer, grâce au père de John Doveton qui est un proche de l'empereur en exil et un personnage célèbre qui est désormaiS timbrifié[13].

SUTTON PARK (1820 - 1823)

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Henry quitte l'État princier autonome d'Hyderabad, va au Bengale et de là, part en Angleterre avec sa femme, son fils Henry (1819 - 1847) et sa fille Anna, qui est née le 4 septembre 1820. La famille Russell achète Swallowfield Park à cette époque.

Aaruss9

Sutton Park House.

Avant que la famille Russell n'achète finalement Swallowfield Park, la jeune génération de la famille a la chance de vivre les plaisirs de la vie à la campagne. À leur retour en Angleterre au début des années 1820, Henry et Clotilde rejoignent la noblesse terrienne, ne serait-ce que par procuration, lorsqu'ils prennent un bail à Sutton Park, Bedfordshire en 1822. Trois ans plus tard, un incendie détruit la maison.

La location de Sutton Park à Sir John Burgoyne, neuvième baronnet, a néanmoins aidé Henry à se reconfigurer en un véritable gentleman anglais. «La place que nous avons prise appartient à la famille des Burgoynes, et a ... depuis des générations», écrit-il à un ami à Hyderabad. «Ils sont l'une des plus anciennes familles d'Angleterre: la salle est bordée des photos de leurs ancêtres.

Ne coûtant à Henry que 300 £ par an, la maison était également idéalement placée pour préserver ses liens avec les familles qui lui avaient fourni un puissant patronage politique en Inde. Son emplacement près de la Great Northern Road faisait de Sutton Park un relais pratique pour la famille de feu Gilbert Elliot, premier comte Minto (1751-1814) - qui avait promu Henry à la résidence d'Hyderabad, et dont le fils John Elliott avait épousé Jane Casamaijor. soeur, Amelia - alors qu'ils voyageaient entre Londres et leur siège familial dans les Scottish Borders,

En 1822, Henry décrivit à Robert Pitman comment: `` La douairière Lady Minto, lorsqu'elle arrivait ici, passa en fait devant le parc, ne pensant pas qu'il était possible d'avoir un tel endroit pour un loyer aussi bas qu'elle savait que je payais , Henry écrivit fièrement. «Les habitudes de la vie à la campagne ressemblent beaucoup plus à celles de l'Inde, et je ne les aime pas un peu moins à cause de cela», conclut-il avec satisfaction.

Aaruss8

Sutton Park.

SWALLOWFIELD PARK

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Swallowfield Park : croquis de la demeure seigneuriale en 1825, avant modification, montrant la forme originale des façades.

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Portrait de Clotilde Mottet de La Fontaine, en 1834, par George Richmond.

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Soupière Paul Storr de la collection d'argent Russell. Les armes sont celles de Russell cantonnant Whitworh, Shelley, Gage et autres, pour Sir Henry Russell, 2e baronnet, (1783 - 1852). Le côté droit montre les armes françaises de Marie Clotilde Mottet de la Fontaine, que Sir Henry épouse en 1816.

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Clotilde Mottet de La Fontaine écrit le manuscrit de Swallowfield and its owners.

Au début du XIXe siècle, l'achat ou la construction d'une maison de campagne représentait un investissement colossal. Plutôt que d'essayer d'acheter des domaines séparés, la famille Russell a décidé de combiner leur patrimoine afin d'acheter un domaine entre eux. Dès 1813, Sir Henry écrivit à sa femme son intention de collaborer avec ses fils pour acheter des propriétés foncières. Il a proposé de payer 100 000 £, son fils Henry 60 000 £ et Charles 40 000 £, les loyers étant répartis proportionnellement. [8]

La même année, Sir Henry a commencé à envisager l'achat d'un domaine à la campagne. Il envisagea d'acheter le domaine de Summer Hill (près de Tunbridge Wells, l'un des nombreux lieux de repos de sa femme lors de son passage à travers la ville et la campagne à son retour en Angleterre) pour 125000 £, mais il décida finalement de ne pas le faire. Il a également cherché à négocier l'achat de Gosfield Hall dans l'Essex pour 120 000 £, mais le duc de Buckingham avait insisté sur 150 000 guinées, et cette vente a également échoué.


