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[[File:Aabl42.jpg|thumb|260px|Barcelone, 30 avril 1706.]]
 
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Blas de Lezo est chargé de ''divers convois en provenance de France et envoyés à Felipe V, campé à Barcelone. Il a reçu le commandement d'une petite flottille faisant partie de l'escadre commandée à cette fin par un amiral français<ref>''Don Blas de Lezo: defensor de Cartagena de Indias'', Biografía // Planeta, Gonzalo M. Quintero Saravia, Editorial Planeta Colombiana, 2002. ISBN 9584203266, 9789584203267.</ref>. Il s'agit de plusieurs expéditions maritimes envoyées de la France avec de la nourriture, des armes et du matériel pour les troupes de Felipe V qui ont bloqué le port et Côte de Barcelone''. C'est une difficile escorte et la protection du transport de fournitures et de munitions envoyés par mer de France en Espagne, à l'appui de l'armée de Felipe V au cours du premier siège de la ville de Barcelone, en 1706<ref>GRACIA RIVAS, Manuel: ''En torno a la biografía de Blas de Lezo'', Itsas Memoria. Revista de Estudios Marítimos del País Vasco, 7, Untzi Museoa-Museo Naval, Donostia-San Sebastián, 2012, pp. 487-522.</ref>.
 
   
 
Le 14 octobre 1705, Barcelone a capitulé, après le débarquement des troupes ennemies,
 
Le 14 octobre 1705, Barcelone a capitulé, après le débarquement des troupes ennemies,
 
laissant la ville entre les mains de l'archiduc autrichien qui, à partir de ce moment, y établit sa capitale<ref>GRACIA RIVAS, Manuel: ''En torno a la biografía de Blas de Lezo'', Itsas Memoria. Revista de Estudios Marítimos del País Vasco, 7, Untzi Museoa-Museo Naval, Donostia-San Sebastián, 2012, pp. 487-522.</ref>.
 
laissant la ville entre les mains de l'archiduc autrichien qui, à partir de ce moment, y établit sa capitale<ref>GRACIA RIVAS, Manuel: ''En torno a la biografía de Blas de Lezo'', Itsas Memoria. Revista de Estudios Marítimos del País Vasco, 7, Untzi Museoa-Museo Naval, Donostia-San Sebastián, 2012, pp. 487-522.</ref>.
   
 
Blas de Lezo est chargé de ''divers convois en provenance de France et envoyés à Felipe V, campé à Barcelone. Il a reçu le commandement d'une petite flottille faisant partie de l'escadre commandée à cette fin par un amiral français<ref>''Don Blas de Lezo: defensor de Cartagena de Indias'', Biografía // Planeta, Gonzalo M. Quintero Saravia, Editorial Planeta Colombiana, 2002. ISBN 9584203266, 9789584203267.</ref>. Il s'agit de plusieurs expéditions maritimes envoyées de la France avec de la nourriture, des armes et du matériel pour les troupes de Felipe V qui ont bloqué le port et Côte de Barcelone''. C'est une difficile escorte et la protection du transport de fournitures et de munitions envoyés par mer de France en Espagne, à l'appui de l'armée de Felipe V au cours du premier siège de la ville de Barcelone, en 1706<ref>GRACIA RIVAS, Manuel: ''En torno a la biografía de Blas de Lezo'', Itsas Memoria. Revista de Estudios Marítimos del País Vasco, 7, Untzi Museoa-Museo Naval, Donostia-San Sebastián, 2012, pp. 487-522.</ref>.
Mais ensuite, ses supérieurs le demandent et, en 1706, il est contraint de fournir les assiégeants de Barcelone sous le commandement d'une petite flottille faisant partie de l'armée commandée à cette fin par un amiral français. 27 Il a fait sa tâche avec brio, et d' échapper à nouveau des navires ennemis et de faciliter l' approvisionnement armée maréchal Tessé . 28 Pour cela, il laisse une paille humide flottante et brûlante afin de créer un nuage de fumée dense qui cache les navires espagnols, mais charge également «ses canons de capuchons à coque mince contenant des matériaux incendiaires, qui, une fois tirés, s'enflamment feu aux navires britanniques Les Britanniques sont impuissants face à cette tactique.
 
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Blas de Lezo fait sa tâche avec brio, et échappe aux navires ennemis. Il facilite l'approvisionnement de l'armée maréchal Tessé. Pour cela, il laisse sur un brûlot un tas paille humide qui brûle afin de créer un nuage de fumée dense qui cache les navires espagnols<ref>''Don Blas de Lezo: defensor de Cartagena de Indias'', Biografía // Planeta, Gonzalo M. Quintero Saravia, Editorial Planeta Colombiana, 2002. ISBN 9584203266, 9789584203267.</ref>.
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Lezo charge également ses canons de capuchons à coque mince contenant des matériaux incendiaires, qui, une fois tirés, s'enflamment et mettent le feu aux navires britanniques. Les Britanniques sont impuissants face à cette tactique<ref>GRACIA RIVAS, Manuel: ''En torno a la biografía de Blas de Lezo'', Itsas Memoria. Revista de Estudios Marítimos del País Vasco, 7, Untzi Museoa-Museo Naval, Donostia-San Sebastián, 2012, pp. 487-522.</ref>.
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Par la suite, la forteresse de Santa Catalina de Toulon a été mise en évidence , où il a participé à la défense de la base navale française contre la flotte du prince Eugène de Savoy . 31 32 Dans cette action et après l'impact d'une arme à feu dans la fortification, un tesson va éclater son œil gauche. 33 32
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Par la suite, la forteresse de Santa Catalina de Toulon a été mise en évidence , où il a participé à la défense de la base navale française contre la flotte du prince Eugène de Savoy . Dans cette action et après l'impact d'une arme à feu dans la fortification, un tesson va éclater son œil gauche. 33 32
   
Mais ensuite, ses supérieurs le demandent et, en 1706, il est contraint de fournir les assiégeants de Barcelone sous le commandement d'une petite flottille faisant partie de l'armée commandée à cette fin par un amiral français. Il a fait sa tâche avec brio, et d' échapper à nouveau des navires ennemis et de faciliter l'approvisionnement armée maréchal Tessé. Pour cela, il laisse une paille humide flottante et brûlante afin de créer un nuage de fumée dense qui cache les navires espagnols, mais charge également «ses canons de capuchons à coque mince contenant des matériaux incendiaires, qui, une fois tirés, s'enflamment feu aux navires britanniques ». Les Britanniques sont impuissants face à cette tactique.
 
   
Par la suite, la forteresse de Santa Catalina de Toulon a été mise en évidence , où il a participé à la défense de la base navale française contre la flotte du prince Eugène de Savoy. Dans cette action et après l'impact d'une arme à feu dans la fortification, un tesson va éclater son œil gauche.
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Par la suite, la forteresse de Santa Catalina de Toulon a été mise en évidence , où il a participé à la défense de la base navale française contre la flotte du prince Eugène de Savoie. Dans cette action et après l'impact d'une arme à feu dans la fortification, un tesson va éclater son œil gauche.
   
 
[[File:Aabl22.jpg|thumb|260px|A Rochefort il patrouille dans le golfe de Gascogne à bord du "Valeur", une frégate de 38 canons et s'y illustre en capturant 10 navires anglais, dont le "Stanhope" de 70 canons.]]
 
[[File:Aabl22.jpg|thumb|260px|A Rochefort il patrouille dans le golfe de Gascogne à bord du "Valeur", une frégate de 38 canons et s'y illustre en capturant 10 navires anglais, dont le "Stanhope" de 70 canons.]]

Version du 14 août 2019 à 14:04

brouillon

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Blas de Lezo à Carthagène, après la bataille.

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Blason familial sur la maison natale de Blas de Lezo avec les quartiers des familles alliées.

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Première page du journal de Blas de Lezo sur la bataille de Carthagène.

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Le jour où l'Espagne a vaincu l'Angleterre. Comment Blas de Lezo, borgne, manchot et boiteux a battu l’autre "Invincible Armade" à Carthagène des Indes.

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Monument à Blas de Lezo à Madrid. Cet amiral est très populaire en Espagne.

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325e anniversaire de la naissance de Blas de Lezo y Olavarrieta.

Blas de Lezo y Olavarrieta, Olavarrieta y Ubillos, surnommé Patapalo (jambe de bois) ou mediohombre (demi-homme), est né le 3 février 1689 (ou 1687 selon d'autres sources), paroisse de San Pedro, à Pasajes - Pasaia (Guipúzcoa). A l'époque c'est un quartier de Donostia (San Sebastián)[1]. Il est décédé à Carthagène des Indes (Nouvelle-Grenade), le 7 septembre 1741. L'emplacement de sa tombe à Carthagène est inconnu[2], peut-être dans la Iglesia de Santo Domingo, selon les recherches de Mariela Beltrán y Carolina Aguado auteurs de La última batalla de Blas de Lezo (Edaf, 2018).


Son ancêtre gascon, Guillermo de Lazon, ami du Roi de Leon, est le fondateur des villes de Fuenterrabía et de Lezo, en 1203. Le manoir familial, Lezo-Aundia, est à Lezo, mais cette famille noble est aussi installée à Rentería-Errenteria (María de Lezo) et Pasajes (Domingo de Lezo (15?? - 1574), Agustín de Lezo et Palomeque (1724 - 1796)). Passajes de San Pedro dépend légalement de Saint-Sébastien et entretient d'excellentes relations commerciales avec la France. Bientôt, des baleiniers et les chantiers navals sont mis en place. Les chênes des Lezo servent à construire les galions. De nombreux Lezo sont échevins-députés de Donibane au XVIe siècle[3]. Son frère puîné, Francisco de Lezo est parait-il Vice-roi du Pérou. Blas est l'oncle de Agustín de Lezo y Palomeque, Olavarrieta, Ubillos, y Peralta (1724 - 1796) qui finit sa vie archevêque de Saragosse[4].



Vainqueur de batailles navales contre les Hollandais, les Anglais, les Algériens et les pirates, il est également connu en Espagne sous le sobriquet de Patapalo (Patte de bois) et plus tard de Mediohombre (demi-homme) à cause des nombreuses blessures reçues durant sa longue vie militaire.


L'Amiral «Patapalo» (jambe de bois) Blas de Lezo, Général de la Flotte, naquit à Pasaia (Gipuzkoa), en 1689. En 1701, il s'enrôla comme midship et en 1704, en pleine Guerre de Succession d'Espagne, il participa aux combats comme membre d'équipage de l'escadre française qui affronta les forces alliées d'Angleterre et de Hollande, lors d'une bataille livrée contre Vélez Málaga; il y perdit sa jambe gauche à cause d'un boulet de canon: le sang-froid dont il fit preuve à cette occasion terrible éblouit jusqu'à l'Amiral.

Son intrépidité et sa sérénité au combat furent récompensées par sa promotion au grade de Sous-lieutenant de Navire puis à celui de Lieutenant. Il participa à la défense du Château de Sainte Catherine à Toulon, où il perdit l'œil gauche. Il fut chargé du commandement de plusieurs convois qui allaient au secours de Philippe V à Barcelone, se moquant de la surveillance anglaise. À une occasion, cerné par des forces supérieures et acculé, il put s'échapper en incendiant l'un des navires, rompant ainsi le cercle qui le tenait prisonnier.

