Wiki Guy de Rambaud
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                                Agathe Mottet, épouse Benoît de Rambaud

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Agathe de Rambaud, née Mottet.

Pléville Le Pelley (Versailles)

Georges de Pléville, capitaine de vaisseau du roy, ministre de la Marine et des colonies de la Première République.

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Article sur Agathe de Rambaud dans le "Journal des débats politiques et littéraires".

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Naundorf et Louis XVII sont-ils une même et seule personne ?

Agathe Mottet, épouse de Benoît de Rambaud, plus connue sous le nom de Madame de Rambaud ou Agathe de Rambaud, est appelée parfois comtesse de Ribécourt[1][2][3]. Elle est née à Versailles et est baptisée en l'église Saint-Louis de Versailles, depuis cathédrale Saint-Louis de Versailles, le 10 décembre 1764[4]. Agathe est morte à Aramon, dans le Gard, le 19 octobre 1853 et enterrée à Aramon, puis au cimetière Saint-Véran, à Avignon, mais en 1891.


Agathe Mottet se marie vingt jours avant la naissance du duc de Normandie (Louis XVII), le 7 mars 1785, avec Benoît de Rambaud, protégé de Pierre André de Suffren, comme son ami le futur vice-amiral Thomas Villaret de Joyeuse. Son mari meurt à Saint-Louis du Sénégal, en revenant d’une expédition dans le royaume de Galam, au cœur de l'Afrique Noire, dont il vient d'être nommé Gouverneur, le 5 octobre 1787.

Agathe est à Versailles la berceuse des Enfants de France, puis aux Tuileries, elle est attachée à la personne du Dauphin, le futur Louis XVII. Elle est la personne la plus proche de ce prince, comme le rappelle dans ses écrits Alain Decaux, de sa naissance au 10 août 1792.

Après l'avoir protégé des années pendant les funestes journées révolutionnaires, elle doit s'enfuir des Tuileries ce 10 août, après la prise des Tuileries, avec le fidèle Jean-Baptiste Cléry. Il raconte, dans son Journal, comment ils ont évité de peu les prisons des Massacreurs de Septembre. Alors que son cher Dauphin est emmené au Temple, elle demande néanmoins à être emprisonnée avec lui pour pouvoir le servir à nouveau. Puis, Agathe de Rambaud, comme tous les autres fidèles serviteurs de la famille royale, doit se terrer. Elle verra sa fille, Marie Célinie, mourir de privations.

Thermidor sauve Agathe et son fils, Auguste de Rambaud, comme le roi-martyr. Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley devient amiral et ministre. Le frère d'Étienne Guillaume Picot de Bazus, un autre de ses beaux-frères, le savant Philippe Isidore Picot de Lapeyrouse, est maire de Toulouse. Elle revoit même par la suite son ami, le Prince de Poix.

Agathe Mottet, épouse de Rambaud, issue d’une famille libérale et franc-maçonne, de l’administration de la Marine avant 1789. Elle est peu récompensée en 1815 de sa fidélité au dauphin, maintenue jusqu’au 10 août 1792. Elle n’obtient qu’une pension de 1.000 francs et a du mal à assurer une situation à son fils, ancien fonctionnaire impérial, qui a pourtant suivi le roi à Gand[5] .

Connaissant les comtes de Provence et d'Artois, elle ne s’attend qu’à de l’ingratitude des frères de Louis XVI sous la Restauration. La naissance de Louis XVII contrarie les plans du futur Louis XVIII. Marie-Antoinette avait empêché de peu que son bébé mange du verre pilé introduit dans sa nourriture. Sous la Restauration, Agathe touche néanmoins une pension, qui s’ajoute à ses revenus qui sont d’environ 10.000 francs, somme assez considérable. Elle est invitée régulièrement aux Tuileries et rencontre la duchesse d’Angoulême et surtout la duchesse de Berry, princesse qui fréquente aussi sa cousine, mariée à un Russell de Swallowfield. Avec l'aide du général Wellington, cette grande Dame va permettre à Édouard de Warren, cousin d’Agathe, de devenir officier dans l’armée anglaise des Indes.

Madame de Rambaud dans les années 1830 va avoir 70 ans, et même ses rares ennemis disent qu’elle en paraît 10 ans de moins. C’est quelqu’un de très moderne et même si désormais des romans de gare la disent très bigote, ses amis ecclésiastiques lui reprochent de ne pas être catholique pratiquante. La réalité est que sa famille et ses proches sont tous francs-maçons, tout en étant royalistes. Ce qui, à l’époque, cela est possible en France, comme de nos jours de Madrid à Oslo, et bien entendu à Londres.

Quand en 1834, Naundorff, un étrange personnage venu de Prusse, arrive à Paris et prétend être Louis XVII. Agathe le rencontre et après une série de questions, en arrive à la conclusion qu’il est son prince.

Celui-ci va vivre plus d’un an chez elle, en étant malade. Agathe de Rambaud va reconnaître sur son corps les mêmes marques et cicatrices qu'elle avait observées chez le Dauphin et confronter ses souvenirs avec le prétendant. Convaincue de la justesse de sa cause, elle devient l'un des plus fidèles partisans de ce Naundorff et regroupe autour d'elle d'autres anciens proches de la famille royale.