Son fils, Henry Russell, était cependant réticent à retourner en Angleterre depuis Hyderabad jusqu'à ce qu'il puisse assurer un revenu annuel de 3000 £, qui, selon lui, nécessiterait un investissement foncier de 80 000 £. Le désir de richesse rivalisait avec l'ambition sociale dans les calculs d'investissement de Henry. Le rendement des obligations d'État était supérieur à celui de la terre, mais la gentilité dominait de simples profits alors qu'il envisageait son retour en Angleterre: `` J'aurais préféré avoir 3000 par an en propriété foncière, que 5000 dans les fonds , écrit-il à Sir Henry en 1815.

Finalement, en 1828, Henry II Russell de Swallowfield s'installe à Swallowfield Park. En 1836, à la mort de son père, il devient le 2e baronnet de Swallowfield. Il écrit de nombreuses lettres, gère ses biens, soulage la misère des pauvres, fréquente de nombreux intellectuels et son voisin Wellington...

Le chapitre de Margot Finn sur Swallowfield Park, Berkshire également sous tapisse la réticulation des liens impériaux qui soutenaient le tissu et meublé les intérieurs d'une maison de campagne prétendument «anglaise» périodes prolongées. De Thomas «Diamond» Pitt (1653–1726) au début du XVIIIe siècle à la famille Russell au XIXe siècle, Swallowfield a servi de point nodal important dans le Réseau EIC Berkshire. Le chapitre de Finn, comme la contributeur de Diane James à ce volume, démontre que les compétences et les connaissances acquis pour la première fois sur le sous-continent ont ensuite été invoqués avec succès dans la création de maisons de campagne d'entreprise. Les frères Russell Henry (1783-1852) et Charles (1786-1856), ont appris à fournir des élites inte riors tandis que Henry était le résident diplomatique à Hyderabad dans les années 1810. A la retraite, ils ont consolidé et complété leur expertise d'élite les consommateurs lors de tournées en Europe continentale dans les années 1820 et 1830, création d'un intérieur de maison de campagne à la mode à Swallowfield calculé pour soutenir leurs nouvelles revendications à une lignée vénérable. Alors que les deux frères étaient au cœur de l'achat et de la décoration de Swallowfield, d'autres fam les membres de l'ile ont également joué des rôles clés. Leur père a fourni la richesse indienne pour l'achat de Swallowfield, mais leur mère avait posé un terrain crucial travailler pour la vie à la campagne avant la retraite des hommes de Russell de l’Indien emploi en louant seule une succession de maisons familiales anglaises retour du sous-continent. Le chapitre de Finn met l’accent sur la collaboration nature des achats et de l'ameublement de la maison de campagne. Maisons de campagne func considérés comme des projets familiaux importants, ce qui a permis à différents membres de rétablir des liens et un sentiment d'appartenance. Soigneusement conçu, ce un sentiment d'appartenance cohésif exigeait l'exclusion des deux étrangers et leurs récits familiaux alternatifs: à travers les générations successives ations de la résidence Russell, l'enchevêtrement de Swallowfield dans l'histoire de l'esclavage, la race et l'illégitimité ont été effacés à plusieurs reprises.

Richard Benyon est né en 1698, et en 1712 il a commencé son carrière au sein de la Compagnie des Indes.9. début de la vie ou liens familiaux. Dans Swallowfield et ses propriétaires (1925), Lady Constance Russell suggère que M. Benyon qui a été témoin de l’acquisition par Thomas Pitt (1653–1726) de son célèbre dia mond en 1702 était Daniel Benyon (1664 - vers 1709), qu'elle affirma être le père de Richard Benyon (une revendication appuyée par Bernard Burke Un dictionnaire généalogique et héraldique de la gentry terrienne des grands En revanche, dans The Nabobs of Berkshire, Clive Williams soutient que le Benyon qui a été témoin de l’achat de Pitt aurait pu être Bernard Benyon (décédé en 1715) qui était alors membre du conseil de Madras.11 Henry Dawson Love, écrivant ses vestiges de Old Madras (1913), a noté que Bernard Benyon pourrait être Richard Le frère de Benyon.12 Bernard Benyon du conseil de Madras avait un fille (Grace) avec sa femme Grace en 1713, mais est décédé et a été enterré à Madras le 7 février 1715.13 Il est donc probable qu'il aurait été établi à Madras en 1712 lorsque Richard Benyon est arrivé là-bas, suggérant qu'il était plus âgé que Richard et qu'il était pos sibly son oncle. Qu'il soit frère ou oncle de Richard, Bernard Benyon était certainement bien connecté ailleurs: quand Thomas Pitt (de dia mond fame, gouverneur de Madras de 1698 à 1709 et plus tard le premier propriétaire «indien» de Swallowfield Park) a découvert que Benyon était mort, il a décrit comment il avait vécu «une grande perte, qui retarde mon départ de la ville jusqu'à lundi.14 Avec de telles relations, Bernard et Daniel Benyon était bien placé pour assurer l’épanouissement de leur famille la société et en effet Richard Benyon a augmenté rapidement au sein de son ser vice. En 1718, six ans seulement après sa nomination à la fonction publique, il était devenu membre du Conseil de Madras, et il a ensuite continué pour devenir gouverneur de Madras en 1735.