En 1713, il fut promu au rang de Capitaine de navire et un an plus tard, destiné au second siège de Barcelone où il perdit le bras droit. A cette époque, commandant une frégate, il captura onze navires britanniques, parmi eux l'emblématique Stanhope, un navire fort bien armé et équipé. Une fois la Guerre de Succession achevée, on lui confia en 1723 le navire enseigne Lanfranco et le commandement de l'Escadre des Mers du Sud, pour nettoyer les côtes du Pacifique des pirates, capturant alors douze navires hollandais et anglais.

Il se maria au Pérou en 1725 et revint en Espagne en 1730 où il fut promu Chef de l'Escadre Navale de la Méditerranée. Il se rendit à la République de Gênes pour exiger le paiement des 2.000.000 de pesos qui appartenaient à l'Espagne et étaient gelés par la Banque de San Jorge; il exigea aussi en compensation un hommage exceptionnel au drapeau espagnol sous peine de bombarder la ville. Face à une attitude si énergique, le Sénat de Gênes céda immédiatement.

En 1732, à bord du Santiago, il se rendit en expédition à Oran à la tête de 54 navires et de 30.000 hommes. Oran fut battue mais Bay Hassan rassembla de nouvelles troupes et assiégea la ville, la mettant dans une situation critique. Blas de Lezo se porta à son secours avec six navires et 5.000 hommes, parvenant à faire fuir le pirate algérien après des combats acharnés. Il prit en chasse le vaisseau amiral, de 60 canons, qui se réfugia dans la baie de Mostagán, défendue par deux châteaux et 4.000 maures. Cela n'arrêta pas Lezo, qui entra à la suite du navire algérien, faisant fi des tirs des forteresses en l'incendiant et en provoquant de sérieux dommages aux châteaux. Il patrouilla durant de longs mois dans les environs, empêchant les algériens de recevoir des renforts de Constantinople, jusqu'à ce qu'une épidémie le força à rentrer à Cadix.

En 1734, le Roi le récompense pour ses services en le promouvant Général de la Flotte. En 1737, il retourna en Amérique avec les navires Fuerte et Conquistador et fut nommé Commandant Général de Carthagène des Indes, une place qu'il défendit contre les attaques de l'amiral anglais Sir Edward Vernon, écrivait aussi une page glorieuse des armées espagnoles.


Blas de Lezo est un célèbre amiral espagnol, connu par l'apparition remarquable qui a donné ses nombreuses blessures de guerre (un oeil Tuerto, un bras immobilisé et une jambe arrachée) - considéré comme l'un des meilleurs quarterbacks de l'histoire de l'Armada espagnole et connu pour diriger, avec Viceroy Sebastian Eslava, la défense de Carthagène des Indes lors du siège britannique de 1741.

Le "demi-homme" qui a sauvé l'empire espagnol et que les nationalistes catalans détestent

Marquis d'Ovieco

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Blas de Lezo y Olavarrieta avant une bataille navale.

SES ORIGINES ET SA JEUNESSE

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Sa famille de Lezo

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Fondation de Fuenterrabía et de Lezo (1203)

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Eléonore d'Angleterre Plantagenêt

Guillermo de Lazon, vu son patronyme gascon, est certainement Gascon, comme la mère de l'épouse d'Alphonse VIII, Éléonore d'Aquitaine.

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Alphonse IX de León (1171 - 1230) et son épouse la fille d'Alphonse VIII de Castille.

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Blason des Lezo (Armorial des familles basques).

Guillermo de Lazon est la tige de cette lignée.

Alphonse VIII de Castille, roi de Castille, conquiert la Guipuzkoa en 1200. Guillermo de Lazon est le principal fondateur des villes de Fuenterrabía et de Lezo, auxquelles le roi de Castille, seigneur de Gascogne, accorde les coutumes de la juridiction de Saint-Sébastien en 1203. Alphonse VIII de Castille cherche à renforcer ses conquêtes afin de sécuriser le lien terrestre stratégique avec la Gascogne et le contrôle de la côte. A l'origine, la juridiction de Fuenterrabía s'étend de la rivière Bidassoa à la baie de Pasajes (alors port d'Oiarso ou Oiartzun). Ainsi, Irún, Lezo, la vallée d'Oyarzun, Rentería et Pasajes de San Juan sont sous sa juridiction. Le but d'Alphonse VIII de Castille, roi de Castille, est de créer une défense du nord de son royaume[5].

La première mention écrite sur Lezo date, selon l'historien Pablo Gorosabel, du privilège du territoire de la lettre de fondation de Hondarribia le 18 avril 1203. Ce document indique les limites de la ville de Fontarrabie, en finissant cette description avec la phrase suivante :

Item dono vobis Guillelmum de Lazon et socios suos, ut sint vestri vicini.

C'est-à-dire que la ville de Fontarrabie est un don à Guillermo de Lazon et à d'autres Gascons de Bayonne pour qu'ils la peuplent et soient des habitants de cette dernière. Comme dans ce privilège de territoire on ne mentionne pas explicitement Lezo et cette localité appartient depuis très longtemps à la juridiction de la ville de Fontarrabie.

Alphonse VIII de Castille est marié avec la fille d'Éléonore d'Aquitaine. Du fait de l’origine du patronyme, Guillermo de Lazon semble être l’un de ces colons gascons avec lesquels des villes de Guipúzcoa sont fondées à cette l’époque. Le a de son nom devient e : Lazon, aujourd'hui Lezo (Guip.)... Cela tient à un caractère phonique particulier au dialecte gascon de la région bayonnaise et landaise, qui se distingue de celui du Béarn par l'assourdissement de toutes les voyelles[6].

Le mot Lazon correspond aussi à une technique d’assèchement de marais en Normandie et en Flandre. C'est ce qu'il fait dans les vasières de la côte de Guipúzcoa. Est-il d'une famille qui a donné son nom à cette technique ?[7].

Guillermo de Lazon est ami avec le Roi Alphonse IX de León (1171 - 1230), gendre d'Alphonse VIII de Castille. Ensemble les deux rois conquièrent la Guipúzcoa avec l'aide certainement de guerriers gascons.

En général les blasons de la noblesse basque ne comportent pas les quartiers des autres familles ascendantes, sauf pour les lignées d'aristocrates.

Aabl6-0

La Guipúzcoa fait partie de l'Espagne depuis plus de 800 ans.

Le manoir familial de Lezo-Aundia

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Guillermo de Lazon est un Gascon de Bayonne. Il fonde les villes de Fuenterrabía et de Lezo. On retrouve aussi des Lezo à Pasajes, Errenteria et ils s'allient avec des familles de Donostia (Saint-Sébastien).

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Fouilles du manoir des Lezo à Lezo.

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Lezo à cette époque.

Selon le chroniqueur María Inés Olaran Múgica, historienne et généalogiste, la tradition nous dit que Guillermo de Lazon devient propriétaire de Lezo-aundia, un manoir disparu, qui se trouve dans l'actuelle paroisse de Lezo et donne son nom au village[8].

Des fouilles archéologiques effectuées par la société scientifique Aranzadi sur la place de Lezoaundi, au sommet d'une colline au centre même du centre urbain de Lezo, permettent de situer le site qui, dès le XIIIe siècle, est occupé par l'une des principales familles de Lezo. La maison de Lezo et cette lignée sont mentionnées à travers certains aspects hypothécaires et stocks de marchandises.

Guillermo de Lazon, de la colline de Lezoaundi, se charge de l'assèchement des marais de la baie de Pasaje-Pasaia. Au Moyen Âge, la mer et les marais occupent une superficie plus grande qu'aujourd'hui. Lazon donne son nom à la ville de Lezo[9].

Le manoir est reconstruit au début du XVIIe siècle (1610 - 1629). Il est détruit en 1638 par les Français[10].

Le site, qui correspond à la partie inférieure des murs d'enceinte du bâtiment, permet de mieux connaître différents espaces et constructions datant de différentes périodes d'occupation. Dans cette fouille, l'archéologue Javier Buces retrouve les fondations du bâtiment, certaines sections datant même d'avant le XVIIe siècle, mais aussi des fragments de céramique, de pièces de monnaie et du cuivre venant d'une forge.

Buces y retrouve un fragment de poterie populaire romaine, bien qu'il ne soit pas possible pour le moment de vérifier l'existence d'une colonie romaine à cet endroit. Le premier échelon d'un escalier est également été identifié.

La vie de cette construction est donc courte, car en 1638 la maison est incendiée par les troupes françaises. Dès lors, le déclin économique de la famille affecte directement leurs biens, laissant la branche de Lezo dans un état de délabrement financier avancé à la fin du XVIIe siècle.

Au XIXe siècle, la marquise de Cartago apparaît en tant que propriétaire du terrain, construisant une petite maison à quelques mètres de l'ancien manoir et qui donné ainsi son nom à l'enclave connue aujourd'hui sous le nom de Markesane.

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Blason et inscriptions lapidaires trouvés dans le manoir familial de Lezoaundia, à Lezo[11].

La branche de Rentería

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María de Lezo.

Cette famille noble s'installe aussi à Rentería - Errenteria (María de Lezo) et Pasajes - Pasaia (Domingo de Lezo (15?? - 1574), Agustín de Lezo et Palomeque (1724 - 1796)), villes proches de Fuenterrabía et de Lezo.

Une branche de cette lignée passe à Rentería, dont la plus illustre représentante, María de Lezo. Au XVe siècle María de Lezo (ca 1485 - 1554) est la Femme de chambre, Dame d'honneur, confidente et amie de la reine d'Angleterre, Doña Catalina d'Aragon (1485 - 1536), épouse d'Henri VIII. Elle passe en Angleterre en 1501[12], mais revient en Espagne à la mort de son amie, la Reine.

Fille du capitaine Guillén de Lezo (° 1460) et de María Pérez de Yanci, d'Errentería, elle se marie avec Miguel de Lasao, natif d'Errenteria. On attribue à María la donation à l'église paroissiale d'Errenteria du retable gothique qui peut encore être admiré dans cette église.

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Rentería - Errenteria en 1838.

La branche de Pasajes

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Sa maison natale est à gauche de la grosse tour.

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Les Lezo sont aussi propriétaires terriens.

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En 1563, le baleinier 'San Juan est construit dans les chantiers navals de la baie de Pasaia, en Guipúzcoa,

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Domingo de Lezo (1510/1520 - 1574), Don Domingo de Lezo y Villaviciosa, est évêque de Cuzco.

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Extrait du testament de Juanes de Lezo à San Juan de Ulúa (Vera Cruz), en 1588.

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Juanes de Lezo est décédé à San Juan de Ulúa (Vera Cruz), en 1588.

La famille Lezo déménage à Pasajes de San Pedro, un port à côté de Pasajes de San Juan, fondée précédemment, au pied de la montagne Jaizquibel. C’est l’une des plus belles régions d’Espagne, riche en bois, minerai de fer, sur le bord de la mer Cantabrique.

Blas de Lezo appartient à une famille noble et prospère qui, comme beaucoup de Basques a des terres, mais est profondément liée à la mer (navigation, négoce, construction navale)[13].

L'arrière grand-père, le grand-père et le père de Blas font leur vie en mer[14]. Dans cet environnement, la famille Lezo, est toujours en relation avec le négoce avec l'outremer, surtout colonial[15]. Passajes de San Pedro dépend légalement de Saint-Sébastien et entretient d'excellentes relations commerciales avec la France. Bientôt, des baleiniers et les chantiers navals sont mis en place. Les chênes des Lezo servent à construire les galions. Plusieurs Lezo sont échevins-députés de Donibane au XVIe siècle[16]. Le patronyme Lezo est lié à la Renaissance à Saint-Sébastien[17].