Commence alors ce qui sera le dernier combat de sa vie, le plus passionné aussi, pour faire reconnaître son prince et le faire rétablir dans ses droits et prérogatives. Elle n’est en rien sénile. Au contraire, son témoignage pousse ceux qui la connaissent à reconnaître le prince, comme par exemple le comte Charles d’Hozier (1775-1846) ou à être fortement ébranlé dans leurs convictions. C’est le cas du duc Sosthène de La Rochefoucauld, sorte de ministre de la culture de Charles X, et espion de la duchesse d’Angoulême, qui n’a aucune envie de partager son énorme héritage, même avec son frère. Ou bien encore le comte Charles d’Hozier (1775-1846).

Elle n’est en rien intéressée, comme le proclame aujourd’hui des personnes qui ne connaissent pas cette énigme. Bien au contraire, elle se ruine pour son prince, comme le prouvent les actes notariés de sa famille.

Tant de calomnies ont occulté la vérité sur cette femme qu'il importait de lui restituer sa vraie personnalité m’a écrit Georges Bordonove, historien de nos rois. Dans ma biographie de mon ancêtre, Pour l’amour du Dauphin, j’ai essayé de lui restituer sa vraie personnalité. J’ai parlé aussi très longuement de la vie de Louis XVII et ses proches à Versailles, puis aux Tuileries. Et bien entendu j’ai raconté la survie des anciens serviteurs du roi pendant la Terreur. En ce qui concerne l’affaire Naundorff, à partir de nombreux documents en partie inédits, comme l’a écrit Philippe Delorme, j’ai essayé de décrire l’ambiance régnant parmi les partisans de la survivance, qui sont souvent des membres de la famille d’Agathe de Rambaud. Celle-ci passe ses dernières années à Avignon, chez sa petite-fille, qui possède un hôtel particulier au pied du palais des Papes. Elle décède dans une métairie appartenant au mari de sa petite-fille à Aramon.

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"Pour l'amour du Dauphin" - 23 € (+ 4 de port) dédicacé).

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AVANT SON MARIAGE EN 1785[]

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Benoît Mottet de La Fontaine, baron, Commissaire-ordonnateur des établissements français de l'Inde.

Agathe Mottet est la fille de Louis Melchior Mottet, le Commissaire général responsable des colonies[6] et de Jeanne Agathe Le Proux de La Rivière, elle-même fille d'un Premier commissaire de la Marine, Pierre Éloy Le Proux de La Rivière. Son père est le fils du baron Nicolas Mottet de La Motte, seigneur de la Motte, officier dans la vénerie du roi, l’un des ''Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne'' pour différents historiens, généalogistes auteurs, français ou britanniques dont les livres figurent dans les bibliothèques des plus célèbres universités dans le monde[7][8][9][10][11][12][13][14][15][16][17][18][19][20][21]... en rien un bourgeois. Agathe est la nièce du baron Benoît Mottet de La Fontaine, commissaire-ordonnateur des Etablissements français de l'Inde, gouverneur de Pondichéry[22].

On donne quelquefois à Agathe de Rambaud, née Mottet, le titre de comtesse de Ribécourt[23], qui est alors usité comme titre de courtoisie.

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Domaines du Roi à Versailles.

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SON MARIAGE (1785)[]

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De nos jours cet acte de mariage avec les signatures de Pierre André de Suffren de Saint-Tropez, chevalier des ordres du Roi, grand croix de Saint-jean de Jérusalem, vice amiral de France, et Villaret-Joyeuse, est présenté avec ceux de la famille royale et de quelques rares documents de membres de la noblesse dans les salles des Archives municipales de Versailles.

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Les raisons de ce mariage (1785)[]

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Agathe de Rambaud jeune

Agathe Mottet-de Rambaud jeune.

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Marins français célèbres : Suffren et Villaret de Joyeuse.

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Jean Godefroy de Chourses est franc-maçon comme presque tous les témoins du mariage. Il est même vénérable maître.

Le baron Benoît Mottet de La Fontaine voyage avec Benoît de Bretagne jusqu'à l'Isle de France, en 1781. Il lui parle certainement de sa nièce, Agathe Mottet, lors de leurs séjours dans cette île, et lui montre certainement un portrait miniature de la jeune fille, comme c'est fréquent à cette époque. Benoît Mottet de La Fontaine est Ordonnateur à Trinquemalay, donc à nouveau en même temps que Benoît, qui y est ingénieur-géographe. Blessé à la bataille de Gondelour, Pierre André de Suffren le fait soigner sur son navire-amiral et le raccompagne en France. Ils font escale à Pondichéry où Benoît Mottet de La Fontaine occupe déjà des fonctions importantes.

L'histoire de la famille Mottet est fort ancienne[24][25][26][27][28][29][30][31][32][33][34][35][36][37][38]... :

¤ Jacme Motet, ou Mote, ou Mota ou bien encore Moter, d'Arles

¤ Branche des Mottet de Toulon et Marseille.

¤ Les Mottet en Isle-de-France

¤ Les Mottet de La Fontaine (Indes et Grande-Bretagne)

Agathe va être pour le futur Louis XVII de sa naissance à son emprisonnement au Temple, une véritable Mère, selon Alain Decaux[39].

Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, père d'Agathe, est au Ministère de la Marine et des colonies, le responsable des colonies. C'est un personnage important, même si la dot de sa femme a été mal placé par son beau-père Pierre Éloy Le Proux de La Rivière, Commissaire Principal de la Marine. Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet a un revenu de 10.000 livres par an, mais il a dix enfants.

Benoît est lui-aussi d'une famille fort ancienne. Contrairement aux Rambaud des bords de l’Étang de Berre il est écuyer comme ses ancêtres directs les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364 - 1564). Benoît est aussi le fils d'un riche négociant avec l'outre-mer et armateur. Suffren l'a fait lieutenant-colonel et du fait de ses actes de bravoure il est un très très jeune Chevalier de Saint-Louis.

Contrairement à ce que racontent certains soi-disant historiens ou journalistes sur Madame de Rambaud et ses idées ultra royalistes, la plupart des proches du couple sont francs-maçons. Benoît Mottet de La Fontaine est député du Grand Orient en 1777. Pierre André de Suffren l'est, tout comme Thomas Villaret de Joyeuse et son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley[40]. Agathe Mottet est aussi d'une famille qui compte beaucoup de francs-maçons. Cela crée des liens. Notamment son grand-père Pierre Éloy Le Proux de La Rivière qui est officier à la Loge La chambre du Roi, dès 1746 ; son oncle Benoît et son frère François, colonel de gendarmerie, membre d'une loge à Madrid, en 1812.


Contrat de mariage entre André Benoist Thérèse Rambaud et Agathe Rosalie Mottet. Minutes et répertoires du notaire Athanase LEMOINE, 11 février 1775 - 16 juin 1801 (étude III)

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L'acte de mariage (7 mars 1785)[]

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Rambaud André x Agathe

Mariage Benoît et Agathe en 1785.

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Le Journal des débats politiques et littéraires du juillet 1929 parle de leur mariage. Mais comme le démontre leur acte de mariage ils ne se sont pas mariés en 1783. Suffren est bien le témoin du marié.

Benoît de Rambaud vit, contraint et forcé, à Versailles. Il obtient la main d'Agathe Mottet. Après l'accord des parents, il demande à Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre (1736 - 1818), Intendant général des Colonies, son aveu (autorisation) en lui précisant qu'il n'a toujours pas de général et en lui demandant que son zèle passé mérite le sien. Dans sa réponse, l'Intendant lui dit qu'il a parlé de son mariage au Roi et que celui-ci lui permet de contracter cet engagement.

Benoît de Rambaud épouse Agathe Mottet le 7 mars 1785. Sur son acte de mariage, de la paroisse Saint-Louis à Versailles, le prêtre précise que Benoît est écuyer et chevalier de Saint-Louis :

L’an mille sept cent quatre vingt cinq, le sept mars après la publication d’un seul ban faite sans opposition dans cette paroisse, le vingt cinq février du dit an, vue la dispense des autres bans et ensemble la permission de marier dans ce temps prohibé accordée par Monseigneur l’archevêque de Paris, le vingt cinq du dit mois de février et infirmées le même jour, vue la dispense de domicile accordée au Sieur André Benoît Thérèse Rambaud écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine d’infanterie par mon dit seigneur Archevêque le huit du dit mois de février, vue la permission de se marier accordée par le Roi au dit Sieur Rambaud, signée le Maréchal de Coigny et H. de Castries, les fiançailles faites hier nous soussigné prêtre de la mission faisant les fonctions curiales avons uni en présence de leurs principaux parents Sieur André Benoît Thérèse Rambaud écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine d’infanterie né le quatorze octobre mille sept cent cinquante, fils de défunt Jean Rambaud, capitaine et armateur et de dame Marie Madeleine Lieutaud de cette paroisse d’une part et Demoiselle Agathe Rosalie Mottet, née le dix décembre mille sept cent soixante quatre, fille de sieur Louis Melchior Mottet, premier commis de la marine et dame Jeanne Agathe Le Proux de la Rivière de fait et de droit de cette paroisse d’autre part. Présents le père et la mère de l’épouse, haut et puissant seigneur Pierre André de Suffren Saint-Tropez, chevalier des ordres du Roi, grand croix de Saint-jean de Jérusalem, vice amiral de France, Sieur Jean Godefroy de Chaourse, chevalier des ordres Saint Louis et Saint Lazare, Louis Thomas Villaret de Joyeuse, Lieutenant des vaisseaux du Roi, chevalier de Saint Louis, David Jacques François Le Proux de La Rivière, oncle de l’épouse, lesquels pour les peines portées par les ordonnances du Roi nous ont certifié la liberté, la qualité, le domicile et la catholicité des époux, tous ont signés avec nous.

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Vue de la Cathédrale Saint-Louis à partir du Jardin du Château de Versailles.

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Les témoins à son mariage[]

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Commissaire général de la marine

Commissaire de la Marine à la fin de l'ancien régime.

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Médaille de table en argent offerte par le vice-amiral Suffren de Saint-Tropez à Thomas Villaret de Joyeuse. Ils sont tous les deux les témoins au mariage de Benoît de Rambaud, à Versailles en 1785.

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Thomas Villaret de Joyeuse (1747 - 1812).