Le 17 octobre 1724, à l'âge de 26 ans, Richard Benyon épouse Mary Fleetwood.15 Mary était la petite-fille de Robert Fleetwood, qui était arrivé à Madras en 1662 et est devenu le chef de la Usine de la société à Madpollam à Golcanda (Hyderabad). Robert Fleetwood a survécu pendant 14 ans en Inde avant de mourir en 1676 en Madras.16 Mary Fleetwood était peut-être la fille du supercargo Edward Fleetwood.17 Clive Williams en déduit que Mary Fleetwood était lié à Elizabeth Fleetwood (née en 1700) qui a épousé Richard Shelley en 1726. Ce couple devint plus tard les grands-parents d'Anne Barbara Whitworth (décédé en 1814), qui épousa Henry Russell Sr (1751-1836) à 1782, qui a acheté Swallowfield Park en 1820.18 Ces relations nous rappeler que l’emprise croissante de la société sur le sous-continent indien nent a été soutenu par une élite cohésive, qui a maintenu son identité (malgré les nombreux défis de la vie domestique trans-impériale) à travers les mariages mixtes et la vie domestique dans un nexus de dômes connectés sites de tic. Un morceau de conversation du XVIIIe siècle confirme encore la lien entre les Benyons et les Shelley. Les informations répertoriées pour la peinture dans le catalogue de l'exposition 1906 Whitechapel Gallery «Les Géorgiens», a attribué la pièce à William Hogarth et a noté que il comportait Lady Shelley, M. et Mme Richard Shelley, Misses Fanny et Martha Rose Shelley, Capt L'hon. W. Fitzwilliam, M. Benyon et Miss Beard.19 Comme la provenance du tableau est incertaine, il est difficile pour dire à quel Benyon le tableau se réfère. Néanmoins, cela montre que Richard Benyon a peut-être eu plusieurs liens avec le Berkshire et vers Swallowfield Park à un stade précoce: d'abord grâce à la con de Thomas Pitt nection à Bernard et Daniel Benyon et deuxième par sa première femme Mary, qui était peut-être la grand-tante d'Anne Barbara Whitworth. Comme de nombreux autres responsables de la Compagnie des Indes orientales, Richard Benyon est rapidement devenu connecté à plusieurs personnes et sites de la société

Mary Russell Mitford (1851 - 1855)

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En 1851, Mary Russell Mitford déménage de Three Mile Cross à un cottage à Swallowfield, à trois miles de là, où elle finit ses jours. Elle y meurt le 10 janvier 1855, après avoir été blessée dans un accident de voiture hippomobile au mois de décembre précédent. Elle est enterrée dans le cimetière.

Après la mort de son mari, selon Byways in Berkshire and the Cotswolds, Clotilde devient très amie avec Mary Russell Mitford. Pendant les quatre années où elle séjourne à Swallowfield, l'intimité avec les Russells devient encore plus proche, et il y a rarement un jour où Lady Russell ne lui rend pas visite[14].


Clotilde Mottet de La Fontaine écrit le manuscrit de Swallowfield and its owners, que sa belle-fille Constance Lennox (1832 - 1925) va corriger et faire éditer.

MARIAGE ET DESCENDANCE

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Mariage (1816)

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Russell écrit :

Parmi toutes les nations du monde les charmes de nos blondes compatriotes sont sans égal. Malheureusement pour nous, dans cette ville nous n'avons que le rebut[15].

De ce fait, Henry est envoyé à Madras. Il y fait la connaissance de Jane, fille de James Henry Casamajor de Egmore (1760 - 1815) et d'Elizabeth Campbell of Invernell (1763 - 1839)[16]. Russell écrit avec sa modestie habituelle dans une lettre à son frère Charles qu'elle est la plus grande beauté de Madras et lui le meilleur parti[17].