Pour connaître l’histoire familiale de Lezo, le travail de María Inés Olaran Múgica est fondamental[18].


Les marchands de Biscaye, San Bilbao et Juan de Erkinaga affrètent quatre navires au début du XVIe siècle pour Bordeaux avec entre autres Pedro de Lezo comme capitaine. Au début de ce siècle, dans les années 1519-1520, nous pouvons voir le sanjuandarra Pedro de Lezo dans l'armée de Gelves en tant que maître. En 1524, le maître Pedro de Lezo (1470/1480 - après 1524) débarque des produits de Bordeaux[19]. Pedro Lezo déclare que le voyage à Bordeaux a été effectué par 19 navires[20].

En 1529, le conseil de Hondarribia vend un terrain à San Juan de Lezo en échange de 10 ducats. En plus, ce terrain jouxte un manoir qui appartient au conseil[21].

Martín Lezo (1470/1480 - après 1543) est échevin-député de Donibane en 1519 et Nicolas Lezo le remplace en 1526[22]. Un Martín Lezo est échevin-député de Donibane en 1543. Est-ce la même personne devenue âgée ?

Parfois les Lezo sont surpris par la mort de l’autre côté de l’Atlantique, sans marchandises et sans aucune chance d'avoir une vie prospère, comme c'est le cas pour Miguel de Lezo (1510/1520 - 1569), selon son testament en 1569[23].

Domingo de Lezo (1510/1520 - 1574), Don Domingo de Lezo y Villaviciosa, est évêque de Cuzco. Les Villaviciosa sont une famille - qui comptent six amiraux et généraux - qui s'établit ici sa demeure aux environs de Lezo du VIIIe siècle, avec Fortunio de Villaviciosa, capitaine de la flotte d'Alphonse Ier.

Adrián de Lezo (1530/1540 - avant 1562) est décédé alors qu'il se rend aux Indes avant 1562[24].

Juan Martin de Lezo (ca 1535 - 1588) est échevin-député de Donibane en 1573[25]. Diego Flores de Valdés est un capitaine et explorateur de l'armée espagnole au service de Felipe II. En 1581, il commande une expédition (armée de San Lucar), dont l'objectif est de fortifier le détroit de Magellan. Le but de cette expédition est d'empêcher l'assaut des Anglais. On y retrouve Juanes de Villaviciosa Lizartza, capitaine d'un nao de 360 tonnes, dans l'armée du capitaine Juanes de Lezo. Sa soeur, Marina de Lezo, est mariée à Juanes de Aramburu, d'une famille très riche et aux activités multiples, comme ses biens[26]. On a le testament de Juanes de Lezo à San Juan de Ulúa (Vera Cruz), en 1588. C'est sa soeur María Juan de Lezo qui hérite[27].

En 1586, Miguel de Illarregi et Ana de Lezo achètent au couple qui se marie Domingo del Encinar et Domenja de Arizabalo un chêne et un pommier[28].

Juan Galant de Lezo (ca 1545 - 1590) meurt au service du Roi, en 1590. Il laisse pour veuve Maria Santxez de Muru et deux orphelins[29].

Juan Martin de Lezo (ca 1545 - 1590), peut-être frère de Juan Galant de Lezo (ca 1545 - 1590) et Andres, chef des éclaireurs de l'armée de l'amiral Melendez, est tué à la fin de la guerre en Flandre (?). Il laisse pour veuve María Gomez de Bedua[30].

Ses abuelos

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Aabl95

Blason des Basterrechea (Armorial des familles basques).

¤.I. (hyp) Andres de Lezo (ca 1545 - 1590) est échevin-député de Donibane en 1586[31]. Il est peut-être le frère de Juan Galant de Lezo (ca 1545 - 1590), de Juan Martin de Lezo (ca 1545 - 1590) et de Bartolomé. La casa de Bartolomé de Lezo, en 1589 est à Donibane, comme celle de Catalina de Lezo[32]. Bartolomé de Lezo est échevin-député de Donibane (1586 et 1594), comme Miguel de Lezo qui l'est en 1591[33].

Andres de Lezo (ca 1545 - 1590) est artilleur de l'armée de l'amiral Melendez et tué à la fin de la guerre en Flandre (?). Il laisse une veuve, Catalina de Bazterretzea (ca 1545 - 1590), et trois fils, dont un tué à Lisbonne[34]. Blason des Basterrechea (Armorial des familles basques) :

De gueules à la croix fleurdelisée d'argent accompagnée de six feuilles de peuplier du même posées en orle, et en pointe d'un loup passant de sable[35].

Les Basterrechea sont une famille originaire de San Juan de Murélaga, en Biscaye qui essaime à Mundaka, Bermeo, Amurrio (en Alava) et à Fontarrabie, où les Basterrechea sont habitants en 1645.

Aabl10

Blason des Lizardi (Armorial des familles basques).

¤.II. Ses trisaïeux paternels sont Martín de Lezo (ca 1565 - après 1626) y María Martín de Lizardi. Il possède une maison à Pasajes, 40 chênes en 1626 pour la construction navale. Anna de Lezo (mujer de Gixona) et sa soeur, Maria Miguel en ont 32 chacune. En 1592, il est élu copero regidore (échevin-député, échanson) à Pasajes[36]. María Martín de Lizardi est d'une vieille famille noble d'Asteasu et de Cizurquil, en Guipuzcoa, et une autre maison à Bera (Vera de Bidasoa), issue du manoir de Lizardi, situé à Aya, située dans la ville de Cizúrquil, est originaire du pays d'Aya. Sa généalogie peut être vue dans "Encyclopédie héraldique et généalogique". Blason des Lizardi (Armorial des familles basques) :

De gueules au lion rampant d'or tenant entre ses pattes une lance d'argent ; à la bordure d'or chargée de six arbres de sinople. Alias : d'argent au frêne de sinople accompagné de deux chèvres au naturel, et en chef d'une tête de mort[37].

Eiro de Lezo est fermier au début du XVIe siècle[38].

Aabl34

Galion espagnol allant à Porto-Rico.

¤.III. Son arrière-grand-père, Pedro de Lezo y Lizardi (° 1er juin 1604) est élu de Passajes, lui-même fils de Don Martín de Lezo et de María Martín de Lizardi [39], capitaine de la marine et armateur du galion Notre-Dame de Almonte et San Agustín. Il est né le 1er juin 1604 à Passages de San Juan. Avec son galion il se rend dans les Indes, et rapporte de l'argent à la péninsule ibérique.

Il se marie avec María Pérez Vicente[40]. Une María Pérez Vicente est mariée à un Diego Lopez de Cervantes, à cette époque, selon Pleitos de hidalguía que se conservan en el Archivo de la Real Chancillería de Valladolid: extracto de sus expedientes. Siglo XVIII[41]. On a un Iñigo Lopez Cervantes Juge de résidence à Madrid (1536), Gouverneur de Porto Rico (1544 - 1546)[42].

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Blason des Lizárraga (Armorial des familles basques).

¤.IV. Le grand-père Francisco de Lezo Pérez de Vicente (ca 1630 - après 1666) est également un marin et, en 1657 est maintenu dans la noblesse[43]. Il plaide sa noblesse devant la justice ordinaire de Saint-Sébastien (les ascendants de Francisco de Lezo ont déjà prouvé leur noblesse, mais les documents ont disparu pendant l'invasion française en 1638. Il est gouverneur de Pasajes. Vers 1666, un Francisco de Lezo arrive de Veracruz dans la péninsule, en tant que capitaine du San Agustín y Nuestra Señora de Monserrat, un des galions de l'escadre de Don Diego de Ibarra[44]. Une fois arrivé en Espagne, il tente de devenir amiral des galions d'escorte d'une flotte partant en Amérique[45]. Il se marie, avant 1665, avec Rafaela de Lizarraga. [https://fr.wikipedia.org/wiki/Armorial_des_familles_basques_(Lib_-_Luz)#/media/Fichier:Blason_Es_famille_Lizarraga_(Guipuscoa).svg Blason des Lizárraga (Armorial des familles basques)]. Maison noble à Lizarraga, en Navarre qui essaime en Guipuzcoa, à Zaldivia, Asteasu, Berastegui, Zubieta et Hernani. Armes de la branche du Guipuscoa :

D'or au chevron de gueules, accompagné de trois loups passants de sable[46].
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Palais des d'Ubillos à Zumaia (famille côté maternel de Blas de Lezo).

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Eglise San Pedro où est baptisé Blas de Lezo.

¤.V. Le père, Pedro Francisco de Lezo et Lizárraga, est né à Pasajes le 23 août 1665. CeE Señor de la casa torre de Chipres[47], capitaine, occupe des fonctions importantes dans l’administration municipale de la place de San Pedro, alors soumise à la juridiction de la ville de San Sebastian[48]. Nous avons dans les lettres des consuls français, le 24 octobre 1706 un extrait d’une lettre de don Pedro de los Rios, à Cadix avec une recommandation en faveur de don Pedro de Lezo[49].

Il décède après 1724, puis qu'il élève son petit-fils Agustín de Lezo et Palomeque (1724 - 1796).

Le 21 mars 1683, il se marie dans l'Iglesia de San Vicente Mártir, à San Sebastián, avec Doña Agustina de Olavarrieta y Ubillos (baptisée le 27 août 1658 - Iglesia Parroquial de San Vicente Levita y Mártir. San Sebastián). Les Olavarrieta y Ubillos appartiennent à la noblesse basque[50]. La grand-mère maternelle du célèbre amiral Blas de Lezo, et du Vice-Roi du Pérou Francisco de Lezo, est la fille du zumaiarra Francisco Pérez de Ubillos, selon les enquêtes du professeur d'histoire Pepe Aguilar.

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Pasajes (Guipúzcoa) un siècle plus tard.

Ses parents

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Maison natale de Blas de Lezo, paroisse de San Pedro de Pasajes (Guipúzcoa)[51].

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Maison natale de Blas de Lezo, paroisse de San Pedro à Pasajes - Pasaia.

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Portrait d'Agustín de Lezo Palomeque (1724 - 1796), neveu de Blas, élevé à Pasajes, évêque de Pampelune et archevêque de Saragosse.

Blas de Lezo est venu au monde dans la maison familiale du Pasaje de aquende (Passage d'ici) qui, à cette époque, est un quartier de Saint-Sébastien, comme nous le dit José Luis Banús[52]. Cette demeure familiale est encore debout, avec les armes sur sa façade et une plaque lui rendant hommage[53].

Située au beau milieu du quartier historique de Pasai San Pedro, dans sa rue étroite et pittoresque, près de la Confrérie des Pêcheurs et de l'Église Paroissiale, la maison de Blas de Lezo, en pierre de taille, présente un magnifique blason de la famille, impeccablement conservé. L'édifice a un plan rectangulaire et une toiture à deux versants, et prend le nom du marin le plus illustre de Pasaia, qui le voit naître: Blas de Lezo.

Au XVIIIe siècle, un passage est ouvert, sauvé par une arche, pour faciliter l'accès à la nouvelle église paroissiale dont la construction remonte à 1774. Les pèlerins du Camino de Santiago passent par l'arche qui se déroule le long de la côte. À l'intérieur de la voûte se trouve aujourd'hui, en pierre, un blason avec les quatre quartiers casernes des anciens Lezo de la ville de Lezo, au centre. Sur le côté, une plaque en hommage à Don Blas, sur laquelle figure l'héroïque marin.