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Un des ancêtres de son ami Jean Godefroy de Chourses, Jean de Chourses est seigneur de Malicorne, conseiller d'Etat, capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances (Recueil de tous les chevaliers de l'ordre du Saint Esprit, par le sr de VALLES, 1631, ms.fr. 2769, Bibliothèque Nationale de France. gallica.bnf.fr).

Jean Rambaud, capitaine et armateur, est aussi négociant avec l'outre-mer, capitaine corsaire...[41] et capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, par Commission du 28 août 1740[42]. Ses deux fils vont être, eux-aussi, officiers d'artillerie. Il est tué à la fin de la Guerre de sept ans (1760/1761). Benoît a dix ans[43].

Sa mère ne se déplace pas. Marie Madeleine Lieutaud (1711 - 1787) a 74 ans et à l’époque les voyages sont longs et difficiles. Certes, l’emploi généralisé des Turgotines et les routes aménagées pour des voitures au galop raccourcissent parfois de moitié la durée des trajets, entre 1765 et 1780. Mais, malgré cela, la France reste, comme le souligne Braudel, un espace compact qui se traverse lentement. Il faut encore neuf jours pour aller de la rue de Grignan à Versailles, avec le service des diligences. C’est un dur trajet, pour une dame âgée. D’autant plus qu’elle vient d’être durement éprouvée par le décès de sa fille Marie Ursule, épouse du Gouverneur du port de Marseille, Georges Pléville Le Pelley, morte d’anémie pernicieuse. Marie Magdeleine Lieutaud-Rambaud, décède d'ailleurs deux ans plus tard, le 28 avril 1787. Ses fils, Jean Michel Rambaud (1738-1792) et Benoît, seront partis l’un au Sénégal et l’autre à Saint-Domingue, où ils meurrent jeunes pour la France.


Sont présents à son mariage :


¤ Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, père de la mariée, est encore en 1785 Premier commis des ports et arsenaux, fils du baron Nicolas Mottet de La Motte, et son épouse, Agathe, fille de feu Pierre Éloy Le Proux de La Rivière, Commissaire Principal de la Marine.

¤ Haut et puissant Seigneur Pierre André de Suffren, Chevalier des Ordres du Roi, Grand croix de Saint Jean de Jérusalem, Vice-Amiral de France, Bailli et Ambassadeur de l'Ordre de Malte, Membre de l'Olympique de la Parfaite Estime, en 1786[44].

¤ Thomas Villaret de Joyeuse est noble[45], mais la filiation des Villaret de Joyeuse avec les Villaret (Provence) qu'ils revendiquent n'est pas clairement établie[46]. Ils semblent descendre d'une famille noble de Rodez appauvrie et devenue bourgeoise... en noblesse dormante[47][48]. En 1785, il est Lieutenant des vaisseaux du Roi, Chevalier de Saint Louis, membre de la loge L'Union de Lorient, député de la 1ère République déporté, futur vice-amiral et Gouverneur de Venise[49].


¤ David Le Proux de La Rivière (oncle maternel de l'épouse), gentilhomme servant de la Maison du Roi (jusqu'en décembre 1786, date à laquelle il donne sa démission), futur commissaire pendant la Convention, négociateur des accords de Bilbao avec l'Espagne. On le retrouve inspecteur du port de passage en Espagne en 1795. A la paix, il démissionne (Pluviose An IV).


¤ Jean Godefroy de Chourses (1745 - 1786) est un membre de la famille de Chourses, Chaources ou Sourches, branche cadette des Brisay. Cette famille du Maine a une filiation suivie dès le XIe siècle, selon la Foundation for Medieval Genealogy (FMG)[50]. Leur blason est dans la première salle des Croisades décorée des armoiries des rois, princes, seigneurs et chevaliers qui prirent éventuellement part aux trois premières croisades, de 1096 à 1191. Blason : D'argent à cinq fasces de gueules. Elle compte d'autres membres qui sont célèbres comme Jean de Chourses, seigneur de Malicorne au Maine, chevalier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant général en Poitou († 1609). Selon la Foundation for Medieval Genealogy (FMG) les Chourses-Brisay sont la tige des Chaworth, notamment Maud Chaworth, épouse de Henri Plantagenêt (1281 - 1345), 3e comte de Lancaster, et grand-mère du roi Henri IV[51]. En 1785, Jean Godefroy de Chourses, son témoin, est Seigneur du château de Bois Freslon, Capitaine au Régiment de l'Isle de France (1772/1786)[52]. Ce fils de Louis René de Chourses, exempt des Gardes du Corps du Roy (grade équivalent à celui de colonel de cavalerie), tué à la bataille d'Ettingen en 1744[53], se marie à Marie-Josèphe Desprez de Montpertuy, en 1785. Chevalier des Ordres Saint-Louis et Saint Lazare, Chourses est reçu à l'école militaire. En 1767, gendarme de la Garde, il est passé aux Gardes du Corps de Monsieur. Il est Vénérable maître de la loge les amis intimes, comme son frère Jacques, ancien page du roi, capitaine au Perche-infanterie[54]. Jean Godefroy de Chourses est le frère d'une Pensionnaire de la Maison royale de Saint-Cyr. Lieutenant au Régiment de Piémont à l'âge de 12 ans, il décède en 1786, à l'âge de 39 ans. Dans son dossier on peut lire que Monsieur honore cet officier de sa protection, ainsi que l'influent Comte de Cossé. Le ministre lui accorde le grade et la retraite de lieutenant-colonel[55].