Le deuxième mariage d'Henry Russell, avec une femme catholique de l'enclave coloniale française de Pondichéry, compliqua les projets d'achat d'un domaine. Célébré à Hyderabad en 1816, c'était le deuxième mariage qu'Henry avait contracté précipitamment et sans le consentement de son père. En tant qu'union avec un catholique français, elle a présenté des obstacles à son établissement en tant que gentleman anglais de l'élite gouvernante au pays. Henry a annoncé la nouvelle de son deuxième mariage avec son père avec une combinaison caractéristique de bravade et de chantage émotionnel. «Mon mariage n'affectera guère le montant de ma fortune, ou m'obligera, à ce titre, à rester plus longtemps en Inde que j'aurais dû le faire autrement», écrivit-il à Sir Henry en octobre 1816. «Mais quand je constate que vous êtes que votre porte se fermera contre moi

Sa descendance

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Uniformes du major Dawson Cornelius Greene of Slyne (1822 - 1897), qui commande des Turcs en Crimée.

Charles Russell1

Sir Charles Russell (à Inkermann, en Crimée, 5 novembre 1854).

Ahr20

George Russell, juriste, homme d'affaires, député conservateur, 4e baronnet de Swallowfield.

Clotilde Mottet (v. 1795-1872) a quatre enfants en succession rapide en Inde, dont deux (Henry et Anne) survivent et naviguent avec le couple pour l'Angleterre en 1820. De ce fait, Sir Henry père se réconcilie volontiers avec sa belle-fille (car elle lui donne plusieurs petits-fils). L'achat de demeure seigneuriale à la campagne revient au premier rang des ambitions des Russell. Dans les années 1820, la famille fait finalement un achat réussi - Swallowfield Park.

Henry II Russell et Clotilde Mottet de La Fontaine sont les parents de :


¤ Henry Russell né le 9 juin 1819 à Hyderabad, et décédé le 20 janvier 1847 au Caire[18].


¤ Ann Russell est née le 21 septembre 1820 à Hyderabad et décédée après 1881 à Swallowfield, où elle vit selon un recensement avec son frère Charles Russell de Swallowfield.


¤ Mary Russell est née le 24 septembre 1822 à Sutton Park, Bedfordshire, et décède le 17 avril 1894 à Londres. Elle se marie avec le lieutenant-colonel Dawson Cornelius Greene of Slyne (1822 - 1897), écuyer de Hall, propriétaire terrien. Ils sont les parents du Henry Dawson Dawson-Greene (1862 - 1912)[19].


¤ Charles Russell de Swallowfield est né le 22 juin 1826


¤ George Russell de Swallowfield est né le 23 août 1828


¤ Priscilla Russell (1830 - 1924) se marie le 25 avril 1865 avec George Brackenbury (1827 - 1895), admis au Lincoln's Inn le 14 avril 1845. Consul par intérim à Cadix 1851, Madrid 1858, en Charente, France 1864. Selon le Burke's Peerageil est British consul aux Philippines (1864 - 1866), Lisbonne (1866). Selon le census de 1891 : âgé de 64 ans, retraité Consul, vivant au 19 Tite Street, Chelsea, avec Priscilla Russell (61 ans). George Brackenbury écrit notamment The Campaign in the Crimea: an historical sketch, George Brackenbury, illustré par quarante planches d'après des dessins de William Simpson.