Agustina et Pedro Francisco, ses parents, se sont mariés à Saint-Sébastien en 1683. Les enfants de ce mariage sont, par ordre de naissance :

¤ Manuel Alberto

¤ Agustin Cruz

¤ Pedro Francisco

¤ Don Blas de Lezo et Olavarrieta

¤ José Antonio Jacobo

¤ Maria Josefa

¤ Teresa Antonia

¤ Jose Antonio

¤ Maria Joaquina

¤ Francisco de Lezo


Blas est le quatrième enfant, le troisième des huit enfants survivants[54]. Son baptême a lieu dans l'église paroissiale de San Pedro Apóstol le 6 février 1689. Son parrain est José de Lezcano, chevalier de l'ordre de Santiago, et sa marraine María de Covarrubias, bien que d'autres auteurs, tels que José Manuel Rodríguez, l'appellent probablement María Teresa de Olavarrieta, peut-être par erreur[55].

Son frère puîné, Francisco de Lezo est parait-il Vice-roi du Pérou dans le premier tiers du XVIIIe siècle. Il est né à Pasaia (Gipuzkoa) et se marie avec Dª. María Prudencia Palomeque y Zuazo.

Un de ses fils, Agustín de Lezo y Palomeque (1724 - 1796), Olavarrieta, Ubillos, y Peralta, né à Lima, est élevé à Pasajes dans le manoir familial, par son grand-père, car son oncle Blas de Lezo sert les rois d'Espagne sur mer et dans les colonies. Il est nommé Archidiacre d'Antequera, chanoine de la cathédrale de Malaga, évêque de Pampelune et archevêque de Saragosse[56].

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Señor de la casa torre de Chipres[57], à Altza.

Sa jeunesse (1689 - 1701)

.

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Eglise San Pedro où est baptisé Blas de Lezo.

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Plaque en l'honneur de Blas de Lezo dans sa ville natale.

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Garde de la marine.

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Gardes de la marine étudiant l'artillerie en salle.

Manuel Gracias Rivas dans En torno a la biografía de Blas de Lezo écrit à propos de la jeunesse de l'amiral :

Tout ce qui concerne les premières années de Blas de Lezo souffre de lacunes notables, entre autres raisons, parce que tous les auteurs qui ont approché sa biographie réitèrent généralement ce que l'on sait déjà, sans rechercher dans des sources primaires ce qui, en revanche, présente des difficultés notables pour avoir passé les premières années du navigateur à terre et sur les navires[58].

Pasajes et les côtes du Pays Basque sont des endroits où les élites parlent plusieurs langues et font du négoce avec entre autres la France depuis des siècles. Nous savons que le jeune Blas ses études dans un collège français, une institution éducative pour les enfants de la petite noblesse de la région où il reçoit un enseignement de base.

Très jeune Blas reçoit un brevet lui permettant d'être accepté dans une école royale de la Marine française formant les caballeros guardiamarina (Gardes Marines) futurs officiers dans le Grand Corps, selon Armando Cotarelo à Paris[59], mais les Gardes Marine sont formés à Toulon et Rochefort.

En tout état de cause, il convient d’attirer l’attention sur le fait que la décision de ses parents de l’envoyer en France est antérieure à l’arrivée du trône du nouveau roi, Philippe V, un Bourbon. La nouvelle dynastie accède au trône en 1701, alors qu'il est incorporé en tant qu'aspirant sur un navire français. Il est garde-marine quelques mois avant d'être aspirant[60].

Nous sommes donc devant un garçon basque, éduqué en France, prêt à commencer sa carrière d'officier de la marine française. On entre dans le grand corps après avoir été Garde Marine. Pour obtenir un brevet il faut être d'une famille d'aristocrates, fils d'officier de marine, et avoir une fortune permettant d’assumer son entretien dans une école royale de la Marine[61]. La formation de base est en mathématiques et en navigation, en hydrographie, dessin, écriture, l’équitation et danse.

Ses études clairement adaptées permettent au jeune Blas de Lezo d'entrer comme cadet dans la flotte combinée franco-espagnole pendant la guerre de Succession. A cette époque, la marine française est une alliée de l'Espagne, qui vient de commencer. Comme Louis XIV veut le plus grand échange possible d’officiers entre les armées et les escadrons d’Espagne et de France, Lezo s’embarque à douze ans en 1702, dans l’escadre française - qui, dans la pratique, absorbe une flotte espagnole dans un état désastreux. Il est aspirant au service du comte de Toulouse, Louis-Alexandre de Bourbon (1681 - 1737), fils illégitime de Louis XIV.

Lezo entre en tant que Garde Marine dans cette marine franco-espagnole[62][63].

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Les Gardes Marine sont formés à Toulon et Rochefort. Comme Lezo sert d'abord dans la Méditerranée on peut en déduire qu'il est Garde à école royale de la Marine de Toulon.

GUERRE DE SUCCESSION D'ESPAGNE (1701 - 1714)

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Sur cette carte, on peut voir la répartition des alliances pendant la Guerre de succession d'Espagne (1701 - 1714).

La Guerre de succession d'Espagne (1701 - 1714) oppose Felipe de Anjou, soutenu par la France et nommé héritier du défunt roi espagnol, à l'archiduc Charles d'Autriche, soutenu par l'Angleterre. La formation d'un axe Espagne-France régi par Louis XIV et son petit-fils, Felipe d'Anjou, est perçue comme une menace pour l'Europe en raison de sa conséquence un grand pouvoir militaire et économique des Bourbons sur le continent du fait des liens familiaux entre les deux couronnes, espagnole et française[64].

Normalement un Garde Marine doit étudier plusieurs années avant d'être officier, mais du fait de son courage remarqué par Louis-Alexandre de Bourbon (1681 - 1737) Blas de Lezo va avoir un avancement très rapide, alors qu'il est encore très très jeune.

Cadet (1701)

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Le comte de Toulouse (1678 - 1737) par Rigaud, en 1708.

En tout cas, l'adolescent Lezo vit le début de la Guerre de succession d'Espagne (1701 - 1714) sur des navires français. Il commence à servir en 1701, sous les ordres du Louis-Alexandre de Bourbon (1681 - 1737), comte de Toulouse[65].

Blas de Lezo participe à la campagne sicilienne l'année suivante, lorsque la défense de cette région est confiée à une escadre française commandée par le jeune Comte de Toulouse. Cependant, aucune de ses biographies ne met en évidence ce fait, mais seulement sa présence à bord du vaisseau de 104 canons Foudroyant, navire amiral du Comte de Toulouse[66].

En 1704, Blas de Lezo poursuit ses études à Toulon et son apprentissage sur mer de garde-marine dans l'escadre franco-espagnole[67].

Pour récupérer Gibraltar - prise par les forces anglo-néerlandaises le 4 août 1704 - et débloquer l'accès à la Méditerranée, Français et Espagnols préparent un grand armada.

La bataille de Velez-Malaga (24 août 1704)

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Lezo combat sur le vaisseau de 104 canons Foudroyant, navire amiral du Comte de Toulouse à la bataille de Velez-Malaga.

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La bataille de Velez-Malaga.

La flotte française quitte Toulon et Malaga des galères espagnoles envoyées par le comte de Fuencalada la rejoint contre Velez-Malaga le 24 août 1704, la bataille navale la plus importante de la Guerre de succession d'Espagne (1701 - 1714). Dans ce combat 96 navires de guerre franco-espagnols (51 vaisseaux de ligne, six frégates, huit brûlots et douze galères, qui totalisent 3.577 canons et 24,277 hommes) et de la flotte anglo-hollandaise, commandée par l'amiral Rooke et composée de 53 vaisseaux de ligne, six frégates, pataches et brûlots avec un total de 3.614 canons et 22.543 hommes, entraînant la perte de 1.500 de notre côté et 2.719 victimes chez l'ennemi.

Blas de Lezo participe à cette bataille en se battant de manière exemplaire. Le Foudrayant, avec Le Tonnant et L’Orgueilleux, combattent cinq vaisseaux ennemis, pendant environ trois heures[68].

Peu de temps après le début du combat, un boulet de canon lui brise la jambe gauche, qui doit être amputée, sans anesthésie, sous le genou. Il a 15 ans. Il ne faut pas trop affabuler sur cette opération et garder à l’esprit que la chirurgie française a atteint un niveau élevé. Et puis Blas est un très jeune officier sur un énorme vaisseau amiral qui compte les meilleurs professionnels[69].

Louis-Alexandre de Bourbon (1681 - 1737), fils illégitime de Louis XIV, écrit au Roi :

Dans ma vie je n'ai connu personne de plus courageux que le Garde-Marine Blas de Lezo[70].
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Service historique de la Défense : Ordre de bataille de Velez-Malaga.

Choisir entre servir à la cour ou sur mer (1704/1705)

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Un des lointains arrière-grand-oncles de l'auteur, Georges Pléville Le Pelley finit sa vie lui-aussi ancien amiral.

En raison de la preuve de sa valeur à la fois durant son opération et au combat Blas de Lezo est promu au grade de lieutenant de vaisseau par Louis XIV. Il doit être à 15 ans le plus jeune lieutenant de vaisseau de notre histoire ou c'est une erreur ancienne de tradition.

Selon d'autres auteurs il doit cette promotion à Felipe V. Ce roi lui accorde également une pension subvention et des privilèges réservé à l'aristocratie.

On lui propose en récompense de son courage d'occuper un poste à la cour de Felipe V. Mais Blas de Lezo aime la mer et veut continuer sa carrière dans la marine, plutôt qu'appartenir à la haute domesticité royale. Il rejette cette proposition.

Etre officier de marine avec une jambe de bois n'est pas chose facile. Mais il n'est pas le seul. Mon lointain arrière-grand-oncle, Georges Pléville Le Pelley, dont une jambe est broyée à deux reprises par un boulet anglais, finit sa vie ancien amiral et ministre de la Marine et des Colonies de la Ire République.

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Au Buen Retiro, solitude au sein même de sa capitale, La cour de Philippe V est toute espagnole, sauf un membre de ma famille Louville, et d'Harcourt, l'ambassadeur de France[71].

Lieutenant de vaisseau (1705)

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Blas de Lezoz el marino invincible de Rafael Vidal.

On dit souvent que Blas de Lezo reprend la mer en 1705. C'est probablement un peu plus tard dans l'année car, selon son propre témoignage, la guérison de sa blessure est longue et coûteuse.

Nous ignorons les navires sur lesquels il s'est embarqué. Il est très peu probable qu'à 16 ans il se voit confier le commandement d’un navire[72].

Par conséquent, il a dû ré-embarquer sur le vaisseau ou dans l'escadre du comte de Toulouse qui, à cette époque, opérer dans la Méditerranée notamment à Palerme et, aussi à la libération de Peñíscola qui, comme on le sait, résiste au siège des troupes anglaises entre 1705. A cette époque la plupart des populations du royaume de Valence soutiennent l'archiduc autrichien Carlos.

Toujours en 1705, son attaque du navire anglais Résolution, de soixante-dix canons, sur la côte génoise se termine par l'incendie de ce dernier. Il capture aussi deux navires ennemis dans la Méditerranée occidentale, qui sont conduits à Pasajes et à Bayonne.

Le commandement des navires sont attribués aux officiers qui se sont distingués dans le service, comme l’a fait Lezo lors des combats de cette année. Pour cette raison, Felipe V lui accorde plus tard d'autres privilèges.

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Le duc d'Anjou, roi d'Espagne (Château de Versailles).

Le siège de Barcelone (1706)

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Barcelone, 30 avril 1706.