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Les Chourses sont une des plus anciennes familles nobles du royaume (Guy de Chourses de Malicorne).

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DE SON MARIAGE EN 1785 A LA RÉVOLUTION[]

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Récompenses pour le service du Dauphin.

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Blason Mottet de La Motte.

Elle devient par son mariage la belle-sœur de Georges Pléville Le Pelley, capitaine des vaisseaux du roi, futur amiral et ministre de la Marine et des Colonies sous le Directoire.

Agathe de Rambaud est choisie par la reine pour être la berceuse du duc de Normandie, né en 1785, qui devient le Dauphin à la mort de son frère aîné Louis-Joseph de France (1781-1789). Alain Decaux écrira : Madame de Rambaud a été placée auprès du Dauphin depuis le jour de sa naissance jusqu'au 10 août 1792, soit pendant sept ans. Durant ces sept ans, elle ne l'a pas quitté, elle l’a bercé, elle l’a soigné, elle l’a vêtu, elle l’a consolé, elle l’a grondé. Dix fois, cent fois plus que Marie-Antoinette, elle a été pour lui, une véritable Mère[56]

Auguste de Rambaud, son fils est baptisé à la paroisse Saint-Louis de Versailles. Le parrain est son oncle Georges Pléville Le Pelley. Quand naît sa fille, Madeleine Célinie de Rambaud, le 29 juillet 1787 à Versailles, son père n'y est déjà plus. Il a été nommé commandant de trois forts et gouverneur du royaume de Galam, pour la compagnie du Sénégal[57].

Son mari, Benoît de Rambaud, est tué en 1789, après avoir essayé de rejoindre le fort Saint-Joseph de Galam, situé à cinq cents kilomètres des côtes de la côte du Sénégal.

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Agathe De Rambaud - Louis XVII 's Nanny

Agathe De Rambaud - Louis XVII 's Nanny


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DE LA RÉVOLUTION À L'EMPIRE[]

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Le petit Louis XVII et ses geôliers.

L'assassinat du maire Jacques Guillaume Simonneau, beau-frère de l'une de ses tantes, le 3 mars 1792 à Étampes l'effraie et les imposantes cérémonies qui suivent ne la rassurent pas.

Le 10 août 1792, Agathe de Rambaud fuit du Palais des Tuileries avec Jean-Baptiste Cléry – qui, longuement, parle d'elle dans son Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI. Ils évitent de peu la prison de l'Abbaye.

Dès les premiers jours de l'emprisonnement de la famille royale, Madame de Rambaud demande en vain à servir à la prison de la Tour du Temple le Dauphin, Louis-Charles, et ses parents.

Agathe de Rambaud n'émigre pas. Elle doit toutefois se cacher du fait de ses anciennes fonctions, comme le font également certains membres de sa parenté. Après la chute de Robespierre, la plupart de ses proches, qui étaient épris d'idées nouvelles et francs-maçons, servent avec zèle le Directoire, le Consulat et le Premier Empire. Elle devient la proche parente de plusieurs ministres, du maire de Toulouse, le savant Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse[58], et de généraux.

Georges Pléville Le Pelley, ministre et beau-frère de Madame de Rambaud, obtient un poste assez important pour son père, sans revenu depuis 1792.

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L'agonie de Louis XVII.

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LA RESTAURATION[]

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Françoise Gaudelet d'Armenonville.

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La Duchesse de Berry et son fils le Duc de Bordeaux, par François Pascal Simon Gérard.

Auguste de Rambaud, son fils, donne sa démission et rejoint les troupes alliées, puis le roi, à Compiègne, le 29 mars 1814. La famille se rallie au nouveau régime. Toutefois, les illusions disparaissent rapidement. Agathe ne touche qu'une pension de mille francs du roi, à partir du 6 septembre 1815, en tant qu’ancienne attachée à la personne du Dauphin, s'ajoute à cela une pension de 300 livres venant de son mari, capitaine des colonies en 1817 [59]. Cette pension est dérisoire et des documents attestent qu'il a eu le grade de colonel. Son fils, Auguste de Rambaud, commissaire des guerres à Gand, est mis en demi-solde, mais heureusement pour se famille elle a hérité des Rambaud et a en tout 10.000 francs de rente[60]. Cela représente environ 90.000 euros et un capital d'un peu moins de deux millions.

Agathe de Rambaud revoit à Montfort-l'Amaury la duchesse d'Angoulême, la duchesse de Berry, et Louise-Elisabeth de Croÿ de Tourzel, chez l'oncle de sa bru (Françoise Gaudelet d'Armenonville), le général-comte Louis Groult des Rivières, ancien capitaine-colonel en survivance de la Compagnie des Suisses de Monsieur le comte d’Artois.

Quand Louis XVIII meurt, Agathe de Rambaud est reçue à la Cour plus régulièrement. Sa petite-fille se souviendra avoir vu sa grand-mère discuter avec la duchesse d'Angoulême, lors du passage du roi de Naples, en 1827, au château, où Charles X, posant sa main sur nos têtes, chacun nous demandant notre âge, causait quelques instants avec notre grand-mère et s'informait de ce qui l'intéresse[61].