Descendance française et britannique de Louis Mottet de La Motte

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 Louis Mottet de La Motte (1651-1733)
 x (1683) Marguerite Herlaut (1667-1735), parente proche de Nicolas-Jérôme Herlaut
 ¦ +-> Anne Mottet (1685-1765)
 ¦     x (1711) Nicolas Rémond (1678-1727)
 ¦     ¦ +-> Anne Catherine Rémond (1712-1786)
 ¦     ¦      x  (1741) Jean-Michel Chevotet (1698-1772)
 ¦     ¦+-> Anne Michelle Chevotet (1743-1807)
 ¦     ¦           x (1765) Jean-Baptiste Chaussard
 ¦     ¦           +-> Pierre-Jean-Baptiste Chaussard
 ¦     ¦+-> Louise Gabrielle Rémond (1720-1804)             
 ¦         x  (1752) Jean Valade (1710-1787)
 ¦
 ¦+-> Antoinette Mottet (1686-1754)
 ¦      x Pierre II Moreau de Champlieu
 ¦
 ¦ +-> Nicolas Mottet de La Motte (1693-1768), baron        
       x (1723) Madeleine Coustant, fille de Charles Coustant de Belle-Assise.    
       ¦+-> Madeleine Mottet (1724-1808).        
       ¦      x (1757) Louis Segoing, 
       ¦ +-> François Mottet (1728-1808)        
       ¦ +-> Louis Melchior Mottet (1735 - 1811)        
       ¦       x (1763) Jeanne Agathe Le Proux de La Rivière (1735-1811)              
       ¦       ¦ +->  Agathe Mottet-de Rambaud
       ¦       ¦      x  (1785) Benoît de Rambaud (1750-1787)  
       ¦       ¦      ¦ +-> Auguste de Rambaud
       ¦
       ¦ +-> Benoît Mottet de La Fontaine
              x (1787) Marie Marguerite Villon de Fécamp 
              ¦ +-> Victorine Mottet de La Fontaine                
                   x (1808) John Doveton
              ¦
              ¦ +-> Édouard Mottet de la Fontaine  
              ¦    x 1828 Georgia Fallowfield (1811-1881)   
              ¦
              ¦ +-> Clotilde Mottet de La Fontaine                
              ¦      x (1816) Henry II Russell de Swallowfield
              ¦      ¦ +->  Charles Russell de Swallowfield
              ¦      ¦
              ¦      ¦ +-> George Russell de Swallowfield
              ¦      ¦      x (1867) Contance Lennox
              ¦      ¦      +-> Clothilde Russell
              ¦      ¦         x (1903) Arthur Ernest Guinness of Iveagh
              ¦      ¦         +-> Aileen Sibell Mary Guinness 
              ¦      ¦            x (1927) Brindsley Sheridan Bushe Plunket
              ¦      ¦            +-> Doon Aileen Plunket 
              ¦      ¦               x James Leveson-Gower, cousin de la Reine
              ¦ 
              ¦ +-> Adolphe Mottet de La Fontaine                       
                      x  (1829) Élisabeth de Warren                        
                      ¦ +-> Claire Mottet de La Fontaine
                      ¦      x (1869) Prosper d’Épinay
                             +-> Marie Mauricia d’Épinay                       
                             +-> Georges d’Épinay.


Ahr22

Swallowfield Park.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. Marie Clotilde Mottet de La Fontaine 1794-1872
  2. Chroniques de Sainte-Hélène: Atlantique sud, Documents et témoignages, Michel DANCOISNE-MARTINEAU, Thierry LENTZ, EDI8, 2011.
  3. The Asiatic journal and monthly register for British and foreign India, China, and Australia, Volume 19, Parbury, Allen, and Co., 1825.
  4. The Asiatic journal and monthly register for British and foreign India, China, and Australia, Volume 19, Parbury, Allen, and Co., 1825.
  5. Chroniques de Sainte-Hélène: Atlantique sud, Documents et témoignages, Michel DANCOISNE-MARTINEAU, Thierry LENTZ, EDI8, 2011.
  6. Sur les Russell et ce mariage : Annales historiques de la révolution française, organe de la Société des études robespierristes, 1955, p.279.
  7. The Nizam, His History and Relations with the British Government, Henry George Briggs p. 24.
  8. The Gentleman's Magazine, p. 96.
  9. The Peerage, Baronetage, and Knightage, of Great Britain and Ireland, Including All the Titled..., Charles Roger Phipps Dod, p. 395.
  10. William Dalrymple, Le Moghol blanc, Noir sur Blanc 2005.
  11. Chroniques de Sainte-Hélène: Atlantique sud, Documents et témoignages, Michel DANCOISNE-MARTINEAU, Thierry LENTZ, EDI8, 2011.
  12. Swallowfield and its owners, Constance Charlotte Elisa Lennox Russell (Lady), Longmans, Green, and co., 1901.
  13. Swallowfield and its owners, Constance Charlotte Elisa Lennox Russell (Lady), Longmans, Green, and co., 1901.
  14. Swallowfield and Its Owners, Lady Constance Charlotte Elisa Lennox Russell, Lady Russell, Longmans, Green, and Company, 1901.
  15. William Dalrymple, Le Moghol blanc, Noir sur Blanc 2005.
  16. Revue de Calcutta, décembre 1852.
  17. Gentleman's Magazine, Volume 160, F. Jefferies, 1837.
  18. Burke's Genealogical and Heraldic History of the Peerage, Baronetage and Knightage, Burke's Peerage Limited, 1885. p.960.
  19. Charles Mosley, Burke's Peerage, Baronetage & Knightage, 107th edition, 3 volumes (Wilmington, Delaware, U.S.A. : Burke's Peerage (Genealogical Books) Ltd, 2003), volume 2, page 2327.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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[Catégorie:Naissance en 1794]]