Le 14 octobre 1705, Barcelone a capitulé, après le débarquement des troupes ennemies, laissant la ville entre les mains de l'archiduc autrichien qui, à partir de ce moment, y établit sa capitale[73].

Blas de Lezo est chargé de divers convois en provenance de France et envoyés à Felipe V, campé à Barcelone. Il a reçu le commandement d'une petite flottille faisant partie de l'escadre commandée à cette fin par un amiral français[74]. Il s'agit de plusieurs expéditions maritimes envoyées de la France avec de la nourriture, des armes et du matériel pour les troupes de Felipe V qui ont bloqué le port et Côte de Barcelone. C'est une difficile escorte et la protection du transport de fournitures et de munitions envoyés par mer de France en Espagne, à l'appui de l'armée de Felipe V au cours du premier siège de la ville de Barcelone, en 1706[75].

Blas de Lezo fait sa tâche avec brio, et échappe aux navires ennemis. Il facilite l'approvisionnement de l'armée maréchal Tessé. Pour cela, il laisse sur un brûlot un tas paille humide qui brûle afin de créer un nuage de fumée dense qui cache les navires espagnols[76].

Lezo charge également ses canons de capuchons à coque mince contenant des matériaux incendiaires, qui, une fois tirés, s'enflamment et mettent le feu aux navires britanniques. Les Britanniques sont impuissants face à cette tactique[77].

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Le siège de Barcelone (1706).

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Par la suite, la forteresse de Santa Catalina de Toulon a été mise en évidence , où il a participé à la défense de la base navale française contre la flotte du prince Eugène de Savoy . Dans cette action et après l'impact d'une arme à feu dans la fortification, un tesson va éclater son œil gauche. 33 32


Par la suite, la forteresse de Santa Catalina de Toulon a été mise en évidence , où il a participé à la défense de la base navale française contre la flotte du prince Eugène de Savoie. Dans cette action et après l'impact d'une arme à feu dans la fortification, un tesson va éclater son œil gauche.

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A Rochefort il patrouille dans le golfe de Gascogne à bord du "Valeur", une frégate de 38 canons et s'y illustre en capturant 10 navires anglais, dont le "Stanhope" de 70 canons.

Frégate Blas de Lezo remorquant le navire britannique Stanhope . Il est supposé que la capture a eu lieu pendant le temps où il était stationné à Rochefort , mais aucun document ne confirme l'arrestation.

Après une brève convalescence, il est affecté au port de Rochefort , sur la côte atlantique française, où il est promu lieutenant de la Garde côtière en 1707. 16 Trois ans plus tard, il est de nouveau promu capitaine de frégate. Bien que rien dans la documentation ne corrobore cette affirmation, il aurait été victime de harcèlement du trafic maritime britannique pendant sa destination à Rochefort en capturant certains navires. 35 36 32 Pour ces dates sont censés combat a eu lieu à Stanhope commandé par John Combs. 37 Note 8Un canon commun a été maintenu jusqu'à ce que les manœuvres de Lezo quittent le navire ennemi à une distance d'embarquement, moment auquel il a ordonné de lancer les crochets.

En 1712, une fois de plus séparé de l'Armada française et espagnole, il servit sous Andrés de Pes . 39 40 Bien qu'il ne sait pas quelles actions il a participé, il sait qu'il a fait avec distinction par des rapports favorables Pes, ce qui a permis Lezo Ascend capitaine a quelques mois après avoir quitté le service.

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Arsenal de Rochefort.

Siège de Barcelone (1714)

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Prise de Barcelone, par Berwick, en 1714. Lezo y combat. Du coup les Catalans le détestent depuis plus de trois cents ans.

Par la suite, il participe au siège de Barcelone comme commandant du "Campanella", un navire de soixante-dix canons d’origine génoise qui entrave le ravitaillement de la ville et la bombarde.

Pendant le blocus et très probablement dans l'une des nombreuses opérations navales qui se sont produits au cours de cette bataille, il est blessé à l'avant-bras droit, qui était sans mobilité jusqu'à la fin de ses jours. Ainsi, à peine âgé de vingt-six ans, le jeune Blas de Lezo est déjà borgne, maniaque et boiteux.

Quelques jours plus tard, il participe sous le commandement de Notre-Dame de Begoñadans l'escorte manquée de la deuxième épouse de Felipe V, Isabel de Farnesio, en Espagne; La reine, après quelques heures de mer, a décidé de quitter la flotte et de voyager par voie terrestre.

Ensuite, le navire de Lezo faisait partie de la flotte envoyée à la conquête de Majorque , toujours fidèle à l'imposteur autrichien du trône, qui se sont rendus sans résistance en arrivant à Alcudia flotte avec vingt-cinq mille soldats le 15 Juin 1715.


Les Caraïbes et le Pacifique

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Blas de Lezo et Olavarrieta

Après la guerre de Succession , on lui confia le navire Peibo du First Lanfranco , un navire en très mauvais état. 47 Un an plus tard, en 1716, il partit pour La Havane avec la flotte de galions, dont la mission est d' habitude d'escorter les navires marchands qui voyagent en Amérique et le nettoyage spécial des eaux de navires corsaires de la région, qui avait fait quelques barrages l'année précédente. Une fois la mission terminée, Lezo retourna à Cadix où, en 1720, il obtient le commandement d'un nouveau Lanfranco, de soixante-deux canons, ainsi que de génois, comme son homonyme, également dénommé León Franco et Nuestra Señora del Pilar.


Lima , capitale de la vice - royauté du Pérou, dans laquelle Lezo servit de 1720 à 1730, lorsqu'il revint dans la péninsule ibérique . Entre 1723 et 1729, il commande la flotte de vice-roi qu'il renforce temporairement et met fin à la piraterie et à la contrebande dans la région.

Avec ce nouveau navire, il rejoint une équipe franco-espagnole sous le commandement de Jean Nicolas Martinet - Français au service de la Couronne espagnole - et de Bartolomé de Urdizu - deuxième de Martinet et capitaine du seul navire royal ayant rejoint les corsaires. Français - qui sont partis en Amérique en décembre 1716 avec pour tâche de nettoyer les soi-disant Mers du Sud des corsaires et des pirates , ou ce qui est la même chose, des côtes du Pérou. 49 50 L'équipe était composée d' une partie espagnole par quatre navires de guerre et une frégate et, sur le côté français, par deux navires de la ligne. 49 Note 10 Après plusieurs retards, la majeure partie de la flotte a atteintCallao le 27 septembre 1717. 48 Cependant, Urdizu et Lezo eurent du mal à plier le cap Horn et furent retardés; ils atteignirent finalement El Callao en janvier 1720, alors que les autorités péruviennes étaient déjà revenues en Europe pour les Français à cause des tensions entre les deux parties.

Les premières opérations des marins espagnols en charge de la réforme de la flotte vice-royale ont été opposées aux deux navires, le Success (70) et le Speed ​​Well (70) du corsaire anglais John Clipperton , qui a réussi à échapper pendant un certain temps à la flotte vice-royale. mais il a finalement dû quitter la zone. 52 53 La flotte a ensuite mener à la surveillance et les patrouilles dans la région, qui sapent éventuellement la santé des Urbizu. La plupart des travaux de la patrouille, étant donné sa santé précaire, ont été confiés à Lezo.

Épuisé Urbizu, il le remplaça le 16 février 1723 à Lezo par le titre de général de la marine de sa majesté catholique et de chef de l'escadron de la mer du Sud, alors de petite taille. 54 53 En plus de la Lanfranco de Lezo, les navires étaient Conquistador et Achiever et la frégate Peregrina.

En mai 1725, il épouse une haute société de Lima, Josefa Pacheco de Bustos y Solís, vingt ans plus jeune. Le mariage a été présidé par l' archevêque de Lima , Fray Diego Morcillo et Rubio de Auñón , qui, jusqu'à l'année précédente, avaient été vice-roi du Pérou et avaient noué de bonnes relations avec Lezo.

Afin de renforcer la flotte qu'il commande, il a réparé les navires de sa ligne, a mis à la ferraille et vendu le pèlerin , avec une face de récupération mal adaptée aux eaux de la région et a fait construire deux autres navires. Au début de 1725, il s'embarqua pour lutter contre la Corse et contre la contrebande selon les parties promulguées l'année précédente par le nouveau vice-roi. 57 Après quelques semaines de patrouille, Lezo rencontra une équipe néerlandaise de cinq navires, qui surpassait la leur en artillerie. 57 Au cours de la bataille, après une lutte acharnée, il réussit à déchirer la combinaison principale du capitaine et à la saisir, avant de s'enfuir du reste des navires. 58Plus tard, il attaqua et saisit une flotte anglaise de six navires de guerre, dont trois restaient pour l'escouade vice-royale.

Ces succès et la croissance de la flotte ont dissuadé l'ennemi et, paradoxalement, conduit à la confrontation entre le Viceroy, Marqués de Castelfuerte, qui voulait à réduire la flotte de réduire les coûts une fois que la situation semblait sous contrôle, et Lezo, qui Opposé à cela. 59 La relation entre eux s'était également aggravée avec la nomination népotiste du neveu du vice-roi au poste de trésorier des recettes du commerce maritime, ce qui contrevenait aux dispositions et dont se plaint Lezo. 61 Mal d'accord avec le vice-roi, qui a tenté de le discréditer par inspection - procès en résidence- de son travail qui n'a pas trouvé de faute dans la performance du marin, dégoûté par le démantèlement de la flotte - le vice-roi a préféré armer les corsaires que d'investir dans le renforcement de la flotte - 62 et dans une mauvaise santé en raison du long séjour dans la région et de l'insalubrité En septembre 1727, il écrivit au secrétaire de la Marine, José Patiño, pour se plaindre et demander sa retraite. 63 Patiño a accepté de quitter le commandement de l’équipe péruvienne et l’a appelé en Espagne, mais ne lui a pas permis de quitter la Marine, conscient de sa valeur. 64 Le 13 février 1728, il est relevé de ses fonctions de chef de la flotte vice-royale et reçoit l'ordre de retourner dans la péninsule ibérique., mais Lezo, malade, n'a pu le faire que l'année suivante; le 18 août 1730, il arriva avec sa famille à Cadix. 65 62 Après avoir échappé à une épidémie de vomi noir qui a frappé la ville en ayant immunisée en Amérique, il est allé à Séville au roi, 62 qui a déjà montré des signes de déséquilibre mental; L'audience a eu lieu fin septembre ou début octobre.

En Méditerranée

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Chef de l'escadron méditerranéen

Il reste inactif à Cadix un an, jusqu'au 3 movembre 1731 , il a été nommé chef de l' escadre navale dans la Méditerranée . 69 62 Cela avait trois navires de la ligne, y compris la famille royale , de soixante canons et de Lezo navire - amiral. 69 L'équipe a joué un rôle clé dans les ambitions politiques du roi, qui voulait à reprendre les territoires perdus dans la péninsule italienne dans les traités de paix de la guerre de succession . 69 En reconnaissance de ses services rendus au roi, il lui accorda en 1731 le drapeau violet avec le blason de Philippe V, leOrdre du Saint-Esprit - décoration française maximale - et l'Ordre de la Toison d'Or - décoration espagnole la plus haute - autour et quatre ancres à ses extrémités.

Premières missions en Italie

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Gênes en 1766. Trois ans plus tôt, Lezo avait obligé les autorités de la ville à restituer l'argent du Trésor espagnol qui maintenait leurs banques sous peine de les bombarder. Ce fut l'une de ses premières missions à la tête de l'équipe de la Méditerranée.