Madame de Rambaud fréquente la bonne société parisienne, aussi bien les amis du duc Sosthène de La Rochefoucauld, qui écrira : Madame de Rambaud fut une femme fort honnête[62]. Les personnes que le Louis XVII actuel avait intéressées d'abord (...) n'avaient pu cependant résister au témoignage d'une femme fort honnête, jadis au service de la famille royale, et qui affirmait que dans le personnage qu'on lui présentait, elle reconnaissait parfaitement le fils de l'auguste Marie-Antoinette... , que ceux du comte Charles d’Hozier (1775-1846), ou bien encore du Prince de Poix.

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Georges de Rambaud, son fils, est au premier plan sur ce tableau en uniforme de Commissaire des guerres[63].

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LA MONARCHIE DE JUILLET[]

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Ernestine de Rambaud (1817 - 1895) est surtout élevée par sa grand-mère, Agathe Mottet-de Rambaud, qui accueille aussi chez elle sa nièce la baronne de Générés et et celui qu'elle croit être Louis XVII (Texte écrit par l'Office de la Culture et du Patrimoine d'Aramon dans le bulletin municipal).

Les Trois Glorieuses n'ont aucune conséquence négative sur la vie d'Agathe de Rambaud. Cette dernière semble être l’une des très rares pensionnaires de l'ancienne liste civile qui est considérée comme digne de recevoir, en tant qu'ancienne femme de chambre du Dauphin, fils de Louis XVI, une pension de mille francs. Sa belle-fille, Françoise Gaudelet d'Armenonville, se voit aussi attribuer par le nouveau roi une pension de six cents francs, comme enfant d’anciens serviteurs de la Maison des enfants du roi.

Son fils, Georges de Rambaud, d'abord commissaire des guerres[64], puis demi-solde, ayant constaté à Vendôme que son avenir dans l'armée est inexistant, a préféré partir aux Indes, puis au Mexique, où il meurt en 1834. Comme la femme de ce dernier, Françoise Gaudelet d'Armenonville, se remarie avec le comte Amédée d'Allonville[65], Agathe de Rambaud doit élever ses petits-enfants, Ernest de Rambaud, futur polytechnicien, et Ernestine.

C'est à cette époque qu'un homme qui prétend être Louis XVII, devenu adulte, ressurgit dans sa vie. Pendant plus d'une année, il va vivre chez elle et elle va le questionner et évoquer de vieux souvenirs, constater également des marques sur son corps identiques à celles qu'elle avait notées à la demande de Marie-Antoinette sur le corps du Dauphin.

Agathe de Rambaud mène presque jusqu'à sa mort un long combat pour défendre vigoureusement les droits de cet homme, Charles-Guillaume Naundorff. Son appartement est perquisitionné par des policiers qui saisissent outre des centaines de documents appartenant à ce dernier, des archives familiales et même des cadeaux de la famille royale. Sa cousine germaine, femme de Henry II Russell de Swallowfield, rencontre à Londres la duchesse de Berry et Arthur Wellesley de Wellington, dans son château familial, voisin du sien, et leur demande d'aider le duc de Normandie. Mais ces derniers refusent, mais aident un de ses parents à devenir officier de l'armée des Indes.


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Son petit-fils, Ernest de Rambaud, polytechnicien.

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LA FIN DE SA VIE[]

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Agathe Mottet-de Rambaud âgée.

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Plaque sur son caveau.

Pendant des années elle va entretenir une correspondance avec son prince, lui demandant d'abandonner ses projets de nouvelle religion, de se méfier des illuminés qui l'entourent et détournent de lui, les personnes qui croient qu'il est le fils de Louis XVI. Malgré son âge, elle fait plusieurs fois le voyage à Londres. Elle vit depuis des années chez le mari de sa petite-fille, rue Banasterie, à Avignon, au pied du Palais des Papes.

Agathe de Rambaud meurt bien des années plus tard à Aramon. Elle est enterrée dans un premier temps à Aramon, puis elle rejoint le nouveau caveau familial au cimetière Saint-Véran. Une rue d'Avignon porte son nom de jeune fille : Agathe Rosalie Mottet. Et elle est citée parmi les personnages célèbres d'Avignon sur le site de la mairie.

Bien des années après la mort de Madame de Rambaud, alors que des centaines de livres et de revues parleront d'elle, son caveau deviendra l'une des tombes célèbres du cimetière Saint-Véran. Un tailleur de pierre sera chargé de son entretien après la guerre. Sa fille, une petite avignonnaise ignorant visiblement tout de l'histoire si captivante de cette Agathe sera fascinée par celle-ci, et aimera à lire et relire l'épitaphe sur sa tombe. Elle racontera un jour tout cela dans ses mémoires, Oui je crois, de Mireille Mathieu.

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Tombe d'Agathe Mottet, épouse de Rambaud, au cimetière Saint-Véran d'Avignon.