Sa première mission fut de participer en décembre de cette année à l'escorte de l'enfant Carlos , qui se rendit en Italie pour prendre en charge les ducats de Parme , Toscane et Plasencia . 71 72 Lezo envoyé une flotte de vingt navires, une partie d'une flotte plus importante participation en anglais.

Lorsque les Génois ont tardé à restituer les deux millions de pesos appartenant au Trésor espagnol qui ont été déposés à la Banque de San Jorge , Patiño a ordonné à Lezo de partir dans la capitale de la république pour les réclamer. 73 Lezo ancré dans ce port avec six navires et exigé un hommage sans précédent au drapeau royal de l'Espagne et le retour immédiat de l'argent. 74 75 Les six canons de navires ont souligné le palais Doria, comme une menace pour le Sénat de la ville. 76 Montrant le guet des gardes aux commissaires de la ville, qui cherchaient un moyen d'éviter la question du paiement, fixa un délai, au-delà duquel l'équipe arrêterait le feu contre la ville.74 Sur les deux millions de pesos reçus, un demi-million a été remis à l'enfant Carlos et le reste a été envoyé à Alicante pour couvrir les frais de l'expédition qui se préparait pour la conquête d'Oran .

Expédition à Oran

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En juin 1732, il revient de Cadix à Alicante pour se joindre à cette expédition. L'objectif était de récupérer la place, qui avait été occupée par des Espagnols de 1509 à 1709, lorsqu'elle avait été perdue pendant la guerre de succession. 78 75 prendre ce WAS une question de prestige pour la Couronne et une façon de démontrer l'armée espagnole renouvelée et la puissance navale avec la nouvelle dynastie. 78 Lezo était capitaine lieutenant de la flotte de l'expédition, Francisco Cornejo, tandis que José Carrillo de Albornoz, comte de Montemar, a envoyé des troupes au sol. Lezo a participé à l'opération à bord duSantiago , une partie de la flotte de douze navires de guerre, deux frégates, deux bombes, sept galères , dix-huit galères , douze navires et plus de cinq cents transports constituant l’escouade d’expédition.

Débarquement des troupes espagnoles de l' expédition à Oran en 1732. Lezo participa à la capture de la ville en tant que lieutenant de l'amiral qui dirigeait les forces navales et il dut retourner quelques mois plus tard pour l'aider à quitter le siège de son ancien seigneur, Bey Hassan.

Le siège d'Oran a commencé le 29 juin avec le débarquement des vingt-six mille hommes de Montemar. Après plusieurs affrontements, a saisi la place le 1er Juillet. 80 La dernière résistance, qui coûtait moins cher que la conquête de la ville, s'étouffe, l'expédition rentre en Espagne le 1er août, laissant une garnison. 81 Le 2 septembre, Lezo était de retour à Cadix.

Lorsque l'expédition gauche croyantes atteint son but, Bey Hassan , seigneur d'Oran à la conquête espagnole, a réuni des troupes, allié avec le bey d' Alger et assiéger il . Il a bombardé le château de Mazalquivir et a écrasé une sortie des défenseurs, dans laquelle plus de quinze cents soldats ont péri et sont également morts du gouverneur espagnol, Álvaro Navia Osorio et Vigil. Cet aristocrate était l'auteur de Military Reflections , livre de tête de Frédéric le Grand . Face à la situation désespérée de la place, le 13 novembre, Lezo reçoit l’ordre de l’aider83Celui-ci partit immédiatement avec les navires qui étaient prêts à faire la traversée: deux navires de ligne, cinq mineurs et vingt-cinq transports, que portèrent cinq mille soldats de renfort à la garnison. 83 75 Après deux jours de navigation ont atteint Oran, perturbé le harcèlement des neuf galères algériennes, qui ont pris leur retraite après avoir atteint l'équipe espagnole et ont fourni la garnison.

Déterminé à mettre fin à la menace posée par la flotte algérienne, il décida de la poursuivre. 83 En février 1733, il réussit finalement à localiser le capitaine de soixante canyons, réfugié dans la baie de Mostagán , défendu par deux châteaux fortifiés. 84 Cela n'a pas dissuadé Lezo, qui est entré dans la baie après que le navire algérien a dédaigné l'incendie des forts, a réussi à échapper à une galère soudainement apparue pour aider la galère à monter à bord, à y mettre le feu, puis à détruire les châteaux. . Il se rendit ensuite d'abord à Oran, puis à Barcelone , où il rassembla quatre régiments d'infanterie qu'il déplaça en Afrique. Il a ensuite repris la patrouille de la région, entre Tétouan et la Tunisie, pour une période de deux mois, jusqu'à ce qu'une épidémie apparaisse dans l'escouade l'obligeant à rentrer à Cadix .

Dernière période à Cadix

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Blas de Lezo, amiral.

Jusqu'en 1737, il poursuivit un litige continu avec le vice-roi du Pérou pour le traitement qui lui était dû, qu'il refuse jusque-là de lui verser, invoquant un manque de fonds. 88 Cependant, Lezo n’a rencontré aucune difficulté financière, tant pour la fortune de sa femme que pour les revenus qu’il a tirés de diverses activités commerciales, notamment le commerce d’argent, d’or et d’esclaves, qu’il avait confiés à un représentant lors de son séjour à la Pérou 88 Une partie des bénéfices a été investie dans des billets à ordre et des dettes rentables; Malgré la poursuite de ses combats avec les Anglais, il a ouvert un compte dans une banque londonienne. 89

Le 6 juin 1734, il devient lieutenant général de la marine et fut nommé commandant général du département de Cadix. 90 86 Après une visite à Madrid en 1736, deux ans plus tard, il a déménagé à El Puerto de Santa María comme général commandant des galions, responsable de la sécurité du commerce transatlantique. 91 ensemble sur la préparation de l'équipe qui a escorté les derniers galions de la Marine des Indes de course , celle de 1737. 91Les préparatifs ont été tellement retardés par les différentes difficultés - exprimer les navires de guerre, recruter les équipages, assurer les matalotaje, etc. -, que Lezo a provoqué le dégoût de Patiño, qui l’a intimidé pour que cela les accélère. 92 Lorsque la flotte a finalement été prête en 1736 Novembre, a dû attendre pour les navires marchands et marchandises cargasen ne pouvait pas quitter jusqu'au 3 Février 1737. 93 94 Le convoi, composé de huit marchand deux Les navires d’immatriculation et les deux navires d’escorte de Lezo ont fait le trajet sans encombre et sont arrivés à Carthagène des Indes . 91La famille de Lezo - composée alors de sa femme et de ses six enfants, l'un d'eux étant décédé - est restée à El Puerto de Santa María et n'a pas accompagné le marin à sa nouvelle destination en Amérique.

Retour en Amérique: Carthagène des Indes

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Blas de Lezo, le héros espagnol, qui réussit à résister à l'attaque de la deuxième plus grande flotte de l'histoire (195 navires) avec seulement six navires à Carthagène des Indes[78].

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L'attaque anglaise sur Cartagena de Indias.

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Les défenseurs espagnols lors de la bataille de Carthagène des Indes,

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Journaux des offensives et défenses durant l'attaque anglaise sur Cartagena de Indias.

Plan de Carthagène des Indes établi en 1735 et publié dans l'ouvrage Relation historique du voyage en Amérique du Sud , de Jorge Juan et Antonio de Ulloa

Plan de la baie de Carthagène des Indes réalisé en 1735 et publié dans l'ouvrage Relation historique du voyage en Amérique du Sud , de Jorge Juan et Antonio de Ulloa

Il rentre en Amérique avec les navires Fuerte et Conquistador en 1737 en tant que commandant général de Cartagena de Indias, un lieu qu'il doit défendre d'un site (1741) auquel l'attaque de l'amiral anglais Edward Vernon l' a soumis . 95 Au cours des premières années à Carthagène, Lezo était chargé des tâches des garde-côtes, qui devaient perturber la contrebande grandissante, ce qui a précipité la nouvelle guerre contre le Royaume-Uni . 96 Dans le même objectif, il crée avec le gouverneur de Carthagène une société d’armateurs. 96La contrebande britannique s’est développée en tirant parti des concessions commerciales accordées par le Royaume-Uni dans le Traité d’Utrecht : commerce licite - cinq cents tonnes transformées en mille en 1716 - des passeurs ont rapidement adhéré, menaçant le commerce espagnol et essayant de ne pas payer les droits (taxes) à la Couronne. 96 Malgré la réticence du gouvernement britannique à confronter l'Espagne et à favoriser ainsi son approche vis-à-vis de la France, les plaintes des marchands affectés par les activités des garde-côtes et l'affaiblissement du cabinet de Robert Walpole ont finalement accru la tension entre les deux. pays et a finalement conduit à la guerre.

la justification britannique pour le démarrage d' un conflit avec Espagne- la sorte - appelée guerre de l'oreille de Jenkins - était, parmi beaucoup d' autres incidents, l'arrestation d'un navire marchand commandé par Robert Jenkins près de la côte de la Floride en 1731. Juan de Leon Fandiño s'est emparé du navire et aurait coupé l'oreille de son capitaine en disant: "Voilà ton oreille: prends-la et amène-la au roi d'Angleterre, pour qu'il sache qu'il n'y a pas de contrebande ici". 98 À cette époque, le trafic d'outre-mer avec l'Amérique espagnole subissait les contrecoups de la contrebande intense exercée par les Hollandais et, fondamentalement, les Britanniques.

Refusée à La Guaira , le 22 Octobre 1739 99 dont avait pensé à saisir sans résistance, conquis Vernon Square Portobelo (Panama) Novembre 99 , et contesté Lezo par lettre en ces termes:

Portobelo, le 27 novembre 1739.

Monsieur: Ceci est donné à VE par Don Francisco de Abarca et VE peut être surpris que son rendez-vous soit de Portovelo. Pour rendre justice au porteur, il est nécessaire de garantir à VE que la défense qui a été faite ici a été faite par le commandant et par ses subordonnés, ne paraissant pas dans un autre esprit pour se défendre. J'espère que, de la manière dont j'ai traité tout le monde, VE sera convaincu que la générosité envers les ennemis est une vertu indigène d'un Anglais, ce qui semble plus évident à cette occasion, pour l'avoir pratiquée avec les Espagnols, avec lesquels la nation anglaise C’est dans l’intérêt commun des deux pays de vivre bien. Ayant présenté à cette occasion tant de faveurs et d'urbanités, en plus de la capitulation, j'ai pleinement confiance dans le caractère aimable de VE

Le capitaine Pelanco doit remercier Dieu d'être tombé entre nos mains par la Capitulation, car sinon, son traitement vil et indigne des Anglais avait été puni de la même manière par un autre. [...]

Le marin espagnol a répondu :

Cartagena, le 27 décembre 1739.

Exmo. Sr. - Très M. à moi: j'ai reçu celui de VE du 27 novembre que m'a remis Don Francisco de Abarca, et celui qui a conduit la Valandra qui a amené Don Juan de Armendáriz. Et dans l’intelligence du contenu des deux, je dirai que VE bien instruit par les facteurs de Portovelo (comme je ne l’ignore pas) de l’État dans lequel se trouvait cette place, a pris la résolution d’aller l’attaquer avec ses jupes, en profitant de l’occasion opportune de leur incapacité (à se défendre), à ​​atteindre leurs fins, ceux que s'ils avaient pu pénétrer et croyaient que les représailles et les hostilités que VE avait tenté de pratiquer dans ces mers, à la satisfaction de ce que les Espagnols avaient exécuté, seraient venus insulter le places du roi mon maître, je peux assurer VE que je me serais retrouvé à Portovelopour l'arrêter, et si les choses s'étaient arrangées, même pour le chercher ailleurs, me persuadant que l'esprit lui manquait de ceux de Portobelo, j'aurais eu assez de contenir sa lâcheté.

La façon dont il dit que VE a traité ses Ennemis, est très typique de la générosité de VE mais est rarement vécue par le général de la nation et, sans aucun doute, celle que VE a pratiquée à l’heure actuelle, imiterait celle que j’ai exécutée avec le vassaux de SMB à l'époque où je me trouve sur ces côtes (et avant maintenant) et parce que VE en est connu, je ne les renvoie pas, car il est toujours connu de pratiquer les mêmes générosités et des humanités avec tous les sans défense; et si VE en doute, il peut demander au gouverneur de cette île qui en saura tout sur VE (tout ce que j’ai dit, et il saura que ce que j’ai exécuté au profit de la nation anglaise dépasse ce que j’exprime avec exactitude et en vertu de Les capitulations doivent observer. [...]

Ensuite et selon le plan que les Espagnols connaissaient d'après les informations d'un espion qui travaillait en Jamaïque, Vernon se rendit en mars 1741 contre Carthagène. 101 Avant, il avait effectué deux attaques exploratoires, avec peu de force, en mars et en mai 1740, que Lezo avait rejetées.

La flotte britannique ajouta deux mille canons disposés dans près de cent quatre-vingts navires, entre trois navires (huit), des navires de ligne (vingt-huit), des frégates (douze), des bombardières (deux) et des navires de transport (cent trente), et environ trente mille combattants parmi les marins (quinze mille), les soldats (neuf mille réguliers et quatre mille des milices américaines ) et les esclaves noirs macheteros de la Jamaïque (quatre mille). 103Les défenses de Carthagène comprenaient trois mille hommes parmi les troupes régulières (environ mille sept cent quatre-vingts), des miliciens (cinq cents), six cents fléchéros indiens ramenés de l’intérieur, plus les grands marins et les troupes de débarquement des six navires de guerre à la disposition des ville (cent cinquante hommes): Galicia , qui était le capitaine du navire, San Felipe , San Carlos , Afrique , le Dragon et le Conquérant . 104 Après avoir pris certaines défenses de la ville, l'assaut britannique sur le château de San Felipe de Barajas, le dernier rempart important qui l’a défendue, a échoué le 20 avril; Avec une grande partie des troupes malades, les combats et l'arrivée de la saison des pluies faisant de nombreuses victimes , les Britanniques ont choisi de détruire les défenses à leur portée et d'abandonner le siège.

Les pertes britanniques sont graves: environ quatre mille cinq cents morts, six navires perdus et dix-sept et vingt sévèrement endommagés. Ce dernier obligea le gouvernement britannique à concentrer ses forces sur la défense de la métropole, de l’Atlantique Nord et de la Méditerranée et à abandonner de nouvelles campagnes dans les colonies espagnoles d’Amérique. 106 La défaite à Carthagène vainquirent les plans britanniques pour la campagne et a permis de poursuivre la domination espagnole dans la région depuis plusieurs décennies. 107 Les Anglais, qui avaient remporté la victoire, s'étaient empressés de frapper des pièces de monnaie et des médailles pour la célébrer. 108Ces médailles disaient à l'avers: "Les héros britanniques s'emparèrent de Carthagène le 1er avril 1741" et "La fierté espagnole humiliée par Vernon".

Mort et punition posthumes

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Don Blas de Lezo et Olavarriaga.

Sebastián de Eslava, vice-roi de Nueva Granada et responsable de la défense de Carthagène des Indes . Ancien militaire et homme politique ambitieux, il a entretenu avec Lezo une relation tendue qui l'a finalement sanctionné pour ses actes commis lors du siège de la ville, qu'il a obtenu après sa mort.

Le 4 avril 110, le jour où les Britanniques avaient commencé le bombardement systématique du château de San Luis de Bocachica, l'un de ceux qui protégeaient la ville, un boulet de canon avait touché la table de Galice autour de laquelle ils se trouvaient. assemblé les commandants espagnols dans le conseil de guerre. 111 Tableau des jetons blessé à la cuisse et à la main Lezo; 110 l'infection de ces plaies a fini par causer la mort. 112 Le pauvre relation entre Lezo et vice - roi Sebastian Eslava , 113 tête de la place et responsable de sa défense, aggravée une fois levé le siège britannique. 114 110Le premier avait toujours préconisé des mesures plus offensives et un harcèlement de l'ennemi, tandis que le second avait maintenu une attitude plus prudente et défensive, ce qui, pour le marin, semblait l'inactivité et la défense sans défense.

Nous ne savons pas où Blas de Lezo est enterré. Nous savons qu'il est décédé le 7 septembre des suites du typhus en quelques jours; et bien qu'il ait été sans connaissance pendant 11 heures, il est revenu à lui-même. Il reçoit alors les sacrements sacrés et prend des dispositions testamentaires. Neuf jours après les avoir reçus, Dieu le rappelle à lui.

Lezo, de plus en plus malade, quitta à peine sa résidence le 20 mai et mena une guerre épistolaire avec le vice-roi, tentant de défendre sa performance pendant le siège, pour lequel le vice-roi vint demander et obtenir la peine du roi pour Le marin 116 Lezo tente de reconnaître sa carrière en obtenant un titre noble, demande à laquelle il reçoit le soutien de José Patiño et de ses collègues de la marine, mais que le roi, qui a reçu les informations défavorables du vice-roi et d'autres adversaires de Lezo, il a rejeté. 117 Blas de Lezo mourut à Carthagène des Indes d'une "fièvre qui, dans quelques jours, fut déclarée tabardillo" à huit heures du matin le 7 septembre. Celes seuls acteurs majeursle siège de Carthagène qui n'a pas obtenu de récompense pour leurs actions. 118 Son licenciement à la tête de l'apostadero et son ordre de réprimande dans la péninsule ibérique ont été approuvés le 21 octobre. roi Carlos III a récompensé le fils de Lezo pour les actions de son père, le nommant Marqués de Ovieco en 1760. 121 Il a été enterré, selon lettre écrite par son fils, dans la lettre couvent de Santo Domingo à Cartagena de Indias .

Le port de Santa María et Blas de Lezo

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Le séjour du Lezo à El Puerto de Santa María a eu plusieurs dates. L'amiral était déjà allé en 1719-2017 et en 1730 à Cadix . De là, il partit vivre déjà à El Puerto de Santa María, le 3 février 1737, en direction de Carthagène pour diriger ce qui serait la dernière course des Indes et où il retrouverait, comme il était déjà indiqué, son destin fatal.

Après les recherches effectuées dans les registres du temps de la grande église portoriale Prioral , il a été découvert que Blas de Lezo, son épouse, ses enfants et un domestique afro-américain nommé Antonio Lezo vivaient depuis 1736 dans une maison de la rue Larga, Soyez plus précis dans Long 70, maintenant converti en appartements locatifs. Après sa mort, sa veuve - connue localement comme "le gouverneur" - et ses enfants y restèrent jusqu'à sa mort, le 31 mars 1743.

Josefa Pacheco a été enterrée dans le couvent de Santo Domingo , situé dans la rue du même nom. À compter de cette date, les descendants de Blas de Lezo disparaissent des normes portoricaines.

Au cours de son séjour en ville, le conseil municipal, conscient du prestige de l'amiral, fit différentes concessions à sa famille, parmi lesquelles il signala une prise d'eau pour la maison.

Jusqu'à il y a quelques années, les citoyens de Porto Rico ont continué à appeler la maison de maître «La Gobernadora».

Sa mémoire aujourd'hui

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Au panthéon des illustres marins de San Fernando.

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Blas de Lezo y Olavarrieta (timbres datant de 1961).

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La statue en l'honneur du Lieutenant général de la Marine Blas de Lezo sur la Plaza de Colón à Madrid par Salvador Amaya provoque la colère des Catalans.

La Marine Royale Espagnole honore la mémoire de Blas de Lezo avec le plus grand honneur qui puisse être rendu à un marin espagnol: il a pour coutume invétéré qu'un de ses navires porte son nom. Le dernier ainsi baptisé est une frégate de la classe Álvaro de Bazán : les Blas de Lezo (F-103) . Auparavant, le tireur de classe Elcano, nommé Général Lezo , qui en 1898 se trouvait aux Philippines, portait ce nom , bien qu'il n'ait pas participé aux combats en faisant démonter les chaudières, le croiseur Blas de Lezo , disparu en 1932 un banc au large de Finisterre et un destroyer de l’aide américaine, le Blas de Lezo (D-65) . LeLa marine colombienne possédait également un navire nommé d'après l'amiral ARC, le Blas de Lezo (BT-62), un pétrolier de la classe Mettawee, acquis de la marine américaine le 26 novembre 1947 et débarqué en janvier. 1965.


Frégate Blas de Lezo (F-103) dans l'Atlantique en 2012

Le 12 mars 2014, le premier monument dédié à Blas de Lezo en Espagne a été inauguré sur le Paseo de Canalejas, dans la ville de Cadix . 124 125 La cérémonie a été assisté par l'Ambassadeur de Colombie en Espagne et l'amiral de la Marine espagnole. 126 Sur la façade du conseil provincial de Guipúzcoa , situé à Saint-Sébastien , un blas de Blas de Lezo, originaire de Pasajes , est situé depuis 1885 .

Le 15 novembre 2014, le roi Juan Carlos a inauguré dans les jardins de la Découverte de la Plaza de Colón à Madrid une sculpture en bronze de 3,5 mètres - 7 mètres au total avec le socle - à l'effigie de l'amiral, très proche à celle de deux autres illustres marins de la marine espagnole, tels que Christophe Colomb et Jorge Juan et Santacilia . 128 Le monument a été entièrement payé par souscription populaire avec les contributions versées par un millier de citoyens de tous les coins d’Espagne à l’Association Monument à Blas de Lezo. 129 Quatre jours plus tard, le conseil municipal de BarceloneIl a approuvé une motion avec les voix de CiU , ICV , ERC et DCST , et avec l'abstention de la CFP , dans laquelle il a demandé à la Ville de Madrid de retirer la statue pour prendre part Blas de Lezo dans le bombardement de Barcelone pendant la guerre Succession espagnole . La pétition a été rejetée lors d'une conférence de presse par le conseil municipal de la capitale. 130

Une plaque est en son honneur au Panthéon des Marines Illustres à San Fernando ( Cadix ), où reposent d'autres héros de la marine espagnole. Il existe également un modèle de la bataille de Carthagène des Indes à l'académie d'ingénieurs Hoyo de Manzanares (Madrid). De même, au musée naval de Carthagène des Indes, un ensemble de maquettes avec des détails des fortifications de cette baie et décrivant l'emplacement de la ville par l'amiral Vernon, la défense organisée par Don Blas de Lezo et sa victoire sur l'anglais.

Grâce à une pétition, le 28 avril 2010, une avenue à Madrid porte son nom.