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NOTES ET REFERENCES[]

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  1. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 90, Benj. Duprat, Libraire de l'Institut, 1927 et 1955.
  2. Louis XVII: des documents-- des faits-- des certitudes-- : 1785-27 mars 1986, Xavier de Roche, Editions de Paris, 1986.
  3. La grande encyclopédie d'Henri Monin Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome vingt-quatrième, Moissonneuse-Nord. 1995. p.851 article sur Karl-Wilhelm Naundorff.
  4. Acte de baptême d'Agathe Rosalie Mottet, numérisé par les archives départementales des Yvelines, 1112625, B, Versailles paroisse Saint Louis, 1764, p. 78, le parin a eté messire Jean Augustin Accaron, intendant général des colonies...
  5. Paul Airiau, La légitimité incertaine (1814-1853) : retour sur les faux Louis XVII, Revue d'histoire du XIXe siècle, 39 | 2009, 115-127.
  6. Un commissaire-général équivaut à un chef d’escadre
  7. Armorial de la France. Magny, Ludovic de (1826-1914). x "Archives de la noblesse" (Paris) 1874-1875.
  8. Comte Coustant d’Yanville, Dom François Coustant et les fêtes célébrées à Compiègne en 1744
  9. L'Hôtel du Mess, anciennementaux Brugniart, Bontemps, Charpentier, Coustant, Esmangart de Beauval, de Frézals, Xavier de Bonnault d'Houët, 1911.
  10. Les hommes illustres du Département de l'Oise: bibliothèque du Beauvaisis: notices biographiques, critiques, analyses littéraires, citations d'ouvrages, documents particuliers, etc, Volumes 1 à 3, Charles Braine, Éditeur Desjardins, 1858.
  11. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Bureau de la publication, 1869.
  12. The County Families of the United Kingdom: Or, Royal Manual of the Titled and Untitled Aristocracy of Great Britain and Ireland : Containing a Brief Notice of the Descent, Birth, Marriage, Education, and Appointments of Each Person, His Heir Apparent Or Presumptive, as Also a Record of the ..., Edward Walford, Édition 6, Éditeur Robert Hardwicke, 1871.
  13. Indian Archives, Volumes 8 à 10, Archives of India 1954.
  14. Swallowfield and Its Owners, Constance Charlotte Elisa Lennox Russell (Lady.), Éditeur Longmans, Green, and Company, 1901.
  15. L'Inde anglaise avant et après l'insurrection de 1857, Volume 2, Bibliotheca asiatica, Edouard de Warren (comte), Édition 3, réimprimée Éditeur Kailash, 1994.
  16. DEBRETT'S HOUSE OF COMMONS AND THE JUDICIAL BENCH. 1880. p.204.
  17. The Berkshire Archæological Journal, Volumes 41 à 44, Berkshire Archæological Society by Bradley & Son, 1937.
  18. The peerage and baronetage of the British empire as at present existing: arranged and printed from the personal communications of the nobility ...
  19. Armorial général, ou Registres de la noblesse de France, Louis Pierre d'Hozier, de 1868
  20. Mémoires de l'Académie de Vaucluse, de 1828
  21. A genealogical and heraldic dictionary of the peerage and baronetage of the British Empire, d'Henry Colburn, 1868
  22. Annales historiques de la révolution française, organe de la Société des études robespierristes... Société des études robespierristes - 1930, Page 279.
  23. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 90, Benj. Duprat, Libraire de l'Institut, 1927 et 1955, Louis XVII: des documents-- des faits-- des certitudes-- : 1785-27 mars 1986, Xavier de Roche, Editions de Paris, 1986, [1] ; La grande encyclopédie d'Henri Monin Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome vingt-quatrième, Moissonneuse-Nord. 1995. p.851 article sur Karl-Wilhelm Naundorff.
  24. Armorial de la France. Magny, Ludovic de (1826-1914). "Archives de la noblesse" (Paris) 1874-1875.
  25. Comte Coustant d’Yanville, Dom François Coustant et les fêtes célébrées à Compiègne en 1744
  26. L'Hôtel du Mess, anciennement aux Brugniart, Bontemps, Charpentier, Coustant, Esmangart de Beauval, de Frézals, Xavier de Bonnault d'Houët, 1911.
  27. Les hommes illustres du Département de l'Oise: bibliothèque du Beauvaisis: notices biographiques, critiques, analyses littéraires, citations d'ouvrages, documents particuliers, etc, Volumes 1 à 3, Charles Braine, Éditeur Desjardins, 1858.
  28. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Bureau de la publication, 1869.
  29. The County Families of the United Kingdom: Or, Royal Manual of the Titled and Untitled Aristocracy of Great Britain and Ireland : Containing a Brief Notice of the Descent, Birth, Marriage, Education, and Appointments of Each Person, His Heir Apparent Or Presumptive, as Also a Record of the ..., Edward Walford, Édition 6, Éditeur Robert Hardwicke, 1871.
  30. Indian Archives, Volumes 8 à 10, Archives of India 1954.
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  33. DEBRETT'S HOUSE OF COMMONS AND THE JUDICIAL BENCH. 1880. p.204.
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  35. The peerage and baronetage of the British empire as at present existing: arranged and printed from the personal communications of the nobility ...
  36. Armorial général, ou Registres de la noblesse de France, Louis Pierre d'Hozier, de 1868
  37. Mémoires de l'Académie de Vaucluse, de 1828
  38. A genealogical and heraldic dictionary of the peerage and baronetage of the British Empire, d'Henry Colburn, 1868
  39. Alain Decaux, Louis XVII retrouvé, Perrin, 1947.
  40. Dictionnaire des marins francs-maçons, Gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse - Kronos N°e 56, Jean-Marc Van Hille, L'Harmattan, 2011.
  41. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
  42. f° 599, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Bouches-du-Rhône. Archives civiles. Série B. Librairie administratives de P. Dupont, 1932.
  43. Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345. p.17.
  44. Dictionnaire des marins francs-maçons, Gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse. Kronos N° 56, Jean-Marc Van Hille, L'Harmattan, 2011.
  45. Louis-Thomas Villaret de Joyeuse: Admiral and Colonial Administrator (1747-1812). Kenneth Gregory Johnson. Florida State University Libraries (2006)
  46. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t.VI, p.492.
  47. Documents généalogiques et historiques sur les familles nobles ou notables du Haut-Quercy, Georges Thonnat, 1977.
  48. Roux-Darleguy Andrée. Revue des périodiques français méridionaux. Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 44, N°175, 1932. pp. 365-369.
  49. Dictionnaire des marins francs-maçons, Gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse - Kronos N° 56, Jean-Marc Van Hille, L'Harmattan, 2011.
  50. SEIGNEURS de CHAOURCES (SOURCHES)
  51. CHAWORTH (CHAOURCES)
  52. PERSONNALITÉS : TERNAY
  53. Chourses, Jean Godfroy de, capitaine au régiment de l'île de France 1772/1786
  54. Histoire de la franc-maçonnerie en France. Lettre liminaire de Me Richard Dupuy. Nouvelles Editions Latines, 1978. ISBN 723300633, 9782723300636.
  55. Chourses, Jean Godfroy de, capitaine au régiment de l'île de France 1772/1786
  56. Alain Decaux, Louis XVII retrouvé, p. 306
  57. Acte de baptême de Madeleine Célinie de Rambaud, fille légitime de Messire André, Benoist, Thérèse de Rambaud, commandant la troupe du Sénégal..., numérisé par les AD 78, 1112632, B, Versailles paroisse Saint-Louis, 1786, p. 57
  58. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 19O2, pp. 228 à 233, voir barons de Buissaison [2]
  59. Comptes rendus par les ministres, Volume 31, 1827.
  60. MEMOIRES DE L'ACADEMIE DE VAUCLUSE (Troisième Série - Tome II - Année 1937 - 3e et 4me Trimestres). article : Trois Sujets Comtadins au service de Marie-Antoinette (Agathe MOTTET ; DE LASSONE ; Chanoine JOURDAN), par F. Euvrard.
  61. Archives familiales Guy de Rambaud, lettre citée en partie par Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, p. 156.
  62. Mémoires de M. le vicomte de Larochefoucauld, by Sosthène La Rochefoucauld, citées par Guy de Rambaud, Pour l'amour du Dauphin, p. 193.
  63. Рамбо (Benoit-Auguste-George de Rambaud) Бенуа-Огюст-Жорж (1786-1834) ... Biographie de Georges Auguste de Rambaud, en russe, in Napoléon et la Révolution, 18 OCTOBRE 2020.)
  64. Voir Intendance militaire0
  65. Guy de Rambaud, La Maison d'Allonville [3]


  • Otto Friedrichs,Correspondance intime et inédite de Louis XVII, Charles-Louis, duc de Normandie "Naundorff" avec sa famille : 1834-1838 / avec introduction, notes et éclaircissements historiques en partie tirés des archives secrètes de Berlin par Otto Friedrichs, préface par Jules Bois. - Paris : H. Dargon, 1904-1905. - 2v : ill.
  • Jean-Baptiste Cléry, Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI, Londres, 1798.
  • Gruau, dit de la Barre, Abrégé de l'histoire des infortunes du Dauphin depuis l'époque où il a été enlevé de la Tour du Temple, jusqu'au moment de son arrestation par le gouvernement de Louis-Philippe, et de son expulsion en Angleterre ; suivi de quelques documents à l'appui des faits racontés par le Prince, et des incidents qui ont si péniblement traversé sa vie. À Londres, chez C. Armand, nov. 1836, Rédigé en collaboration avec Karl-Wilhelm Naundorff. Le 21 novembre 1836.


  • Guy de Rambaud, Pour l’amour du Dauphin, Anovi, 2005, ISBN : 2-91418-02-5. Biographie d'Agathe de Rambaud.
  • Alain Decaux, Louis XVII retrouvé, Perrin, 1947
  • Georges Bordonove, Louis XVII et l'énigme du Temple, 1995
  • Philippe Delorme, L'Affaire Louis XVII, Tallandier 1995
  • Philippe Delorme, Louis XVII, La vérité, édition Pygmalion






  • 14 août 1957 : Un nommé Charles Naundorf, Énigmes de l'histoire, réalisateur : Stellio Lorenzi, auteurs : Stellio Lorenzi, Alain Decaux et André Castelot, avec Berthe Bovy dans le rôle d'Agathe de Rambaud, selon La télévision dans la République, les années 50, de Marie-Françoise Lévy, Evelyne Cohen, p.210.
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