Il y a des rues portant son nom, des statues, et des plaques lui rendant hommage dans les villes de :

Agüimes (Aguinaga Beach) (Las Palmas de Gran Canaria), Alicante , Almeria, Benidorm (Alicante), Cadix, Cordoue, Dos Hermanas (Montequinto) (Séville), Fuengirola (Málaga), Huelva, Irún (Guipúzcoa), Lasarte-Oria (Guipúzcoa), Lezo (Guipúzcoa), Madrid (Vicálvaro), La Olivera (Fuerteventura), Las Palmas de Grande Canarie, Malaga, Passages (Pasai Antxo), El Puerto de Santa María, Rentería (Guipúzcoa), San Blas (Alicante), San Sebastián-Donostia, Torreñimeno (Jaén) et Valence[79].

A Carthagène des Indes, sa mémoire reste vivante, recevant le nom d'un quartier, d'une avenue et d'un parc. Là se trouve sa statue en bronze, ayant au fond la silhouette du château de San Felipe, devenu l'un des monuments les plus populaires de la ville dans laquelle notre personnage est mort[80].

Au cours des dernières années, sa figure a réapparu dans certains secteurs de la société

Monument à Blas de Lezo devant le château de San Felipe de Barajas , Carthagène des Indes, Colombie

Blas de Lezo est au contraire un héros reconnu à Carthagène des Indes, qui lui rend hommage de différentes manières: quartiers, avenues et places le commémorent en son nom; et sa statue devant le château de San Felipe de Barajas maintient la mémoire du défenseur de sa ville parmi les habitants de Carthagène. Le 5 novembre 2009, à Carthagène des Indes, un souhait a été exaucé par Blas de Lezo, qui, dans son testament, a demandé à un groupe d'Espagnols de poser une plaque commémorant cette victoire. Dans l'inscription, vous pouvez lire:

Hommage à l'amiral D. Blas de Lezo et Olabarrieta. Cette plaque a été placée pour rendre hommage à l'amiral invaincu qui, avec son ingéniosité, son courage et sa ténacité, a dirigé la défense de Carthagène des Indes. Il a défait ici, devant ces mêmes murs, une armée britannique de 186 navires et 23 600 hommes, ainsi que 4 000 recrues de Virginie. Armada encore plus grande que l'invincible espagnole que les Britanniques avaient envoyée sous l'amiral Vernon pour conquérir la ville clé et ainsi imposer la langue anglaise à toute l'Amérique espagnole. Aujourd'hui, nous accomplissons ensemble, Espagnols et Colombiens, avec les dernières volontés de l'amiral, qui souhaitait qu'une plaque soit apposée sur les murs de Carthagène des Indes: elle a vaincu l'Angleterre et ses colonies . Carthagène des Indes, mars 1741.

Les navires portant son nom

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Timbre fiscal commémoration : croiseur Blas de Lezo.

Sans aucun doute, l’un des plus grands honneurs qui puisse être attribué à un marin est de donner un nom à un navire de la marine et, dans le cas de Blas de Lezoe, quatre l’ont pris[81].

Le premier était le tireur Le général lezo, deuxième d'une série de quatre, dirigée par le Général Concha, qui a été lancé à Carthagène en novembre 1883. Avec une longueur de 48 mètres, il avait un déplacement de 540 tonnes et a été envoyé aux Philippines, basé à Cavite, où il réparait, sans machine ni artillerie, le 1er mai 1898, et là il a été détruit par la flotte nord-américaine[82].

Le second est un croiseur de 4.780 tonnes qui,Avec 140 mètres de long et 14 de manche, ce serait le premier d’une série de deux. Sa construction a commencé en 1915, mais, en septembre 1924 et avant d'être lancé, son nom fut échangé contre celui de Méndez Núñez, qui était sa jumelle et dont la chaussure avait eu lieu en mars 1923, dans le but d’honorer le héros d’El Callao lors de son centenaire. Déjà en service, le Blas de Lezo c'était le navire qui couvrait l'aventure océanique de l'hydravion Plus Ultra lors de son vol transocéanique en 1926. L'année suivante, il fut envoyé à Shanghai, en tant que contribution espagnole aux forces internationales intervenues dans la crise de légation, lors de la révolte des boxeurs. Malheureusement, il a raté le 11 juillet 1932, devant le cap Finisterre, échoué lors de manœuvres navales. Le troisième était un destroyer de classe Engrenage, acquis de l'US Navy en 1978. Il était le cinquième de cette série et portait le chiffre D-65. Il avait été lancé en 1945 et avait une longueur de 118 mètres, 12,5 de faisceau et un déplacement de 3.480 tonnes. Il faisait partie du 11ème escadron d'escorte basé à Ferrol jusqu'à sa démolition en 1991[83].

Le bâton de signalisation est dissimulé dans ce destroyer installé dans la cour de l' école Navy Specialties School «Antonio Escaño» de Ferrol

Au fond, une plaque rappelle son origine et certains des événements dans lesquels elle intervient . Plus précisément, la collection de l’astronaute John Glenn, dans les eaux des Caraïbes, après le premier vol spatial américain, en 1962,quand il appartenait encore à l'US Navy, comme USS Noa[84].

La dernière des unités espagnoles à porter le nom de Blas de Lezo. C'est la troisième de la série frégates F-100. Lancé le 16 mai 2003, avec ses 146,72 mètres de long et 18,60 de faisceau, il a un déplacement de 6.256 tonnes. C'est à peu près un des navires les plus modernes, étant l’un des rares au monde à intégrer le système de combat Égide.. Dans sa brève histoire et, parallèlement à son activité navale intense, sa présence dans le magazine naval de Plymouth, en 2005, lors des événements commémoratifs du II centenaire de Trafalgar, se distingue, ce qui a été très commenté, bien que probablement la cargaison de cette unité n'a pas répondu à une intention spécifique. Moins connu est le fait que il y avait un autre navire qui transportait le nom de l’illustre marin de la marine colombienne, le ARC Blas de Lezo (BT -62), qui avait été lancé dans le New Jersey en 1944, provoquant la décharge dans la marine américaine avec le nom de USS Kalam Azoo(AOG- 30). C’était un camion - citerne pour le transport de 2 270 tonnes de déplacement qui participait aux opérations du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Rejeté en 1946, il est acquis par la Colombie l'année suivante, renommé sous le nom de Blas de Lezo et libéré en 1965[85].

Mais il y a eu aussi un navire marchand espagnol appelé Blas de Lezo. Construit par Duro Felguera de Gijón, il a été lancé le 15 mai 1980. Avec ses 130,80 mètres de longueur et 19,28 mètres de longueur, ildéplacement de 6 122 tonnes. Initialement, il portait le nom de Maria francisca, étant renommé avec celui de Blas de Lezo n 1982. Vendu en 1986, il prit le nom de Beeco Asia et deux ans après ça Étoile marine. En 1995, il est allé à la société euro-africaine, naviguant avec le nom de Rubin et drapeau chypriote[86].


En outre, le 21 novembre 2009, une plaque commémorative lui a été découverte dans la rue Larga n° 70 du port de Santa María , ville où résidait Blas de Lezo avant de livrer bataille à Carthagène et où sont nés certains de ses enfants. Dans cet acte, la marche militaire Almirante Blas de Lezo a été relâchée, composé pour la Royal Navy par Joaquín Drake García et interprété par la Fanfare de la musique du Tercio Sur (Corps marin). L'amiral de la flotte, le maire de la ville et le président du club de Mar de Puerto Sherry ont présidé. La pierre tombale se lit comme suit: «En 1736, le lieutenant général de la marine D. Blas de Lezo et Olabarrieta, un marin distingué et invincible, héros de la bataille de Carthagène des Indes dans laquelle la flotte anglaise subit défaite humiliante en 1741. La ville de Puerto de Santa María en hommage à sa mémoire. 21 novembre 2009 ». Le 21 septembre 2018, une sculpture de Francisco Martín a été inaugurée à Torre del Mar (Málaga), en hommage à sa silhouette.

MARIAGE ET DESCENDANCE

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Mariage

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Doña Josefa Mónica Pacheco Bustios est l'épouse du lieutenant général de la Marine, Don Blas de Lezo et Olavarriaga.

Doña Josefa Mónica Pacheco Bustios est l'épouse du lieutenant général de la Marine, Don Blas de Lezo et Olavarriaga. Doña Josefa appartient à une famille de propriétaires terriens de la vallée de la Locumba, au royaume du Pérou, où elle est née le 6 mai 1709. Sa mère, Mª Nicolasa de Bustios et Palacios, est décédée des suites de son accouchement, la laissant unique et héritière. Son père, José Carlos Pacheco Benavides, originaire d'Arequipa, est décédé alors qu'elle a six ans à peine. Une de ses tantes maternelles, Isabel de Palacios, demande sa garde au vice-roi du Pérou. La fillette est transférée dans la capitale, où elle est élevée et instruite. Mais sa tante meurt des fièvres et le juge nomme son oncle Tomás de Salazar, professeur de droit à l'université de San Marcos de Lima et époux de la défunte, tuteur jusqu'à ce que Josefa épouse le Commandant général de la mer du Sud, Don Blas de Lezo, le 5 mai 1725, à Lima[87].

Descendance

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Le couple a sept enfants :

Blas Fernando de Lezo y Pacheco Solís (Lima, 1er juin 1726 à Madrid, 4 janvier 1790), Ier Marquis d'Ovieco. Il épouse le 19 juin, 1756 à la Chapelle Royale Palais d'Aranjuez Ana Maria de Castro y Araujo, native de Séville, fille d'Alfonso de Castro et Mazo, gouverneur et capitaine Général de La Española et président de l'Audience Royale de Saint-Domingue. Le couple a cinq enfants, dont quatre sont baptisés dans la paroisse San Martín de Madrid : María de la Concepción, María Laureta, Blas Alejandro et José Antonio. Son fils lui succède.

Josefa Atanasia, également née à Lima (1728) ;

Cayetano Tomás;

Pedro Antonio;

Agustina Antonia;

Eduvigis Antonia, qui professe être sa sœur aînée en tant que Récollète augustinienne ;

et Ignacia, qui a épousé le marquis de Tabalosos.

Les cinq plus jeunes enfants sont nés dans la péninsule ibérique et, parmi eux, les deux plus jeunes sœurs, à El Puerto de Santa María.

RÉFÉRENCES

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  1. BANUS Y AGUIRRE, José Luis: Tres episodios de la historia náutica de la costa de Guipuzcoa, Boletín de Estudios Históricos sobre San Sebastián, nº 25, San Sebastián-Donostia, 1991, pp. 65-89.
  2. Meisel Ujueta, Alfonso (1982). Blas de Lezo : vida legendaria del marino Vasco. Barranquilla, Colombia: Litografía Dovel. p. 1982.
  3. Pasaia: orígenes
  4. GRACIA RIVAS, Manuel: En torno a la biografía de Blas de Lezo, Itsas Memoria. Revista de Estudios Marítimos del País Vasco, 7, Untzi Museoa-Museo Naval, Donostia-San Sebastián, 2012, pp. 487-522.
  5. Don Blas de Lezo y Olavarrieta. Estudio genealógico e historia familiar, expuesto por María Inés Olaran Múgica (Máster en Derecho Nobiliario y Premial, Heráldica y Genealogía. UNED, España). XV Reunión Americana de Genealogía. V Congreso Iberoamericano de Ciencias genealógica y heráldica- Santo Domingo 2009.
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  9. Guillermo Lazon edificó su casa solariega en el s. XIII, en la colina de Lezoaundi (parque Markesena)
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  78. Blas de Lezo, el almirante español cojo, manco y tuerto que venció a Inglaterra
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  87. QUI ETAIT LE GOUVERNEUR VRAIMENT?